(CROISSANCE AFRIQUE)- La Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) a pris une décision significative le 6 octobre 2025 à Malabo en approuvant l’opérationnalisation du Fonds de garantie des dépôts en Afrique centrale (FOGADAC).
Cette approbation, validée lors d’une session ordinaire du Conseil d’administration de la BEAC, dirigée par Ivan Bacale Ebe Molina, ministre des Finances de la Guinée équatoriale, s’inscrit comme l’une des étapes finales avant que ce nouveau dispositif entre en vigueur.
En effet, le Conseil a rendu un avis favorable pour que le Comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (UMAC) procède à l’adoption du règlement concernant le FOGADAC, d’après le communiqué officiel diffusé à la fin de la session. Le FOGADAC, qui a vu le jour le 20 avril 2009, a pour vocation de servir de filet de sécurité pour les déposants des banques et des institutions de microfinance intervenant dans les six pays membres de la CEMAC. L’objectif principal de cet outil est de fournir une indemnisation aux épargnants en cas d’indisponibilité de leurs fonds, phénomène qui pourrait survenir par exemple lors de la faillite d’une institution bancaire.
Cette initiative vise à renforcer la confiance des épargnants envers le système bancaire régional en assurant une protection contre les risques financiers, créant ainsi un climat de stabilité économique propice à l’investissement et au développement financier dans la région de l’Afrique centrale. Le FOGADAC se présente comme un pilier essentiel dans la consolidation de l’intégrité et de la résilience du secteur bancaire au sein de la CEMAC, en offrant une mesure de sécurité supplémentaire qui bénéficie à l’ensemble des acteurs économiques de la région.
Mais depuis sa création il y a seize ans, le FOGADAC, qui est conçu pour jouer un rôle crucial dans le secteur bancaire et financier de l’Afrique centrale, est resté en sommeil. Cela est principalement dû à l’absence d’un cadre réglementaire opérationnel, essentiel pour son bon fonctionnement, et à la lenteur notable du processus d’adoption des textes d’application par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC).
Cette commission joue un rôle clé dans la volonté politique de relancer les initiatives financières régionales. Néanmoins, un tournant décisif a eu lieu le 24 juin 2025 à Bangui, capitale de la République centrafricaine, à l’occasion de la première réunion du Comité de direction du FOGADAC depuis sa création. Cette réunion, placée sous la présidence d’Yvon Sana Bangui, qui exerce la fonction de gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) et préside également le Comité, a marqué la réactivation tant attendue du Fonds.
Pendant cette session cruciale, les administrateurs ont procédé à un examen approfondi de la situation financière du FOGADAC, dont la réserve d’intervention, un facteur clé de sa capacité de réaction, s’élève provisoirement à la somme considérable de 325,7 milliards de FCFA au 13 juin 2025. Par ailleurs, l’encours des placements, évalué à 114,1 milliards FCFA à la même date, représente environ 35% de cette réserve, constituant un élément crucial pour la stratégie d’investissement du Fonds.
Les discussions ont également inclus des échanges sur la politique générale d’investissement du Fonds. Cette politique a pour objectif principal d’optimiser l’allocation des ressources, cherchant à maximiser le rendement tout en limitant les risques inhérents aux choix d’investissement. L’adoption de telles stratégies vise à garantir une gestion efficace et prudente des richesses pour le développement économique durable de la région.
Mais depuis sa création il y a seize ans, le FOGADAC, qui est conçu pour jouer un rôle crucial dans le secteur bancaire et financier de l’Afrique centrale, est resté en sommeil. Cela est principalement dû à l’absence d’un cadre réglementaire opérationnel, essentiel pour son bon fonctionnement, et à la lenteur notable du processus d’adoption des textes d’application par la Commission bancaire de l’Afrique centrale (COBAC).
Cette commission joue un rôle clé dans la volonté politique de relancer les initiatives financières régionales. Néanmoins, un tournant décisif a eu lieu le 24 juin 2025 à Bangui, capitale de la République centrafricaine, à l’occasion de la première réunion du Comité de direction du FOGADAC depuis sa création. Cette réunion, placée sous la présidence d’Yvon Sana Bangui, qui exerce la fonction de gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC) et préside également le Comité, a marqué la réactivation tant attendue du Fonds.
Pendant cette session cruciale, les administrateurs ont procédé à un examen approfondi de la situation financière du FOGADAC, dont la réserve d’intervention, un facteur clé de sa capacité de réaction, s’élève provisoirement à la somme considérable de 325,7 milliards de FCFA au 13 juin 2025. Par ailleurs, l’encours des placements, évalué à 114,1 milliards FCFA à la même date, représente environ 35% de cette réserve, constituant un élément crucial pour la stratégie d’investissement du Fonds.
Notons que les discussions ont également inclus des échanges sur la politique générale d’investissement du Fonds. Cette politique a pour objectif principal d’optimiser l’allocation des ressources, cherchant à maximiser le rendement tout en limitant les risques inhérents aux choix d’investissement. L’adoption de telles stratégies vise à garantir une gestion efficace et prudente des richesses pour le développement économique durable de la région.
Abdoulaye KONÉ