(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé un accord significatif avec la Banque asiatique de développement (ADB), portant sur un échange de portefeuilles d’emprunts d’une valeur de 1 milliard de dollars.
Cet accord, annoncé le 28 octobre, vise à renforcer la position de capital de la BAD tout en améliorant ses capacités de prêt à travers le continent africain. Cette initiative souligne l’engagement croissant des institutions financières internationales à fonctionner en synergie pour soutenir le développement économique en Afrique.
Ce nouvel accord d’échange de portefeuilles s’inscrit dans un cadre plus large d’amélioration de la coopération entre les institutions financières. L’objectif principal est d’augmenter les flux de capitaux vers des projets essentiels en Afrique, notamment dans les infrastructures et le développement durable. La BAD a précisé que cet accord est une réponse aux défis financiers croissants auxquels sont confrontés de nombreux pays africains, exacerbés par des crises économiques et des urgences sanitaires.
L’accord de 1 milliard USD devrait avoir un impact positif significatif sur le capital de la BAD. En augmentant son capital disponible, la BAD sera mieux positionnée pour financer des projets à long terme qui peuvent transformer les économies locales. Cela pourrait également renforcer la confiance des investisseurs internationaux, attirant ainsi davantage de ressources vers le continent.
Une priorité majeure de cet accord est le renforcement des capacités de prêt durable. En utilisant ces fonds, la BAD pourra financer des initiatives respectueuses de l’environnement et des projets qui favorisent le développement durable à long terme. Cela peut avoir un effet domino positif sur les communautés, en favorisant des emplois et des infrastructures vitales.
La signature de cet accord a été effectuée par des figures clés dans les deux institutions. Hassatou Diop N’Sele, vice-présidente de la BAD chargée des finances, a souligné l’importance de cet accord pour les défis actuels en Afrique. De même, Roberta Casali, vice-présidente de l’ADB, a exprimé l’engagement de son institution envers le développement et la coopération régionale.
Les institutions financières internationales ont largement salué cet accord comme un signe positif d’engagement envers le développement africain. Plusieurs experts affirment qu’il représente un modèle de coopération qui pourrait inspirer d’autres accords à travers le monde. Les réactions globales ont été optimistes, renforçant l’idée que le monde financier soutient de plus en plus les initiatives de développement en Afrique.
Notons que cet accord entre la BAD et l’ADB offre des perspectives prometteuses pour le développement économique en Afrique. En fournissant un accès accru à des ressources financières, il permet de viser des projets d’infrastructure critiques et d’améliorer la résilience économique. Les implications de cet accord pourraient être considérables, non seulement pour les pays bénéficiaires, mais également pour l’ensemble du continent africain.
Daouda Bakary KONE