Le ministre d’Etat ministre de la Défense, Hamed Bakayoko, qui assure également l’intérim du poste de Premier ministre, semble vivre des nuits blanches. Pointé du doigt par un média, dans une affaire de trafic de drogue, dans laquelle il compte porter plainte, le numéros 2 du gouvernement doit aussi faire face à une attaque terroriste qui a fait 13 morts et 6 blessés du côté des forces de l’ordre ivoiriennes.
En effet, dans la nuit du mercredi 10 juin, des hommes lourdement armés ont attaqué le poste de Kafolo, (sous-préfecture de Sikolo), près de la frontière du Burkina Faso. Selon une correspondance locale, deux gendarmes sont portés disparus. Mais le ministre d’Etat, ministre de la Défense rassure : « le niveau d’organisation de nos forces est tel que leur réponse sera rapide. Et nous allons renforcer nos moyens », indique le ministre, jeudi 11 juin, à la sortie de la réunion du Conseil national de sécurité.
Selon le ministre d’Etat, une patrouille est entrain de ratisser la zone. C’est la deuxième attaque terroriste perpétrée dans le pays après celle de Grand Bassam sur le sol ivoirien. Fait bizarre, cette attaque intervient après l’opération militaire conjointe « Comoé » menée par les armées ivoirienne et burkinabé à la frontière ivoiro- burkinabé, le mois dernier, qui a permis de détruire une base de «la Katiba Macina» dans la localité d’Alidougou (Sud-Ouest du Burkina-Faso), avec la mort de 8 djihadistes et plusieurs interpellation côté terroristes. Pour certains, elle semble être une riposte des combattants du groupe Armé Terroriste « Katiba Macina » dirigée par le malien Amadou Koufa.