(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Burkina Faso, la coopération sino-burkinabè se renforce de manière significative dans un secteur vital pour l’avenir du pays, alors que la Chine a récemment octroyé un financement de trois milliards FCFA au Bureau national des grands projets.
Cette enveloppe financière, qui équivaut à environ cinq millions de dollars, a pour objectif de soutenir les efforts du Burkina Faso en matière de production agricole, particulièrement dans un contexte où le pays fait face à des défis persistants en matière de sécurité alimentaire et de résilience du monde rural, des problématiques exacerbées par les aléas climatiques et les crises sécuritaires.
Les ressources qui ont été mobilisées s’inscrivent pleinement dans le cadre de l’initiative présidentielle pour la production agricole et l’autosuffisance alimentaire, une initiative ambitieuse portée par les autorités burkinabè et qui témoigne de leur engagement à améliorer les conditions de vie des agriculteurs.
Ce financement stratégique vise à améliorer concrètement les capacités de production à travers l’acquisition d’intrants agricoles essentiels, tels que des engrais de qualité et des semences améliorées, en plus de favoriser le soutien à la mécanisation des exploitations agricoles. L’objectif affiché à cet égard est d’accroître les rendements agricoles, de garantir la sécurité alimentaire et de sécuriser les campagnes agricoles sur l’ensemble du territoire national, tout en contribuant à la stabilité socio-économique du pays et à la lutte contre la pauvreté.
Au-delà de l’appui financier qui est indéniablement crucial pour le développement immédiat, ce don illustre de manière significative la volonté stratégique de Pékin de consolider son partenariat précieux avec Ouagadougou, dans un domaine qui est considéré comme vital pour l’avenir économique des deux nations.
La coopération agricole entre la Chine et le Burkina Faso ne se limite pas seulement à des transferts monétaires ; elle repose également sur un accompagnement technique étayé, sur des programmes de formation adaptés et sur le transfert de savoir-faire, autant de leviers jugés essentiels pour renforcer durablement les capacités locales dans un contexte de développement global.
Pour le Burkina Faso, cet appui survient à un moment particulièrement clé où l’agriculture demeure un pilier fondamental de l’économie nationale, et représente une source de subsistance incontournable pour une large part de la population qui dépend de cette activité pour sa survie quotidienne.
Notons que les autorités burkinabées misent résolument sur ces soutiens ciblés pour réduire la dépendance alimentaire chronique du pays, stimuler de manière significative la production nationale, et sublimer les conditions de vie des producteurs agricoles. Ceci est d’autant plus vital dans un environnement régional et sécuritaire encore fragile, où les défis sont nombreux et où chaque soutien peut provoquer des changements positifs dans la vie des agriculteurs et des communautés rurales.
Korotoumou Sylla

