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Osaka Expo 2025-Business Forum Mali -Japon à Osaka (Focus): Comment Massoudou Cissé, DG de l’APEX-Mali, a hisé le drapeau du Mali en Asie

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(CROISSANCE AFRIQUE)-En marge de la première édition de l’importante rencontre économique nommée Business Forum Mali – Japon, qui s’est déroulée dans la vibrante ville d’Osaka, le directeur général de l’Agence pour la promotion des Exportations au Mali (APEX-Mali), Massoudou Cissé a su démontrer de manière convaincante ses qualités de leader et sa vision stratégique.

En effet, il a affirmé son leadership au milieu d’un auditoire prestigieux et diversifié composé d’investisseurs et de partenaires japonais, ainsi que d’autres acteurs économiques précieux issus de toute l’Asie, venus pour explorer les opportunités de collaboration et de développement. Alors Comment Massoudou Cissé, DG de l’APEX-Mali, a hisé le drapeau du Mali en Asie

Cette rencontre de haut niveau s’est tenue sous le haut parrainage du Premier ministre de la République du Mali, Chef du Gouvernement, le Général de Division Abdoulaye Maïga, soulignant ainsi l’importance de cet événement pour le pays. L’événement a eu lieu ce vendredi 1er août, dans le cadre somptueux de l’hôtel New Otani à Osaka. Le forum s’est déroulé en marge de la Semaine du Mali, un événement culturel et commercial clé s’inscrivant dans le cadre de l’Exposition Universelle Osaka 2025, qui vise à promouvoir les richesses culturelles et économiques du Mali sur la scène mondiale.

Lors de cette occasion notable, le Premier ministre s’est fait accompagner par une délégation ministérielle significative, illustrant l’importance conférée à cet événement. Parmi cette délégation, on comptait Moussa Alassane Diallo, le ministre de l’Industrie et du Commerce, chargé de superviser le développement commercial et industriel du pays, ainsi que M. Mamadou Daffé, holding the portfolio of ministre de l’Artisanat, de la Culture, de l’Industrie hôtelière et du Tourisme, portant une attention particulière aux secteurs culturels et touristiques, essentiels pour le développement économique du Mali.

La présence était également marquée par Madame la conseillère Diplomatique du Président de la Transition, responsable des relations extérieures, et monsieur Didier Dacko, qui occupe le rôle d’ambassadeur du Mali au Japon, une position cruciale pour les relations bilatérales avec Tokyo.

La scène de cet événement s’est enrichie de la participation de personnalités influentes telles que M. Massoudou Cissé, directeur général de l’APEX, également en charge de la direction générale du Mali pour l’Expo Osaka 2025, et vice-président du comité organisateur. M. Ibrahim Ahamadou Touré, dirigeant de l’API-Mali, ainsi que M. Madiou Simpara, qui préside actuellement la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, ont aussi manifesté leur présence. Ce forum, orchestré avec précision par le ministère de l’Industrie et du Commerce, au travers des agences APEX-Mali et API-Mali, s’intègre parfaitement dans le cadre de l’Expo Osaka 2025.

L’objectif principal consiste à intensifier les échanges économiques avec le Japon, élargissant ainsi les perspectives et les possibilités d’investissement qui se présentent au Mali. L’événement ambitionne de créer une plateforme dynamique pour les collaborations futures, stimulant l’économie malienne par une ouverture accrue vers les marchés asiatiques.

La cérémonie d’inauguration a ouvert avec un discours de bienvenue prononcé par le commissaire général du Mali pour l’Expo Osaka 2025, M. Massoudou Cissé, qui occupe également la fonction de vice-président du comité de pilotage. Son allocution a marqué le début officiel d’un événement de grande envergure, renforçant les liens entre le Mali et le Japon. Dans ses remarques préliminaires, le directeur général de l’APEX a exprimé sa profonde gratitude envers les hôtes japonais pour leur soutien indéfectible et a admiré leur accueil généreux ainsi que leur légendaire hospitalité qui contribue à créer un climat de coopération propice.

À cette occasion, il a souligné que ce forum d’affaires Mali–Japon constitue une plateforme essentielle où les opérateurs économiques des deux pays peuvent discuter et échanger sur des axes de collaboration qui seraient mutuellement bénéfiques et porteurs de croissance et de prospérité partagées.

La cérémonie a ensuite donné lieu à une série d’interventions pertinentes, comprenant notamment celles de personnalités influentes telles que M. Moriaki Takekazu, vice-gouverneur de la préfecture d’Osaka, qui a souligné l’importance des relations entre Osaka et le Mali, M. Kuroda Akihiro, président de la Chambre de commerce et d’industrie d’Osaka, qui a discuté des opportunités économiques potentielles, M. Sanoussi Bouya Sylla, président de l’Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture du Mali, et M. Madiou Simpara, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, qui ont tous partagé leurs points de vue sur l’importance stratégique de cet événement bilatéral.

Lors de son intervention lors d’une conférence cruciale pour les relations économiques internationales, le ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Moussa Alassane Diallo, a fermement insisté sur la nécessité de renforcer la coopération bilatérale entre le Mali et le Japon. Il a souligné non seulement l’importance de ces relations stratégiques mais a également mis en lumière les nombreuses opportunités d’investissement qui existent actuellement dans les secteurs les plus vitaux du pays. Ces domaines stratégiques incluent l’industrie minière, l’agriculture, et les technologies de l’information, où le potentiel inexploité pourrait bénéficier grandement d’un savoir-faire technique japonais. 

Le forum s’est ensuite poursuivi avec un panel très attendu sur l’opportunité de considérer le Mali comme un centre d’investissement majeur en Afrique de l’Ouest. Ce panel était habilement modéré par M. Ibrahim Ahamadou Touré, le directeur général de l’API-Mali. Pour enrichir ce débat dynamique, le ministre de l’Industrie et du Commerce, M. Moussa Alassane Diallo, était accompagné de personnalités influentes telles que le ministre de l’Artisanat, M. Mamadou Daffé, et Oussouby Sacko, un expert reconnu dans le développement économique. Après ces discussions, le forum a facilité des rencontres B2B (business to business) et B2G (business to government) fructueuses entre opérateurs économiques maliens et japonais, favorisant un échange d’idées et de projets collaboratifs. Ensemble, avec un engagement commun, nous relevons le défi ambitieux d’optimiser les capacités d’exportation du Mali vers le reste du monde.

C’est à son retour à Bamako que le directeur général de l’APEX-Mali, Massoudou Cissé, a pris le temps d’exprimer sa profonde gratitude envers l’ensemble des acteurs et partenaires qui ont œuvré avec dévouement pour la pleine réussite de la Journée du Mali et du Business Forum qui se sont tenus à Osaka. En reconnaissant leur engagement et leur contribution inestimable, Massoudou Cissé a souligné que le succès de ces événements n’était pas seulement remarquable, mais véritablement éclatant et particulièrement visible aux yeux des investisseurs étrangers présents. Selon ses dires, cet éclat ne faisait nul doute quant à la capacité du Mali à rayonner sur la scène internationale et à attirer l’intérêt de nouveaux partenaires pour ses opportunités économiques.

Dans le sillage de ces deux événements majeurs marquant la participation ambitieuse du Mali à l’Exposition Universelle Osaka 2025 — à savoir la Journée du Mali et le Business Forum Mali-Japon —, l’Agence pour la Promotion des Exportations du Mali (APEX), représentée par son dynamique Directeur Général Massoudou Cissé, qui agit également en tant que Commissaire Général du Mali à l’Expo Osaka 2025, a adressé ses vifs et sincères remerciements à tous les partenaires, collaborateurs, et soutiens sans faute qui ont redoublé d’efforts pour assurer une réussite totale de ces rendez-vous cruciaux. « Nous avons su démontrer notre potentiel à l’international, et ce grâce à un travail d’équipe exemplaire », a déclaré Massoudou Cissé, fier et reconnaissant à la tête de l’APEX-Mali.

Selon lui, « Nous saluons tout particulièrement l’Ambassade du Mali au Japon, avec à sa tête Son Excellence Monsieur Didier Dacko, dont l’engagement exemplaire et la mobilisation de tous les instants ont été déterminants. Nos remerciements vont également à Oussby Sacko et à l’Agence Sacko, partenaires de confiance, qui n’ont cessé d’apporter un soutien logistique et stratégique inestimable tout au long du processus » et d’ajouter que « Nous rendons un hommage appuyé à la diaspora malienne au Japon, dont la mobilisation forte et le sens élevé du patriotisme ont permis de porter haut les couleurs du Mali à travers une présence dynamique et fédératrice, en créant des liens toujours plus solides entre nos deux nations et en offrant une représentation fière et enthousiaste du Mali sur la scène internationale. », a-t-il dit monsieur Cissé.

Aussi, l’APEX salue la collaboration étroite avec l’Agence pour la Promotion des Investissements (API-Mali), ainsi que l’ensemble des équipes techniques, partenaires institutionnels et prestataires qui, dans l’ombre comme à la lumière, ont consenti des efforts considérables parfois au prix de « nuits blanches » pour faire avancer nos projets ambitieux. Ces collaborations, combinant expertise technique et volonté indéfectible, ont véritablement été la colonne vertébrale de nos différentes initiatives, rendant possible ce qui semblait parfois impossible.

Visite Gabienne le chez le Mali

À Osaka, une visite guidée du Ministre gambien du Commerce a été organisée au sein du Pavillon du Mali. Cet événement marquant s’est déroulé dans le cadre des célébrations de la Journée Nationale de la Gambie à l’Exposition Universelle de Osaka 2025, un événement mondial prestigieux qui attire des participants de tous les continents. Durant cette journée, le Ministre du Commerce, de l’Industrie, de l’Intégration Régionale et de l’Emploi de la République de Gambie, l’Honorable Baboucarr Ousmaila, s’est engagé dans une visite de courtoisie au Pavillon du Mali, un geste symbolique renforçant les relations diplomatiques entre les deux nations africaines.

Le Ministre a été chaleureusement accueilli et accompagné par le Directeur du Pavillon, M. Mamadou Doumbia, qui a pris soin de lui faire découvrir les riches patrimoines culturel et économique que le Mali a choisi de mettre en lumière durant cette exposition. Ces échanges illustrent non seulement l’intérêt commun et les liens fraternels qui unissent ces pays, mais aussi le désir affiché de consolider une coopération ouest-africaine prospère.

Notons que « Cette visite s’inscrit dans la dynamique de collaboration et de solidarité que le Mali souhaite promouvoir à travers sa présence à l’Expo 2025 Osaka », a affirmé la direction de l’APEX-Mali, mettant ainsi en lumière l’engagement du Mali envers une intégration régionale réussie. Avec le soutien moral indéfectible des autorités maliennes, le directeur général de l’APEX-Mali, Massoudou Cissé, est déterminé à relever le défi ambitieux de l’exportation depuis le Mali, promouvant ainsi les produits et savoir-faire du pays sur la scène internationale.

Daouda Bakary KONÉ 

Ghana: l’État annonce 499,36 milliards de FCFA dans le cadre du programme d’échange de la dette extérieure 

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(CROISSANCE AFRIQUE) – Au Ghana, le très honorable ministre des Finances du Ghana, Dr Cassiel Ato Forson, a déclaré avec fierté qu’il avait réussi à honorer une obligation majeure concernant le paiement d’un coupon, une étape cruciale dans le cadre du programme d’échange de dette intérieure (DDEP).

Cette annonce réaffirme une fois de plus l’engagement soutenu et sans faille du gouvernement ghanéen à respecter minutieusement ses obligations financières même après la restructuration, et ce, pour souligner la transparence et le sérieux de sa politique économique.

Dans un document détaillé et officiel publié le 19 août 2025, le ministère a solennellement confirmé un décaissement impressionnant de 9,7 milliards de GH¢, équivalant à environ 499,36 milliards de FCFA. Ce chèque portait ainsi la somme totale déboursée dans le cadre du programme d’échange de dette intérieure, depuis le début de l’année, à un total impressionnant de 19,4 milliards de GH¢, traduisant en comptes vaut près de 998,71 milliards de FCFA. 

Ce paiement représente la cinquième transaction de ce type depuis que la restructuration de la dette domestique a été entreprise en 2023, et il est largement perçu comme un message puissant et assurant envoyé aux marchés internationaux et locaux. De cette manière, il consolide davantage non seulement la crédibilité budgétaire du pays sur la scène économique mondiale, mais aussi la confiance renouvelée et renforcée des investisseurs qui suivent de près l’évolution financière du pays, soucieux des opportunités qu’il présente.

Aussi, le transfert inclut une couverture significative de divers instruments financiers de l’État, comprenant notamment 4,28 milliards de GH¢ de coupons associés aux nouvelles obligations émises dans le cadre du programme d’échange récent. Ce programme d’échange complexe aussi qu’ambitieux intègre 3,24 milliards de GH¢, soit environ 166,80 milliards FCFA, d’obligations résultant de paiements en nature, représentant un mécanisme de compensation plutôt inédit dans ce type de transactions financières. 

En  outre, il comprend 72,1 millions de GH¢, équivalents à 3,71 milliards FCFA, dédiés aux coupons d’une obligation de sept ans, une émission qui atteindra son terme en août 2027. Ce transfert est également agrémenté par l’inclusion de 4,24 milliards de GH¢, soit 218,28 milliards FCFA, qui ont été réglés sous forme de bons du Trésor arrivant à échéance. 

Parmi ces bons, on retrouve 385,8 millions de GH¢, ou 19,86 milliards FCFA, sous forme de bons à 91 jours ; 3,77 milliards de GH¢, ce qui correspond à 194,08 milliards FCFA, émis en bons à 182 jours ; et enfin, 739,9 millions de GH¢, soit 38,09 milliards FCFA, en bons à 364 jours, complétant ainsi l’échéancier.

Depuis la mise en place initiale d’un versement notable de 2,37 milliards de GH¢, montant équivalent à 122,01 milliards FCFA, intervenu en août 2023, l’État a progressivement déboursé un total cumulé atteignant désormais 17,25 milliards de GH¢, ce qui représente 888,03 milliards FCFA en numéraire. 

À cela s’ajoutent 9,77 milliards de GH¢, soit 502,96 milliards FCFA, en obligations de paiement en nature. Ces déboursements additionnels sont prévus pour se prolonger jusqu’à la fin de l’année 2024, avec une clôture des paiements prévue à hauteur de 12 milliards de GH¢, correspondant à 617,76 milliards FCFA, illustrant l’engagement significatif de l’État dans la gestion et l’évolution de ses ressources financières à long terme.

Par ailleurs, dans le cadre de la revue de la politique budgétaire de mi-année 2025, le ministère a annoncé avec une certaine solennité la création de deux fonds d’amortissement spécialisés, l’un libellé en cedis, la monnaie nationale ghanéenne, et l’autre en dollars américains. Cette décision s’inscrit strictement en conformité avec la loi de 2016 sur la gestion des finances publiques, telle que modifiée par la loi 921. 

La mise en place de ces fonds a pour objectif premier de constituer des réserves de liquidité substantielles. Ces réserves sont stratégiquement conçues afin de garantir non seulement le remboursement ponctuel et ininterrompu des obligations financières de l’État, mais aussi d’assurer la crédibilité économique du pays sur la scène internationale. 

Notons que les échéances prévues pour ces remboursements sont spécifiquement fixées pour les années 2026, 2027 et 2028, périodes cruciales où la stabilité budgétaire sera particulièrement surveillée. Cette initiative marque un pas important vers une gestion plus rigoureuse et prévoyante des finances publiques.

Mariam KONE 

Première édition du Business Forum Mali–Japon à Osaka (FOCUS): l’API-Mali assure et rassure les investisseurs étrangers sous l’égide d’Ibrahim Ahamadou TOURÉ 

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 (CROISSANCE AFRIQUE)-Au Japon, l’Agence pour la Promotion des Investissements au Mali (API-Mali) s’est trouvée au cœur de la promotion des investissements et des échanges économiques diversifiés à Osaka. Ayant été co-organisatrice de cet important événement économique international, API-Mali a joué un rôle crucial, valorisant les opportunités d’affaires entre le Mali et le Japon dans un contexte de coopération économique renforcée.

À l’issue des travaux intensifs qui ont été réalisés et présentés avec soin, M. Ibrahim Ahamadou TOURÉ, qui occupe le poste de Directeur général de l’API-MALI, a pris la parole avec une détermination palpable pour assurer et rassurer les investisseurs internationaux quant aux opportunités prometteuses et variées qu’offre le Mali. Il a souligné l’importance et la sécurité des secteurs d’activité en pleine expansion à travers le pays, des domaines qui sont désormais ouverts aux investisseurs et entrepreneurs du monde entier, en particulier ceux en provenance du Japon. 

Aussi, ces derniers ont été encouragés à examiner les possibilités d’investir dans des industries florissantes, avec l’assurance d’un retour sur investissement qui pourrait non seulement accroître leurs bénéfices, mais aussi renforcer leurs positions dans le panorama économique mondial. Ce message se veut être une invitation à participer au développement économique dynamique du Mali et à saisir les nombreuses occasions de profit, ce qui pourrait même attirer l’attention et l’estime des observateurs internationaux les plus exigeants.

Au terme du Business Forum entre investisseurs maliens et japonais, qui s’est achevé dans une atmosphère empreinte de coopération et de dynamisme économique, le patron de l’Api-Mali n’a pas caché sa profonde satisfaction quant aux retombées fructueuses de cette rencontre, laquelle a bénéficié non seulement aux opérateurs économiques maliens, mais également à l’image globale de notre pays sur la scène internationale. « Le Business Forum entre les parties malienne et japonaise avait pour objectif ambitieux de créer un pont solide et durable entre les opérateurs économiques maliens et japonais. L’idée était de venir avec des projets structurants originaux et de repartir enrichis de nouvelles perspectives au Mali.

Le bilan a été très satisfaisant car, au cours de ce forum qui a réuni de nombreux experts, un panel de très haut niveau a été organisé. Ce panel réunissait des panelistes à la pointe de leurs domaines respectifs, et nous a permis de vendre efficacement l’image positive du Mali, de changer le narratif parfois trop négatif associé au Mali, et de montrer au monde entier que le Mali est une destination fréquentable, une destination privilégiée pour les investissements économiques en Afrique de l’Ouest. Nous avons déjà des investisseurs japonais qui ont manifesté un intérêt certain pour des projets structurants novateurs et prometteurs, sur lesquels nous avons déjà commencé à travailler activement. Les discussions vont se poursuivre dans une ambiance de confiance mutuelle et de respect, avec l’espoir de voir naître des collaborations fructueuses et des partenariats solides dans un avenir très proche.

Le vendredi 1er août 2025, à l’élégant hôtel New Osaka, cette initiative a rassemblé entrepreneurs, investisseurs et décideurs politiques, créant une plateforme dynamique pour les discussions et le réseautage, tout particulièrement axée sur le développement mutuel et l’exploration de nouvelles avenues commerciales entre les deux nations.

Organisée en marge de l’Exposition Universelle OSAKA 2025, cet événement prestigieux a été placé sous la haute présidence du Général de Division Abdoulaye MAIGA, qui exerce les fonctions de Premier ministre ainsi que celles de ministre de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation.

Ce forum stratégique était axé sur la promotion des opportunités d’investissement et de l’offre exportable du Mali. Il avait pour ambition de renforcer les échanges économiques, en permettant un dialogue fructueux entre les acteurs des secteurs privés malien et japonais, tout en attirant l’attention mondiale sur les vastes potentiels du pays africain.

Ce forum, coorganisé par l’API-Mali et APEX-Mali, se distinguait par son ambition et son diversité. Il a présenté un panel de haut niveau s’articulant autour d’un thème central : « Invest in Mali, développement endogène : le Mali comme destination d’investissement privilégiée en Afrique de l’Ouest ». La discussion a été habilement modérée par Monsieur Ibrahim Ahamadou TOURÉ, Directeur Général de l’API-Mali.

 Parmi les éminents panélistes présents, on comptait M. Moussa Alassane DIALLO, qui est non seulement Ministre de l’Industrie et du Commerce du Mali, mais aussi une figure clé des développements économiques, sans oublier la participation de M. Mamadou DAFFE, représentant le Ministère de l’Artisanat, de… Les discussions ont porté sur plusieurs aspects économiques essentiels, allant des politiques industrielles aux opportunités spécifiques dans l’artisanat, visant à projeter le Mali sur la scène internationale en tant que hub dynamique et riche en ressources de l’ouest africain.

Lors de son intervention introductive, tenant le rôle clé de modérateur, le Directeur Général de l’API-Mali, Monsieur Ibrahim Ahamadou TOURÉ, a exposé avec soin les atouts économiques majeurs qui font du Mali une destination attrayante pour les investisseurs. Il a mis en avant le positionnement stratégique du pays au cœur de l’Afrique de l’Ouest, soulignant à quel point cette situation géographique avantageuse ouvre la voie à d’innombrables opportunités économiques. 

Ainsi, le directeur Touré a également détaillé plusieurs secteurs prometteurs, particulièrement propices aux investissements, qui participent à faire du Mali un acteur dynamique et en pleine mutation dans la région. Dans un appel vibrant et empli de conviction, il a exhorté les investisseurs japonais et la diaspora malienne à ne pas laisser passer les opportunités qu’offre un Mali en plein essor, qui s’affirme sur la scène internationale comme un modèle de stabilité, d’innovation technologique, et de développement durable.

La séance s’est terminée sur une note positive et productive avec une session B2B particulièrement dynamique. Cette étape cruciale de l’événement a offert aux opérateurs économiques maliens et japonais l’occasion précieuse de nouer des contacts directs et de proximité. Ces échanges leur ont permis d’explorer des partenariats stratégiques potentiels, tout en posant les jalons d’une coopération économique pérenne. 

Notons que les deux communautés d’affaires ont eu l’opportunité de construire des ponts étroits et durables, ouvrant la voie à de nouvelles aventures économiques mutuellement avantageuses pour l’avenir.

Daouda Bakary KONÉ 

Alerte: Avec 65,2 millions de dollars, Air Sénégal et Carlyle Aviation en guerre illimitée ?

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Cette affaire, qui revêt une importance considérable, a pris forme le 31 juillet 2025. Elle met en évidence un différend particulièrement notable entre la compagnie aérienne nationale du Sénégal, Air Sénégal, et Carlyle Aviation, un acteur majeur dans le domaine de la location d’avions. 

Il s’agit d’un contentieux non seulement complexe mais également très coûteux d’une somme astronomique qui s’élève à 65,2 millions de dollars. Ce litige a attiré l’attention des médias et du public en raison de l’ampleur des sommes impliquées. 

Ce sont trois sociétés irlandaises, étroitement liées et affiliées à Carlyle Aviation, qui ont pris la décision stratégique de solliciter l’intervention de la justice new-yorkaise, espérant obtenir un jugement favorable afin de récupérer cette somme conséquente de 65,2 millions de dollars. 

Ce recours juridique complexe s’annonce déjà comme une bataille judiciaire intense et prolongée, attirant l’attention des experts en droit international et des observateurs économiques sur les répercussions potentielles de cet affrontement financier pour les deux entités en jeu et le climat économique international.

Ce montant substantiel vise à couvrir non seulement une accumulation de loyers non réglés sur une période de temps indéterminée, mais également une addition de divers frais de « redelivery » qui pourraient inclure des coûts de transports et de logistique liés au retour ou à la remise en état de locaux. 

Par ailleurs, ce montant englobe aussi des dommages-intérêts importants revendiqués pour ce qui est décrit comme une prétendue obstruction qui aurait été commise envers la mise en œuvre d’une décision émanant des tribunaux sénégalais, institution jusque-là perçue comme un pilier indiscutable de l’ordre légal. 

Au cœur de ce litige complexe, se dessine une illustration significative de la dégradation croissante de la confiance que les bailleurs peuvent ressentir à l’égard du cadre juridique local, un cadre autrefois renommé et respecté pour sa stabilité et sa rigueur, mais qui, aujourd’hui, semble mis à mal par les incertitudes et les défis contemporains auxquels il doit faire face.

Korotoumou Sylla 

Niger : 15 milliards de FCFA obtenus sur le marché financier de l’UMOA 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Niger, le lundi 18 août 2025, la direction générale du trésor et de la comptabilité publique a réussi à mobiliser, avec une efficacité remarquable, un impressionnant montant de 15 milliards de Francs CFA. Cette somme importante a été levée dans le cadre du marché financier régional de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA), à la suite d’une adjudication concernant l’émission de Bons Assimilables du Trésor (BAT). 

Ainsi, ces bons, d’une durée spécifiée de 347 jours, ont une échéance prévue pour le 30 juillet 2026. Ce processus a mis en lumière l’attractivité et la solidité de cette opération financière, alors qu’un montant total de 15 milliards de FCFA était initialement mis en adjudication par le trésor public nigérien.

L’opération a vu la participation d’un unique souscripteur, qui s’est engagé pour l’intégralité de la somme requise, soit les 15 milliards de FCFA, ce qui a abouti à une couverture parfaite du montant initialement prévu, illustrant ainsi une confiance absolue dans l’économie nigérienne et sa capacité à honorer ses engagements financiers. Cette soumission totale a été entièrement absorbée par l’émetteur, démontrant la solidité et la stabilité de cette émission sur le marché financier régional.

Les conditions de l’opération ressortent avec un rendement moyen pondéré de 11,07 % et un taux moyen pondéré de 10 %, reflétant une certaine stabilité des attentes du marché en matière de rémunération du risque, malgré un contexte sous-régional de pressions sur les finances publiques. Il est à noter que ces données soulignent également la résilience des investisseurs face aux turbulences économiques et politiques qui ont récemment marqué la sous-région.

 L’analyse de la répartition géographique montre que le Togo a absorbé l’intégralité des 15 milliards FCFA émis, témoignant de l’intérêt accru du pays pour renforcer ses réserves financières et stabiliser les infrastructures économiques. Les autres États membres de l’Union n’ont enregistré aucune soumission lors de cette adjudication, ce qui pourrait s’expliquer par divers facteurs, notamment des stratégies d’investissement différentes ou des préoccupations budgétaires immédiates. 

Cette opération vient renforcer la stratégie de mobilisation de ressources à court terme du Trésor public nigérien, qui s’efforce de maintenir une gestion financière saine et proactive. Les bons du Trésor constituent en effet un instrument privilégié de financement de la trésorerie de l’État, permettant de couvrir des besoins temporaires tout en diversifiant les sources de financement. Ils offrent une flexibilité précieuse et une liquidité immédiate, ce qui est essentiel en période d’ajustement budgétaire. 

En outre, cette approche permet de rassurer les partenaires économiques internationaux sur la capacité du pays à honorer ses engagements financiers et à soutenir la croissance économique. Ce succès remarquable, survenu malgré la réticence exprimée par plusieurs autres pays concernant certains aspects économiques régionaux, illustre de manière éclatante la capacité incontestée des pays appartenant à l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) à utiliser efficacement le marché régional des titres publics. 

Notons que cette pratique se présente ainsi comme une alternative crédible et précieuse au financement bancaire traditionnel ou aux crédits octroyés par des institutions multilatérales. Pour le Niger, ce succès représente également un puissant signal positif adressé à la communauté des investisseurs, démontrant avec force et clarté la continuité et la résilience de ses opérations financières, même face à des contraintes internes qui pourraient survenir de manière inattendue. 

Pour rappel, une telle démarche souligne l’engagement du Niger à maintenir et à renforcer sa stabilité économique en dépit de défis potentiels.

Mariam KONE 

Au Mali, Choguel Kokalla Maïga placé sous mandat dépôt à Bamako

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, un pays traversant une période marquée par une vive tension politique et sociale, Choguel Kokalla Maïga, qui a exercé la fonction de Premier ministre, est désormais confronté à de sérieux problèmes judiciaires ayant culminé ce mardi 19 août 2025 par une accusation formelle de « atteintes aux biens publics ».

Ainsi , les accusations dont il fait l’objet concernent des manquements flagrants à ses devoirs d’intégrité, compromettant ainsi la confiance que le public pourrait avoir dans ses gouvernements successifs. En conséquence, il a été placé sous mandat de dépôt après une enquête approfondie et rigoureuse qui a pris plusieurs semaines, témoignant de la complexité de l’affaire.

Après avoir passé une semaine en garde à vue dans des conditions extrêmement strictes et contrôlées, Choguel Kokalla Maïga a finalement été incarcéré à la suite d’une audience de la plus haute importance devant la chambre d’instruction de la Cour suprême à Bamako, capitale du Mali, où chaque moment fut chargé d’une tension palpable.

Les enquêteurs, menant des investigations minutieuses et très détaillées, ont révélé des irrégularités préoccupantes : des dépenses sans justification claire, des frais exorbitants liés à des missions officielles, ainsi que l’attribution de contrats publics sans aucune transparence ni procédure compétitive, ce qui pourrait indiquer un système de favoritisme flagrant. Toutes ces irrégularités dans la gestion des fonds publics ont été mises en lumière, alimentant un climat de méfiance envers les institutions.

Notons que cette affaire complexe soulève des questions pressantes sur la gouvernance, la responsabilité et la transparence au sein des institutions publiques maliennes, et elle est au cœur des discussions politiques et sociales dans tout le pays, suscitant passions et spéculations parmi les citoyens et les observateurs internationaux.

Zangouna KONÉ

India Exim Bank accorde 40 millions de dollars à la BIDC sous forme de ligne de crédit 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC), qui joue un rôle crucial dans la promotion du développement économique en Afrique de l’Ouest, a récemment conclu un accord significatif à Londres. Cet accord implique une ligne de crédit de 40 millions de dollars, soit l’équivalent de 22,4 milliards de FCFA, avec India Exim Bank. 

Ce financement est spécifiquement destiné à soutenir et dynamiser des projets d’infrastructures et de développement variés dans la région ouest-africaine, contribuant ainsi à la croissance durable et aux améliorations socio-économiques locales. 

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un partenariat stratégique établi de longue date entre New Delhi et cette sous-région dynamique et diversifiée du continent africain. L’accord commercial a été signé au cours d’une cérémonie prestigieuse et officielle, où le président de la BIDC, le Dr George Agyekum Donkor, a rencontré Ashok Kumar Vartia, directeur général de la succursale londonienne d’India Exim Bank.

Cette rencontre a été non seulement l’occasion de formaliser l’accord, mais aussi de réaffirmer le rôle vital et stratégique que l’institution indienne continue de jouer dans le financement et le soutien des projets ambitieux en Afrique de l’Ouest. Ces projets ont pour objectif d’améliorer les infrastructures, d’encourager le développement économique et d’apporter des bénéfices durables aux communautés locales.

Cette nouvelle facilité, qui se présente comme une opportunité prometteuse pour l’avenir, vise à soutenir et encourager massivement des investissements stratégiques dans des secteurs clés tels que l’énergie renouvelable, la santé publique, les transports durables, l’agriculture innovante et les infrastructures modernes, tous considérés comme des leviers essentiels et hautement prioritaires pour accélérer de manière significative la croissance économique à travers l’Afrique de l’Ouest et pour renforcer la résilience des économies face aux incertitudes économiques mondiales croissantes.

 Dans un éloge sincère de cette coopération cruciale, le Dr Donkor a déclaré : « India Exim Bank a montré une constance remarquable dans son engagement à accompagner nos efforts de développement », soulignant une collaboration étroite et fructueuse qui contribue directement à améliorer les conditions de vie des populations les plus vulnérables de la région, en quête d’un avenir meilleur et sécurisé.

Cette ligne de crédit, bien plus qu’une simple transaction financière, s’inscrit dans une collaboration ancienne et durable : depuis déjà 2006, India Exim Bank a octroyé généreusement six facilités financières significatives à la BIDC pour un montant impressionnant et cumulé de 1,14 milliard de dollars, toutes destinées à promouvoir activement l’exportation de biens et de services de haute qualité en provenance d’Inde vers l’ensemble du continent africain, renforçant ainsi les liens économiques et commerciaux bilatéraux. 

Pour Ashok Kumar Vartia, cet acte crucial et symbolique de signature représente et marque indéniablement une étape importante et décisive dans notre engagement continu et dévoué envers le développement de la région, un engagement qui se manifeste à travers des actions concrètes et tangibles pour créer un avenir prospère et inclusif pour tous.

Fondée en 1982 et entièrement détenue par l’État indien, l’India Exim Bank est devenue un acteur clé et incontournable de la diplomatie économique menée par New Delhi. Elle joue un rôle crucial en soutenant non seulement le commerce, mais aussi l’investissement international des entreprises indiennes, établissant ainsi des ponts économiques solides avec d’autres nations. 

Avec ce nouvel accord stratégique, la Banque d’Investissement pour le Développement de la CEDEAO (BIDC) a pour ambition de mobiliser des ressources financières additionnelles substantielles. L’objectif est résolument d’accélérer l’intégration régionale tout en positionnant l’Afrique de l’Ouest comme une zone de croissance non seulement dynamique mais également stratégique sur le plan économique mondial. 

Notons que cette initiative renforce l’idée que l’Afrique de l’Ouest est perçue comme un territoire clé pour le développement futur et les opportunités de croissance économique.

Daouda Bakary KONE

Agro Industrie : Bamako et Abu-Dhabi signent 11 accords et mémorandum d’entente

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Les relations entre le Mali et les Émirats Arabes Unis franchissent un nouveau cap et témoignent d’un partenariat en plein essor entre ces deux nations. En effet, la deuxième commission mixte de coopération, une réunion d’une importance capitale tenue ce 18 août à Abu Dhabi, ville emblématique qui sert de capitale aux riches Émirats Arabes Unis, s’est conclue par la signature solennelle de 11 accords et mémorandums d’entente.

Ainsi, ces documents officiels couvrent un éventail de secteurs stratégiques essentiels au développement des deux pays, notamment la sécurité, l’agriculture, l’énergie et les mines, illustrant ainsi la profondeur de leur collaboration. 

Aussi, ces accords ambitieux, qui visent à consolider un partenariat déjà jugé ‘’exemplaire » par les deux parties, s’inscrivent non seulement dans une dynamique de coopération économique renforcée et prometteuse pour l’avenir, mais aussi dans un cadre de concertation politique et sécuritaire. Cette démarche témoigne de l’ambition commune de tisser des liens plus étroits et de mieux coordonner leurs efforts face aux défis régionaux et mondiaux, indique une note gouvernementale malienne qui insiste sur l’importance stratégique de cette initiative.

Les échanges entre les autorités maliennes et émiraties ont particulièrement mis en lumière le secteur énergétique, domaine où Abu Dhabi dispose déjà d’une présence notable. Le projet de centrale solaire de 2 x 50 MWc à Tiakadougou-Dialakoro (Bougouni) illustre cette implication croissante dans les énergies renouvelables au Mali. Le Mali a insisté sur la nécessité d’investissements massifs pour moderniser les infrastructures et garantir un accès durable à l’énergie et à l’eau potable, leviers essentiels du développement.

En parallèle des discussions plus formelles qui se déroulent, se tient également un forum économique dans le but d’encourager des échanges fructueux entre les différents acteurs économiques maliens et les investisseurs venus des Émirats. Lors de cet événement, plusieurs opérateurs maliens ont eu l’opportunité exceptionnelle de présenter leurs projets et innovations devant les investisseurs, avec la perspective prometteuse de recevoir un soutien financier ou stratégique. 

L’un des moments marquants de cette rencontre a été la signature d’un mémorandum de partenariat, acte symbolique et engageant formalisé entre la Chambre de commerce et d’industrie du Mali, sous la présidence dynamique de Mandjou Simpara, et son équivalent émirati. 

Cette plateforme unique, vouée à faciliter des échanges directs et constructifs entre les représentants du secteur privé des deux nations, s’engage à favoriser et soutenir la création de liens solides et durables. En se concentrant sur des domaines clés tels que l’agro-industrie, les transports, et le commerce, elle offre une ouverture considérable vers de futurs partenariats qui pourront stimuler la croissance économique et bénéficier à l’ensemble des communautés impliquées.

Au-delà des retombées économiques, qui comprennent probablement des investissements accrus et des échanges commerciaux facilités, cette coopération stratégique et bilatérale offre au Mali un accès privilégié à l’un des hubs financiers et commerciaux les plus dynamiques et influents du monde, ce qui est inestimable pour son développement. 

Puissance reconnue internationalement dans les domaines de l’énergie, de l’armement, et des technologies novatrices, les Émirats Arabes Unis constituent pour Bamako un allié de choix et un partenaire stable dans la consolidation et l’expansion de ses intérêts stratégiques et économiques.

 Les Émirats, de leur côté, ont exprimé leur souhait de bénéficier du soutien actif et engagé du Mali dans l’organisation de la prochaine Conférence sur l’Eau, qui est prévue en 2026 à Dakar, un événement d’importance mondiale qui mettra en lumière des solutions innovantes pour la gestion durable et équitable des ressources hydriques. 

Cette demande confirme une convergence significative d’intérêts mutuels, notamment dans la gestion durable des ressources hydriques, un enjeu crucial pour les deux nations confrontées aux défis du changement climatique et de la préservation de leurs ressources naturelles.

Avec ces 11 nouveaux accords qui viennent d’être signés, la coopération entre le Mali et les Émirats Arabes Unis prend une dimension nouvelle et prometteuse, axée sur une série de projets concrets conçus pour avoir un impact économique et social significatif. Ces projets, soigneusement élaborés, vont au-delà des promesses et se concentrent sur la mise en œuvre de stratégies tangibles et mesurables. 

Le renforcement des investissements émiratis, notamment dans des secteurs clés tels que l’énergie renouvelable et les infrastructures modernes, pourrait constituer un levier majeur pour soutenir la croissance économique du Mali, en optimisant ses ressources, tout en réduisant ses vulnérabilités structurelles qui ont freiné son développement.

Notons que l’objectif principal est de stimuler un développement économique durable qui pourrait améliorer la qualité de vie des Maliens, tout en assurant une stabilité économique dans la région. Ce partenariat dynamique pourrait également ouvrir la voie à une coopération accrue dans d’autres domaines, tels que l’éducation et la technologie, renforçant ainsi les liens entre les deux nations.

Daouda Bakary KONE

Marché Financier International: le Cameroun va solliciter 930 milliards de FCFA

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Cameroun, le gouvernement prépare de manière proactive une nouvelle approche pour solliciter les marchés financiers, illustrée par un décret présidentiel récemment signé le 18 août 2025. 

Ce texte stratégique octroie au ministre des Finances, Louis Paul Motazé, le pouvoir de mobiliser jusqu’à 930 milliards de FCFA sur les marchés intérieur et internationaux. L’objectif principal de cette opération complexe est de soutenir financièrement les projets de développement ambitieux du pays, tout en s’efforçant de réduire les dettes courantes qui pèsent sur l’économie.

Parmi les précisions du décret, il est stipulé qu’une somme substantielle de 350 milliards de FCFA sera directement mobilisée localement. Ceci sera réalisé à travers des émissions d’obligations sur la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale (BVMAC) ou encore via le marché des titres publics de la Banque des États de l’Afrique Centrale (BEAC). 

En outre, il est prévu que 250 milliards de FCFA soient obtenus grâce à des prêts directs d’institutions privées locales, consolidant ainsi l’engagement économique entre le secteur public et privé. De plus, une part importante, 330 milliards de FCFA, sera recherchée sur les marchés bancaires étrangers, renforçant ainsi les relations financières internationales du pays. Cette initiative représente une étape cruciale vers l’amélioration de la stabilité économique tout en ouvrant la voie à une croissance soutenue.

Cette opération constitue une pièce maîtresse dans une stratégie plus large visant à diminuer les Restes-à-payer (RAP), ces factures impayées par l’État qui imposent une lourde charge sur la trésorerie des entreprises locales, et par conséquent sur la vitalité économique du pays. Les RAP, souvent considérés comme un frein au développement économique, sont des engagements financiers non honorés par l’État, ce qui complique la situation des entreprises dépendantes de ces paiements pour garantir leur stabilité financière.

Ainsi, début 2025, en réponse à la pression croissante et aux besoins urgents de liquidités, Yaoundé avait déjà pris l’initiative d’emprunter 200 milliards de FCFA sur les marchés internationaux, espérant ainsi donner un coup de pouce aux finances publiques et encourager une reprise économique.

 Avec ce nouvel apport financier, le total des fonds levés cette année pour réduire les RAP atteint désormais 530 milliards FCFA, confirmant l’engagement du gouvernement à prendre des mesures concrètes pour réaligner ses engagements budgétaires tout en soutenant la croissance des entreprises locales et l’économie nationale.

Les dernières statistiques dévoilées par la Caisse autonome d’amortissement, qui est l’organisme en charge de la gestion et du suivi de la dette nationale, indiquent un encours s’élevant à 14 105 milliards de francs CFA, ce qui représente 43 % du produit intérieur brut (PIB) au 30 juin 2025. 

Cette situation démontre une progression annuelle de 1,8 %, en soulignant la dynamique économique et les défis liés à l’endettement. Face à ces chiffres, les autorités s’efforcent de se montrer rassurantes auprès de la population et des partenaires internationaux. 

En effet, la stratégie d’endettement définie pour la période 2025-2027 prévoit un plafond de soutenabilité fixé à 50 % du PIB, un chiffre qui reste bien en dessous du seuil communautaire de 70 % habituellement appliqué dans la zone économique de la CEMAC. 

Yaoundé, la capitale, insiste sur la mise en œuvre d’une politique de gestion de la dette qu’elle qualifie de « prudente », visant à garantir l’accès continu du pays aux financements internationaux indispensables à son développement, tout en s’attachant à rembourser progressivement les dettes intérieures accumulées qui constituent un fardeau pour son économie réelle.

Notons que cette approche réfléchie et équilibrée est essentielle pour maintenir la confiance des investisseurs et soutenir une croissance économique durable.

Zangouna KONE

Mali: la BMS-sa et SATGURU Travel annoncent le lancement officiel des cartes prépayées BARAKA GIM-Mastercard co-brandées destinés aux voyageurs

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Bamako, Mali |15 août 2025 : La Banque Malienne de Solidarité (BMS S.A.), banque de premier plan au Mali, s’est associée à SATGURU Travel pour lancer une solution innovante pour les voyageurs : les cartes prépayées BARAKA GIM-Mastercard co-brandées BMS/SATGURU et dénommées respectivement SATGURU Traveler CLASSIC et SATGURU Traveler PLATINIUM. Ces cartes représentent une étape majeure pour les services financiers dans la région, offrant aux voyageurs au Mali et au-delà un moyen sécurisé, fluide et accessible d’effectuer leurs paiements en toute simplicité.

Cette collaboration réunit l’expertise de Mastercard, du GIM-UEMOA, de BMS S.A. et de SATGURU Travel pour répondre aux besoins évolutifs des consommateurs d’aujourd’hui, constamment en mouvement. Les cartes prépayées co-brandées, disponibles dans les agences de SATGURU Travel, sont conçues pour donner plus d’autonomie financière aux individus, tout en offrant une expérience de voyage axée sur la simplicité et la fiabilité.

Créées pour offrir une grande flexibilité aux clients, les cartes combinent les dernières technologies de paiement avec des avantages exclusifs liés au voyage, ce qui en fait des outils indispensables pour les voyageurs qui accordent de l’importance à la commodité, à la sécurité et au contrôle de leurs finances. Grâce à ces cartes, les utilisateurs peuvent effectuer des paiements sécurisés en toute confiance, tant au niveau local qu’international, et profiter de la liberté de faire des achats en ligne, de retirer de l’argent aux distributeurs automatiques dans le monde entier et d’effectuer facilement des transactions de carte à carte. Conçues pour répondre aux besoins transactionnels des voyageurs, ces cartes prépayées permettent à ces derniers de gérer leurs fonds grâce à un accès à leurs comptes en ligne et de profiter d’une multitude de privilèges liés aux services de voyage reconnus de SATGURU Travel. La version Platinum de la carte donne accès à des avantages de premier choix, notamment des offres sur mesure pour les voyageurs fréquents.

Mohamed Benomar, Directeur national pour l’Afrique du Nord-Ouest chez Mastercard, a déclaré : « La valeur de l’inclusion financière réside dans sa capacité à créer des opportunités pour les particuliers et les entreprises. Ces cartes incarnent notre objectif collectif de fournir des solutions sécurisées, pratiques et transformatrices qui permettent aux voyageurs de se déplacer facilement au-delà des frontières et de se connecter à un monde de possibilités. »

Le secteur de la monnaie électronique au sein de l’UEMOA a connu une croissance explosive, avec une augmentation de 288 % de la valeur des transactions entre 2021 et 2023. Cette nouvelle initiative marque une étape importante dans l’engagement de BMS S.A. à fournir des solutions innovantes et centrées sur le client, qui favorisent l’inclusion financière et répondent aux besoins réels des populations au Mali et dans la région de l’UEMOA. En fournissant un outil de paiement abordable, sécurisé et numériquement avancé, BMS S.A. contribue à combler le fossé de la fracture numérique   et permet aux clients de s’orienter en toute confiance face aux complexités liées aux voyages de nos jours.

Dr. LANFIA KOITA, Directeur Général de la BMS S.A. a déclaré : « Chez BMS S.A., nous nous engageons à fournir des outils financiers de classe mondiale qui facilitent la vie de nos clients. Avec les cartes SATGURU Traveler Classic et Platinum BMS Baraka, nous prenons des mesures audacieuses pour innover, inspirer et étendre l’accès aux services financiers à travers le Mali et au-delà. En collaboration avec Mastercard et SATGURU, nous donnons à nos clients les moyens d’exploiter les possibilités de l’économie numérique. »

Serges Adingni, Directeur Général Adjoint du GIM-UEMOA a déclaré « Nous sommes fiers d’être le membre principal détenteur de la licence d’émission Mastercard, ce qui permet aux institutions financières de la région de l’UEMOA d’émettre et d’accepter les produits Mastercard. Ce partenariat avec BMS S.A., SATGURU Travel et Mastercard souligne notre engagement à étendre l’accessibilité financière et à fournir des outils de paiement innovants et sécurisés qui répondent aux besoins évolutifs des citoyens de notre région. Ces cartes représentent une étape importante vers l’inclusion financière, la mobilité et la commodité pour tous. »

Le lancement de ces cartes reflète un engagement plus large en faveur de la transformation numérique et de l’autonomisation financière, une vision partagée par tous les partenaires impliqués. En proposant un outil de paiement qui donne la priorité à l’accessibilité, à l’innovation et à l’inclusivité, cette collaboration ne redéfinit pas seulement la manière dont les voyageurs interagissent avec leurs finances, mais ouvre également la voie à un avenir plus connecté et inclusif.