Accueil Blog Page 10

Afrique de l’ouest : la BOAD approuve un nouveaux financements de 273,3 milliards FCFA en faveur de 13 nouvelles opérations

0

(CROISSANCE AFRIQUE)- Réunie ce 25 juin 2025 en visioconférence sous la présidence de Serge Ekué, la 146ᵉ session ordinaire du Conseil d’administration de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) a acté un ensemble de nouveaux financements totalisant 273,3 milliards FCFA en faveur de 13 nouvelles opérations.

Cette nouvelle enveloppe porte à 9 774,5 milliards FCFA le volume global des engagements de l’institution depuis le début de ses opérations en 1976. Une progression remarquable qui témoigne de la montée en puissance d’un acteur devenu incontournable dans l’architecture financière régionale.

Des projets à fort impact économique et social

Ces 13 projets approuvés traduisent une volonté de catalyser le développement intégré et inclusif des États membres de l’UEMOA.

Parmi les initiatives phares, on note le financement de 36 milliards FCFA en soutien aux PME stratégiques via le Fonds Burkinabè de Développement Économique et Social (FBDES), ainsi que 30 milliards FCFA pour renforcer la capacité des mines de Boungou et Wahgnion au Burkina Faso ; l’octroi de 15 milliards FCFA à une unité de transformation du cacao, 10 milliards pour reconstruire trois marchés à Yopougon, 37 milliards pour 1 100 nouveaux logements sociaux, et 30 milliards pour des lycées techniques en Côte d’Ivoire ; le concours de 40 milliards FCFA pour moderniser les moyens de communication des forces de sécurité et 30 milliards pour soutenir la SENELEC dans l’apurement de sa dette envers les producteurs d’électricité au Sénégal ; le prêt de 5 milliards FCFA pour étendre les capacités de stockage de gaz butane via Fouta Gaz, et 10 milliards pour refinancer les activités de AFG Bank Mali au profit des PME au Mali.

Au Niger, 14 milliards FCFA ont été alloués pour la voirie urbaine de Niamey ; quant en Guinée-Bissau, près de 16,3 milliards FCFA ont été accordés pour une centrale thermique à Bor (7,5 milliards) et pour le développement d’infrastructures gazières via PETROGAL (8,85 milliards).

Ces financements ciblent des secteurs clés comme l’énergie, la sécurité, l’agriculture, le logement, les infrastructures urbaines, l’éducation, et l’inclusion financière. Ils traduisent une approche multidimensionnelle du développement, répondant à des besoins immédiats tout en jetant les bases d’une croissance durable.

La transformation locale du cacao en Côte d’Ivoire, la relance de l’habitat social ou encore l’appui à la formation technique au Bénin illustrent les efforts d’une BOAD orientée vers la création de valeur locale et la montée en gamme des économies régionales.

Le cap des 10 000 milliards FCFA d’engagements cumulés se profile à l’horizon, symbole d’une institution financière régionale en pleine maturité. La stratégie 2021-2025, incarnée par le plan DJOLIBA, continue de se traduire en actions concrètes sur le terrain, avec un accent marqué sur la résilience, la compétitivité économique et l’inclusion sociale.

En clôturant les travaux, Serge Ekué a salué la mobilisation des équipes et réaffirmé la volonté de la BOAD de demeurer un partenaire stratégique des États dans leur trajectoire de transformation économique et sociale.

Afreximbank: le rapport sur le commerce africain 2025 met en évidence les lacunes de l’Afrique centrale

0
Les importations via le e-commerce transfrontalier ont atteint 283,1 milliards de yuans durant la première moitié de l’année, soit une progression de 4,6% en glissement annuel.

(CROISSANCE AFRIQUE)-Le rapport sur le commerce africain 2025 met en évidence les lacunes de l’Afrique centrale dans le contexte du commerce intra-africain, malgré les progrès globaux observés sur le continent.

La région, qui comprend des pays comme l’Angola, le Cameroun et la République démocratique du Congo, a une contribution insignifiante au commerce intra-africain, avec moins de 10 % du total.

Les statistiques récentes montrent que le commerce intra-africain a connu une augmentation de 12,4 % en 2024, atteignant 220,3 milliards USD, mais l’Afrique centrale reste largement sous-représentée.

La RDC et l’Angola émergent en tant qu’acteurs clés, tandis que le Cameroun, malgré son statut de leader économique de la CEMAC, démontre des résultats décevants avec des échanges intra-africains minimalistes.

L’évaluation d’Afreximbank souligne que l’Afrique centrale dispose d’un potentiel de 2,3 milliards USD en exportations supplémentaires, si la région pouvait surmonter ses défis structurels.

Les produits chimiques, les métaux, le bois et les ressources minérales représentent des secteurs clés où la région pourrait accroître ses exports. Les obstacles logistiques, réglementaires et de financement demeurent des freins importants à cette croissance.

Pour améliorer cette situation, il serait crucial que les pays d’Afrique centrale améliorent leurs infrastructures, facilitent l’accès au marché et soutiennent les PME dans leurs activités commerciales.

Si ces enjeux sont abordés, l’Afrique centrale pourrait jouer un rôle plus significatif dans le commerce intra-africain et contribuer davantage à la prospérité économique du continent.

Abdoulaye KONÉ

Côte d’Ivoire : le FMI annonce un nouveau décaissement de 424,15 milliards FCFA pour soutenir les gestions budgétaires

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-À l’issue des récentes revues de programmes du FMI concernant la Côte d’Ivoire, un nouveau déblocage de 758 millions de dollars (424,15 milliards FCFA) a été annoncé, venant appuyer les avancées significatives du pays en matière de gestion budgétaire et de résultats macroéconomiques.

Ce financement s’inscrit dans un programme pluriannuel totalisant près de 4,9 milliards de dollars, dont 3,6 milliards proviennent des programmes du Mécanisme élargi de crédit et de la Facilité élargie de crédit, ainsi que 1,3 milliard via la Facilité pour la résilience et la durabilité.

Ce soutien stratégique du FMI est fondamental dans la quête de la Côte d’Ivoire pour devenir un pays à revenu intermédiaire supérieur, en renforçant sa résilience économique, notamment face aux défis climatiques. Les performances économiques de la Côte d’Ivoire sont jugées solides, avec une prévision de croissance de 6,3% d’ici 2025 et une inflation maintenue entre 1 et 3%, conforme aux normes de l’UEMOA.

Le FMI a salué les efforts du pays pour corriger les déséquilibres macroéconomiques tout en consolidant sa position en tant que pilier de stabilité en Afrique de l’Ouest, alors que le déficit budgétaire et le déficit courant doivent rester en deçà de 3% et 3,6% du PIB respectivement.

La stratégie économique ivoirienne repose sur trois piliers clés : la mobilisation des ressources internes, la résilience climatique et l’inclusion sociale, ainsi que le renforcement de la gouvernance économique.

Les autorités se fixent comme objectif d’accroître le ratio des recettes fiscales au PIB et de moderniser les systèmes fiscaux. Parallèlement, des initiatives visant à améliorer l’inclusion financière, surtout pour les jeunes et les femmes, sont en cours, tout en renforçant la lutte contre le blanchiment d’argent.

Kenji Okamura, directeur général adjoint du FMI, a souligné l’engagement des autorités ivoiriennes à stabiliser l’économie et à mener une transformation structurelle durable.

Notons que le soutien du FMI cherche ainsi à accompagner la Côte d’Ivoire sur son chemin vers un développement inclusif et durable, consolidant les bases nécessaires à une croissance pérenne.

Moussa KONÉ

Secteur des centres de données en Afrique: l’expansion de croissance de data center attendue 17,5 % d’ici 2025

0

(CROISSANCE AFRIQUE)- Le secteur des centres de données en Afrique est en pleine expansion et devrait connaître une croissance de 17,5 % d’ici 2025, selon l’étude annuelle de l’Africa Data Centres Association (ADCA).

Aussi, ce dynamisme est en grande partie attribué à la digitalisation croissante des économies africaines.

Selon une enquête réalisée par l’ADCA en collaboration avec Rising Advisory et STELLARIX, une majorité des professionnels du secteur, soit 93,6 %, prévoit une croissance, qu’elle soit soutenue ou modérée. Cette dynamique est alimentée par une demande accrue en infrastructures numériques, bien que plusieurs défis subsistent, notamment en matière d’approvisionnement énergétique, de financements et de réglementation.

Environ 80 % des participants estiment que le climat des affaires est favorable pour le marché des centres de données, et 77,4 % ont l’intention d’investir dans ce domaine au cours de l’année. Par ailleurs, l’efficacité énergétique est devenue une préoccupation majeure, même si les avancées en matière de critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) restent limitées.

Notons que la tendance envers une formation locale et une souveraineté numérique prend également de l’ampleur, reflétant la volonté des pays africains de contrôler et de développer leurs propres infrastructures numériques.

Mariam KONÉ

Burkina Faso : les sociétés d’État ont connu une performance significative en 2024

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-;Au Burkina Faso, les sociétés d’État ont connu une performance significative en 2024, avec un chiffre d’affaires atteignant 3 090 milliards FCFA, marquant une augmentation de 61,72% par rapport à l’année précédente où elles avaient généré plus de 1 091 milliards FCFA.

Cette hausse est accompagnée d’une contribution au budget de l’État dépassant 595 milliards FCFA, ce qui est perçu comme un succès par le Premier ministre Jean Emmanuel Ouédraogo.

Lors de la 33e session de l’Assemblée générale des sociétés d’État, tenue à Ouagadougou, les participants s’engagent dans des discussions visant à renforcer les performances des entreprises publiques.

Aussi, elles soulignent l’importance de la bonne gouvernance et de la redevabilité, culminant dans les résultats positifs actuels. Le ministre du Commerce, Serge Poda, a attribué ces résultats à la vision et au leadership du Président Ibrahim Traoré, qui ont créé un environnement propice à la croissance des sociétés d’État.

Notons que les travaux envisagés lors de cette assemblée visent donc à promouvoir une gestion optimale et à encourager l’engagement continu des acteurs impliqués pour maintenir cette dynamique de croissance.

UEMOA: vers une fédération de la presse économique visant à soutenir les principes d’intégration régionale

0

(CROISSANCE AFRIQUE)–Le 25 juin 2025, Abidjan a accueilli un colloque sous-régional sur le journalisme économique, organisé par la « Plateforme Médias UEMOA ». Cet événement, soutenu par la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), vise à renforcer l’intégration régionale à travers des productions médiatiques de qualité.

Dans un contexte de mutations économiques et technologiques rapides, la presse spécialisée en économie cherche à redéfinir son rôle. Le colloque, placé sous le thème « Le journalisme économique à l’ère des mutations technologiques et de l’intégration régionale : défis, opportunités et perspectives pour l’UEMOA », aspire à établir un espace de réflexion sur l’avenir du journalisme économique en réponse aux exigences d’une information fiable et accessible.

Gustave Diasso, représentant de la Commission de l’UEMOA en Côte d’Ivoire, a souligné l’importance du journalisme économique dans l’explication des réformes et la valorisation des politiques publiques.

Il a déclaré que la transformation de l’économie nécessite une information économique de qualité. Ce colloque vise à créer une dynamique régionale autour d’une presse économique structurée et engagée dans les défis de développement.

Les travaux se concentrent sur six axes principaux, notamment la cartographie du journalisme économique, les modèles économiques des médias, l’indépendance éditoriale, les partenariats avec les institutions et la couverture des enjeux d’intégration.

Léonard Dossou, coordonnateur de la Plateforme Médias-UEMOA, a précisé que cet événement est un moyen de construire un socle commun pour la presse économique de la région.

Notons qe colloque est soutenu par divers partenaires, tels que NSIA Bank et Capitol Hôtel. Adom Félix, représentant du gouvernement ivoirien, a mis en avant le rôle essentiel des médias dans la démocratie et l’État de droit.

Prévu jusqu’au 27 juin, cet événement ambitionne de définir les contours d’une presse économique au service de l’intégration régionale en Afrique de l’Ouest.

Envoyez Spécial /Daouda Bakary KONÉ

DE MOSCOU À KAZAN : le Mali tisse sa toile diplomatique et économique en Russie

0


(CROISSANCE AFRIQUE)-Le renforcement des relations entre le Mali et la Russie s’inscrit dans la vision souverainiste et stratégique du Président de la Transition, le Général D’armée Assimi GOÏTA. Par ses choix ambitieux et son engagement diplomatique constant, il repositionne le Mali sur l’échiquier international.

Aujourdhui, cette coopération dépasse le cadre sécuritaire pour s’étendre aux secteurs clés du développement, de l’économie et des technologies ; une dynamique nouvelle impulsée par une volonté politique forte et une vision claire de l’avenir.


L’invitation officielle adressée au Président de la Transition, Son Excellence le Général d’Armée Assimi GOÏTA, pour une visite officielle en Russie, témoigne de la place croissante du Mali dans la diplomatie du Kremlin. Accueilli avec les honneurs au Palais du Kremlin, le Chef de L’état malien a tenu une série d’échanges stratégiques avec son homologue russe.

Plusieurs accords structurants ont été signés, couvrant les domaines du commerce, de l’énergie, des sciences, mais aussi les fondements dune coopération politique, diplomatique et sécuritaire renouvelée.


Mais le geste le plus significatif est sans doute la mobilisation par Vladimir POUTINE de lensemble des forces vives de la Fédération de Russie autour du Mali. En témoigne la mise en relation directe du Président GOÏTA avec les autorités et les milieux d’affaires du Tatarstan, une république clé dans l’économie russe.


Le Tatarstan, tremplin de la coopération Mali-Russie


Considérée comme un moteur industriel de la Russie, le Tatarstan incarne une Russie moderne, innovante et tournée vers les marchés émergents. Pôle majeur de la finance islamique et hub logistique sur les corridors eurasiatiques, cette région offre un éventail d’opportunités économiques allant de l’agro-industrie à la haute technologie. Grâce à ses zones économiques spéciales comme celle d’Alabouga et à son technopôle d’Innopolis, le Tatarstan est devenu une vitrine du dynamisme économique russe et une porte d’entrée stratégique vers l’investissement international.


En favorisant cette ouverture exceptionnelle, le Président POUTINE affirme une triple ambition : dune part, accélérer la relance énergétique et infrastructureelle du Mali ; d’autre part, faciliter l’accès du pays aux technologies de pointe et encourager le transfert de compétences ; enfin, positionner le Mali comme une destination d’investissement crédible auprès des plus grands acteurs économiques russes.


Le Mali sur la bonne voie


Cette attention particulière accordée au Mali par le Président POUTINE nest pas anodine. Elle est le reflet dun respect croissant pour les choix souverains du pays et pour la vision portée par le Général D’armée Assimi GOÏTA. L’engagement russe à accompagner le Mali sur tous les plans s’inscrit dans une dynamique de partenariat équilibré et gagnant-gagnant, où l’Afrique nest plus un simple terrain d’influence, mais un véritable acteur stratégique.


À travers cette diplomatie active et visionnaire, le Président GOÏTA confirme sa stature de leader déterminé à garantir l’indépendance, la stabilité et la prospérité de son pays. L’engouement de la Russie pour le Mali est, au fond, la meilleure preuve que notre pays est désormais perçu comme un acteur fiable et stratégique, et que la Transition conduite par Assimi GOÏTA est sur la bonne voie, celle du redressement, de la souveraineté assumée et du développement durable.


Envoyé Spécial

UMOA-Titres: le Mali mobilise 27,27 milliards de FCFA sur le financier de l’UMOA 

0
Général Abdoulaye Maiga, Premier Ministre du Mali

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, la direction générale du Trésor et de la comptabilité publique a obtenu  un montant de 27,27 milliards FCFA à l’issue d’une émission mixte sur le marché Financier de l’UMOA, le mercredi 25 juin 2025.

Cette opération est composée de Bons Assimilables du Trésor (BAT) à 364 jours et d’Obligations Assimilables du Trésor (OAT) à 3 et 5 ans. Avec un besoin initial de 25 milliards FCFA (dont 6,25 milliards en Offre Non Compétitive), a bénéficié d’un engouement manifeste des investisseurs, traduisant un fort intérêt pour les rendements souverains maliens à court et moyen terme.

Aussi, les soumissions totales ont atteint 37,71 milliards FCFA, soit un taux de couverture de 150,84 %, signe d’un climat de confiance toujours présent autour de la signature malienne pour les arbitragistes, malgré un contexte régional délicat. Dans une logique de conformité à la rigueur du MTP, le Trésor n’a retenu que 72,31 % des offres, adoptant une stratégie sélective visant à contenir la pression sur les taux.

Ainsi, le BAT à 364 jours a attiré à lui seul 28,38 milliards FCFA de soumissions, dont 17,94 milliards FCFA ont été retenus. Le taux marginal est ressorti à 8,5 %, tandis que le rendement moyen pondéré s’est établi à 9,29 %, soulignant les exigences de rendement à court terme dans un contexte régional encore marqué par des incertitudes macroéconomiques. 

Concernant les OAT, l’émission à 3 ans a vu l’intégralité des 7,33 milliards FCFA proposés être retenus, avec un prix marginal de 92,00 % et un rendement moyen pondéré de 9,00 %. L’OAT à 5 ans, quant à elle, a permis de mobiliser 2 milliards FCFA, avec un prix marginal et moyen pondéré identique de 92,37 %, pour un rendement moyen de 8,27 %. Les taux relativement élevés sur ces maturités traduisent un certain niveau de risque perçu à moyen terme, mais aussi la volonté des investisseurs d’obtenir des primes suffisantes. 

Notons que les offres retenues émanent de sept pays de la zone UEMOA, illustrant la portée régionale des émissions maliennes. Le Sénégal arrive en tête des souscripteurs avec 8,25 milliards FCFA, devant le Mali (8 milliards), le Burkina Faso (4,73 milliards) et la Guinée-Bissau (1,3 milliard). Des contributions plus modestes ont été enregistrées en provenance du Bénin, de la Côte d’Ivoire et du Togo.

Mariam KONE 

New Digital Africa et Forward Global s’allient pour proposer des solutions en cybersécurité intégrées et complémentaires en Afrique

0
New Digital Africa (NDA), groupe technologique panafricain actif sur l’ensemble de la chaîne de valeur des services et infrastructures numériques, et Forward Global, acteur européen de référence en cybersécurité, nouent un partenariat stratégique à l’occasion du Cyber Africa Forum (CAF), du 23 au 25 juin à Cotonou (Bénin).

Cette alliance vise à proposer une offre unifiée combinant puissance de déploiement local et capacités opérationnelles avancées face aux cyber-menaces.
Selon plusieurs études sectorielles, le marché africain de la cybersécurité devrait atteindre 1,28 milliard de dollars d’ici 2030, contre environ 680 millions en 2025. Une dynamique qui s’explique par l’essor des services numériques, la modernisation des infrastructures critiques et la multiplication des cybermenaces.C’est dans ce contexte que s’inscrit le partenariat entre NDA et Forward Global.

En résonance avec la thématique de cette édition du Cyber Africa Forum – « Résilience des écosystèmes numériques : de la nécessité de changer de paradigme » – ce partenariat entend répondre à la demande croissante d’accompagnement à haute valeur ajoutée, à la fois des institutions publiques et des entreprises exposées, avec :D’un côté, New Digital Africa, présent dans 4 pays avec plus de +130 collaborateurs, via ses filiales Dataconnect – fournisseur de services en infrastructures de connectivité, cloud et cybersécurité certifiés ISO 27001 et PCI‑DSS – et Devolution, spécialiste de la digitalisation, des données et des solutions applicatives sectorielles.

Et de l’autre, Forward Global, qui réunit 120 ingénieurs et experts, réalise chaque année 1 500 missions cyber auprès de 200+ clients clés et mobilise des solutions en cybersécurité offensive, la réponse aux incidents (CSIRT), la récupération des données (Databack) et la surveillance continue des vulnérabilités (Ambionics).

Forward Global dispose des agréments CESTI (Centre d’évaluation de la sécurité des technologies de l’information), PVID (Prestataires de vérification d’identité à distance) de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI, France).

Forward Global est également un Prestataire de confiance en matière de réponse aux incidents de sécurité (PRIS) qualifié par l’ANSSI et dispose de la Certification IEC-17025.

Jean Jacques N’Docho, Directeur Général Adjoint du Groupe New Digital Africa, en charge de la Technologie et des Opérations, a déclaré : « Cette couverture intégrale du cycle Cyber – de l’anticipation à la remédiation, en passant par la détection, la réponse opérationnelle et le conseil stratégique – repose sur l’articulation de deux visions complémentaires : offensive et défensive. Ensemble, elles permettent de proposer des dispositifs robustes, capables d’accompagner la croissance économique, de garantir la continuité d’activité et de faire face à l’émergence de menaces transnationales toujours plus sophistiquées. »

Ambionics : vers une approche continue de la résilience applicativePrésentée pour la première fois à un public de décideurs, experts techniques et responsables de la sécurité numérique africains, Ambionics incarne pleinement l’appel à « changer de paradigme » formulé cette année par le CAF.

Alors que la majorité des organisations se limitent encore à des audits ponctuels, tandis qu’en parallèle, les surfaces d’attaques évoluent constamment – notamment sous l’effet de la généralisation des API, du shadow IT et du cloud hybride – la plateforme propose un service de pentest en continu des actifs applicatifs exposés, alliant l’expertise humaine à des capacités d’automatisation avancées.

Plus spécifiquement, Ambionics cartographie chaque semaine les vecteurs visibles et invisibles, identifie les vulnérabilités émergentes (y compris 1-day et 0-day), et conduit des tests d’intrusion en boîte noire et grise. Les alertes, contextualisées en temps réel, sont directement exploitables par les équipes techniques. Un contre-audit hebdomadaire garantit par ailleurs la fiabilité des résultats et la priorisation des actions correctives, réduisant ainsi drastiquement les temps de réaction.

Loïc Bénis, Directeur des Opérations de la filiale Lexfo, Forward Global : « Ambionics facilite la collaboration entre RSSI, équipes de développement, métiers et direction générale. Pour les organisations critiques africaines – banques, assurances, opérateurs, institutions publiques – il s’agit d’un levier de cyber-résilience, dans un contexte où les failles applicatives sont à l’origine d’une large part des compromissions observées sur le continent, et notamment dans les secteurs Finance, Télécoms et Énergie. Ambionics s’intègre dans un écosystème complet de solutions proposées par Forward Global. »

Au Mali, la HAC lance les Journées d’Échange visant à promouvoir l’autorégulation des médias

0

(CROISSANCE AFRIQUE) -Au Mali, la Haute Autorité de la Communication (HAC) a officiellement lancé les Journées d’Échange pour promouvoir une autorégulation des médias renforcée. Ce mercredi 25 juin 2025, à Bamako, Gaoussou Coulibaly, le président de la HAC, a inauguré cet événement essentiel.

Pendant deux jours, des experts provenant du Bénin et du Sénégal, ainsi que des professionnels maliens, échangeront sur des stratégies visant à établir un système d’autorégulation solide, garantissant à la fois la qualité de l’information et le respect des normes déontologiques.

Aussi, ces discussions ont pour objectif de créer un « tribunal des pairs » qui permettra de réguler sans répression et d’accompagner sans censure, promouvant ainsi un professionnalisme accru dans le domaine médiatique.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une recommandation cruciale formulée lors du forum des régulateurs de médias de l’AES, organisé en décembre 2024, et bénéficie du soutien de partenaires internationaux tels qu’IDEA International et le Royaume des Pays-Bas.