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Banques : Ecobank Cameroun annonce un résultat net de 21 milliards de FCFA en 2024

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(CROISSANCE AFRIQUE)-En 2024, Ecobank Cameroun a réalisé un bénéfice record, enregistrant une hausse de 48%. Selon le rapport, le résultat net a atteint 21 milliards de FCFA, soit une augmentation de 7,2 milliards de FCFA par rapport aux 14,27 milliards de FCFA de 2023.

Cette performance exceptionnelle est attribuée à des investissements conséquents dans la modernisation des infrastructures technologiques, ainsi qu’à la diversification de ses produits et à l’amélioration de l’expérience client.

Lors de son Assemblée générale ordinaire (AGO) qui s’est tenue le 28 mars, la filiale camerounaise du groupe bancaire panafricain a permis aux actionnaires d’examiner les résultats financiers pour l’exercice clos au 31 décembre 2024.

Cette progression est également due à l’élargissement de l’offre de services. En conséquence, le taux de rendement des capitaux propres a atteint 39,43%, signalant un retour sur capital significatif. Gisèle Chantal Mbarga, présidente du conseil d’administration, a souligné que le niveau de liquidité de la banque est adéquat et que tous les ratios réglementaires étaient conformes au 31 décembre 2024.

Cependant, malgré une progression de 11,36% du total bilan, qui s’est élevé à 588,1 milliards de FCFA contre 528,1 milliards l’année précédente, les crédits à la clientèle ont connu une baisse de 15%, passant de 182 milliards de FCFA en 2023 à 155,1 milliards en 2024.

Les dépôts de la clientèle, en revanche, ont enregistré une hausse de 13%, atteignant 434,6 milliards de FCFA. Malgré cette contraction des prêts, le produit net bancaire (PNB) a progressé de 10%, atteignant 50,1 milliards de FCFA, soit une hausse de 4,5 milliards par rapport à l’année précédente.

Notons qu’en tant que filiale d’Ecobank Transnational Incorporated (ETI), dont le siège social est situé à Lomé, au Togo, Ecobank Cameroun fait partie d’un vaste réseau bancaire présent dans 33 pays d’Afrique subsaharienne.

Abdoulaye KONE

AES: les États instaurent une nouvelle taxe sur des tiers 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Le 28 mars 2025, lors d’une réunion à Bamako, le Collège des Chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES) a pris une décision historique : l’instauration d’un prélèvement confédéral de 0,5 % sur les importations en provenance des pays tiers. 

Aissi, ce mécanisme vise à établir un financement autonome et durable pour l’Alliance des États du Sahel (AES) sans avoir à compter exclusivement sur les contributions nationales ou l’aide extérieure.

Le prélèvement s’appliquera à la valeur en douane des marchandises importées, conformément aux normes établies par l’Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce (GATT). Il concerne uniquement les produits en provenance de pays non membres de l’AES, à l’exception de ceux bénéficiant d’accords spécifiques d’exonération. 

Les exonérations incluent les biens originaires de l’AES, les dons humanitaires, les marchandises en transit, les hydrocarbures non originaires des pays tiers, ainsi que les effets personnels des voyageurs. Ces exceptions pourront être révisées sur proposition des ministres des Finances, avec la décision finale des Chefs d’État.

Les administrations douanières nationales seront responsables du recouvrement du prélèvement de 0,5 %. Chaque État membre maintiendra une ligne dédiée pour le traitement des recettes et devra fournir un état mensuel de celles-ci. 

Les montants encaissés devront être transférés dans les 15 jours sur un compte unique ouvert au nom de la Confédération dans une banque désignée par chaque État. La gestion des fonds sera assurée par le ministre des Finances du pays qui occupe la présidence tournante de l’AES.

Cette initiative est destinée à financer le fonctionnement des institutions confédérales, à encourager l’intégration régionale, à promouvoir la solidarité entre les États, et à contribuer au capital initial de la future Banque confédérale d’investissement et de développement. Le budget annuel sera validé par le Collège des Chefs d’État, avec un audit externe des comptes mené chaque année par un cabinet indépendant basé dans un État membre.

En adoptant cette décision, les trois pays membres – Mali, Burkina Faso et Niger – réaffirment leur engagement à construire les bases d’un bloc intégré, souverain et solidaire. L’introduction de ce prélèvement confédéral représente un tournant dans la structuration institutionnelle et économique de l’AES, visant à réduire sa dépendance aux financements extérieurs souvent conditionnés.

Notons que la mise en œuvre effective de ce prélèvement débutera dès la signature de la décision par le général Assimi Goïta, Président de la République du Mali et Président en exercice de la Confédération.

 Moussa KONÉ 

SÉNÉGAL : L’OPINION PUBLIQUE S’INTERROGE ENFIN SUR LA RESPONSABILITÉ DU FMI DANS LA CRISE BUDGÉTAIRE

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Après nos deux récentes interventions médiatiques, respectivement à Radio France Internationale (RFI) et dans Quotidien Le Monde, concernant les dérives budgétaires au Sénégal et la responsabilité potentielle du FMI, je me réjouis de constater que les choses évoluent.

Plus que jamais .Il est impératif que la lumière soit faite sur cette affaire qui suscite tant de débats.

Heureusement, l’opinion publique prend enfin conscience de la situation et soulève, à juste titre, la question de la responsabilité des partenaires financiers.

Jusqu’à présent, cette dimension était abordée uniquement sous un angle national sans remettre en question le rôle des institutions de Bretton Woods. Ce contexte nous offre une occasion unique de repenser les relations entre l’Afrique et ces organisations internationales.

Contrairement à la Banque mondiale, qui, il y a une dizaine d’années, avait pris une décision contestée concernant la suspension d’un prêt à l’Ouganda et qui avait eu la courtoisie de répondre à nos préoccupations, le FMI, lui, reste muet. Depuis septembre, il n’a même pas daigné répondre à notre courrier, exprimant sans doute des inquiétudes partagées par de nombreux Sénégalais.

Lors de la récente intervention qu’il a accordée à une chaîne de télévision locale, M. Eddy Gemayel, alors chef de mission du FMI au moment des faits, a reconnu une responsabilité partagée. Une telle déclaration devrait logiquement ouvrir la voie à des enquêtes internes au sein de l’institution, que nous appelons de nos vœux depuis sept mois, afin d’éclaircir les circonstances exactes de cette situation.

En attendant, nous réitérons nos propositions à travers les mesures suivantes :

1 Le FMI doit rassurer les citoyens des pays membres, notamment du Sénégal, en renforçant la transparence et la communication, et en répondant enfin au courrier qui lui a été adressé.

2 Les conventions à venir doivent impérativement inclure une clause d’obligation de vigilance de la part des partenaires techniques et financiers, afin d’assurer un suivi rigoureux des concours qu’ils accordent.

3 La rotation des chefs de mission résident du FMI dans les pays d’accueil doit être accélérée pour garantir leur impartialité

4 Le FMI doit ouvrir une enquête en interne afin de situer d’éventuelles responsabilités et permettre aux citoyens des pays concernés d’avoir accès à une information claire et accessible.

Cette situation est une occasion de redéfinir les relations entre l’Afrique et les institutions financières internationales. Il est temps que les acteurs concernés assument leurs responsabilités et œuvrent pour un développement véritablement inclusif et respectueux des aspirations des peuples.

Magaye GAYE
Économiste international
Ancien cadre de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)

Interview avec Chen Zhihong, Ambassadeur de Chine au Mali: les mesures préférentielles chinoises sur le Sommet du FOCAC au menu

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(CROISSANCE AFRIQUE)-L’ambassadeur chinois de la République populaire de Chine au Mali a répondu un certain nombre de questions relatives mesures préférentielles en faveur de l’Afrique, notamment du Mali annoncées au Sommet du FOCAC.

Question: Pourriez-vous nous dire quelles mesures commerciales préférentielles ont été annoncées par le gouvernement chinois pour l’Afrique, y compris le Mali, lors du Sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) 2024?

Ambassadeur: Le 5 septembre 2024, le président chinois Xi Jinping a annoncé au sommet de Beijing du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) que la Chine avait pris l’initiative d’élargir unilatéralement l’ouverture du marché chinois et a décidé d’accorder un traitement tarifaire nul pour 100% de catégories de produits à plus de 40 pays les moins avancés (PMA) ayant les relations diplomatiques avec la Chine, dont 33 pays africains, y compris le Mali. C’est ainsi que la Chine est devenue le premier grand pays en développement et première économie principale à mettre en œuvre cette mesure. Cette mesure est propice à la promotion de la coopération économique et commerciale sino-africaine et à la construction conjointe d’une communauté de destin africaine de haut niveau.


La Partie chinoise saisit cette opportunité pour mener activement des actions concrètes afin d’aider l’Afrique à améliorer sa capacité et son niveau commerciaux, à obtenir des bénéfices mutuels et à parvenir aux résultats gagnant-gagnant. Ces actions comprennent, par exemple, la mise en place d’une voie rapide pour les produits importés de l’Afrique, le soutien au commerce électronique transfrontalier et la pleine utilisation des plateformes comme la CIIE(China International Import Expo)et l’Exposition économique et commerciale Chine-Afrique. Elles sont non seulement propice à l’entrée des produits africains au marché chinois, mais renforcent également le rayonnement international des marques africaines, favorisent le développement durable de l’Afrique. Lors de la CIIE qui s’est tenue en novembre 2024, la partie chinoise a fourni plus de 120 stands gratuits aux exposants de 37 pays les moins avancés dont le Mali, a élargi la zone spéciale pour les produits africains, et a mis l’accent sur la présentation de produits agricoles africains. La CIIE continuera à fournir des stands gratuits aux entreprises exposantes des pays africains en 2025.

  1. Question: Concernant l’engagement du gouvernement Chinois d’accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% de catégories de produits maliens exportés vers la Chine, quand est ce que cette mesure est entrée officiellement en vigueur?

Ambassadeur: Les Autorités chinoises ont publié un communiqué officiel selon lequel à partir du 1er décembre 2024, le traitement de tarif douanier zéro à 100% de catégories de produits originaires des pays les moins avancés ayant des relations diplomatiques avec la Chine, y compris le Mali, est entré officiellement en vigueur. Il s’agit d’une ouverture unilatérale du marché de la Chine, donc il ne nécessite pas un accord intergouvernemental.

3.Question: Quelles sont les exigences spécifiques du gouvernement chinois pour les entreprises maliennes souhaitant bénéficier de cette exportation sans droits de douane vers la Chine?

Ambassadeur: Les entreprises exportatrices maliennes doivent fournir un « Certificat d’origine avec traitement tarifaire préférentiel spécial ». Avec ce certificat d’origine, le commerce tarifaire zéro vers la Chine peut s’achever. Jusqu’à présent, de nombreuses entreprises maliennes ont bénéficié du traitement tarifaire zéro pour exporter des marchandises vers la Chine. Cependant, après des vérification des douanes chinoises, il est constaté qu’il exsite certains certificats d’origine détenus par des entreprises maliennes n’étaient pas authentiques, ce qui a entraîné des sanctions de la part des douanes chinoises.

  1. Question: Quels sont les changements dans la nouvelle version du Certificat d’origine avec traitement tarifaire préférentiel spécial par rapport à l’ancienne version?

Ambassadeur: Afin de mettre en œuvre cette mesure et de faciliter le dédouanement des marchandises concernées, la Chine a décidé de lancer un nouveaux système de délivrance de certificats d’origine pour traitement tarifaire préférentiel spécial à partir du 25 novembre 2024 et d’activer la fonction de délivrance en ligne des certificats d’origine. Les certificats d’origine délivrés en ligne sont numérotés avec la lettre “E” à la tête. En tout ce qui concerne les questions techniques relatives aux certificats d’origine, les entreprises maliennes peuvent s’adresser aux autorités maliennes compétentes chargées de la délivrance des certificats d’origine préférentiels, soit l’Agence pour la promotion des Exportations du Mali (APEX-Mali). L’APEX-Mali est une institution en charge de la délivrance des certificats d’origine, qui est déjà enregistrée auprès de l’Administration générale des Douanes de Chine.

  1. Question: Après le lancement du nouveau système, puis-je continuer à utiliser l’ancienne version du certificat d’origine délivré hors ligne?

Ambassadeur: Les certificats d’origine qui ne sont pas délivrés en ligne peuvent continuer à être utilisés. Si le destinataire de marchandises importées ou son agent demande un taux de droits de douane nul sur la base d’un certificat d’origine non délivré en ligne (avec la lettre “P” à la tête), conformément aux exigences pertinentes de l’Administration générale des douanes chinoises, il doit remplir les données électroniques du certificat d’origine et les engagements des règles de transport direct dans le « Système de déclaration des éléments d’origine des arrangements commerciaux préférentiels », et télécharger le certificat d’origine par voie électronique lors de la déclaration d’importation.

Source : Cellule de Communication de l’ambassade de Chine.
Le titre et le chapeau sont de la Rédaction.

A Bamako, le CICB enregistre 65,42% de taux de réalisation en 2024

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Le Centre International de Conférence de Bamako a tenu vendredi 28 mars 2025, sa 27è session du Conseil d’administration. Les travaux se sont déroulés dans la salle Fodé Kouyaté dudit Centre sous la présidence de Mahamadou dit Koumbouna Diarra, secrétaire général du Ministère en charge de la Culture en présence de Sékou Dissa, directeur général du CICB.

« Pour l’exercice 2024 le budget du CICB s’élevait à 1 510 982 000 franes CFA, selon les chiffres fournis dans le rapport financier », a introduit le secrétaire général du Ministère de l’artisanat, de la Culture, de l’industrie hôtelière et du Tourisme.

Selon le représentant du Ministre en question, ce budget, composé des ressources propres du CICB estimées à 900 000 000 franes CFA et de la contribution de l’Etat d’une valeur de 610 982 000 francs CFA, a été intégré dans le programme 2-049-Promotion de la création artistique et littéraire, avec le mode budget- programme.

« A la date du 31 décembre 2024, le CICB a enregistré un taux de réalisation de 65,42% sur les ressources propres et un taux de mobilisation de 64,18% sur le budget national » a ajouté M. Mahamadou dit Koumbouna Diarra. « budget prévisionnel de l’exercice 2025, est estimé à 1 512 251 000 de francs CFA », a-t-il annoncé.

Dans la même lancée, il a rappelé la volonté du Général d’Armée Assimi GOÏTA, Président de la Transition, Chef de l’État, de relancer la dynamique culturelle et de renforcer le sentiment d’identité nationale, en décrétant l’année 2025 « Année de la Culture » au Mali.

Par Drissa KEITA

Mali: Vers une contribution économique incertaine de LouloGounkoto en 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, la mine d’or de Loulo-Gounkoto, exploitée par le canadien Barrick Gold, est la plus grande du pays, représentant environ 35 % de la production aurifère totale du pays en 2024. Cependant, la contribution de cette mine à la production en 2025 demeure incertaine, car les opérations sont suspendues depuis janvier 2025.

Le ministère malien des Mines anticipe une production industrielle totale d’or de 54,7 tonnes pour l’exercice 2025, contre 51,7 tonnes en 2024. Cette prévision, rapportée cette semaine par Reuters, évoque une augmentation par rapport à l’année précédente, mais elle inclut une reprise de la production à Loulo-Gounkoto à partir de mars. Or, jusqu’au 28 mars, les activités sur le site n’avaient toujours pas redémarré, selon les informations disponibles. 

Aussi, il est important de noter que le document ministériel concernant les prévisions de production ne porte pas de date et n’a pas encore été communiqué officieusement. On ignore si les autorités ont ajusté cette estimation en tenant compte de la suspension des opérations à Loulo-Gounkoto. 

Cette situation est le résultat d’un litige entre Barrick Gold et Bamako au sujet de l’application du nouveau code minier de 2023. Bien que plusieurs sources aient rapporté en février qu’un accord avait été signé pour résoudre ce conflit, aucune avancée n’a été annoncée depuis, Bamako n’ayant pas encore approuvé l’accord. 

Cette incertitude affecte non seulement les perspectives de production d’or du Mali, mais aussi la position de Barrick. En effet, la suspension des opérations à Loulo-Gounkoto n’a pas été intégrée dans les plans de production de Barrick pour 2025, qui prévoient entre 3,15 et 3,5 millions d’onces. 

Notons que Cmvela pourrait potentiellement faire reculer la société de son statut actuel de deuxième producteur mondial d’or au troisième rang, au profit d’Agnico Eagle. 

cette situation semble défavorable tant pour Barrick que pour les autorités maliennes, surtout avec le prix de l’or qui continue d’augmenter, ayant gagné environ 10 % depuis le début de l’année et atteignant pour la première fois de son histoire le seuil symbolique des 3000 USD l’once plus tôt ce mois-ci.

 Korotoumou Sylla 

Télécoms:  le groupe Sonatel paiera 165 milliards de dividendes de FCFA à ses actionnaires

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Le groupe Sonatel, opérateur national des télécommunications du Sénégal, qui possède des filiales en Mali, Guinée, Guinée-Bissau et Sierra Leone, ainsi qu’une participation au Groupement Orange Services, a annoncé qu’il distribuera un dividende net total de 165,500 milliards de FCFA (soit 281,350 millions de dollars) à ses actionnaires à compter du 22 mai 2025. 

Cette décision a été adoptée dans le cadre des résolutions proposées par le Conseil d’Administration lors de l’Assemblée Générale Mixte prévue pour le 17 avril 2025. Pour les 100 millions d’actions représentant le capital social de l’entreprise, le dividende net par action s’élèvera à 1 655 FCFA, enregistrant une hausse par rapport aux 1 575 FCFA attribués en 2023, soit une augmentation de 80 FCFA. Ainsi, le montant du dividende distribué équivaut à 300 % de la valeur nominale de l’action, fixée à 500 FCFA. 

Au 31 décembre 2024, le groupe Sonatel a enregistré un bénéfice net consolidé de 394 milliards de FCFA, en hausse de 19 % comparé aux 332 milliards de FCFA de 2023. Le chiffre d’affaires consolidé a également progressé, atteignant 1 776,4 milliards de FCFA contre 1 621 milliards en 2023, correspondant à une augmentation de 156 milliards de FCFA.

 De plus, l’Ebitdaal a connu une augmentation de 12,3 %, s’établissant à 839,2 milliards de FCFA, par rapport aux 748 milliards de FCFA de l’année précédente. Enfin, durant cette période, les investissements se sont élevés à 300,5 milliards de FCFA, contre 254 milliards l’année passée, représentant 17 % du chiffre d’affaires, une légère augmentation par rapport aux 16 % en 2023. 

Cette décision stratégique de distribuer un dividende aussi substantiel s’inscrit dans une dynamique d’optimisme au sein du secteur des télécommunications en Afrique de l’Ouest, où la concurrence croissante et l’augmentation de la numérisation des services continuent de booster la rentabilité des entreprises.

Ainsi, la direction de Sonatel pourrait être en train d’envoyer un message fort au marché, signalant non seulement sa confiance dans la pérennité de son modèle d’affaires, mais aussi sa priorité de créer de la valeur pour ses actionnaires.

 En effet, alors que le paysage technologique évolue rapidement, notamment avec l’avènement de la 5G et des services numériques innovants, Sonatel cherche à rester à la pointe de l’innovation, tout en récompensant ses investisseurs par une augmentation significative de dividendes. 

Notons que cette approche équilibrée pourrait également contribuer à renforcer la fidélité des actionnaires, créant ainsi une base solide pour des investissements futurs et un développement durable pour l’entreprise. 

Zangouna KONÉ 

Au Sénégal, la BOAD tient sa 145ᵉ session du Conseil d’administration en mode hybride

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(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a ouvert ce mercredi 26 mars à Dakar, au Sénégal, sa 145ᵉ session du Conseil d’administration en mode hybride. 

Cette première réunion de l’année 2025 est dédiée à l’examen des propositions de financement pour les secteurs public et privé des États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Les participants procéderont également à une évaluation des réalisations de 2024 et à l’analyse des perspectives futures.

Sous la présidence de Serge EKUE, président du Conseil d’administration et de la BOAD, cette session se penchera sur une vingtaine de dossiers. Ces propositions concernent des demandes de prêts destinées à soutenir plusieurs projets dans des domaines clés tels que l’agro-industrie, les infrastructures routières, l’énergie, ainsi que les technologies de communication. D’autres propositions viseront le renforcement du système bancaire au Niger ainsi que le soutien dans la lutte contre les catastrophes naturelles.

Les discussions incluront également un point sur le recouvrement des créances au 28 février 2025, ainsi qu’un bilan global des remboursements au 31 décembre 2024. D’autres sujets à l’ordre du jour comprendront l’état des opérations par pays à la même date, le suivi du Schéma Directeur du Système d’Information pour 2024, et l’utilisation des ressources mobilisées au 31 janvier 2025. En outre, des notes d’information seront fournies concernant un don du Fonds Vert pour le Climat au Togo et les Prêts Adaptés aux Catastrophes Naturelles (PACAN).

Aussi, il sera également question de l’évaluation du Plan Djoliba 2021-2025, dont le bilan à l’émission de la quatrième année indique des financements cumulés de 2 897,7 milliards de FCFA, atteignant une performance de 86,5 % par rapport à l’objectif de 3 300 milliards de FCFA fixé pour la fin de 2025. 

Notons que « Ces résultats encourageants nous confèrent une responsabilité accrue : celle de maintenir notre dynamique tout en intensifiant nos efforts avec rigueur et créativité », a déclaré Serge EKUE. Il a ajouté que seule cette approche permettra de mobiliser et d’allouer les ressources nécessaires pour répondre aux attentes des États membres et de leurs populations.

 Daouda Bakary KONÉ 

Banques: Qui est Estelle Akué Komlan, nouvelle Directrice d’Ecobank Togo?

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Ecobank Togo a annoncé avoir nommé Estelle Akué Komlan comme directrice générale. Forte de plus de 15 ans d’expérience dans le secteur financier, elle prend la tête d’un poste stratégique au sein de la filiale togolaise du groupe bancaire panafricain, alors qu’Ecobank entame une transformation stratégique pour renforcer sa part de marché dans la sous-région. Estelle a principalement fait ses preuves chez Diamond Bank et Orabank au Togo.

Avant cette nomination, elle occupait le poste de Directrice commerciale Entreprises chez Orabank Togo depuis février 2023, où elle dirigeait une équipe de 25 collaborateurs. Sous sa direction, l’institution a enregistré une augmentation de 13 % de ses dépôts et une réduction de 1 % des créances douteuses, tout en structurant des prêts dépassant 100 milliards FCFA en partenariat avec différentes filiales et sur le marché interbancaire.

Estelle a également occupé des postes clés chez Oragroup en tant que Responsable Groupe du Trading et du Correspondent Banking. Son professionnalisme a été reconnu par Global Finance, qui lui a décerné le prix de « Meilleur fournisseur de change du Togo » en 2020 et 2021. 

De 2015 à 2022, elle a dirigé la trésorerie d’Orabank Togo, période durant laquelle elle a supervisé l’ouverture d’une salle des marchés et conduit une croissance remarquable des résultats de la trésorerie, culminant à 1 080 % et représentant 35 % des résultats consolidés du groupe.

Estelle, diplômée de l’Ordre des comptables professionnels agréés du Canada (CPA) avec une spécialisation en comptabilité de management (CMA), a perfectionné ses compétences à travers des formations exécutives prestigieuses, y compris à HEC Paris et récemment au programme avancé de gestion des partenaires de Wharton Executive Education.

 Sa récente nomination en tant que dirigeante d’Ecobank Togo témoigne de l’engagement du groupe à renforcer sa présence locale tout en mettant en avant un leadership féminin remarquable. 

Reconnue pour sa rigueur, sa vision stratégique et sa capacité à diriger des équipes à travers des transformations complexes, Estelle a pour objectif de poursuivre la dynamique de croissance de la filiale togolaise tout en soutenant les ambitions régionales du groupe.

 Moussa KONÉ 

RDC: la SNCF va mobiliser 182 milliards de FCFA sur le marché financier de la CEMAC

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(CROISSANCE AFRIQUE)-La Société nationale des pétroles du Congo (SNPC) est en quête active de financements pour soutenir sa stratégie de développement. En décembre 2024, l’entreprise publique a lancé une opération de levée de fonds de 300 millions de dollars, équivalant à 182 milliards FCFA, sur le marché financier de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC).

Cette initiative, nommée « SNPC 6,5% net 2024-2029 », a pour objectif de financer des projets de forage dans les champs pétroliers de Nanga, Kouakouala et Le Mayombe, tout en augmentant la capacité de production du pays. 

Cette opération représente un tournant stratégique pour la SNPC, qui cherche à s’émanciper des circuits de financement internationaux, de plus en plus réticents face aux énergies fossiles. Vianney Ebenga, directeur des finances et de la comptabilité de la société, a souligné lors du Congo Energy & Investment Forum, qui s’est tenu le 26 mars à Brazzaville, que « le paradigme des institutions financières au niveau international s’est déplacé vers l’énergie propre, ce qui complique l’accès aux ressources pour les projets pétroliers ». 

Dans un contexte de reconfiguration globale des flux d’investissement, la SNPC se tourne vers les ressources du marché sous-régional pour combler cela. Aymor Ebiou, conseiller du directeur général en charge des finances, a déclaré : « Le financement international est rare ; nous devons donc innover. La SNPC lève des fonds à travers la sous-région pour développer nos permis ensemble ». 

Cette opération s’inscrit dans une dynamique plus large visant à renforcer l’autonomie énergétique du Congo, tout en générant des retombées bénéfiques en matière de recettes fiscales, d’emploi et de croissance économique. En capitalisant sur un marché régional en pleine expansion, la SNPC aspire à prouver que l’Afrique centrale peut se munir de ses propres instruments de financement adaptés à ses réalités. 

Fernand Gaboumba Moukengue, directeur général de LCB Capital et arrangeur principal de l’émission obligataire, partage cette vision et a ajouté : « Nous envisageons de programmer rapidement la deuxième tranche de l’emprunt national. Il est possible de lever des fonds en toute sécurité sur le marché intérieur. 

Notons qu’aujourd’hui, plus de 20 sociétés boursières sont prêtes à soutenir les entreprises dans leurs projets de financement ». Le Congo projette de doubler sa production de pétrole à 500 000 barils par jour d’ici 2027.

 Zangouna KONÉ