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Barrick Gold annonce des ventes préliminaires de 1,07 million d’onces d’or et de 96 millions de livres de cuivre au deuxième trimestre 2021

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Par croissanceafrique

A Toronto,  Barrick Gold Corporation a annoncé le 15 juillet 2021 des ventes préliminaires de 1,07 million d’onces d’or et de 96 millions de livres de cuivre au deuxième trimestre, ainsi qu’une production préliminaire de 1,04 million d’onces d’or et 96 millions de livres de cuivre. « Nous restons sur la bonne voie pour atteindre les prévisions de 2021. », affirme un responsable de la compagnie minière.

Les régions Afrique et Moyen-Orient et Amérique latine et Asie-Pacifique ayant tendance à se situer dans la partie supérieure de leurs prévisions régionales pour l’or et l’Amérique du Nord à la partie inférieure. Selon les administrateurs, de la minière canadienne « Le prix moyen du marché de l’or au deuxième trimestre était de 1 816 $ l’once, tandis que le prix moyen du marché du cuivre au deuxième trimestre était de 4,40 $ la livre. », a-t-elle expliqué dans un communiqué.

Par ailleurs, la production d’or préliminaire du deuxième trimestre était inférieure à celle du premier trimestre, avec des arrêts de maintenance prévus dans les installations de traitement de Nevada Gold Mines (« NGM ») encore touchés par une défaillance du broyeur mécanique au torréfacteur Goldstrike de Carlin, ainsi que par la maintenance prévue à Pueblo Viejo. Le torréfacteur Goldstrike fonctionne actuellement à un rythme réduit et les travaux de réparation de l’usine devraient être achevés au troisième trimestre, des mesures étant prises pour atténuer l’impact sur la production annuelle de NGM. 

Comme indiqué précédemment, la production d’or de Barrick au second semestre 2021 devrait être supérieure à celle du premier semestre. Le coût des ventes d’or par once 2 au T2 devrait être supérieur de 2 à 4 %, les coûts décaissés totaux par once 3 devraient être supérieurs de 1 à 3 % et les coûts de maintien tout compris par once 3devraient être de 6 à 8 % plus élevés qu’au premier trimestre.

La production de cuivre préliminaire du deuxième trimestre était légèrement supérieure à celle du premier trimestre. Les ventes de cuivre au deuxième trimestre étaient conformes à la production, mais inférieures de 15 % à celles du trimestre précédent, car Lumwana a vendu une plus grande partie de son concentré stocké au premier trimestre 2021.

 « Nous continuons de nous attendre à ce que la production de cuivre de la Société soit plus forte au second semestre 2021 qu’au premier semestre, principalement grâce aux teneurs plus élevées de Lumwana », precise, le communiqué de presse.

 En outre, le coût des ventes du cuivre par livre au  T2 devrait être supérieur de 14 à 16 %, les coûts décaissés C1 par livre  devraient être supérieurs de 13 à 15 % et les coûts de maintien tout compris du cuivre par livre  devraient être de 20 à 22 % supérieur à celui du T1, en grande partie en raison de la baisse des ventes à Lumwana et de la maintenance à Zaldivar, ainsi que de l’impact d’un prix du cuivre plus élevé se traduisant par des coûts de redevances plus élevés.

Notons que Barrick a affirmé qu’elle « fournira une discussion et une analyse supplémentaires concernant sa production et ses ventes du deuxième trimestre lorsque la société publiera ses résultats trimestriels avant l’ouverture des marchés nord-américains le 9 août 2021. », dit-elle.

Daouda Bakary Koné

Bonne gouvernance au Mali : « L’OCLEI, il faut y aller malgré les résistances et les difficultés » martèle le ministre Ibrahim Ikassa MAIGA

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A la faveur d’une visite rendue à l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement, le jeudi 22 juillet 2021, le ministre Ibrahim Ikassa MAIGA de la refondation de l’Etat, chargé des relations avec les institutions, a appelé l’OCLEI à, je cite : « y aller malgré les résistances et les difficultés ». Il en a aussi profité pour féliciter Moumouni GUINDO et son équipe pour les efforts déjà consentis dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Mali.
Accompagné d’une forte délégation, le ministre MAIGA a été reçu par le président de l’OCLEI ce matin du jeudi 22 juillet 2021. Les deux cadres ont eu une séance en tête à tête, avant de se retrouver dans la salle du Conseil de l’OCLEI pour des échanges plus approfondis.

Moumouni GUINDO, président de l’OCLEI


Dans son intervention, Moumouni GUINDO a fait une présentation plutôt exhaustive de l’OCLEI. Il a surtout mis l’accent sur le cadre réglementaire, les missions et attributions, les réalisations, avant de finir sur des suggestions pour mieux assoir la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite au Mali.
Sur les missions de l’OCLEI, le président GUINDO a précisé qu’elles sont au nombre de 4. Il a cité la prévention, l’appui à la justice pénale, la coopération ; enfin les études et analyses.
S’agissant de la prévention, mission d’une importance capitale pour l’OCLEI, Moumouni GUINDO a expliqué qu’elle englobe non seulement la déclaration des biens mais aussi la communication et la sensibilisation. L’objectif est d’appuyer les services publics face au fléau de la corruption et l’enrichissement illicite.
L’appui à la justice pénale se résume aux investigations et transmissions de dossiers d’agents de l’Etat à la justice.
Le volet coopération dans les missions de l’OCLEI, selon Moumouni, est à deux niveaux : le niveau national et international.
Au niveau national, il est question de renforcer les liens de collaboration entre les différentes structures en charge de la corruption et l’enrichissement illicite. De même, qu’il s’agit de créer la complémentarité entre elles dans leur combat de tous les jours.
Quant au niveau international, l’OCLEI assure le rôle de porte-voix du Mali dans les institutions internationales, au nombre desquelles la CEDEAO.
La quatrième et dernière mission de l’OCLEI est de faire des études et analyses. L’objectif est de proposer des recommandations, j’allais dire, des pistes concrètes pour maximiser les efforts face à la mauvaise gouvernance dans notre pays.
Aussi, le président de l’OCLEI a proposé au ministre MAIGA, la mise en place d’un mécanisme à même de contribuer au respect de la déontologie dans les services publics. L’idée d’un point focal dans les services publics a été ainsi évoquée.
Pour conclure, Moumouni GUINDO s’est désolé de l’inexistence d’une politique nationale de lutte contre la corruption au Mali, comme recommandée par les Nations Unies. Il a cité le bon exemple de politique nationale, adoptée par des pays comme le Maroc, l’Ile Maurice et Madagascar.
Le ministre Ibrahim Ikassa MAIGA a très clairement dit que le problème de notre pays est tout simplement celui de la mauvaise gouvernance. Pour lui, l’OCLEI est une des meilleurs remèdes à ce mal. Il en a déduit que l’OCLEI doit avancer malgré les résistances et les difficultés.
Il a fortement apprécié l’idée  d’un point focal en charge de la déontologie dans les services publics. Et a demandé à l’OCLEI d’étendre sa cible au delà des seuls agents du public.
Autre point important, les deux parties ont convenu de se retrouver pour échanger sur le très controversé projet de relecture des textes sur l’enrichissement illicite au Mali.


Source: CCOM-Infos-OCLEI 

Endeavour Mining plc poursuivra son programme de rachat d’actions à la date du 18 mars dernier jusqu’à 5% du total de ses actions émises (…)

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A LondresEndeavour Mining plc  annonce le 15 juin dernier  qu’elle poursuivra le programme de rachat d’actions annoncé par Société minière Endeavour (« CEM ») sur 18 mars 2021 jusqu’à 5 % du total de ses actions émises et en circulation (le « Programme »).

Le programme s’inscrit dans la continuité du programme d’offre publique de rachat dans le cours normal des CEM, en vertu duquel 2 246 503 actions de CEM ont été rachetés et annulés à ce jour, équivalent à 64 millions CAD (environ 53 millions de dollars). 

« La poursuite du programme de15 juin 2021 sera effectuée conformément aux termes de l’autorisation accordée par l’actionnaire pré-Scheme de la Société, tel que décrit dans le prospectus d’Endeavour daté du 9 juin 2021. », selon le communiqué presse publié à la date du même jour.

Par ailleurs, le nombre maximum d’actions pouvant être rachetées par la Société dans le cadre du Programme est de 9 926 368, soit la capacité restante dans le cadre du programme NCIB après déduction des 2 246 503 actions de CEMachetés avant l’entrée en vigueur du Régime.

Toutefois,  le programme prendra fin le21 mars 2022. Effort prévoit que les actions achetées dans le cadre du Programme seront ultérieurement annulées. Tout rachat d’actions sera effectué conformément au chapitre 12 des règles de cotation et au règlement européen sur les abus de marché 596/2014. Le marché sera informé conformément à ces règles si et quand des achats sont effectués.

« Effort a conclu un accord avec Stifel Nicolaus Europe Limited(« Stifel ») pour effectuer des achats d’actions dans le cadre du Programme. Stifel à l’ intention d’instruireStifel Nicolaus Canada Inc. en tant qu’agent pour effectuer des achats d’actions sur le Bourse de Toronto. Effort peut étendre le Programme au rachat d’actions sur le Bourse de Londres à l’avenir ou conclure d’autres accords avec Stifel pour mener le programme en son nom et prendre des décisions commerciales concernant le calendrier des achats dans le cadre du programme, indépendamment de Effort, pour permettre des rachats d’actions aux moments où Effort est soumis à des restrictions réglementaires ou à des arrêts de négociation auto-imposés » souligné ; le communiqué de presse.

Notons que cette annonce contient des informations privilégiées aux fins de l’article 7 du règlement sur les abus de marché 596/2014 car elle fait partie de Royaume-Uni droit interne en vertu de la Union européenne (Retrait) Loi de 2018.

Pour rappel, Endeavour Mining est une entreprise minière de droit canadien, spécialisée dans l’exploitation minière en Afrique. 

Zangouna Koné

Mali : IAMGOLD publie ses résultats préliminaires d’exploitation du deuxième trimestre de 2021 (rapport)

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Gordon Stothart d'IAMGold

Par croissanceafrique

Au Mali,  IAMGOLD Corporation a publié  ce jeudi 22  juillet 2021, ses résultats préliminaires d’exploitation du deuxième trimestre de 2021. La Société a également annoncé une réduction de ses prévisions de production et une hausse de ses prévisions de coûts pour 2021.

Selon le rapport publié par la compagnie canadienne basée  à Toronto, les changements de prévisions reposent sur le rendement de la Société durant le premier semestre de 2021 et les efforts subséquents visant à élaborer des perspectives préliminaires mises à jour pour le second semestre de 2021.

« Les prévisions mises à jour pour l’exercice complet sont établies selon les hypothèses suivantes pour l’exercice complet de 2021 : un prix moyen réalisé de l’or de 1 745 $ l’once, un taux de change $ US / $ CA de 1,22, un taux de change de € /$ US de 1,20 et un prix moyen du pétrole brut de 65 $ le baril. », rapporte dans son communiqué de presse publié ce jeudi matin.

Par ailleurs, les prévisions précédentes pour l’exercice complet étaient établies selon les hypothèses suivantes pour l’exercice complet de 2021 : un prix moyen réalisé de l’or de 1 750 $ l’once, un taux de change $ US / $ CA de 1,30, un taux de change de € /$ US de 1,19 et un prix moyen du pétrole brut de 47 $ le baril.

Avec  70% de la société de l’estimation des couts du projet respectivement  875 à 925 millions USD (2020 et 2021), le Solde de l’estimation des coûts du projet de la part restante de la Société de 70 % soir environ 875 à 925 millions $ en juillet  2020 et 930 à 980 millions $ en juillet 2021. La Société a mis en place un programme de couverture qui comprend une couverture du taux de change $ CA/$ US, qui sera décrit plus en détail dans les résultats du deuxième trimestre de la Société. Environ 33 millions $ de cette hausse sont attribuables au taux de change actuel défavorable.

En outre,  les prévisions de production attribuable totale pour l’ensemble de la Société ont été réduites en raison d’une production réelle inférieure aux mines Westwood et Rosebel durant le premier semestre de 2021 et de leur production anticipée pour le restant de 2021, qui ont été en partie contrebalancées par une production plus élevée à la mine Essakane au premier semestre de 2021.

Toutefois, les prévisions du total des coûts par once de 2021 ont augmenté principalement pour tenir compte des prévisions de production aurifère attribuable inférieures. Les estimations des coûts en immobilisations aux sites devraient être légèrement inférieures aux prévisions annoncées précédemment (voir le communiqué de presse du 19 janvier 2021), principalement en raison d’une réduction prévue des travaux planifiés à Rosebel.

Il faut signaler que la Société IAMGold examine la valeur comptable d’approximativement 120 millions $ de la mine Westwood afin de déterminer s’il y a des indices d’une perte de valeur et, le cas échéant, si un ajustement est nécessaire et cela conformément aux différents règlements juridiques (IFRS).

Moussa Koné

Au Mali, B2Gold annonce une production d’or totale de 211 612 onces au deuxième trimestre 2021

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Le voisin chilien, premier producteur mondial de cuivre, discute également d'une augmentation des taxes pour les mineurs au Congrès.

Par croissanceafrique

Au Mali, la compagnie Canadienne B2Gold rapporte dans une note rendue publique  le 15 juillet 2021, une production totale d’or continue et solide pour le deuxième trimestre de 2021 de 211 612 USD onces, soit un taux de production de 5 % au-dessus de sa  prévision  budgétaire.

La société minière est en bonne voie pour atteindre ou dépasser l’extrémité supérieure de sa fourchette de référence annuelle de 970 000 à 1 030 000 onces courant 2021. Il s’agit de sa production d’or ainsi que le chiffre d’affaires pour le deuxième trimestre et le premier semestre 2021.

Les revenus aurifères consolidés au deuxième trimestre de 2021 de 363 millions $ sur des ventes de 200 071 onces à un prix moyen de 1 814 $ l’once. « Le débit de l’usine de Fekola au deuxième trimestre 2021 a atteint un record trimestriel de 2,29 millions de tonnes, soit 16 % au-dessus du budget et 47 % de plus qu’au deuxième trimestre 2020, après l’achèvement réussi de l’agrandissement de l’usine de Fekola en septembre 2020.», souligne, le rapport publié par les responsables de B2Gold.

Par ailleurs, les revenus aurifères consolidés au premier semestre 2021 de 725 millions de dollars sur des ventes de 402 401 onces à un prix moyen de 1 802 $ l’once. Pour l’ensemble de l’année 2021, B2Gold reste bien positionné pour maintenir une solide performance opérationnelle et financière et est en bonne voie pour atteindre ou dépasser l’extrémité supérieure de ses prévisions de production d’or totale comprise entre 970 000 et 1 030 000 onces (dont 50 000 à 60 000 onces attribuables projetées de (Caliber ) avec des coûts d’exploitation au comptant total prévu consolidé compris entre 500 $ – 540 $ par once.

Sur la base des hypothèses actuelles, y compris un prix de l’or de 1 800 $ l’once, la Société s’attend à générer des flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation d’environ 630 millions de dollars pour l’ensemble de l’exercice 2021 (environ 500 millions de dollars de flux de trésorerie liés aux activités d’exploitation devraient être générés au deuxième semestre 2021)

Pour le deuxième trimestre de 2021, les revenus consolidés de l’or se sont élevés à 363 millions de dollars sur des ventes de 200 071 onces à un prix moyen de 1 814 $ l’once, comparativement à 442 millions de dollars sur des ventes de 257 100 onces à un prix moyen de 1 719 $ l’once au deuxième trimestre de 2020.

 Notons que  la diminution des revenus aurifères de 18 % (79 millions $) était de 22 % attribuable à la diminution des onces d’or vendues (principalement en raison de la baisse de la production d’or et du calendrier des expéditions d’or), en partie contrebalancée par un impact de 4 % de l’augmentation dès le prix moyen de l’or réalisé.  

Daouda Bakary Koné

La BEI et son partenaire l’Alliance solaire internationale dévoilent que 120 ménages Africains dépourvus d’électricité

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La BEI confirme l’apport d’un appui financier et technique pour transformer l’accès à l’énergie hors réseau pour 120 millions de ménages africains dépourvus d’électricité. Le rapport dévoile que parmi eux,  60 millions d’entre eux devraient rester privés d’électricité jusqu’en 2030 si aucune mesure d’urgence n’est prise.


La Banque européenne d’investissement (BEI) et l’Alliance solaire internationale ont publié aujourd’hui une nouvelle étude proposant des solutions pour surmonter les principales difficultés liées à l’investissement et à l’accessibilité financière qui freinent les investissements dans le secteur de l’énergie solaire hors réseau dans toute l’Afrique.

« Il est essentiel d’intensifier le recours aux technologies solaires hors réseau dans toute l’Afrique pour exploiter une énergie propre et abordable et transformer la vie de millions de personnes.  La nouvelle étude de la Banque européenne d’investissement et de l’Alliance solaire internationale publiée aujourd’hui associe l’expérience et le savoir-faire acquis grâce au déploiement réussi d’installations hors réseau pour illustrer comment des investissements peuvent être mobilisés pour renforcer l’accès à l’énergie solaire », a déclaré Ambroise Fayolle, vice-président de la Banque européenne d’investissement.

Selon Dr. Ajay Mathur, directeur général de l’Alliance solaire internationale  « L’étude conjointe de l’Alliance solaire internationale et de la Banque européenne d’investissement décrit la voie à suivre pour ouvrir l’accès à l’énergie solaire hors réseau en Afrique. Elle s’appuie sur des succès avérés, les connaissances de spécialistes et l’expérience du marché pour repérer et pallier les déficits d’investissement, et lever les obstacles financiers freinant le recours à l’énergie solaire hors réseau », a-t-il expliqué.

Cette étude, fondée sur des consultations détaillées en Ouganda, au Rwanda et au Nigeria, et sur l’analyse des marchés hors réseau dans toute la région, formule des recommandations en vue d’une intervention efficace afin d’intensifier le déploiement de l’énergie solaire hors réseau en fonction de spécificités locales.

Commandée par la Banque européenne d’investissement, en partenariat avec l’Alliance solaire internationale, et compilée par le cabinet de conseil en stratégie Dalberg, cette nouvelle étude rassemble l’expérience technique et financière locale et les enseignements tirés du déploiement réussi d’investissements solaires hors réseau en Afrique.

Notons qu’il est possible de réduire les difficultés en matière d’investissement, notamment l’accessibilité financière, les risques liés aux fonds de roulement et aux taux de change et la stabilité politique et économique, qui freinent les investissements du secteur privé dans l’énergie solaire hors réseau, en associant le financement commercial et l’appui fourni par des partenaires spécialisés dans le financement du développement.

Zangouna Koné

Afrique: Une autre tentative d’assassinat déjouée à Madagascar contre le président actuel au Pouvoir

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L’annonce de ces arrestations intervient quelques jours après une manifestation de la plateforme des partis de l’opposition à Paris, et à moins de 48h de la tenue du congrès de la plateforme de l’opposition à laquelle appartient l’ex-président Marc Ravalomanana.

Face à la presse au soir du mercredi 21 juillet, la procureure générale de Madagascar a annoncé l’arrestation de plusieurs personnes dont des ressortissants étrangers qui « ont échafaudé un plan d’élimination et de neutralisation de diverses personnalités malgaches dont le chef de l’Etat », Andry Rajoelina.

Ces arrestations ont eu lieu le 20 juillet après plusieurs mois d’enquête, indique Berthine Razafiarivony. « A ce stade de l’enquête qui se poursuit, le parquet général assure que toute la lumière sera faite sur cette affaire », a-t-elle ajouté, sans d’autres détails.

Selon France 24 qui cite l’agence locale Taratra, deux Français figurent parmi les personnes arrêtées.

Aux affaires depuis 2019, Andry Rajoelina (47 ans), surnommé TGV, a présidé la Haute autorité de la transition malgache entre mars 2009 et janvier 2014. Il était maire d’Antananarivo la capitale avant son accession au pouvoir.

Pour rappel, le président Malien de la Transition, le colonel Assimi Goïta a échappé, le mardi 20 juillet 2021, à une tentative d’assassinat. Ce dernier a été visé par une attaque au couteau alors qu’il assistait au rite musulman de l’Aïd, aussi appelé Tabaski, à la Grande Mosquée de Bamako. Notons que le président de la transition en est sorti indemne. Toutefois, une enquête a été ouvert par le procureur près le tribunal des grandes instances de la commune II du district de Bamako

Daouda Bakry Koné

Umoa-titres : les adjudications d’émissions d’OdR ont permis une levée globale de l’ordre de 1 802,93 milliards de FCFA à la fin juin 2021.

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Toute l’année 2021, les Etats de la zone pourront, comme le souligne UMOA-Titres, émettre pour un montant global de 3 768 milliards d’OdR éligibles au refinancement auprès de la BCEAO, au niveau de ses guichets classiques, mais également auprès d’un guichet spécial dit de la Relance. Les OdR sont avantageux aussi bien pour les investisseurs que pour les émetteurs.  

Au niveau des guichets, les investisseurs pourront mobiliser de la liquidité au taux minimum de soumission aux guichets de la BCEAO qui est actuellement de 2% pour une durée de 6 mois renouvelable tant que les OdR sont en vie. L’objectif de cette facilité est d’offrir de meilleures conditions d’emprunts aux Etats avec des taux revus à la baisse.

A fin juin 2021, les adjudications d’émissions d’OdR ont permis une levée globale importante de l’ordre de 1 802,93 milliards de FCFA en trois mois et demi, contre un volume prévisionnel de 1 591,00 milliards de FCFA, avec un taux de couverture global des montants mis en adjudications de 349,96%.

Ce qui illustre bien l’engouement des investisseurs pour les titres publics des émetteurs de l’Union et leur engagement à contribuer à la dynamique des efforts de relance économique des États de la zone UEMOA. De manière plus détaillée, 536,63 milliards de FCFA (30%) ont été mobilisés sur la maturité 3 ans, 448,04 milliards de FCFA sur 5 ans (25%), 516,63 milliards de FCFA sur 7 ans (29%), 290,33 milliards de FCFA sur une maturité 10 ans (16%) et en fin, 11,30 milliards de FCFA sur une maturité 12 ans (1%). 

En termes de volume mobilisé par émetteur, Côte d’Ivoire, le Burkina et le Mali, représentent respectivement 435,95 milliards de FCFA, 318,16 milliards de FCFA et 265,80 milliards de FCFA. Le Togo et le Niger viennent respectivement en quatrième et cinquième position pour avoir mobilisé 265,50 et 186,72 milliards de FCFA. Le Sénégal et le Bénin se positionnent à la sixième et septième place avec 137,21 milliards de FCFA et 132,00 milliards de FCFA levés. La Guinée-Bissau quant à elle, ferme la boucle avec un volume mobilisé de 61,6 milliards de FCFA.

Par ailleurs, les soumissions aux OdR 2021 sont ouvertes aussi bien aux investisseurs, personnes physiques, morales, résidentes dans ou hors zone UEMOA  et pourront se faire via les intermédiaires agrées tels que les établissements de crédit et les Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI).

Toutefois, l’organisation matérielle des émissions des OdR est assurée par UMOA-Titres en coordination avec la BCEAO. Les investisseurs soumissionnant aux opérations d’adjudication sur les obligations de maturité 3 et 5 ans sont contraints de participer avec des prix supérieurs à un prix minimum (prix plancher) garantissant aux émetteurs un taux maximum de sortie de ces opérations.

Concernant les titres publics de maturité supérieure à 5 ans, il n’y a aucune contrainte sur les prix de soumission. Le montant de chaque souscription est plafonné à 60% du montant mis en adjudication. Notons que le remboursement des Obligations de Relance se fera ainsi qu’il suit : remboursement du capital au premier jour ouvré suivant la date d’échéance et les intérêts payés annuellement, dès la fin de la première année, sur la base du taux d’intérêt fixé. 

Daouda Bakary Koné

RDC : des investisseurs Sud-Africains reçus en en séance de travail par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde

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Le jeudi 15 juillet 2021 à la Primature, les investisseurs de la société sud-africaine DNG Energy LTD conduits par le Directeur Général, Aldworth Mbalati ont été reçu en séance de travail le Jean-Michel Sama Lukonde, chef du gouvernement de la République Démocratique du Congo.  

« Nous sommes venus dans le cadre des investissements, par ce qu’actuellement le Congo est une grande opportunité pour le monde. Face aux différentes opportunités d’investissement qu’offrent différents secteurs en RDC, le Représentant Pays de DNG (Delta Naturel Gaz), Bishop Abdel Diur », a indiqué, le Directeur Général société sud-africaine DNG Energy LTD, Aldworth Mbalati.

A l’Issue des échanges,  que le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a accepté d’accompagner les hommes d’affaires sud-africains dans leur projet. « Nous sommes venus dans le cadre des investissements, par ce qu’actuellement le Congo est une grande opportunité pour le monde. C’est ainsi qu’il y a beaucoup d’investisseurs qui sont en train de se diriger vers votre nation à cause du climat des affaires qui est favorable. Nous avons amené un partenaire potentiel afin de pouvoir accompagner le Gouvernement dans le domaine des mines ainsi que celui de l’énergie ».

Après Kinshasa, cette délégation de DNG s’est  rendue dans l’espace Katanga pour explorer les opportunités d’investissement dans les mines. Selon les sud-africains,  « Déjà dès demain, nous sommes dans le Katanga pour voir la faisabilité afin de répondre aux problèmes de l’énergie avec le mining. Je crois que, sous l’impulsion du Chef du Gouvernement, nous serons dans des bonnes mains afin de réaliser le problème que nous avons pour le Congo. L’impression du Premier Ministre a été très bonne. Nous sommes très épatés par l’hospitalité et la diligence avec laquelle le Chef du Gouvernement a conduit cette séance de travail. Nous escompterons des résultats favorables. Nous espérons que dans les prochains jours, nous viendrons pour présenter le travail abattu en République Démocratique du Congo », a-t-il ajouté.

Moussa Koné

Selon l’OMS et l’UNICEF, 23 millions d’enfants n’ont pas reçu les vaccins infantiles de base dans le cadre des services de santé de routine en 2020 grâce à la Covid-19

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Cette information a été dévoilée le 16 juillet 2021 à New York (USA). Selon les deux organisations Onusiennes,  la pandémie de la COVID-19 entraîne un recul majeur de la vaccination des enfants contre les autres maladies, selon de nouvelles données de l’OMS et de l’UNICEF. Ces deux organisations aunisiennes ont annoncé à travers ses données que 23 millions d’enfants n’ont pas reçu les vaccins infantiles de base.

Cette nouvelle série de chiffres complets officiels sur la vaccination des enfants à l’échelle mondiale illustre, pour la première fois, les perturbations subies par les services de santé à l’échelle planétaire en lien avec la COVID-19. Les données montrent ainsi qu’une majorité de pays ont enregistré une baisse des taux de vaccination des enfants l’année dernière.

Plus préoccupant encore, la plupart de ces enfants (jusqu’à 17 millions) n’ont probablement reçu aucun vaccin au cours de l’année, exacerbant encore un peu plus les inégalités, déjà criantes, en matière d’accès aux vaccins. La majorité de ces enfants vivent dans des communautés touchées par des conflits, dans des lieux isolés mal desservis, ou dans des zones de peuplement informelles, voire des bidonvilles, où ils sont confrontés à des privations multiples, dont un accès limité aux services de santé élémentaires et aux principaux services sociaux.

Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS a déclaré que« Alors même que les pays réclament des vaccins contre la COVID-19 à grands cris, nous avons enregistré un recul concernant les autres vaccins, exposant les enfants à un risque de maladies dévastatrices, et pourtant évitables, telles que la rougeole, la poliomyélite ou la méningite », a déclaré et d’ajouter que  le  « L’apparition de flambées épidémiques concomitantes serait une catastrophe pour les communautés et les systèmes de santé déjà aux prises avec la COVID-19. C’est pourquoi il est plus urgent que jamais d’investir dans la vaccination infantile et de veiller à atteindre chaque enfant. »

Par rapport à l’année  2019, 3,5 millions d’enfants supplémentaires n’ont pas reçu leur première dose de vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche (DTC-1), et quelque 3 millions n’ont pas reçu leur première dose contre la rougeole. 

Toutefois, les données montrent que les pays à revenu intermédiaire représentent désormais une part croissante des enfants non protégés, c’est-à-dire des enfants qui n’ont pas reçu au moins certaines doses de vaccins. L’Inde enregistre une baisse particulièrement importante, la couverture du vaccin DTC-3 ayant chuté de 91 % à 85 %.

Alimentée par les pénuries de financement, la désinformation sur les vaccins, l’instabilité et nombre d’autres facteurs, une situation préoccupante se profile également dans la région des Amériques de l’OMS, où la couverture vaccinale continue de baisser. À peine 82 % des enfants sont pleinement vaccinés avec le DTC, contre 91 % en 2016.

Notons qu’avant l’apparition de la  covid-19, les taux mondiaux de vaccination des enfants contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, la rougeole et la poliomyélite stagnaient depuis de longues années aux alentours de 86 %. Il faut signaler que ce chiffre est bien inférieur au taux de 95 % recommandé par l’OMS pour se protéger contre la rougeole (qui est souvent la première maladie à refaire surface lorsque les enfants ne sont pas vaccinés), et insuffisant pour enrayer d’autres maladies évitables par la vaccination.

Zangouna KONE