Le commerce bilatéral entre la République démocratique du Congo et la Chine a atteint 4,2 milliards USD avec une croissance annuelle de 4,6% entre janvier et avril 2021, a annoncé à la presse l’ambassadeur de Chine en RDC, Zhu Jing, le 2 juin 2021 à sa résidence à Kinshasa.
Vieilles bientôt de 50 ans, la coopération et l’amitié sino-congolaises se portent « à merveille », a-t-il souligné. Sur le plan du commerce bilatéral, le diplomate chinois a indiqué qu’en 2020, les deux pays ont réalisé 19 milliards USD avec un excédent de 5 milliards en faveur de la RDC. Comparés à 2015, les investissements chinois ont atteint une croissance depuis 6 ans. La coopération sino-congolaise se matérialise, par ailleurs, avec les différentes infrastructures financées par les entreprises chinoises.
Sur le plan sanitaire, la Chine a mis en place un dispositif pour tous les ressortissants congolais résidant en Chine en vue de se faire vacciner volontairement et gratuitement. Elle a aussi proposé ses vaccins aux autorités congolaises pour lesquels les discussions sont en cours.
La Chine, qui a proposé ses vaccins à une quarantaine de pays africains évalués à 2 millions USD, est prête à offrir 3 millions USD pour soutenir les pays en développement après la crise de Covid-19. Elle a offert 300 millions de doses de vaccins à la communauté internationale via Covax, a conclu l’ambassadeur Zhu Jing.
Cette annonce intervient après qu’Emmanuel Macron a déclaré dans un entretien au Journal du Dimanche que la question d’un retrait de l’armée française au Mali se posait après le nouveau putsch militaire survenu à Bamako en mai.
« Dans l’attente de ces garanties, la France (…) a décidé de suspendre, à titre conservatoire et temporaire, les opérations militaires conjointes avec les forces maliennes ainsi que les missions nationales de conseil à leur profit » », a-t-il ajouté. « Ces décisions seront réévaluées dans les jours à venir au regard des réponses qui seront fournies par les autorités maliennes », explique un communiqué de presse du gouvernement Français.
Toutefois, jusqu’à nouvel ordre, on ne verra donc plus les deux armées opérer ensemble dans le Sahel. Autre décision de la France : les coopérants français rattachés au ministère malien de la Défense se retirent pour le moment. Ces mesures ont été annoncées à la hiérarchie militaire, reconnaît un officier en poste au ministère de la Défense.
Notons que Paris insiste sur une transition inclusive. C’est pourquoi, en prenant ces mesures, la France veut clairement exiger une transition inclusive qui doit s’achever dans neuf mois.
Suite aux attaques sur les réseaux sociaux et dans certaine presse contre Mohamed Chérif Haïdara, président du Conseil Supérieur de la Diaspora Malienne (CSDM), le bureau exécutif de ladite organisation condamne vigoureusement ces attaques et se réserve tout le droit d’ester en justice. En effet, selon le bureau exécutif du CSDM, dans un communiqué de presse, l’organisation à travers son président Mohamed Chérif Haïdara, fait l’objet, sur les réseaux sociaux, de plusieurs attaques violentes sans égale dans les annales du champ associatif fondé sur le militantisme dont le moteur a toujours été le débat d’idées de la part d’un certain Baïdy Dramé et ses complices. Pour le bureau, Baïdy Dramé a été éjecté du bureau du CSDM France par une assemblée générale extraordinaire en bonne et due forme, en 2019, pour des raisons disciplinaire et statutaire.
De plus, le CSDM s’est, entre-temps, imposé comme une organisation dynamique, agissante, crédible, avec une forte implantation. Pour preuve, à ce jour, le CSDM est présent dans 48 pays dont 2 bureaux fédéraux (Etats- Unis et Nigéria) ayant chacun des sections dans les Etats fédérés. Le CSDM fonctionne de façon démocratique en s’assurant du respect rigoureux de ses textes. C’est dans ce cadre que le CSDM a tenu son Conseil d’Administration et sa Conférence Statutaire les 21 et 22 janvier 2021, au centre international de conférence de Bamako (CICIB), soutient le même communiqué.
Pourquoi le CSDM s’est opposé à Baïdy Dramé ?
« Depuis plus de 4 ans, le CSDM est opposé à Baïdy Dramé en raison de sa gestion et surtout de certaines décisions qu’il a prises quand il était encore membre du démembrement en France et quand il avait été mandaté pour installer le bureau du CSDM en France et en Europe. A la grande surprise de tous, M. Baidy Dramé était en train d’associer les activités du CSDM à des activités politiques de la section d’un parti en décomposition en France en considérant les membres du CSDM comme des militants dudit parti politique.
Et pourtant, les textes du CSDM disent que c’est une association de regroupement des Maliens établis à l’extérieur du pays, apolitique et se réclamant de la société civile. C’est ce qui a conduit les membres du bureau d’exclure Baïdy Dramé de tous les organes et instances du CSDM France, le 22 septembre 2019, à Paris, à l’issue d’une réunion convoquée par Mme Diabaté Mariétou DIALLO, Vice-Présidente du CSDM France », explique le même communiqué.
Pour rappel, depuis sa création en 2015, le CSDM, fonctionne sur fonds propre, et aucun accompagnement de l’État, de quelque nature que ce soit, ne nous a été destiné. Ainsi, de 2015 à fin 2020, le CSDM a investi plus de 656 000 000 FCFA dans son fonctionnement soit plus de 130 000 000 F CFA par an, ajoute-t-il. IB KONE
La prestigieuse activité culturelle mensuelle « BAMA ART » qui regroupe des milliers de personnes à chaque édition, est délocalisée au « stade Ouezzin Coulibaly ». L’information a été donnée par Abou Djitteye , promoteur de ladite activité au cours d’un point de presse ce mercredi 2 juin 2021 dans la salle de conférence dudit site.
En effet, la place du cinquantenaire était le site qui accueille cet événement culturel très populaire « BAMA ART », lieu d’épanouissement de beaucoup de bamakois et habitants des localités environnantes. Mais suite à un problème de paiement de taxes ayant créé une mésentente entre Abou Djitteye, promoteur de BAMA ART et la mairie de la commune III du district de Bamako, plusieurs sites ont été ciblés pour délocaliser l’événement. Ainsi, le choix est tombé sur le « stade Ouezzin Coulibaly » qui accueillera sa première édition le week-end prochain. C’est-à-dire les 4, 5, et 6 juin 2021. Le promoteur de l’activité culturelle BAMA ART, Abou Djitteye, dans son intervention promet au public de la capitale malienne quelque chose de magnifique lors de cette édition au stade Ouezzin Coulibaly. Selon lui, l’accent sera mis sur les artistes maliens pour la prestation. Pour lui, cette activité crée la joie pour la population de Bamako et consiste de montrer à l’opinion nationale et internationale que le Mali est un pays de paix. En plus des prestations artistiques, des expositions de stands, des activités pour enfants seront au menu. Le stade Ouezzin-Coulibaly a été construit en 1946 à Bamako alors capitale du Soudan français, aujourd’hui du Mali. Il est situé à la rive gauche du fleuve Niger qui traverse la ville de Bamako non loin du lycée Askia Mohamed et de l’ancienne École Nationale d’Administration (ENA) sur la route de Koulouba (palais présidentiel). Tous les jours : 08H à 16H: Foire commerciale Bama’art (Gratuit). 16h à 19H: Animation enfants (1000f). 19H à 03H: Concert (2000f +1 Red Tiger Vendredi et Samedi). 1000f Le dimanche de 16H à 03H
D’outsider, sinon un gros outsider à la présidentielle de 2018, Aliou Boubacar Diallo, le candidat de l’ADP-Maliba, apparait comme un sérieux challenger, sinon l’homme à abattre pour la prochaine compétition présidentielle 2022. Celui qui était arrivé étonnant troisième en talonnant Soumaïla Cissé, le défunt président de l’URD, avait créé la surprise à la présidentielle de 2018, en damant le pion à des politiques, considérés comme plus rodés et occupant depuis des lustres l’espace « présidentiable » du landernau malien. L’homme d’affaires, considéré comme le Sua Emitenza, le Silvio Berlusconi malien, avait fait comme ce dernier, irruption presqu’à la dernière minute dans le jeu politique en tenant la dragée haute au personnel politique lors de la présidentielle de 2018. Certes, considérablement discrédité et usé par les multiples crises, mais davantage par des modèles de gestion et de pratiques, où le clientélisme et l’enrichissement des élites l’emportaient sur les convictions. Mais le processus de l’avènement d’une formation nouvelle, l’ADP-Maliba et de son leader, est néanmoins une maturation. De fait, l’ancien patron de la société minière, Wassoul’Or, est un des premiers soutiens de l’ex-président Ibrahim Boubacar Kéita, dans le sillage de son mentor, le Guide religieux M’Bouillé Haïdara, le puissant Chérif des Hamallistes. Aux législatives de fin 2013, la formation d’obédience hamalliste, l’ADP-Maliba, avait raflé quelques sièges de députés, certes par le jeu des alliances avec des formations classiques, mais davantage par le soutien appuyé du Chérif de Nioro. Mais l’homme d’affaires a vite pris ses distances avec le régime. Aliou Boubacar Diallo ne se faisait alors pas prier pour dénoncer des pratiques de clientélisme aboutissant à l’exclusion de nombre d’opérateurs de l’attribution des marchés publics au profit d’une classe de nouveaux riches, dont le mérite, à ses yeux, relevait de sa proximité avec le fils de l’ancien président. Cette prise de position et les critiques de plus en plus assumées de l’homme d’affaires lui vaudront un harcèlement systématique et des convocations répétées au pôle économique pour des soupçons de délits financiers et fiscaux jusqu’alors non avérés. Cet affrontement à fleurets mouchetés avec celui dont il a été un puissant allié, à travers son appartenance à l’obédience hamalliste, a contribué à forger une ambition d’alternance qui s’exprimera avec une surprenante troisième place. Sans renier son opposition au pouvoir en place, Aliou Boubacar Diallo est resté en périphérie de la contestation populaire, même si l’ADP-Maliba, sa formation, a réagi contre plusieurs abus du pouvoir en place, notamment lors de la contestation des résultats électoraux des dernières législatives de l’ère IBK, et refusé de s’associer à toute initiative de gouvernement au plus fort de la crise. L’ADP-Maliba et Aliou Boubacar Diallo iront jusqu’à demander au président déchu d’écouter son opposition afin de trouver une issue à la crise. Au demeurant, le parti, sous la houlette de Youba Bah et son leader, a dénoncé les tueries et exigé une enquête indépendante et la punition des coupables. On se serait attendu à une certaine truculence propre aux personnalités issues du milieu d’affaires. Mais le patron de l’ADP-Maliba semble s’éloigner de ce cliché. Au contraire de Seydou Coulibaly, l’un des prétendants à Koulouba, avec qui il va en découdre certainement, Aliou Boubacar Diallo ne draine de réputation que celle en rapport avec sa manière de faire les affaires et peut s’enorgueillir d’être exonéré de toute accusation de prédations des ressources publiques. Mieux, le leader de l’ADP-Maliba cultive le contraste saisissant avec le satrape des avenants des marchés publics sur le plan des investissements sociaux. En effet, Aliou Boubacar Diallo a la réputation de donner sans compter dans les œuvres sociales, à travers forages, appuis matériels et financiers aux centres de santé de la première région. Au-delà de la compassion et surtout de l’appui apporté lors d’un récent évènement social à Kayes (les concernés ne voudront certainement pas qu’on en dise plus !), l’homme d’affaires a procédé à la dotation en électricité de lieux de cultes. Mais le candidat de l’ADP-Maliba a saisis une solide réputation de générosité, avec l’avion affrété pour amener les supporters des Aigles à Yaoundé lors de la finale du dernier Chan 2021, où le Mali affrontait le Maroc en finale. Un remake de l’opération consistant à mettre à la disposition du président Bissau-guinéen, Umaro Sissoco Embalo, un avion, afin de lui permettre d’assister à la prestation de serment du Colonel Bah N’Daw, comme nouveau président de la Transition malienne. Certes, il est difficile de faire le portrait d’Aliou Boubacar Diallo, en omettant son obédience au puissant courant hamalliste qui constitue un électorat solide. Pourtant, celui qui apparait comme le fils spirituel du Chérif de Nioro ne peut guère être considéré comme un candidat de la mouvance religieuse et dont il est très éloigné du radicalisme ambiant, tout autant qu’il n’a jamais pris part aux raouts politico-religieux qui ont fini par avoir raison de l’ancien régime. Aliou Boubacar dispose d’un parcours, certes atypique, et relativement jeune mesuré à l’aune de l’échiquier. Pourtant, à l’orée de 2022, il faut certainement compter sur une expérience des joutes politiques et des campagnes à la dimension nationale. Et pour l’histoire, on retient que c’est parce que Aliou Boubacar Diallo se tenait en embuscade pour s’engager sur le ring que le défunt chef de file de l’opposition avait finalement accepté d’aller au second tour d’une présidentielle de 2018, dont il avait vivement contesté les résultats du premier tour, et avait été tenté de boycotter la suite. Moussa Touré Source : Nouvelle Libération
La Chine a réalisé des progrès remarquables dans la lutte contre la corruption depuis le 18e Congrès national du Parti communiste chinois (PCC) tenu en 2012. Une série de mesures ont été prises pour garantir que les fonctionnaires « n’osent, ne peuvent ni ne veulent être corrompus ».
En plus de punir les fonctionnaires corrompus et de mettre en place des systèmes pour empêcher la corruption, la Chine a particulièrement souligné le rôle de l’éducation dans sa campagne anti-corruption.
« Pour gouverner pleinement le Parti avec une discipline stricte, nous devons non seulement nous concentrer sur la normalisation des peines, mais aussi sur le maintien strict de la discipline de base », a déclaré Xi Jinping, secrétaire général du Comité central du PCC, lors de la 6e session plénière de la 18e Commission centrale de contrôle de la discipline (CCDI) du PCC en janvier 2016.
« Chose plus importante encore, il nous faut guider le peuple pour qu’il fasse mieux et mettre pleinement en valeur le rôle directeur des idéaux, des croyances et des moralités », a ajouté Xi, président chinois, citant un poème du penseur chinois Gong Zizhen (1792-1841) pour souligner le message : « Si vous ne vous conquérez pas vous-même, vous serez conquis par vous-même et n’arriverez à rien ».
« Pour gouverner pleinement le Parti avec une discipline stricte, nous devons non seulement nous concentrer sur la normalisation des peines, mais aussi sur le maintien strict de la discipline de base. Chose plus importante encore, il nous faut guider le peuple pour qu’il fasse mieux et mettre pleinement en valeur le rôle directeur des idéaux, des croyances et des moralités. »
– Xi Jinping, président chinois
Aspiration originale
Pour aider les responsables du PCC à se conquérir et à faire en sorte qu’ils « ne veulent pas être corrompus », la direction du PCC les exhorte à rester fidèles à l’aspiration initiale et à la mission fondatrice du Parti, et à savoir rechercher le bonheur du peuple chinois et le rajeunissement de la nation chinoise.
En juin 2019, une campagne éducative nationale sur le thème « Rester fidèle à notre mission fondatrice » a été lancée pour renforcer le message parmi les 90 millions de membres du PCC.
Alessandro Teixeira, économiste brésilien et professeur de politique publique à l’Université Tsinghua, a souligné l’importance de l’éducation dans la lutte contre la corruption dans une récente interview avec CGTN.
Teixeira a déclaré que la punition et la dissuasion ne suffisaient pas pour empêcher la corruption. « Je pense qu’il manque un processus éducatif », a-t-il déclaré. « Il faut éduquer la société. »
« Je pense que c’est aussi ce que les Chinois ont essayé de faire, l’éducation morale, non seulement pour les officiels du Parti, mais aussi pour tous », a-t-il ajouté.
Sensibilisation du public renforcée
Depuis le 18e Congrès national du PCC, la direction du Parti a mis l’accent sur un certain nombre de concepts bien connus liés à la lutte contre la corruption, indiquant la détermination de la direction à s’attaquer à ce problème et à favoriser un consensus social contre la corruption.
« Il faut un bon forgeron pour forger du bon acier », a déclaré Xi, citant un adage chinois populaire pour expliquer l’importance de la construction du PCC, lorsqu’il a rencontré la presse le 15 novembre 2012 après avoir été élu secrétaire général du Comité central du PCC. Cela signifie que ce n’est qu’en se conduisant honorablement que l’on peut s’attendre à ce que les autres fassent de même. Cet adage est ensuite devenu un slogan emblématique pour exhorter les responsables du Parti à rester intègres.
D’autres concepts anti-corruption incluent le traitement des « quatre formes de decadence » : le formalisme, le bureaucratisme, l’hédonisme et l’extravagance ; prendre des mesures décisives pour améliorer la conduite des responsables du Parti et du gouvernement (connue sous le nom de « décision en huit points » du Comité central du PCC) ; abattre les « tigres » (fonctionnaires corrompus de haut rang) et les « mouches » (fonctionnaires corrompus de bas rang) en même temps ; et adopter une position de tolérance zéro contre la corruption.
Ces concepts, ainsi que les reportages des médias sur les enquêtes anti-corruption, ont considérablement sensibilisé le public à la question.
Formule à trois volets
L’éducation est un aspect important de la formule à trois volets de la lutte du PCC contre la corruption, avec les sanctions strictes et la création d’un système.
En 2020, les organes d’inspection et de surveillance disciplinaires à travers le pays ont enquêté sur environ 618 000 cas de corruption, entraînant la sanction de 604 000 personnes, selon un rapport de la plus haute instance anti-corruption de Chine.
La Chine a également renforcé la création de systèmes dans la lutte contre la corruption pour « confiner l’exercice du pouvoir dans une cage institutionnelle ».
Une étape-clé a été la réforme du système national de contrôle, qui a vu la création de commissions de contrôle aux niveaux national, provincial, municipal et départemental. Les commissions sont en mesure d’encadrer toute personne travaillant dans le secteur public qui exerce la pouvoir public, y compris celles qui ne sont pas membres du PCC et celles qui ne travaillent pas dans le gouvernement.
Tous ces efforts ont assuré une victoire écrasante contre la corruption. « Plus de mesures dans l’éducation, la recherche, en termes de nature de corruption, avec la coopération internationale » font progressivement de la Chine « l’un des pays à la pointe » du combat contre la corruption, a déclaré Teixeira.
« La Journée internationale de l’enfance aura lieu le 1er juin. Joyeuse fête à vous tous, les enfants de toute la Chine ! » Le 30 mai, le président chinois Xi Jinping, qui est également le secrétaire général du Comité central du Parti communiste chinois (PCC) et président de la Commission militaire centrale, a répondu à des membres des Jeunes Pionniers chinois (JPC) de l’école primaire de Xin’an, dans la ville de Huai’an de la province du Jiangsu, pour les encourager et leur adresser ses vœux de réjouissance à l’avance.
L’épanouissement des enfants est la préoccupation la plus tendre au cœur du secrétaire général. Il va souvent au milieu des enfants, avec beaucoup de sollicitude et d’attente. Il est affectueusement appelé le « grand ami » par les enfants.
Le « grand ami » Xi Jinping a partagé publiquement à plusieurs reprises ses souvenirs d’enfance et ses émotions au cours de son développement.
Le secrétaire général Xi Jinping est né dans une famille révolutionnaire avec une éducation familiale stricte. Il a vécu une vie frugale pendant son enfance. En 2003, pendant une interview accordée à l’émission « Le temps et l’espace de l’Orient » de CCTV, il a dit : « Nous portions non seulement des vêtements rapiécés, mais aussi des vêtements des frères et sœurs ». Xi a quatre sœurs et deux frères. Quand il était petit, la plupart du temps il portait les vêtements de ses sœurs. Il se souvenait : « Ce sont des vêtements et des chaussures pour filles, je ne voulais pas les porter, mais j’ai dû le faire. »
Le 30 mai 2014, le secrétaire général Xi Jinping est venu à l’école primaire ethnique du district de Haidian, à Beijing. Lorsqu’il participait à la cérémonie d’adhésion aux Jeunes Pionniers, il a partagé ses expériences avec les enfants : « Je suis allé à l’école primaire en 1959 et j’ai rejoint les Jeunes Pionniers en 1960. Comme j’étais trop jeune, je n’étais pas parmi les premiers à les rejoindre, et j’ai pleuré ». Les enfants ont ri quand ils ont entendu cela. Le secrétaire général a ensuite ajouté : « Je me souviens que mon cœur battait et j’étais très enthousiasmé quand j’ai rejoint l’équipe. Je ne sais pas si vous avez ce même sentiment » ? Les enfants ont répondu : « Oui » ! « Vous savez pourquoi ? Parce que c’est un honneur ». Le secrétaire général a exhorté les enfants à être prêts à prendre la relève à l’avenir.
Le 30 mai 2014, le secrétaire général Xi Jinping s’est rendu à l’école primaire ethnique du district de Haidian à Beijing pour rendre visite aux enfants. Dans l’atelier de calligraphie « Moyuntang », il a vu les enfants écrire avec un pinceau « servir le pays avec suprême loyauté ». Très impressionné, il a mentionné qu’il était influencé par ces quatre caractères chinois depuis son enfance. « Quand j’avais quatre ou cinq ans, ma mère m’a acheté un petit livre et m’a raconté l’histoire de Yue Fei et sa mère qui lui a fait le tatouage de ces quatre caractères sur le dos. J’ai donc demandé à ma mère : ‘Mais ça ne fait pas mal ?’ Elle m’a dit : ‘Mais si ! Ça fait mal. Pourtant, Yue Fei se souviendra toujours de cette devise.’ Les propos de ma mère sont restés dans mon cœur jusqu’à ce jour. Servir le pays de toute mon âme, c’est l’objectif de toute ma vie. »
Le 9 septembre 2016, le secrétaire général Xi Jinping est retourné dans son alma mater, l’école Bayi à Beijing pour rendre visite aux enseignants et aux élèves. Il y a passé son temps de l’école primaire et du collège. Sur le grand terrain de sport, les adolescents footballeurs qui s’entraînaient ont attiré l’attention du secrétaire général. Il leur a dit : « J’ai joué dans cet endroit il y a plus de 50 ans. À cette époque-là, le sol était encore en terre battue…Si je suis très en forme maintenant, c’est grâce au sport que j’ai pratiqué quand j’étais jeune. Il faut un développement complet, sur le plan moral, intellectuel, esthétique et physique. Le sport joue un rôle important pour forger le caractère et fortifier la volonté. »
« Quand je vous ai vu patiner, je me suis souvenu de la façon dont je patinais à l’école primaire. C’était à Shichahai. Je patinais avec les patins qu’on m’avait donnés, malgré la mauvaise pointure. » Le 24 février 2017, dans le Centre sportif de Wukesong à Beijing, le secrétaire général Xi Jinping a partagé avec un groupe de jeunes joueurs de hockey sur glace le souvenir du patinage à Shichahai dans son enfance. Quand il était jeune, les installations sportives n’étaient pas très bonnes, et on n’avait que des patinoires rudimentaires à l’extérieur. Lui et son jeune frère aimaient tous les deux le patinage, mais ils n’avaient pas assez d’argent pour s’acheter une paire de patins à chacun, alors il a laissé cette opportunité à son jeune frère.
Au Mali, l’Association des Municipalités du Mali (AMM) a tenu sa 4ème rencontre statutaire du Comité National Aviseur le jeudi 20 mai dernier à l’hôtel Mandé de Bamako., dans le cadre du Programme des Partenariares Municipaux pour l’Innovation en Développement Economique Local (PMI DEL).
Les objectifs de cette rencontre sont :
1. Présentation des résultats de la mise en œuvre du plan de travail annuel 2020-2021 du programme PMI-DEL, du FIL et les grandes lignes du rapport annuel du PMI-DEL.
2. Présentation du plan de travail annuel pour l’année 6 (2021-2022) pour commentaires et contributions;
3. Divers.
Selon Yacouba TRAORE, Président de l’AMM « l’objectif visé par l’approche DEL et DER est l’amélioration du bien-être des populations. Il s’agit de faire en sorte que la population puisse se développer économiquement à travers les services DEL et DER offerts par les collectivités. Il a salué et remercié la Fédération Canadienne des Municipalités pour le partenariat et Affaires Mondiales Canada pour le financement accordé.
Selon Sory Ibrahim DIARRA, Coordonnateur National du PMI DEL
Il dira que « Nous travaillons pour aider les collectivités maliennes à mieux porter le leadership du DEL et DER » au Mali pour contribuer à lutter efficacement contre la pauvreté, surtout celles des femmes et des jeunes. Un DEL et DER axé sur la croissance économique urbaine, rurale et la redistribution des richesses locales créées, dit-il.
Selon Youssouf DIAKITE, Directeur Exécutif de l’AMM, il dira que depuis le début PMI DEL, nous avons alignés en quelque sorte la formation et l’action. Ces actions ont permis de formation beaucoup d’acteurs locaux. Nous avons mis en place un fonds d’innovation qui a permis de financer des jeunes et des femmes en fonction de leur projet.
Plusieurs activités ont été menées comme
· L’élaboration des politiques locales en faveur du DEL,
· La mise en œuvre de politiques locales à travers l’achet et la distribution de kits auto emplois,
· L’élaboration des stratégies de pérennisations des acquis du programme
· La tenue régulière des rencontres statutaires des Comités Local, Régional et National Aviseur (CLA, CRA et CNA).
· L’intégration des actions genre dans les plans et budgets des collectivités (Couloir Economique Transfrontalier Inclusif et Conseil Régional Sikasso)
· La mise en œuvre de 10 projets de Fonds d’Innovation Local et 2 projets pour le milieu propice
· La formation des bénéficiaires FIL sur les outils de gestion simplifiée de l’entreprise (comptabilité, marketing, gestion de stocks, planification des affaires, approvisionnement) et les techniques de gestions durable des déchets,
· L’élaboration d’un plan de plaidoyer, d’un rapport de capitation, d’une stratégie de gestion de connaissances et d’un guide national pour la mise en œuvre du DEL et DER à traverse partenariat AMM et Haut Conseil des Collectivités.
Une vue de la salle
Comme résultats
· Création de 34 auto emplois à travers l’achat, la distribution des kits,
· Pérennisation des activités DEL et DER (comme les services DEL et DER, outils de gouvernances, missions terrain d’accompagnement des acteurs économiques, et formations, activités genre à travers leurs intégrations dans les plans et budgets des collectivités
· Appropriation des approches, démarches et outils par les parties prenantes et leurs engagements pour l’utilisation de ces outils, même après PMI DEL.
· Capitalisation de acquis DEL et DER au sein du CDEL AMM pour les collectivités maliennes.
Par ailleurs, les résultats ont été jugés satisfaisants, car le taux global d’exécution technique des activités est de 100% et financier 75%.
Ils étaient nombreux, élèves, parents d’élèves, enseignants, amis et connaissances à prendre part à la finale couplée à la cérémonie de récompense de la 9ème édition du projet « Livre d’or ». Coprésidées par le représentant du préfet et le président National 2021 de la JCI Mali, les activités se sont déroulées en présence du président local de la Jeune Chambre Internationale Universitaire Kati Amara Sanogo. C’était samedi 29 mai dernier au conseil de cercle de Kati.
« Livre d’or » est un projet qui vise à inciter et sensibiliser les élèves vers l’excellence, à renforcer le tissu social entre eux et de les inculquer l’esprit de citoyenneté active. Inscrit dans le plan d’action de la Jeune Chambre Internationale Universitaire Kati depuis 2013, le projet consiste également à exhorter les élèves à s’intéresser davantage aux études. Le projet de cette édition est dirigé par Samuel B. Koné sous la supervision de Mohamed Traoré, vice-président du domaine communautaire 2021. Vêtu de bogolan tricolore (bleu, blanc, noir), le président universitaire de Kati du mandat en cours, Amara Sanogo expliquera qu’au niveau secondaire, le projet porte sur le concours d’art oratoire, la poésie et les débats entre les établissements.
Il développe que ce volet permet d’apprendre les compétences et les moyens nécessaires aux élèves dans la prise de parole en public. « Au niveau fondamental, il s’agit d’organiser des concours de lecture à l’intention des élèves de la 7ème. Concours de rédaction, de mathématique et d’anglais » pour les 8ème et 9ème années », a-t-il précisé. Le débat sur le thème, le multipartisme est-il bénéfique pour le développement d’un pays, a été remporté par le Lycée Technique Diango Magassy Tounkara de Kati (LT-DMTK). Le prix du concours d’art oratoire est revenu à Niamé Keita du Lycée Ama. Le thème était « Tu es un général de l’armée ; ta troupe veut reculer devant l’ennemi. Faites un discours de motivation pour garder les postes ». Mariam Bérété du Complexe Scolaire Kanouté Aissa (LP-CSKA) s’empare du prix de la poésie sur le thème : « L’éducation de la jeune fille ». Epaté par la prestation des élèves, le représentant de la mairie Yoro Ouloguem a apprécié le projet Livre d’or, avant d’inviter les autorités à encourager ce genre d’initiative. Abadant dans le même sens, le représentant du parrain du projet Soumeylou Boubeye Maiga, affirme d’être personnellement émerveillé par la pertinence des thèmes abordés. Il a auparavant souligné que la Jeune Chambre Internationale partage la même valeur que fonde la raison d’être du parrain du projet notamment les valeurs de solidarités, de partage… « Ce n’est pas pour rien que la préfecture est amie avec la Jeune Chambre Internationale. C’est par ce que nous avons constaté qu’au niveau de cette organisation, les membres sont sérieux. C’est une organisation qui se bat pour l’intérêt général, pour la cause du développement », a témoigné Mamadou Dembélé, représentant du préfet. Le président national de la JCI Mali, Aboubacar Idrissa Dicko atteste que l’éducation est à la base de toute chose. Le projet « Livre d’or » est un projet particulier qui permet de déceler les talents et de reconnaitre l’excellence. C’est pour cette raison qu’il a invité les jeunes à être excellents pour eux-mêmes, pour leur famille, pour leur école et pour le Mali. Le président Dicko a terminé par exhorter le JCI U Kati à pérenniser le projet Livre d’or. « Soyons des jeunes citoyens actifs de référence », c’est le slogan du mandat 2021 de la Jeune Chambre Internationale Universitaire Kati, dirigée cette année par un jeune très dynamique, Amara Sanogo. D.Keita