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Télécoms: le Togo connaît une progression impressionnante au premier trimestre 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Le marché des communications électroniques au Togo connaît une progression impressionnante au premier trimestre 2025, selon les dernières données de l’observatoire national du secteur. La croissance continue de la téléphonie mobile et des services financiers mobiles témoigne d’une transformation numérique qui s’accélère dans le pays.

Le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile a atteint 7,98 millions, enregistrant une hausse de 10 % en un an et de 4 % en seulement trois mois. Cela souligne le mobile non seulement comme le principal canal de communication, mais aussi comme un vecteur essentiel de services numériques tant en milieu urbain que rural.

Un des aspects notables de cette dynamique est la progression du data mobile (3G/4G), qui a augmenté de 5 %. Parallèlement, le parc de terminaux mobiles certifiés par la GSMA a crû de 18 %, ce qui illustre une adoption rapide des smartphones compatibles avec les nouvelles technologies. Actuellement, les téléphones 4G constituent 42 % du parc, tandis que les anciens appareils 2G représentent encore 41 %, indiquant un lent déclin des technologies obsolètes. De plus, le pays a réalisé d’importants progrès en réduisant le nombre de terminaux non identifiés, qui est passé de 3,3 millions à 1,38 million.

Concernant la fibre optique à domicile (FTTH), la situation est plus mitigée. Bien que Canalbox (GVA Togo), le leader actuel du marché, conserve une base d’abonnés de 75 409, ce chiffre est en légère baisse. En revanche, son concurrent direct, Yas Togo, a vu son nombre d’abonnés augmenter de 33 % par rapport à l’année précédente, atteignant 52 335 abonnés, ce qui démontre la montée en puissance d’un challenger local.

Sur le front du mobile money, un aspect crucial pour l’inclusion financière, les résultats sont également encourageants. Le volume des transactions a augmenté de 32 % depuis le premier trimestre 2024, et le nombre d’abonnés a progressé de 5 % au cours du dernier trimestre et de 26 % sur une base annuelle. Ces chiffres mettent en lumière l’importance croissante des services numériques dans l’établissement d’un écosystème financier plus accessible et inclusif au Togo.

Notons que ces données soulignent la robustesse du secteur des communications électroniques au Togo, ainsi que son rôle clé dans la transformation numérique et l’inclusion économique des citoyens. La dynamique actuelle augure bien pour l’avenir de la technologie et des services financiers dans le pays.

Guinée: Amadou Oury Bah met en lumière les enjeux cruciaux dans le cadre des réformes destinées à la bonne gouvernance

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(CROISSANCE AFRIQUE)- En Guinée, le Premier ministre Amadou Oury Bah a mis en lumière les enjeux cruciaux auxquels son gouvernement fait face, en particulier dans le cadre des réformes nécessaires à la bonne gouvernance et à l’efficacité administrative, lors de la réunion du 24 juin 2025.

Son discours devant les partenaires techniques et financiers a souligné plusieurs dimensions de la situation actuelle.

Tout d’abord, il a réaffirmé l’engagement du président envers une administration publique renouvelée, capable de répondre aux défis sociopolitiques, y compris les tensions communautaires qui pèsent sur la stabilité et sur les efforts de développement. L’incendie du dépôt de vaccins a également été mentionné comme un événement ayant des répercussions significatives sur la santé publique, illustrant la nécessité d’une gestion plus robuste des crises.

Parmi les priorités évoquées, le ministre a mis l’accent sur l’identification biométrique via le Registre Administratif des Votes et d’État Civil (RAVEC), qui a déjà permis de recenser plus de 6 millions de citoyens. Cela représente un pas important vers une meilleure gestion des données civiles et une transparence accrue dans les processus électoraux.

Le renforcement de la gouvernance locale à travers des stratégies de décentralisation et de déconcentration a également été mis en avant comme une voie pour améliorer la réactivité des administrations face aux besoins des citoyens. Cela pourrait favoriser une plus grande participation des populations aux décisions qui les concernent.

Enfin, le Premier ministre a insisté sur l’importance d’augmenter les ressources internes pour compenser la baisse de l’aide extérieure. Cela passe par une amélioration de la fiscalité et par la mise en place de mécanismes innovants pour mobiliser des financements locaux.

Notons cette rencontre avec les partenaires techniques et financiers témoigne d’une volonté claire d’adresser les défis actuels tout en posant les bases d’une coopération durable et efficace pour le développement du pays.

Zangouna KONÉ

Au Mali, la JCI Bamako tiendra sa 12è édition du MIT du 27 au 29 juin 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)- La Jeune Chambre Internationale Bamako tiendra les 27, 28 et 29 juin 2025, sa 12ème édition du MIT. En prélude à l’organisation de cette académie de formation, les initiateurs ont aimé, mardi 24 juin dernier une conférence de presse au cours de laquelle ils ont présenté les objectifs de l’édition.

Les objectifs spécifiques du MIT sont entre autres :
renforcer la capacité de 20 formateurs et assistants formateurs JCI ;
outiller 20 aspirants formateurs aux techniques de formation
; faire découvrir la formation JCI à 30 jeunes observateurs et partenaires.

Placée sous l’égide du président national de la Jeune Chambre Internationale du Mali, El Hadj Mahamane TOURE, la rencontre avec les professionnels de l’information a été animée par la présidente locale de la Jeune Chambre Internationale Bamako, Mariam Ousmane BABY, le directeur de l’Institut National de Formation, Mahalmoudou TOURE et de l’assistant Head Coach, Adizatou W. ALBACHAR.

Ainsi, le président national a souligné l’importance du projet de formation de la JCI Bamako à laquelle il a participé deux fois. Selon lui, cette académie de formation a eu un impact favorable sur son développement personnel, avant d’exhorter les jeunes à s’inscrire massivement.

Selon la présidente de la Jeune Chambre Internationale Bamako, Mariam Ousmane BABY a rappelé que
la Jeune Chambre Internationale est l’une des associations de jeunes parmi les plus influentes au monde grâce aux opportunités qu’elle offre à ses membres. << Parmi ce large éventail d’opportunités, la JCI Bamako s’identifie à travers la formation de par son expérience appuyée par sa vision et sa mission >>, a ajouté Mariam BABY.

Pour elle, ce projet de développement individuel se veut d’être créateur d’opportunités, d’aider à l’épanouissement de tous les participants. C’est la raison pour laquelle, dira-t-elle, à l’image de la précédente édition, il s’aligne dans l’optique de préserver le niveau de
formation des membres, des aspirants formateurs et la qualité d’animation des formateurs au sein de la JCI Mali.

Les initiateurs ont également fait savoir qu’ils orienteront leur programme prioritairement sur le thème à la rencontre d’éminents formateur au service d’une jeunesse innovante et autonome afin d’outiller les participants (membres JCI, aspirants formateurs, formateurs de la JCI et jeunes hors JCI) afin qu’ils puissent développer leurs talents de formateurs, de leadership, et d’entrepreneurs pour prendre leurs responsabilités dans la
communauté.

Le directeur de l’Institut national de formation (INF), Mahalmoudou TOURE a expliqué les raisons de l’implication de l’Institut de Formation qu’il dirige, avant de mettre l’accent sur la particularité de cette édition par rapport aux éditions précédentes, notamment l’ajout aux thématiques de l’intelligence Artificielle (IA).

Dans son intervention, l’assistant Head Coach, Adizatou W. ALBACHAR a fait une présentation succincte du déroulement de la session de formation des trois jours.

Parmi les thématiques, elle a mentionné entre autres : Leadership, Entrepreneuriat, Citoyenneté, Andragogie, Digital. La formation concerne non seulement les membres de la Jeune Chambre Internationale, mais aussi les jeunes hors JCI de 18 à 40 ans et partenaires.

<< Nous allons inscrire en marge du programme initial des activités de MIT 12 des OPEN FORUM sur les difficultés liées à la formation afin de permettre aux aspirants formateurs de mieux appréhender la vie d’un formateur >>, a ajouté l’assistant Heard Coach.

Drissa KEITA

Renégocier nos accords commerciaux : une urgence stratégique pour l’Afrique

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Par Harouna Niang
Ancien Ministre de l’Industrie, du Commerce et de la Promotion des Investissements du Mali

« On ne construit pas une économie forte avec des accords faibles. »

Alors que l’Afrique cherche à sortir du piège de la pauvreté et de la dépendance, une vérité s’impose de plus en plus : nos accords commerciaux sont trop souvent déséquilibrés, et parfois même destructeurs pour nos industries locales. Il est temps pour l’Afrique de renégocier avec fermeté ces engagements pour les aligner sur ses objectifs de souveraineté économique, d’industrialisation et de développement humain.

1)Des accords signés trop vite, souvent au détriment des intérêts nationaux

Au fil des décennies, de nombreux accords bilatéraux ou multilatéraux ont été signés entre les pays africains et des partenaires extérieurs: Union européenne, Chine, États-Unis, ou encore les institutions financières internationales. Derrière la rhétorique de la coopération, plusieurs de ces textes ont conduit à :
• Une ouverture commerciale prématurée, exposant nos industries naissantes à une concurrence féroce et souvent déloyale qui freine même la création de nouvelles industries;
• Une perte massive de recettes fiscales douanières, grevant les budgets publics (dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, les droits de douane représentent encore jusqu’à 30 % des recettes fiscales selon la CNUCED) ;
• Un accès limité aux marchés extérieurs pour nos produits transformés ;
• Une captation de la valeur ajoutée par des firmes étrangères, laissant peu de retombées locales notamment au niveau du nécessaire transfert de technologie et know-how.

Le cas des Accords de Partenariat Économique (APE) proposés par l’Union européenne est emblématique. Ces accords prévoyaient la suppression progressive des droits de douane africains sur 80 % des produits européens, sans offrir de garanties concrètes sur la protection de nos secteurs stratégiques. Selon une étude de la Commission économique pour l’Afrique (CEA, 2017), les APE dans leur version initiale auraient pu entraîner une perte de 1,1 milliard de dollars de recettes douanières par an pour les pays africains signataires.

Le Nigeria, dans un geste souverain, a refusé de signer l’APE régional de la CEDEAO, en dénonçant son potentiel de « désindustrialisation massive ». D’autres pays, comme le Sénégal et le Ghana, ont signé mais tardé à ratifier, face à la pression des acteurs économiques.

Preuve qu’une autre voie est possible.

2) Des ressources bradées, des infrastructures importées : l’exemple congolais

Un autre exemple frappant vient de la République Démocratique du Congo. En 2008, elle signait un « contrat chinois » : échange de cobalt et cuivre contre routes et hôpitaux, pour un montant total de 6 milliards de dollars. Ce contrat dit « Sicomines » a été largement critiqué pour son manque de transparence et l’absence d’obligations fermes de livraison d’infrastructures.

D’après un rapport de l’Inspection Générale des Finances de la RDC (2023), la Chine aurait investi à peine 822 millions de dollars en infrastructures au cours des 15 années suivant la signature, alors que les revenus tirés des minerais dépassaient 3,5 milliards USD. Les entreprises congolaises, elles, ont été presque totalement exclues de la chaîne de valeur.

En 2023, le président Tshisekedi a exigé la renégociation du contrat, réclamant un meilleur partage des revenus (passage des redevances de 0,3 % à 1,2 %), plus de contenu local et une transparence accrue. Cette décision a été saluée par la Banque africaine de développement (BAD) comme un exemple de souveraineté économique assumée.

3) Ce que doit faire l’Afrique
3.1 Mener un audit complet de ses accords commerciaux : quels sont les avantages réels ? Quels sont les préjudices subis ? Quels secteurs doivent être mieux protégés ? (Cf. rapport ICTSD, “Making Trade Work for Africa’s Industrialization”, 2018)
3.2 Inclure des clauses de flexibilité et de sauvegarde : autorisant des révisions en cas de menace sur les industries locales (cf. dispositions de l’article XIX du GATT – sauvegardes générales).
3.3 Favoriser le contenu local et la transformation sur place dans les échanges de ressources (mines, agriculture, forêts).
3.4 Parler d’une seule voix au niveau régional, via la ZLECAf, pour peser davantage. La CEA estime que si elle est bien mise en œuvre, la ZLECAf pourrait faire croître le commerce intra-africain de 52 % d’ici 2027.
3.5 Renforcer les capacités des négociateurs africains : seule une expertise renforcée permet d’éviter les clauses défavorables (cf. formation de la “Trade Policy Training Centre in Africa”, TPTCA – Arusha).

4) Redonner du sens à l’intégration régionale

L’Afrique ne peut se développer si elle reste un simple marché pour les autres. La ZLECAf représente une opportunité historique de rompre avec les anciennes logiques de dépendance. Mais cela suppose que les pays africains harmonisent leurs politiques industrielles, investissent dans les infrastructures régionales, et créent des champions industriels communs.

Surtout, la mise en œuvre effective de la ZLECAf doit impérativement s’accompagner de mécanismes de compensation et de solidarité, pour corriger les déséquilibres et inégalités entre les pays africains, notamment entre les économies les plus avancées et les plus fragiles. Sans cela, le risque est réel que certains pays soient marginalisés ou deviennent des marchés de consommation sans base productive. Un fonds d’ajustement régional, financé par une partie des gains issus du commerce intra-africain ou des contributions mutualisées, pourrait atténuer les chocs et financer l’industrialisation des pays les moins avancés (cf. UNCTAD, “Economic Development in Africa Report”, 2021).

Comme le rappelle le Rapport 2023 de la Banque mondiale, les chaînes de valeur intra-africaines sont celles qui génèrent le plus d’emplois et de transformation locale (bien plus que le commerce Afrique–Europe ou Afrique–Asie.)

  1. Conclusion : Souveraineté économique ou dépendance renouvelée ?

Renégocier nos accords commerciaux, ce n’est pas se fermer au monde. C’est s’ouvrir à des partenariats équilibrés et porteurs de transformation structurelle. C’est dire à nos partenaires : nous voulons commercer avec vous, mais pas au prix de notre avenir.

L’Afrique a trop longtemps été un continent de promesses non tenues. Il est temps que nos accords commerciaux deviennent des leviers de développement, et non des chaînes de soumission.
H. Niang

Sénégal: la Banque Mondiale annonce 115 millions USD destiné à promouvoir la viabilité de la dette nationale

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Sénégal, la Banque mondiale a approché avec l’octroi d’un financement concessionnel de 115 millions de dollars pour renforcer la gestion des finances publiques et promouvoir la viabilité de la dette nationale.

Cette aide, accordée via l’Association internationale de développement (IDA), vise à soutenir la mise en œuvre du Programme pour la transparence de la gestion des finances publiques (SEN-FINTRAC 2025-2029), qui s’inscrit dans la Vision 2050 du Sénégal en faveur d’une prospérité inclusive.

Le programme se concentre sur trois axes principaux : la gestion budgétaire, la soutenabilité de la dette et la mobilisation des ressources. Il prévoit l’instauration de systèmes modernes de gestion financière, la digitalisation des procédures d’achat et la création d’un registre de la dette. Sur les 115 millions $ alloués, 105 millions sont destinés à un soutien basé sur les résultats, tandis que 10 millions sont réservés à l’assistance technique.

Ce projet participe également au programme SEN-FISCALE, qui se concentre sur la discipline budgétaire, tout en consolidant le partenariat stratégique entre le Sénégal et la Banque mondiale. Keiko Miwa, directrice de l’institution pour le Sénégal, a salué les efforts du gouvernement pour améliorer la transparence de la dette et assurer une gestion efficace des finances publiques, visiblement essentielle pour fournir des services de qualité et renforcer la confiance du citoyen.

Notons que ce financement s’inscrit dans le cadre d’une approche plus large de réformes économiques et financières, sachant que le programme RESET est actuellement en discussion avec divers partenaires techniques et financiers, visant à stabiliser et transformer l’économie sénégalaise tout en assurant sa transparence.

Abdoulaye KONÉ

Afrique: la BMI et ShafDB annoncent 15 millions de dollars pour financer des projets de logements abordables

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(CROISSANCE AFRIQUE)- La Banque de Développement Shelter Afrique (ShafDB), une banque multilatérale de développement panafricaine engagée dans le financement et la promotion du logement, des infrastructures urbaines et connexes, a signé un accord de prêt de 15 millions USD avec la Banque Mauritanienne de l’Investissement (BMI) afin de financer des projets de logements abordables.

Cette transaction s’inscrit dans la stratégie de la ShafDB visant à promouvoir l’accès à un logement décent pour les populations à revenu faible et intermédiaire en Afrique, et permettra de renforcer l’écosystème mauritanien du financement du logement, notamment au bénéfice des populations insuffisamment desservies.  

Ce prêt servira à cofinancer la construction de 1 000 logements dans la ville de ZOUÉRATT et la viabilisation de 1 000 parcelles dans la commune de TEVRAGH ZEINA pour la diaspora et les résidents.   

Commentant l’accord, Mr. Thierno-Habib Hann, Directeur Général de la Banque de Développement Shelter Afrique, a déclaré que la ShafDB et la BMI partagent une vision similaire de la promotion de l’accès à un logement décent des populations à revenu faible et intermédiaire en Mauritanie.

« Ce partenariat avec la BMI permettra d’offrir des logements abordables et décents à des ménages à faibles revenus, comblant ainsi une partie du déficit de 50 000 logements en Mauritanie dans un contexte où l’urbanisation croît à un rythme de 4% », a déclaré M. Hann.

Le Directeur Général de la BMI, Mohamed Yahya Sidi, s’est félicité de l’accord, affirmant que son institution était honorée de travailler avec la Banque de développement Shelter Afrique pour financer des projets de logements abordables en Mauritanie.  

« Ce partenariat renforce notre engagement envers le développement socio-économique de la Mauritanie, élargit nos solutions de financement inclusif du logement, et confirme notre soutien à l’ambitieux programme de développement urbain du pays. » a déclaré M. Sidi.

Grâce à ce financement, on estime qu’environ 5 000 emplois seront créées, 12 400 personnes bénéficieront du projet et que 2 000 ménages accèderont à un logement via l’auto-construction ou l’acquisition directe.

L’ACCÈS DES FEMMES ALBINOS AUX SERVICES DE SANTE SEXUELLE ET REPRODUCTIVE AU MALI: Œuvrons pour un système d’accès égalitaire et respectueux aux soins (REPORTAGE)

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Studio Portrait Shot Of Confident Natural Albino Woman In Underwear Promoting Body Positivity

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, l’accès approprié aux services de santé sexuelle et reproductive est un défi pour toutes les femmes, mais il l’est particulièrement pour les femmes albinos qui subissent des discriminations et stéréotypes dans les structures sanitaires.

Les femmes albinos sont souvent confrontées à des préjugés en raison de leur apparence physique. Certaines albinos rapportent des commentaires dégradants ou des recommandations basées sur des mythes plutôt que sur des faits avérés qui découragent et affectent l’accès aux soins nécessaires.


Yagaré Coulibaly, femme malienne albinos, affirme que la curiosité maladive de certains agents de santé a rendu ses consultations prénatales inconfortables et humiliantes. « Être au centre de l’attention non désirée lors de ses consultations médicales a aggravé ma détresse émotionnelle et à m’amener à éviter certains établissements de santé », dit-elle.

L’absence d’une approche spécifique pour la santé sexuelle et reproductive des femmes albinos explique le comportement de certains agents de santé. Mariam Diallo déplore être victime d’un commentaire désobligeant d’une sage-femme : « évitez de faire beaucoup d’enfants quand vous avez un corps fragile ».

Elle appelle à une sensibilisation des agents de santé afin d’éviter que les femmes albinos ne soient des victimes de faux préjugés amplifiant la désinformation qui les empêchent d’accéder dans des conditions acceptables à leurs droits fondamentaux.


Besoins spécifiques non reconnuset prise en charge discriminatoire


Dr Siaka Doumbia, Gynécologue au CSREF de Koutiala au compte de l’organisation « Médecin Sans Frontières », indique qu’il n’y a pas de prise en charge spécifique pour les femmes albinos. « Cela dénote d’un manque de reconnaissance des besoins spécifiques de cette communauté. Si des services de santé prenaient en compte leurs spécificités, cela améliorerait leur accès et leurs expériences des soins. Un accès limité à des soins appropriés peut avoir des conséquences dramatiques telles qu’un risque accru de complications durant la grossesse ou des défis en matière de santé mentale », souligne -t-il.


De son côté, Sitan Camara témoigne : « lors de ma première consultation prénatale, j’ai attendu des heures sans être consultée tandis que d’autres patientes étaient prises en charge. J’ai entendu une stagiaire murmurer des choses sur moi. Il est urgent d’améliorer la sensibilisation et la formation du personnel de santé afin d’assurer une prise en charge équitable pour tous les patients, sans préjugés ni stigmatisation ».


Tacko Diarra dit qu’il est possible de mettre en place un système d’accès égalitaire et respectueux aux soins. La loi hospitalière, loi n° 02-050 du 22 juillet 2002 modifiée par la loi N°2018- 50 du 11 juillet, dans son article 7, indique que le service public hospitalier garantit l’accès de toutes les personnes présentes sur le territoire national à des soins d’urgences ou à des soins de qualité.


Pour construire une société plus inclusive et prospère, il est crucial de veiller à ce que chaque individu, peu importe son origine ou ses caractéristiques personnelles, puisse bénéficier des soins de santé nécessaires. Cela implique non seulement l’application stricte des lois existantes, mais également un travail constant pour sensibiliser les professionnels de santé et le grand public sur l’importance de l’égalité des droits et de la dignité pour tous.

Kadidia Doumbia
Ce reportage est publié avec le soutien de Journalistes pour les Droits Humains (JDH) au Mali

Le Sénégalais Khadim DIOP, Président du CNJS primé par l’Union Panafricaine de la Jeunesse et la Fondation JADARA

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Le Président du Conseil National de la Jeunesse du Sénégal, Khadim DIOP, a récemment été honoré par l’Union Panafricaine de la Jeunesse (UPJ) et la Fondation JADARA, lors d’une cérémonie organisée à l’occasion du sommet YES_AFRICA_2025 à Marackekh, au Maroc. Cette distinction prestigieuse souligne son engagement constant en faveur du développement, de l’autonomisation et de l’épanouissement des jeunes à travers tout le continent africain.

Dans un discours empreint de gratitude, Khadim DIOP a exprimé sa profonde reconnaissance envers le Royaume du Maroc, l’UPJ, ainsi que la Fondation JADARA. « Cette distinction arrive à un moment où tous mes efforts pour promouvoir la jeunesse africaine prennent tout leur sens. Elle constitue une source de motivation supplémentaire pour continuer à œuvrer en faveur de notre jeunesse, en favorisant leur développement et leur intégration dans la dynamique du progrès continental », a-t-il déclaré.

Ce prix reconnaît non seulement son leadership et son engagement, mais aussi l’impact positif qu’il continue d’avoir sur la jeunesse sénégalaise et africaine. En recevant cette distinction, Khadim DIOP réaffirme sa détermination à poursuivre ses initiatives en faveur de l’autonomisation des jeunes, en partenariat avec les institutions panafricaines et internationales.

L’événement de Marackekh s’inscrit dans le cadre de la vision YES_AFRICA_2025, visant à renforcer la coopération et l’engagement des jeunes leaders africains pour un avenir prospère et inclusif pour le continent.
@cnjsenegal

Côte d’Ivoire: Ouverture des travaux du 1er colloque sous-régional de la plateforme des Médias de UEMOA à Abidjan

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(CROISSANCE AFRIQUE)- En Côte d’Ivoire, la plateforme des médias de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), en collaboration avec la Commission de l’UEMOA, a lancé les travaux du premier colloque sous-régional de la plateforme des Médias UEMOA, le 24 juin 2025, à Abidjan.

Cet événement a été placé sous le thème : « Le journalisme économique à l’ère des mutations technologiques et de l’intégration régionale : défis, opportunités et perspectives pour l’UEMOA », et a été marqué par des réflexions, des débats et des échanges.

Parrainée par Abdoulaye Diop, président de la Commission de l’UEMOA, cette rencontre a pour objectif de renforcer les acquis de l’intégration régionale tout en soutenant les économies des États membres face aux défis posés par la géopolitique mondiale.

« Nous sommes content d’accueillir la délégation de la plateforme des médias de l’UEMOA », a souhaité monsieur Adom Fellix, ministre conseiller spécial du premier ministre Ivoirien. Dans la même dynamique, il a exhorté la commission de l’UEMOA à soutenir le pouvoir de la presse et de la démocratie.

Aussi, les journalistes économiques de l’UEMOA ont ainsi uni leurs forces pour établir les fondements d’une intégration renforcée parmi tous les États membres, qui incluent le Mali, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, le Bénin, la Guinée-Bissau, le Togo, le Sénégal et le Niger.

Cette rencontre a également permis d’aborder plusieurs sujets axés sur l’utilisation des outils numériques dans le domaine du journalisme. Les participants ont eu l’occasion de s’outiller sur les enjeux du numérique en matière de journalisme économique et financier, un aspect crucial pour dynamiser l’information et la communication au sein de l’UEMOA.

Dans son allocution, le présentant résidant de la commission de l’UEMOA a prêché dans la dynamique de l’intégration de régionale comme souhaité par les pairs fondateurs de l’UEMOA. Sous l’égide du président de la commission de l’UEMOA, monsieur Gustave Diasso, a salué l’hospitalité des autorités ivoiriennes.

Cette hospitalité dit-il monsieur Diasso, rentre dans le cadre de la mission confiée à la commission de l’UEMOA. Pour lui, ladite mission passe également par le renforcement de l’intégration régionale. Il a exhorté la presse de l’union, notamment celle de la presse économique de l’UEMOA à travaillé efficacement dans l’intérêt des membres l’UEMOA.

Avant de conclure son allocution, le représentant résident de l’UEMOA a évoqué les questions axée sur la transformation structurelle des économies de l’union économiques et monétaire Ouest Africaine (UEMOA). Selon lui, cela passera par une information de qualité venant des médias spécialisés.

Toutefois, il n’a pas manqué de rappeler que la commission de l’UEMOA reste à l’écoute sur toute les questions axée sur la vulgarisation des contenus basés sur les travaux de cette cession.

Notons que ce premier colloque sous-régional se veut ainsi un tremplin pour l’innovation et la collaboration entre les médias de l’union. Il faut signaler que plusieurs partenaires technologiques et financier ont décidé de soutenir cet événement historique, notamment : NSIA Bank, Capitol Hotel, la commission de l’UEMOA, et tant d’autres.

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Envoyé Spécial à Abidjan

Banques: Coris Holding annonce l’ouverture de sa filiale Coris Méso Finance Bénin (CMF-Benin)

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Privé d’une visibilité adéquate jusqu’à présent, le groupe panafricain Coris Holding a pris une initiative significative pour stimuler l’économie béninoise : l’ouverture de sa filiale Coris Méso Finance Bénin (CMF-Bénin), qui a eu lieu le 18 juin 2025 à Cotonou.

Cette nouvelle institution s’inscrit dans une démarche globale visant à faciliter l’accès au financement et à encourager l’innovation, en particulier pour les PME, qui représentent un pilier fondamental de l’économie locale.

Agréée en tant que Système de Financement Décentralisé (SFD) depuis le 15 juillet 2024, CMF-Bénin se donne pour mission de devenir un acteur incontournable dans le financement des secteurs informels et formels, en particulier pour les entreprises qui ne trouvent pas leur place dans les mécanismes de microfinance ou les exigences plus élevées des banques traditionnelles. Cette initiative a été saluée par Ablassé Ilboudo, Directeur Général Adjoint du Groupe Coris, qui a affirmé que Coris Méso Finance est un chaînon manquant essentiel au paysage financier béninois.

L’originalité de CMF-Bénin repose sur son approche « méso », qui vise à établir un équilibre entre la microfinance et le secteur bancaire. Harouna Bio, le Directeur Général de CMF-Bénin, a expliqué que l’institution souhaite créer des ponts entre les univers informels et formels, en proposant des solutions adaptées aux besoins et aux réalités des entrepreneurs locaux. Ces solutions comprennent une évaluation de proximité des activités des clients, ce qui permet de comprendre les spécificités et les besoins de chaque entreprise individuelle.

Avec un capital initial de 1 milliard de FCFA, CMF-Bénin aspire à être un catalyseur de développement économique. Grâce à sa capacité de financement supérieure à celle des institutions de microfinance traditionnelles, elle propose des crédits directs, des engagements indirects ainsi qu’une large gamme de produits digitaux et de services financiers, comme des transferts rapides. Ce bouquet de services vise à répondre aux attentes d’une clientèle variée, en offrant des options personnalisées et rapidement accessibles.

L’engagement de Coris Méso Finance Bénin va au-delà des simples transactions financières. L’institution envisage également un accompagnement technique par le biais de formations et de séminaires, afin de renforcer les compétences des entrepreneurs. Selon Harouna Bio, ce soutien est crucial pour assurer la pérennité des entreprises et contribuer à une croissance durable et responsable.

Avec cette initiative, Coris Holding s’engage à soutenir la croissance des PME au Bénin, en leur offrant un accès modernisé au financement et en comblant les lacunes du système financier beninois. Ainsi, CMF-Bénin se positionne comme un acteur clé dans la transformation et la dynamisation de l’économie locale, répondant aux véritables besoins des entrepreneurs et favorisant une innovation continue au sein du tissu économique béninois.

Abdoulaye KONÉ