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Réduction des effets du changement climatique: le gouvernement Kényan débloque plus de 1 milliard de dollars pour la construction de deux barrages

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Le gouvernement kényan a décidé de construire plusieurs barrages afin d’améliorer la sécurité hydrique et les conditions de vie de sa population. Le pays est en effet de plus en plus touché par des vagues de sécheresse et d’inondation en raison en grande partie des effets du changement climatique.

L’un des projets envisagés par le gouvernement est le barrage de Koru-Soin qui sera construit afin d’alimenter en eau les comtés de Kisumu et de Kericho à l’ouest du pays. Sa mise en place a été estimée à 375 millions $ et les travaux de construction devraient bientôt démarrer.

Une autre infrastructure à construire est le barrage polyvalent de Magwagwa qui sera implanté dans l’est du pays. Selon le directeur exécutif de la Lake Development Authority, Raymond Omollo, le projet d’un coût évalué à 868 millions $ n’attend que l’approbation du Trésor national.

L’infrastructure de 95 mètres de haut et de 450 mètres de long sera implantée sur le lac Victoria partagé par le pays avec l’Ouganda et la Tanzanie. Elle permettra également de générer 120 MW.

Au Kenya, les inondations ont tué plus de 200 personnes et déplacé au moins 100 000 personnes au cours de cette année. Le gouvernement prévoit de consacrer 46,8 millions $ à la réparation des routes et ponts endommagés par ces inondations afin de minimiser l’impact de tels événements extrêmes dans le futur.

Les inondations de cette année contrastent avec la sécheresse qui a frappé le pays l’année dernière menaçant la sécurité alimentaire de plus de 1,5 million de personnes.

« L’aspect le plus dangereux du changement climatique est que ce genre d’événements extrêmes entraîne d’autres incidences écologiques et environnementales telles que les criquets pèlerins, les parasites et les maladies. Les gouvernements doivent se préparer à faire face à davantage d’inondations, de sécheresses et de parasites à l’avenir », a affirmé Salih Babiker, un climatologue de l’Autorité intergouvernementale pour le développement qui a étudié et observé le changement climatique dans 11 pays africains.

Gwladys Johnson Akinocho

Le coût des énergies renouvelables s’avère de plus en plus compétitif face au charbon

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Image d'illustration. La Taskforce de Desert to Power a présenté l’état d’avancement des projets prioritaires identifiés dans les feuilles de route nationales pour 2021

par croissanceafrique

D’après un nouveau rapport de l’IRENA, les coûts compétitifs de la production d’énergie rendent les investissements dans les énergies renouvelables très attractifs alors que les pays cherchent à redresser l’économie après la crise du COVID-19

Selon un nouveau rapport de l’Agence internationale de l’énergie renouvelable (IRENA), publié aujourd’hui, les énergies renouvelables sont de moins en moins chères par rapport toute autre source de nouvelle électricité à base de combustibles fossiles. Le rapport Coût de la production d’énergie renouvelable en 2019 montre que plus de la moitié de la capacité renouvelable ajoutée en 2019 permettait de réduire les coûts de l’électricité par rapport à ceux des nouvelles centrales au charbon les moins chères.

Le rapport souligne que les nouveaux projets de production d’énergie à partir de sources renouvelables sont aujourd’hui de moins en moins chers par rapport aux centrales à charbon existantes. En moyenne, il est moins cher de mettre en service de nouvelles installations d’énergie solaire photovoltaïque et éolienne que de maintenir de nombreuses centrales au charbon en exploitation. Les résultats des enchères montrent que cette tendance s’accélère et viennent confirmer le besoin de mettre définitivement fin à la filière charbon. Le rapport montre que l’année prochaine, il pourrait être plus coûteux d’exploiter 1 200 gigawatts (GW) de capacité existante dans des centrales à charbon que de mettre en service de nouvelles installations solaires photovoltaïques à l’échelle industrielle.

Le remplacement des 500 GW les moins chers de la filière charbon par du solaire photovoltaïque et de l’éolien terrestre pourrait réduire sur l’année prochaine les coûts du système électrique de 23 milliards de dollars par an, et les émissions annuelles de dioxyde de carbone d’environ 1,8 Gt, soit l’équivalent de 5 % du total des rejets mondiaux de CO2 en 2019. Cela représenterait également un stimulus de 940 milliards de dollars, à savoir environ 1 % du PIB mondial.

« Nous avons atteint un tournant important dans la transition énergétique. Tant sur le plan environnemental qu’économique, les arguments en faveur de l’installation de nouvelles centrales à charbon ou du maintien de celles qui existent sont injustifiables », a déclaré Francesco La Camera, directeur général de l’IRENA. « De plus en plus, les énergies renouvelables sont la source de nouvelle électricité la moins chère. Leur potentiel pour stimuler l’économie mondiale et créer des emplois est considérable. Les investissements dans les énergies renouvelables sont stables, rentables et attractifs ; ils offrent des rendements constants et prévisibles, et l’économie tout entière profite de leurs bénéfices. »

« La stratégie mondiale de relance doit être une stratégie verte », a ajouté La Camera. « Les énergies renouvelables constituent un moyen d’aligner les initiatives politiques à court terme sur les objectifs à moyen et long terme en matière d’énergie et de climat.  Les efforts déployés par les nations pour relancer les économies après la crise du COVID-19 doivent reposer sur les énergies renouvelables. Par la mise en œuvre de politiques appropriées, la chute des coûts de la production d’électricité à base d’énergies renouvelables peut transformer les marchés et contribuer dans une large mesure à une relance verte. »

Au cours des dix dernières années, l’amélioration des technologies, les économies d’échelle, la compétitivité des chaînes d’approvisionnement et l’expérience croissante des développeurs ont entraîné une forte baisse du coût de l’électricité provenant de sources renouvelables. Depuis 2010, la plus forte baisse des coûts a été enregistrée par l’électricité solaire photovoltaïque à l’échelle industrielle, avec 82 %. Venaient ensuite l’énergie solaire à concentration (CSP), avec 47 %, l’éolien terrestre, avec 39 %, et l’éolien offshore, avec 29 %.

Le coût des technologies solaire et éolienne a également poursuivi sa diminution d’année en année. Le coût de l’électricité de source solaire photovoltaïque à l’échelle industrielle a baissé de 13 % en 2019, atteignant une moyenne mondiale de 6,8 cents (0,068 USD) par kilowattheure (kWh). L’éolien terrestre et l’éolien offshore ont tous deux diminué d’environ 9 %, pour atteindre respectivement 0,053 et 0,115 USD/kWh.

Les enchères et contrats d’achat d’électricité (CAE) les plus récents montrent que la tendance à la baisse se poursuit pour les nouveaux projets mis en service en 2020 et au-delà. Les prix de l’électricité de source solaire photovoltaïque basés sur un approvisionnement compétitif pourraient en moyenne s’établir à 0,039 USD/kWh pour les projets mis en service en 2021, ce qui représente une diminution de 42 % par rapport à 2019. Cette valeur est par ailleurs inférieure de plus d’un cinquième à celle de l’électricité issue de combustible fossile la moins chère, qui est celle produite par les centrales à charbon. Les chiffres record atteints par les enchères d’électricité de source solaire photovoltaïque à Abou Dhabi et Dubaï (EAU), au Chili, en Éthiopie, au Mexique, au Pérou et en Arabie saoudite confirment que des valeurs de seulement 0,03 USD/kWh sont déjà possibles.  

Pour la première fois, le rapport annuel de l’IRENA examine également la valeur des investissements par rapport à la baisse des coûts de production. Pour la même somme d’argent investie en énergies renouvelables aujourd’hui, les nouvelles capacités produites sont supérieures à celles d’il y a dix ans. En 2019, la capacité de production d’énergie renouvelable mise en service était deux fois plus élevée qu’en 2010, mais elle avait nécessité seulement 18 % d’investissements en plus. 

À propos de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA)

L’IRENA, principale agence intergouvernementale pour la transformation énergétique mondiale, accompagne les pays dans leur transition vers un futur propulsé par les énergies renouvelables, et constitue à la fois la plate-forme principale pour la coopération internationale, mais aussi un centre d’excellence, et un référentiel en matière de politiques, de technologies, de ressources et de connaissances financières au sujet des énergies renouvelables. Comptant 161 membres (160 États ainsi que l’Union européenne) et 22 pays supplémentaires engagés dans le processus d’adhésion, l’IRENA promeut la large adoption et l’utilisation durable de toutes les formes d’énergies renouvelables dans un objectif de développement durable, d’accès à l’énergie, de sécurité énergétique, de prospérité et de croissance économique à faible émission de carbone.

Nigeria : la baisse des taux de la Banque centrale a surpris, cela, s’explique par des raisons objectives et concises

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L’Agenceecofin affirme que la décision de la Banque centrale du Nigeria de baisser ses taux de refinancement au profit des banques commerciales a surpris. Les analystes craignent une aggravation de l’inflation et une pression supplémentaire sur les réserves de change déjà en forte baisse.

Selon l’Agenceecofin « Au Nigeria, la Banque centrale a surpris les analystes et investisseurs en abaissant ses taux directeurs de 13,5% à 12,5%. Ceux qui s’attendaient à une telle initiative espéraient au mieux une baisse à 13% seulement »; a-t-elle expliqué.

Pour elle « Ce taux est celui que les banques centrales utilisent pour échanger les titres de dette des banques commerciales contre de l’argent. Lorsqu’il baisse, il incite les banques à octroyer des crédits à l’économie, car le refinancement est moins cher. Des conditions doivent être réunies« , ont précisé nos confrère de l’agence ecofin.

Une trop grande injection d’argent dans l’économie entraîne en théorie une hausse des prix. Par ailleurs, la monnaie doit être créée en tenant compte des réserves de change. Dans une économie qui importe, trop de ressources monétaires créées peuvent conduire à une dévaluation de la monnaie. On retrouve ces deux facteurs au Nigeria.

Il faut rappeler que l’économie est frappée par une hausse des prix qui a atteint 15,8% au mois d’avril pour ce qui est des prix des aliments. Parallèlement, les réserves de change du Nigeria ont fortement reculé depuis la fin de l’année 2019.

L’Agencecofin annonce que « le pays a reçu 5,8 milliards $ d’investissements étrangers, mais il en a encore plus perdu. Les investisseurs sont effrayés de ne pas pouvoir rapatrier leurs gains ou avoirs, car pour cela, il faut des devises et elles sont générées à 90% par le pétrole dont les prix ont baissé« .

Notons que la Banque centrale nigériane a pourtant de solides arguments qui l’ont emmené à baisser les taux directeurs, donc à encourager que soit injecté plus d’argent au sein de l’économie. Premièrement, elle note que créer plus de monnaie n’aggravera pas la hausse des prix, car ceux-ci ont augmenté du fait du confinement imposé par le coronavirus qui a fait grimper les coûts de facteur dans la distribution des produits.

Pour ce qui est du risque d’inflation via l’octroi de crédit, la Banque centrale indique que le niveau d’inflation reste dans les proportions gérables, alors que les objectifs de hausse de crédit à l’économie n’ont pas été atteints. A fin avril 2020, les prêts accordés par les banques ont progressé de 8,07% loin de l’objectif de 16,8% envisagé pour l’année 2020. Parallèlement, la hausse de la masse d’argent en circulation dans le pays a été de seulement +2,8% au mois d’avril contre un objectif de référence de 13,4%.

Il faut résumer qu’avec la réouverture progressive, les agents économiques qui n’avaient aucune source de revenus auront besoin d’argent pour mener leurs activités de consommation ou d’investissement.

Daouda Bakary KONE

Rugby Africa réaffirme son soutien à l’ensemble de ses fédérations en mettant à leur disposition un fonds de solidarité

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Par CRoissanceafrique
Toutes les fédérations membres sont éligibles à cette aide financière pour soutenir les membres de leur communauté
LE CAP, Afrique du Sud, 2 juin 2020/ — Dans ce contexte de crise sanitaire, le Comité exécutif de Rugby Africa (www.RugbyAfrique.com) a approuvé le déblocage immédiat du Fonds de solidarité d’un montant de 170 000 euros.

Toutes les fédérations membres sont éligibles à cette aide financière pour soutenir les membres de leur communauté et peuvent faire la demande pour apporter une aide alimentaire et médicale d’urgence aux clubs et athlètes des pays respectifs. Elles sont libres d’utiliser les fonds obtenus en fonction de leurs besoins : distribution de colis alimentaires, de repas ou de matériel de protection tels que des masques, des solutions désinfectantes pour les mains, etc. L’aide financière accordée prendra en compte la taille de la fédération et son niveau de développement.

Khaled Babbou président de RA déclare : « Vecteurs de valeurs communes, espaces d’épanouissement individuel et collectif, nos fédérations sont essentielles et participent pleinement au succès du rugby en Afrique. La crise sanitaire actuelle touche de plein fouet l’ensemble des fédérations et de leurs clubs alors que nous avons plus que jamais besoin d’eux, de leurs encadrants et de leurs joueurs qui sont les piliers de Rugby Afrique. Ce soutien financier s’ajoute à un certain nombre d’actions déjà mises en place pour supporter notre communauté rugby et souligne les valeurs de partage et d’entraide qui sont si chères  à notre entité. Nous nous devons d’être solidaires et de continuer à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour soutenir tous ceux qui luttent contre cette pandémie« .

Des protocoles de retour au jeu sûrs et pratiques sont envisagés localement par Rugby Africa qui comme l’ensemble de la communauté est impatient de voir le rugby revenir sur les terrains et les écrans. La priorité reste cependant pour le moment d’accompagner au mieux les fédérations pour faire face à cette situation délicate et d’assurer la santé et la sécurité de tous.Distribué par APO Group pour Rugby Africa. Contact avec les médias :
Stefanie Burkert et Halima Djigo
Rugby@apo-opa.com

Nouvelles et résultats :
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Site web : www.RugbyAfrique.com

À propos de Rugby Afrique :
Créée en 1986, Rugby Afrique (www.RugbyAfrique.com), anciennement la Confédération Africaine de Rugby (CAR), est l’une des six associations régionales composant la World Rugby (www.WorldRugby.org), l’organisation internationale responsable de la gestion de Rugby Union et de Rugby Sevens. Rugby Afrique regroupe tous les pays africains pratiquant le rugby à 15, le rugby à 7 et le rugby féminin. Rugby Afrique organise les éliminatoires de la Rugby World Cup, ainsi que l’Africa Sevens, une compétition de qualification pour les Jeux Olympiques. Rugby Afrique compte 39 membres, dont 22 membres et membres associés de World Rugby, 10 membres et membres associés de Rugby Afrique, et 16 nouveaux pays collaborant avec Rugby Afrique.

Guinée : le Conseil d’Administration de la Banque Mondiale approuve un financement de 70 millions de dollars pour l’ANIES

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le Premier ministre Guinéen Ibrahima Kansory Fofana a félicité l’équipe pour cette belle initiative qui contribuera à l'effort du gouvernement dans la relance de cette filière porteuse.

Le Conseil d’administration de la Banque Mondiale, réuni vendredi 29 mai 2020, a accordé sous forme de don, une enveloppe de 70 millions de dollars US à l’Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale (ANIES) de la Guinée. 

Ce montant va permettre à l’ANIES d’amplifier ses multiples actions dans le cadre de la lutte contre l’extrême pauvreté, en particulier dans le contexte de la crise sanitaire liée au coronavirus, en vue d’amortir les conséquences de la pandémie sur les plus vulnérables. 

« C’est une très bonne nouvelle, qui vient confirmer l’engagement de la Banque Mondiale à accompagner la Guinée dans le déploiement de cette politique innovante », a réagi le Premier Ministre Ibrahima Kassory Fofana à l’annonce de la nouvelle.

Le Chef du Gouvernement de rappeler : « Au nom du Président de la République Alpha Condé, j’avais déclaré, dans mon Discours de politique générale, il y a deux ans, que le partage de la prospérité sera la clé de voûte de la politique économique de mon Gouvernement. L’ANIES est la matérialisation de cet engagement et l’apport de la Banque Mondiale est une étape importante. Nous poursuivons nos efforts et disons au peuple de Guinée qu’il peut compter sur la politique sociale du Président Alpha Condé. La prospérité économique doit être effectivement partagée. »

Dans le cadre de la riposte au COVID-19, 25 millions de ces fonds seront affectés aux transferts monétaires que l’ANIES lance à la fin de ce mois de juin au bénéfice de 240 000 ménages vulnérables, soit 1,6 million de Guinéens. Chaque ménage recevra 25 dollars par mois.

Le reste de l’enveloppe, soit 45 millions de dollars, permettra à l’ANIES de déployer ses politiques d’inclusion économique, sociale et financière pour la période 2021-2024.

Dans le contexte actuel de crise sanitaire, l’ANIES accorde la priorité à l’atténuation des conséquences économique et sociale de la pandémie sur les plus démunies. A cet effet au titre de cette année 2020 l’ANIES a mis en place un plan d’actions qui se décline en trois phases et s’étend sur 9 mois (avril à décembre). 

Á propos de l’ANIES : L’Agence Nationale d’Inclusion Économique et Sociale (ANIES) a été créée en janvier 2019. Une première du genre en Afrique pour répondre aux nombreux défis de l’inclusion économique, sociale et financière. Elle contribuera fortement à la réduction de la pauvreté et constitue un vecteur puissant de redistribution des fruits de la prospérité économique

Selon les statistiques du port d’Abidjan, les exportations de caoutchouc naturel enregistrent une hausse de 67,7%

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Par Croissanceafrique

Selon le site commodafrica « les quatre premier mois de l’année, les exportations de caoutchouc naturel ont enregistré une hausse très forte chez le premier producteur africain, de l’ordre de 67,2% par rapport aux quatre premiers mois de l’année dernière, à 422 721 t, selon les statistiques du port d’Abidjan« , a-t-il préciser notre confrère.

Mais il faut reconnaître que les exportations de fèves de cacao de Côte d’Ivoire ont reculé de 3% par rapport à la même période en 2019, à 1 251 199 tonnes (t). Quant aux statistiques sur le mois de mars, elles ont été révisées à la hausse avec des expéditions de l’ordre de 70 889 t contre 68 036 t estimées précédemment.

La baisse a été encore plus forte, de l’ordre de 14% à 222 782 t, pour les produits semi-transformés du cacao, notamment la poudre et le beurre.  Sur le seul mois d’avril, les exportations seraient de 19 704 t contre 34 184 t en mars, 31 326 t en avril 2019 et 38 207 t en mars 2019. Les expéditions de beurre n’ont été que de 107 en avril contre 1 001 t en mars, 1 440 t en avril 2019 et 1 484 t en mars 2019. S’agissant du beurre, ces chiffres sont respectivement de 1 433 t, 4 363 t, 2 772 t et 5 330 t.

La performance de la filière coton a également été médiocre avec des exportations en forte baisse, de l’ordre de 25,1% sur ces mêmes quatre mois par rapport à début 2018. Les volumes cumulés expédiés ont totalisé 99 068 t contre 132 350 t l’année dernière. A noter que les chiffres sur le seul mois de mars ont été légèrement révisés à la hausse, à 26 134 t contre les 25 309 t annoncé précédemment.   Ces statistiques comprennent le coton ivoirien mais aussi les volumes provenant du Burkina Faso et du mali et qui sont expédiés par les ports ivoiriens.

Pour finir les ventes à l’international du café ont chuté de 19,3%, à 18 957 t sur cette même période des quatre premiers mois de l’année.

Daouda Bakary KONE

Au Burkina Faso: la filière coton se redresse légèrement à 6,7%

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Par croissanceafrique

En Conseil des ministres hier, il a été annoncé que la production nationale de coton graine, y compris le coton biologique, est de 464 000 tonnes (t) au titre de la campagne 2019/20.

Selon nos confères du site commodafrica.com « Ceci représente une hausse de 6,7% par rapport aux 434 717 t comptabilisées la campagne dernière, campagne qui avait affiché une chute de 29% de ses volumes de production« , a-t-il pressé, notre confrère.

D’importantes mesures de relance de la production avaient été alors décidées pour booster la filière qui ont été rappelées hier comme « le renforcement du contrôle de la qualité des engrais et des insecticides ; l’amélioration du prix d’achat du coton graine ; la réduction du prix de cession des intrants agricoles et l’apurement des impayés internes et externes des saisons 2017-2018 et 2018-2019. »

« Des mesures qui ont porté leurs fruits dans la zone Sofitex avec une hausse de 16% de la production par rapport à la campagne 2018/19 et de 4% dans la zone Faso Coton. En revanche, la chute est douloureuse dans la zone Socoma, de l’ordre de 31%, a déclaré le ministère hier en Conseil des ministres« , a-t-il mentionné le site de la commodité dans sa publication du 28 mai dernier..

Notons que pour la campagne 2020/21, le même site annonce que le « Conseil a décidé du maintien du niveau de subvention pour les prix de cession des engrais et des insecticides et d’un soutien de FCFA 10 par kilo pour le prix d’achat du coton graine, selon le communiqué. La production 2020/21 est attendue à 550 000 t de coton graine« .

Daouda Bakary KONE

Pétrole & Gaz en Mauritanie: un duel franco-français

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Dans cette publication, nous annoncions l’intention d’attribution le 13 mai dernier du contrat de «L’analyse de commercialisation du GNL dans le monde entier» au Groupement Tractebel/De Gaulle-Fleurance pour un montant du contrat de 785.008 Euros.

Nous apprenons aujourd’hui que l’entreprise ENERCAP a introduit, le 20 mai dernier, un recours de contestation auprès de la Commission de Règlement des Différends de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics de la Mauritanie.

Dans sa démarche, le plaignant a invoqué les articles 41,42 et 53 de la loi no. 2010-044 du22 juillet 2010 portant Code des Marchés Publics, des articles 151, 152 et 156 du décret 2017-126 du 02 novembre 2017 abrogeant et remplaçant les dispositions des décrets d’application de la loi no. 2010-044 du22/07/2010 portant Code des Marchés publics. Bien entendu et en vertu de la loi, un tel recours a un pouvoir suspensif immédiat sur la procédure d’attribution en cours.

Nous rappelons ici que ENERCAP est l’attributaire en juillet 2019 du contrat de «L’analyse de marché du GNL et Assistance au Projet GTA» pour un montant du contrat de 275.400 Euros. ENERCAP figure aussi parmi les quatre (04) firmes retenues en course pour le contrat de l’élaboration du plan directeur pétrolier et gazier de la Mauritanie.  Suivez la suite de l’article sur financialafrik à travers ce liens ci-dessous:

https://www.financialafrik.com/2020/06/01/petrole-gaz-en-mauritanie-un-duel-franco-francais/

Coronavirus : l’Eswatini s’attend à une contraction de 6,7% de l’économie en 2020

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Par Financialafrik

Les dirigeants du royaume d’Eswatini ont annoncé dans un communiqué en date du 29 mai 2020, qu’ils s’attendent à une contraction de 6,7% de l’économie cette année 2020 en raison de la crise du coronavirus et de ses effets.

Selon le roi Mswati III, cette pandémie a obligé le pays à revoir son budget « afin que nous puissions relever ce défi », qualifiant ainsi le choc mondial.

Pour sa part, le déficit budgétaire pourrait s’élever à 9,1% du PIB cette année pour les mêmes raisons. En 2019, il s’était établi à 7,8 % contre 6,5 % en 2018.

En rappel, la croissance réel du pays enclavé d’Afrique australe – anciennement connu sous le nom de Swaziland – était estimée à 1,4 % en 2019 par la Banque africaine de développement (BAD), contre 2,4 % de 2018. A ce jour, l’Eswatini dénombre 285 cas confirmés de Covid-19 dont 2 décès et 189 rémissions

Cameroun : 250 milliards de FCFA pour la réhabilitation de la SONARA

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Ce chiffre annoncé par le Gouvernement découle de l’évaluation suite au grave incendie qui a ravagé une partie des installations de l’unique raffinerie du pays.

Douze mois après le gigantesque incendie qui a consumé une partie des installations de la Société nationale de raffinage (SONARA) le 31 mai 2019 à Limbé, dans le Sud-ouest, l’on en sait un peu plus sur le coût des travaux de réhabilitation de ce fleuron industriel.

Une évaluation nécessaire avant le lancement des travaux visant la remise en état de l’outil de production, l’incendie selon des sources officielles ayant endommagé 7 des 13 des unités de production et consumé 10 millions de litres de pétrole brut.  

« Une étude sommaire nous a déjà édifiés sur les différentes options de réhabilitation de cette structure. Par ailleurs, les premières évaluations du coût des travaux les situeraient autour de 250 milliards de FCFA et plusieurs entreprises ont déjà manifesté leur intérêt à conduire ces travaux. », a déclaré le Ministre de l’Eau et de l’Energie Gaston Eloundou Essomba.

Le démarrage desdits travaux reste tributaire de la disposition des moyens financiers que les pouvoirs publics comptent mobiliser à travers les assurances et d’autres mécanismes de financement.

Par ailleurs, des investisseurs étrangers ont également exprimé leur volonté de participer à la reconstruction de la SONARA à l’instar du géant pétro-gazier russe Lukoil. suivez le liens pour la suite de l’article:

https://www.financialafrik.com/2020/06/01/cameroun-250-milliards-de-fcfa-pour-la-rehabilitation-de-la-sonara/