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Burundi : le candidat Ndayishimiye déclaré vainqueur de la présidentielle

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Le Burundi tourne la page Nkurunziza, du moins officiellement. Le candidat du parti au pouvoir, Évariste Ndayishimiye, a été proclamé ce lundi vainqueur de l’élection présidentielle du 20 mai par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Crédité de 68,72%  des voix, le poulain de Pierre Nkurunziza devance largement son principal opposant Agathon Rwasa (24,19%), d’après les données provisoires. A 52 ans, Evariste Ndayishimiye succède ainsi au président sortant au pouvoir depuis 2005, en attendant les chiffres définitifs attendus le 4 juin prochain et son investiture en août si la victoire se confirme.

Dans le camp de l’opposition, le principal adversaire du parti au pouvoir, président du Conseil national pour la liberté (CNL), avait qualifié ces résultats de «  fantaisistes », et même accusé le pouvoir de « tricherie » et de « pure manipulation ». Son parti avait déjà dénoncé, dans un communiqué daté du 24 mai, une « cascade d’arrestations suivies d’enlèvements arbitraires et d’harcèlements des mandataires politiques, de responsables à différents niveaux et des militants » à l’issue du triple scrutin du 20 mai.  Suivez la suite l’article en bas à travers ce liens ci-dessous:

https://www.financialafrik.com/2020/05/25/burundi-le-candidat-ndayishimiye-declare-vainqueur-de-la-presidentielle/

[La tribune de Khadija Sansar] La guerre des fake news a lieu

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Par croissanceafrique

Depuis quelques années, les informations mensongères déstabilisent les situations dans plusieurs pays. Les calculs politiques, ainsi que les guerres intestines entre les lobbys ont créé de nouvelles lois du marché de l’information. Et comme l’information a son poids qui pèse en stabilité et en confiance, des vedettes de fake news sont nées. En politique où la concurrence est parfois déloyale, il semblerait admissible de voir ce phénomène, mais que la fausse information se mêle de la santé des citoyens, cela devient un grand scandale.

En plus de la contamination de 5millions de personnes par covid-19 à travers le monde, une profusion d’informations autour de la pandémie n’a pas échappé à cette vague d’intox inventées et cousues de toute pièce. Désormais la peur, sentiment d’insécurité, l’imminence permanente du danger et le flou autour du virus poussent le citoyen à croire n’importe quelle information et n’importe qui, ce qui fait que des contrevérités voient le jour face à la panique largement généralisée.

 Une psychose informationnelle est née !

Si nous même, qui sommes dans la communication, tombons parfois dans ce dilemme de «qui a dit quoi ? et quelle en est la source ?», que ferait l’homme lambda ? Parfois la personne présumant crédible tombe elle-même dans le piège et, par précipitation, diffuse malheureusement la fausse information qui aura un impact désastreux car n’étant pas passée par les étapes logiques de l’identification de la valeur d’une source !

Certes la presse digitale connait une effervescence depuis quelques années, mais l’une des tares dévoilées avec la naissance de certains sites est celle de vouloir souvent et à tout prix avoir l’exclusivité de l’information, ou le scoop sans daigner vérifier la véracité de ce que l’on nous raconte ou l’image qu’on nous montre ou envoie.

Rumeur, quand tu nous tiens !

Selon le Larousse, «une rumeur est un bruit qui se répand dans le public, dont l’origine est inconnue ou incertaine et la véracité douteuse». D’après Wikipédia, «une rumeur est un phénomène de transmission large d’une histoire à prétention de vérité et de révélation par tout moyen de communication formel ou informel». DE La rumeur, Edgar Morin dans son fameux livre “La rumeur d’Orléans” nous en a brossé tout un tableau, en mettant en avant la magie de faire d’une rumeur une histoire que tout le monde a cru vraie! 

Face à la rumeur qui est aussi vieille que le monde, les humains ont toujours cherché à sortir du lot en laissant libre cours à leurs imaginations et à leurs néologismes. Les objectifs diffèrent. Certains en font pour s’amuser, d’autres pour semer la peur, d’autres encore y recourent pour exécuter un agenda particulier….

De qui émane l’information ? une question qu’il aurait fallu poser avant de diffuser la moindre des   informations. Nous le savons tous, chaque pays à son agence officielle de presse  qui  est le canal crédible de toute  diffusion officielle, sauf  que l’ordre normatif de l’information a changé de ce que nous avons appris dans nos études de journalisme. Aujourd’hui, nous entendons plutôt parler « de source confirmée qui préfère garder l’anonymat», d’un «haut responsable», d’une source proche du dossier  et c’est là  où nous donnons libre cours à des scénarios et des  réalisations  dignes de films de science-fiction.

L’atterrissage est douloureux quand ces intox font des victimes et c’est le cas actuellement durant cette crise sanitaire que connait le monde entier. Plusieurs pays ont été  touchés par le covid-19 mais aussi par le phénomène des fake news: la photo du lion lâché en Russie pour dissuader les gens à ne pas sortir, la corrélation entre le  covid-19 et la 5G (USA), le prêtre italien qui aurait sacrifié son masque respiratoire pour un patient plus jeune, les colis en provenance de Chine qui auraient  exporté le virus, le personnel et les clients  de tout un Riad qui seraient contaminés à Taroudant (Maroc), L’image de CNN parlant du Nigeria qui aurait déclaré de faux cas de coronavirus afin de détourner des fonds, la soi-disant année blanche éducative au Maroc, le Gabon qui aurait  reçu de la France des vaccins contre le Covid-19, «l’inexistence du Coronavirus», «les bananes permettant de guérir du Coronavirus», les thèses sur «le Coronavirus est un complot », «le Coronavirus a été envoyé par Dieu pour punir l’humanité»…. Et l’avalanche continue ! 

Les réseaux sociaux, une nouvelle religion

 Les 3,5 miliiards d’utilisateurs actifs et addicts des réseaux sociaux sur la planète ne cessent de fabriquer et de relayer de fausses informations tous azimut. La vulnérabilité des citoyens face à ce virus redoutable et la fragilité de la nomenclature psychique de la majorité a malheureusement joué un grand rôle dans la propagation de fausses informations. Même entre médecins et spécialistes en la matière, le consommateur se retrouve perdu dans le dédale des interprétations et des témoignages qui ont accompagné le début de cette pandémie et ce n’est pas prêt à discontinuer. Qui croire et qui ne pas croire surtout ? Or, to believe or not to believe, c’est toute la question de l’info aujourd’hui !

Le nouveau pacte social réalisé par excellence est celui qui se produit via les réseaux sociaux notamment sur Facebook, twitter et WhatsApp. Les images diffèrent et les montages de fausses alertes a fait grimper le baromètre.

Dans presque tous les pays, on a rapporté des scénarios similaires: ici, un ami médecin ou une cousine infirmière aurait appelé à la vigilance et prôné des recettes miraculeuses contre le virus ; là, un parent très haut placé criait au pessimisme en exhibant des chiffres erronés, des scénarios à même de déstabiliser les aventuriers de l’arche perdue.

Il s’agit plus de ‘Bad buzz’ qui, malheureusement, ne fait que déstabiliser des citoyens désemparés, déboussolés, fragiles, hypocondriaques et même normaux. 80% des fake news auraient été lancés via Facebook ou twitter. Les chiffres sont alarmants et l’analyse dans les prochaines semaines nous en dira plus.

L’infodémie à son apogée

L’influence est un des outils les plus puissants de l’intelligence économique, sauf que cette influence n’est pas l’apanage de l’économie: elle concerne aussi les autres secteurs où influencer, impacter, convaincre ou dissuader s’avèrent primordiaux. La première arme de cette influence serait l’Information avec un grand (I). Mais avec cette crise sanitaire, la désinformation, l’intox remplace souvent l’information vraie dont la source est crédible, plausible et vérifiable.

Des fakes news, des fake influenceurs, des fakes comptes Facebook ou tweeter ont vu le jour depuis le début de la pandémie et nous avions eu droit à une désinformation massive telle une bombe qui a été orchestrée et lancée par les artisans de la désinformation et les «clikeurs». Il a même été prouvé que la moitié des comptes qui tweetent sur le covid19 ne sont rien d’autre que des robots.

Dans ce monde matérialiste, où nous cherchons l’influence à tout prix et où les clicks et les engagements font loi, nous n’y voyons que de l’argent. Des sites se font de grandes audiences en annonçant ces fakes news avec en face une opinion publique vulnérable et fragile prête à s’accrocher à n’importe quelle information. L’opinion publique demeure une consommatrice fidèle de l’information si erronée soit elle.

En Afrique, le schéma n’est guèrr mieux. Plusieurs supports à Brazzaville sont tombés dans le piège des fake News. La guerre informationnelle déclenchée entre journalistes, lanceurs d’alertes et actifs des réseaux sociaux, rend l’exercice d’informer très complexe.

Le Sénégal et le Kenya, conscients du danger que représentent les fakes news face à la gestion de cette crise sanitaire, ont prévu de sanctionner par amende toute personne colportant de fausses informations. D’ailleurs, des assignations à comparaitre aux bureaux de la police d’auteurs de fake news ont déjà été enregistrées au Sénégal comme cela a été le cas au Maroc où plus de 80 diffuseurs de fausses informations sont poursuivis en justice depuis le début du mois de mai.

Toujours au Maroc, un cas d’école dans la gestion de cette pandémie, l’état invite les citoyens à se tenir à suivre les informations officielles mises en ligne et présentes dans les différents supports officiels et sérieux que cela soit à la Maghreb Arab Presse (MAP, agence de presse officielle du Maroc), dans les télévisions, les radios et les WebTV tout en se donnant un rendez-vous quotidien avec le direct du ministère de la Santé pour un bilan quotidien devant les journalistes.

Fact Checking ou la chasse aux sources fiables

Si la Radio-Télévision belge de la Communauté française (RTBF) reconnait que les fake news sont davantage partagées par les 65 ans et plus, le cas n’est pas le même ailleurs. Par exemple dans des pays d’Afrique, les fake News sont plutôt partagées par une tranche de jeunes qui restent aux aguets de toute information /désinformation.

Comment luter donc contre le phénomène ? Comment ne pas se laisser influencer par cette Infodémie anxiogène qui sévit partout ?

Les géants des réseaux sociaux se mobilisent. Twitter a retiré, depuis mars dernier, presque 2000 tweets et a même commencé à utiliser l’étiquetage des fakes news. Facebook, quant à lui, avec l’aide de ses partenaires, a labellisé 40 millions de fausses informations après vérification. Ces tweets diffusent des informations fausses, trompeuses ou contestées, qui seront clairement labelisées par twitter.

En côte d’ivoire, Israel Guebo a lancé depuis mars une web Radio sur WhatsApp et Facebook pour contrecarrer les fausses informations sur la pandémie. Au Maroc, la MAP fait le tri entre l’information vraie et l’intox. Ainsi, Ghassan Benchheiba, un exemple de ces jeunes africains  qui éclairent l’opinion publique par des alertes fiables, traque et démonte les fake sur une page bien réfléchie et ciblée qu il a intitulée “Tahakak Verifie”. 

Devrions nous signaler les fake News ou mettre l’accent sur les informations fiables, crédibles voire officielles ? L’enjeu entre la publication d’une nouvelle information et  l’annonce d’une fausse alerte est devenu un jeu avec cette crise sanitaire

Facts  Checking, chasseurs de Trolls et cyber sécurité, la cyber guerre au fake News a bien  commencé| !

Bourse: un ouvrier américain doit travailler 126 heures pour acheter une action dans l’indice S&P 500

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Une chose contre laquelle le coronavirus ne pourra sans doute rien: les inégalités aux Etats-Unis d’Amérique, coeur du capitalisme. Il faut aujourd’hui à l’ouvrier américain 126 heures de travail pour pouvoir acheter une action de l’indice S&P 500, un record depuis 160 ans selon les données récentes publiées par Dan Held, un entrepreneur connu sur les marchés de la crypto-monnaie et de la blockchain.

Les informations publiées sur le site Finbold.com montrent que les heures de travail moyennes nécessaires pour qu’un travailleur américain acquiert une seule part de l’indice S&P 500 sont les mêmes qu’en 1860. Ce record de 160 ans donne raison à ceux qui pointent les inégalités de la répartition du profit entre le capital et travail. Suivez la suite de l’article chez nos confrères de financialafrik:

https://www.financialafrik.com/2020/05/26/bourse-un-ouvrier-americain-doit-travailler-126-heures-pour-acheter-une-action-dans-lindice-sp-500/

Mali: Deux Casques bleus, une Brésilienne et une Indienne, remportent conjointement le Prix du Militaire de l’Année 2019 pour la Défense de l’Egalité des Genres

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Par croissanceafrique

New York, 25 mai 2020 – Une Casque bleu brésilienne en République centrafricaine et une Casque bleu indienne qui a récemment terminé sa mission au Soudan du Sud ont été sélectionnées pour recevoir le Prix du Militaire des Nations Unies de l’Année 2019 pour la Défense de l’Egalité des Genres.

La Commandante Carla Monteiro de Castro Araujo, officière de la marine brésilienne travaillant à la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) et le Major Suman Gawani de l’armée indienne, observatrice militaire récemment déployée avec la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud (MINUSS) recevront le prix à distance lors d’une cérémonie en ligne présidée par le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, à l’occasion de la Journée internationale des Casques bleus de l’ONU, le vendredi 29 mai 2020.

Créé en 2016, le « Prix du Militaire de l’Année pour la Défense de l’Egalité des Genres » décerné par les Nations Unies reconnaît le dévouement et les efforts d’un soldat de la paix dans la promotion des principes de la résolution du Conseil de sécurité des Nations Unies 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité dans le contexte d’une opération de paix, tel que nommé par les Chefs de mission et Commandants de la Force des opérations de paix. Pour la première fois, deux Casques bleus recevront conjointement le prix pour leur contribution à cette cause importante.

« Ce prix est la reconnaissance du travail d’équipe impliquant la Force de la MINUSCA et la composante civile », a déclaré la Commandante Monteiro de Castro Araujo en recevant la nouvelle de son prix. « C’est très gratifiant pour moi et la Mission de voir que nos initiatives portent leurs fruits », a-t-elle ajouté. La Major Gawani a également exprimé sa satisfaction de voir son travail d’observatrice militaire des Nations Unies reconnu. « Quelle que soit notre fonction, notre position ou notre rang, il est de notre devoir, en tant que soldats de la paix, d’intégrer une approche genre dans notre travail quotidien et de nous l’approprier », a-t-elle noté, « dans nos interactions avec nos collègues comme dans celles avec les communautés ».
 
La Commandante Monteiro de Castro Araujo est conseillère militaire pour l’égalité des genres et la protection au quartier général de la Force de la MINUSCA depuis avril 2019. Au cours de son service, elle a établi et dirigé un programme de formation complet sur les aspects liés au genre et à la protection. Grâce à ses efforts, la Mission a considérablement augmenté le nombre de points focaux pour la protection des femmes et des enfants et leurs localisations respectives. Elle a contribué à faire passer les patrouilles sensibles au genre engagées avec les communautés locales de 574 à près de 3 000 par mois.

Depuis son déploiement à la MINUSS en décembre 2018, la Major Gawani a encadré plus de 230 observateurs militaires des Nations Unies sur les violences sexuelles liées aux conflits et a assuré la présence d’observatrices militaires dans chacune des équipes de secteur de la Mission. En apportant son soutien, son mentorat, ses conseils et son leadership, elle a contribué à créer un environnement propice pour les opérations des Casques bleus des Nations Unies. Elle a également formé les forces gouvernementales sud-soudanaises et les a aidées à lancer leur plan d’action sur les violences sexuelles liées aux conflits.

Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a félicité la Commandante Monteiro de Castro Araujo et la Major Gawani pour leur récompense. « Ces Casques bleus sont de puissants modèles. Grâce à leur travail, elles ont apporté de nouvelles perspectives et ont contribué à renforcer la confiance parmi les communautés que nous servons », a-t-il déclaré. « Grâce à leur engagement et à leurs approches innovantes, elles démontrent la norme d’excellence qui inspire les soldats de la paix du monde entier. Alors que nous faisons face aux défis actuels, leur travail n’a jamais été aussi important ou pertinent. »

C’est la deuxième année consécutive qu’une Casque bleu brésilienne reçoit ce prix prestigieux et la première année qu’il revient à une Casque bleu indienne.

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À propos des lauréates :

La Commandante Monteiro De Castro Araujo a rejoint le Corps de santé de la marine brésilienne en 1997 où elle y a travaillé pendant plus de dix ans comme dentiste praticienne active. Pendant plus de cinq ans, elle a travaillé pour l’unité médicale expéditionnaire de la Marine avec une expertise en gestion et contrôle des risques et en assistance sanitaire. Elle est diplômée du Collège des officiers en 2012.

La Major Suman Gawani a rejoint l’armée indienne en 2011 où elle est diplômée de l’Académie de formation des officiers, puis a rejoint le Corps des transmissions de l’armée. Elle est titulaire d’un baccalauréat en génie des télécommunications et d’un baccalauréat en éducation, respectivement du Collège militaire des télécommunications et du Collège d’éducation supérieure du Gouvernement de Dehradun, en Inde.

Note aux rédactions :

Le Prix Militaire de l’Année pour la Défense de l’Egalité des Genres relève des principes énoncés dans la résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies (RCSNU 1325) et les résolutions qui ont suivi sur les femmes, la paix et la sécurité. Celles-ci appellent les acteurs à intégrer une approche relative au genre dans tous les aspects du maintien et de la consolidation de la paix et à garantir la participation des femmes à la paix et aux processus politiques. Ils appellent également à la protection contre les violences sexuelles liées aux conflits et à leur prévention et à l’élargissement du rôle et de la contribution des femmes dans les opérations des Nations Unies, y compris des femmes Casques bleus en uniforme.

6,4% des 85 000 soldats de la paix en uniforme qui servent aujourd’hui dans nos missions sont des femmes, et ce nombre ne cesse d’augmenter. L’ONU travaille avec les États membres pour augmenter le nombre et le pourcentage de femmes militaires, policières et membres du personnel judiciaire et correctionnel qu’ils contribuent au maintien de la paix des Nations Unies, notamment par le biais de l’initiative Action pour le maintien de la paix. Dans ce contexte, la promotion de la participation des femmes, tant au maintien de la paix qu’au sein des sociétés dans lesquelles nous travaillons, est au centre de nos efforts, en partenariat actif avec les États membres.

Dossier sur l’énergie du Mali (EDM-sa): Binta Yattasaye, cette sangsue qui suce le sang du Mali avec la protection de son mari

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Au Mali, l’ancien Premier ministre Soumeylou Boubeye Maïga a été incarcérés ce jeudi 25 août.

Une contribution de Sibiri Samaké

L’affaire avait emporté un journaliste Tidjani Dembélé, car à peine son article sorti là-dessus, il meurt dans un banal accident de circulation. Elle avait d’abord emporté l’intrépide Directeur de l’EDM M. Dramane Coulibaly qui est révélé en pleine séance de négociations avec les partenaires. Enfin l’affaire a coûté à ce jeune malien patriote jusqu’à la moelle des os son poste dans son entreprise. Il s’agit bien de l’affaire de centrale solaire Soundjata de Koulikoro de 50 Mgw avec un financement de plus de 80 millions de dollars levés par la société EIEE & Partners Gmbh. Au début tout roulait comme sur une piste. Adama Wadiou ancien international de basket franco-malien a voulu ce projet pour son pays pour aider à démarrer la cité industrielle de Koulikoro qui piétine, faute de capacité énergétique.

La société suisse qui l’emploie a cru en ce projet et a mobilisé l’investissement nécessaire. Après des premiers contacts informels au niveau de la Présidence, Adama Wadiou a été invité par Soumeylou Boubeye Maïga ( SBM) alors Secrétaire Général à le rencontrer chez lui. C’est là qu’il lui présente sa femme Binta Yattassaye avec la recommandation de la retenir pour l’expertise nationale du dossier. Ainsi la bonne dame sans rien savoir, se trouve au cœur d’une affaire qui serait de tous les rebondissements. Sa société Innova est chargée de mener les tâches nationales pour tout ce qui concerne la conduite des négociations.

Des lettres officielles sont échangées entre la société suisse et la présidence. Un comité national à été mis en place pour les négociations sous les auspices du ministre Malick Alhousseyni avec Innova comme partenaire local de suivi sur place. La direction de la société suisse s’est rendue au Mali et avait mené toutes les négociations de cet investissement qui allait doter le pays d’une capacité supplémentaire en énergie dont il a cruellement besoin. C’est au moment où le dossier devrait être finalisé que les choses changent de direction. Binta Yattassaye dont le mari est entre-temps devenu Premier ministre (PM), monte les enchères. Elle exige que la société suisse lui accorde trois(3) milliards au titre de ses honoraires et 20% de actions.

Adama Wadiou devenu finalement la vache laitière de cette famille, croyait à une blague. Il n’en fut point car la bonne dame, sûre de son pouvoir … ou de son influence sur son mari, conditionne la poursuite des négociations pour la finalisation à la satisfaction de ses revendications. Pas trois(3 )milliards, pas 20% d’action alors pas de centrale solaire à Koulikoro. Elle pousse l’outrecuidance jusqu’à menacer le monsieur. Le DG de l’EDM Dramane Coulibaly désigné par l’Etat pour mener les négociations à cru bon de redresser les choses pour arrondir les angles entre les parties mais c’était sans compter sur la cupidité de Binta et de son mari qui se cache derrière elle pour vouloir soutirer le maximum de ce juteux marché.

Il était prévu que cet investissement soit réalisé dans le cadre du Programme d’urgence sociale du président de la République. Finalement, Dramane Coulibaly a été relevé sans qu’aucun malien ne sache pourquoi à un moment où tout le monde appréciait son courage à lutter contre la fraude dans le service de l’énergie. Eh bien voilà la raison !Quand Wadiou a commencé à comprendre la supercherie dans laquelle il semble tomber, ce sont les autres parents de SBM qui l’appellent pour le menacer comme ce message audio de Oumar Boubeye Maiga, grand frère soûlard de SBM ou du piètre serviteur Abiche qui le disent clairement qu’il cesse de salir leur frère sinon ils vont le buter.

L’intelligent Wadiou a conservé toutes les preuves aussi bien que les emails envoyés par Binta Yattassaye pour exiger ses faramineuses commissions que des messages vocaux des parents de SBM. Sentant la menace, il a du se confier à l’ambassade de France pour pouvoir même sortir du Mali en toute sécurité. Et depuis la société suisse a attendu que le Mali relance le dossier mais rien n’y fit car entre-temps SBM a fait nommer son ami Mamadou Wague comme ministre de l’Énergie et de l’eau. Ainsi à cause de l’incurie de cette dame aidée par son mari des plus cupides et corrompus, le Mali a perdu définitivement ce bel investissement de plus 80 millions de dollars dans un secteur qui reste le goulot d’étranglement de tous les régimes depuis des lustres.

Alors pour se donner une bonne conscience SBM & co cherchent des boucs émissaires pour expier leur faute d’avoir privé le Mali d’énergie et accentué ses délestages. Comme disait Edouard Balladur :  » rien n’est plus méprisable que de s’en prendre aux autres de ses mésaventures.

Une contribution de « Sibiri Samaké.

Source: Bamada.net

NB: Cet article n’émane pas de la rédaction de croissanceafrique dont les contenues n’engage pas la rédaction allez y voir ailleurs

Mali: La cabale contre Boubou Cissé

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Malgré ses résultats indéniables à la tête du gouvernement, le Premier ministre Dr Boubou Cissé est la cible de certaines personnes animées d’intentions malveillantes en mission. Appartenant curieusement à certains cercles du pouvoir, elles vilipendent le chef du gouvernement sur l’existence d’un soi-disant réseau familial. De montages grotesques visant à ternir l’image du Premier ministre avec de contrevérités sans oublier les élucubrations.

Aveuglés par la haine, les auteurs de cette ignoble cabale, tapis dans l’ombre au sein d’un cabinet noire de fabrique de mensonges, manquent d’honnêteté pour dire que les hauts cadres cités n’ont pas attendu la nomination de Dr Boubou Cissé pour occuper des postes de responsabilité au sein de la haute administration publique malienne. Quelques cas illustrent la malhonnêteté des animateurs de ce cabinet noir à la manœuvre depuis quelques semaines pour salir la réputation d’un homme qui bénéficie de la confiance totale du Président de la République.

Le directeur général adjoint de l’Agefau (Agence de Gestion du Fonds d’Accès Universel) a été nommé à ce poste bien avant la nomination de Boubou Cissé à la Primature. A l’époque, le Premier ministre s’appelait un certain Modibo Keïta.

Le directeur national du Trésor et de la Compatibilité publique fut nommé en 2015 par Mamadou Igor Diarra alors ministre de l’économie et des finances dans la foulée de la gestion des conséquences de l’affaire dite de l’avion présidentiel et des équipements militaires, laquelle affaire avait amené le Fonds monétaire international et la Banque mondiale à suspendre leur coopération avec le Mali. Simple ministre des mines à l’époque, Dr Boubou Cissé n’avait aucun pouvoir pour imposer un choix à un cadre comme Mamadou Igor Diarra.

Mme Lelenta Hawa Ba a été nommée, en septembre 2018, au lendemain de la réélection du président IBK à la magistrature suprême, ministre des mines et du pétrole. Le chef du gouvernement était Soumeylou Boubèye Maïga et non Boubou Cissé.  

Mme Barry Aoua Sylla, ministre déléguée en charge du budget est un haut cadre de l’administration publique qui a fait ses preuves bien avant la nomination de Dr Boubou Cissé dans un gouvernement de la République. C’est un gros mensonge de dire que cette brillante dame (elle fut première nationale au Bac 78 séries SET) a été directrice de cabinet de Boubou Cissé au ministre des mines. Chers animateurs de ce cabinet noir, mettez à jour votre logiciel de fabrique de désinformation et de manipulation. Car, il n’existe pas de directeur de cabinet dans l’organigramme des départements ministériels au Mali depuis belle lurette. Et au moment de sa nomination au poste de secrétaire général du ministère de l’économie et des finances suite au départ de Mme Sidibé Zalimatou Cissé comme directrice de cabinet du Premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga, Aoua Sylla était la coordinatrice de la cellule d’appui à la réforme des finances publiques du Mali. Rappelons aux animateurs de ce cabinet noir que Mme Barry Aoua Sylla fut chef de cabinet du ministre des finances et secrétaire général du ministère des mines avec Abou Bakar Traoré sous le président ATT.

Les animateurs de ce cabinet noir se discréditent davantage lorsqu’ils citent le patron des patrons, Mamadou Sinsin Coulibaly parmi ceux qui bénéficient des largesses de Boubou Cissé. Mamadou Sinsin Coulibaly a-t-il eu besoin de Boubou Cissé pour être ce qu’il est aujourd’hui ? Non !

Il y a d’autres exemples qui suffisent à mettre à nu ce tissu de mensonge dont le seul but est de salir la bonne réputation d’un cadre intègre et honnête. La raison de cette cabale réside dans le fait que certaines personnes au sein du pouvoir estiment que le Premier ministre est trop rigide et trop regardant  sur les dépenses. Toute chose qui empêche ces prédateurs du dernier public de tourner en rond comme s’ils étaient dans le champ de gombo de leurs grandes mères.  
Abdoulaye Doumbia

Niger: vaste scandale financier au ministère de la défense, plus de 70 milliards de F CFA détournés

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Par Daouda Bakary KONE/ Croissanceafrique

Selon confrère du site d’information générale AIRIFOAGADEZ dans sa parution du 25 mai 2020 : « L’enquête conduite par l’Inspection Générale des Armées sur les marchés publics du ministère de la Défense du Niger a livré en 53 pages des conclusions passionnantes, qui révèlent un système organisé de surfacturation ayant opéré depuis 2014, à quelques variantes près selon les années », A en croire le « Rapport sur le contrôle à posteriori des marchés publics au ministère de la Défense », daté du 17 février, 12 sociétés (dont plusieurs fictives) auraient surfacturé ou non livré un montant total de 76 milliards de francs CFA (111,330 millions d’euros) de 2014 à 2018, au préjudice du ministère de la Défense.

A l’exception de Renault Trucks et Toyota, les 10 sociétés épinglées, aux noms aussi énigmatiques qu’exotiques, cachent des opérateurs économiques du pays bien connus, tous proches du régime, voire de la famille du Président.

Le site nigérien airinfoagadez.com révèle que « Au premier rang de ces entrepreneurs, par le volume financier concerné, figure le célèbre Hima Aboubacar, plus connu sous le sobriquet de Petit Boubé. Plusieurs sociétés lui appartenant sont citées dans le rapport, autour de la principale, enregistrée au Nigeria sous le nom de BRID A DEFCON, qui a encaissé, de 2015 à 2018, un montant total de 88 milliards de francs CFA, dont près du tiers surfacturé et non livré (18,3 et 11,2 milliards de francs CFA). Selon le rapport, « cette société est attributaire de plus de 75% des marchés du ministère de la Défense », a-t-il révélé.

Notons que le deuxième fournisseur le plus gros, toujours en volume financier, est Aboubacar Charfo, qui, de 2014 à 2018, a capté près de 58 milliards de francs CFA de marchés, dont 14,5 milliards surfacturés et près de 4 milliards non livrés (pièces détachées). Selon l’inspection des armées nigériennes, 76 milliards de F CFA aurait été détourné par des entreprises fictives dans le cadre des concurrences déloyales.

Le Burkina Faso et la Cote d’Ivoire lancent une opération anti-terroriste entre les deux frontière

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Selon l’Agenceecofin « le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire ont conjointement mené une opération antiterroriste à leurs frontières, il y a quelques semaines, afin d’y déloger des extrémistes présumés. L’annonce a été faite par l’armée ivoirienne dans un communiqué publié dimanche 24 mai 2020« .

dans un communiqué de presse signé les autorités burkinabè « Il s’agit de la première opération du genre menée par les deux pays sur le front anti-djihadiste en Afrique de l’Ouest. Lancée le 11 mai, elle a mobilisé 1000 soldats du côté ivoirien« , a-t-il souligné. Avant d’ajouter « qu’au total, huit terroristes présumés ont été abattus dans l’opération tandis que 38 autres ont été arrêtés dont 24 au Burkina Faso et 14 en Côte d’Ivoire« .

Cette opération « Comoé » (du nom du fleuve traversant les deux pays) intervient dans un contexte sécuritaire de plus en plus tendu dans la région ouest-africaine menacée par un terrorisme grandissant. Ces dernières années, les attaques des groupes djihadistes, habituellement dans le Sahel, ont connu une progression vers le sud, plus précisément vers les pays côtiers d’Afrique de l’Ouest.

En 2016, une attaque revendiquée par Al-Qaida au Maghreb islamique a fait environ 19 morts à Grand-Bassam, en Côte d’Ivoire. Trois ans plus tard, le Bénin a connu le premier acte terroriste sur son territoire avec l’enlèvement de deux touristes français et l’assassinat de leur guide dans le nord du pays.

Si la Côte d’Ivoire ne fait pas partie du G5 Sahel comme le Burkina Faso, elle a néanmoins augmenté son implication dans la lutte contre le terrorisme, ces dernières années. Ainsi, à fin 2018, le gouvernement ivoirien a annoncé la création d’une Académie internationale de lutte contre le terrorisme dans le pays, pour un investissement de 20 millions d’euros financé en partie par la France.

Daouda Bakary KONE

L’éditorial de ADAMA WADE : L’Union Africaine, 57 ans après: quel bilan, quel avenir?

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Ce n’est pas le temps des réjouissances. Plus de 57 ans après sa naissance au forceps avec, dès le premier jour, un incident diplomatique entre l’Ethiopie et la Somalie, l’Union Africaine devrait tirer les leçons de la désunion de ses Etats membres pour un panafricanisme pragmatique et scientifique.

Le principe de l’inviolabilité des frontières héritées de la colonisation qui constitue le point nodal de ce regroupement d’Etats, en dépit de la scission entre l’Ethiopie et l’Erythrée en 1993, de la division du Soudan, autrefois le plus grand pays d’Afrique, en deux entités depuis 2011, est factice sans la prise en charge sérieuse, au sein des Etats, de la question des diversités.

L’Afrique du Sud compte 24 langues, le Bénin en compte 54, ce qui n’est rien encore comparé à la Centrafrique (71), ou encore au Nigeria (514). Bref, plus de 2 000 langues sont dénombrées sur le continent. Ce sont autant d’éléments morcelés de ce patrimoine et de cette histoire du continent qui tombent en fragments mystérieux car incomplets. Dans ce contexte de mosaïques culturelles, la diversité devait être l’ADN des politiques publiques africaines et le ciment social des unités nationales qui ne devraient pas se traduire par de nouvelles colonisations linguistiques africaines sur d’autres langues et cultures africaines. Suivez la suite de l’article ci-dessous à travers ce liens:

https://www.financialafrik.com/2020/05/25/lunion-africaine-57-ans-apres-quel-bilan-quel-avenir/

Mali: le patron de la communication de l’URD Me Demba TRAORE s’adresse au président du parti l’honorable Soumaila CISSE

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Selon Me Demba TRAORE « Durant ces 60 jours Mohamed Cissé, l’honorable Niamé Keita, Me Faguimba Keita, Amadou Coulibaly dit Baba Djeli, Mme Boundy Aminata Souaré, tous proches collaborateurs et camarades à toi, ont quitté ce monde sans que tu ne puisses les accompagner en leur dernière demeure. Quelle dure épreuve ! Que Dieu les accueille en son saint paradis ! » Lisez

Monsieur le Président, l’honorable Soumaila Cissé,

60 jours de contraintes !
60 jours sans voir ton épouse!
60 jours sans voir tes enfants!
60 jours sans voir tes frères et sœurs !
60 jours sans voir tes militants, sans voir tes amis et sympathisants !
60 jours sans communiquer avec tes collaborateurs !
60 jours sans avoir pu remercier les braves populations de niafunké de t’avoir renouvelé dignement et avec brio leur confiance !
60 jours sans nouvelles !
60 jours…60 jours…60 jours!
Hé oui ! Durant ces 60 jours Mohamed Cissé, l’honorable Niamé Keita, Me Faguimba Keita, Amadou Coulibaly dit Baba Djeli, Mme Boundy Aminata Souaré, tous proches collaborateurs et camarades à toi, ont quitté ce monde sans que tu ne puisses les accompagner en leur dernière demeure. Quelle dure épreuve ! Que Dieu les accueille en son saint paradis !

Monsieur le Président, chaque jour qui passe est une éternité. Notre quotidien est partagé entre peur, inquiétudes et angoisse ! Malgré un tel cocktail loin d’être délicieux, notre détermination est grande, l’espoir se renforce chaque fois que nous nous souvenons de tes qualités d’homme de combat, de paix au commerce très agréable, fort dans la persévérance et dans l’endurance. Hé oui! ton amour pour ton prochain, ton amour pour le Mali, pour l’Afrique sont indiscutables. C’est d’ailleurs en le démontrant pleinement que tu as été violemment kidnappé lorsque tu visitais tes compatriotes du terroir dans le cadre des élections législatives dernières. Dès lors, c’est la désolation, l’indignation, les pleurs, la tristesse au dedans et au dehors, militants, sympathisants, amis, famille, classe politique et société civile de façon générale, autorités politiques du Mali, autorités coutumières et religieuses, leaders d’opinion, activistes, artistes, griots et communicateurs traditionnels, artisans, sportifs, journalistes et hommes de médias, femmes, jeunes et vieux, maliens de l’intérieur comme de l’extérieur, amis et partenaires du Mali, organisations sous régionales, africaines et internationales, personnalités maliennes et étrangères, bonnes volontés, toutes et tous sont mobilisés 60 jours durant pour te retrouver sain et sauf. La mobilisation est générale et totale partout !

60 jours durant, tu as été associé à toutes les prières de toutes les obédiences religieuses ici et ailleurs ! Les prières continueront jusqu’à ta libération très prochaine.

A chaque jour qui passe nous nous attendons à te voir… L’attente est devenue longue et difficile à supporter !
Qu’est-ce ce qui s’est passé ?
Qu’est-ce qui se passe ?
Pourquoi et pourquoi maintenant ?
Qu’est-ce qui va se passer ?
Pourquoi ta libération traîne ?
Qu’est-ce qui bloque ?
Autant de questions, entre autres, que le commun des mortels se pose chaque jour sans réponse !

Oui Monsieur le Président, le Tout Puissant, Maître de l’Univers, l’Omniscient et l’Omnipotent, notre unique espoir te ramènera en pleine forme in sha Allah. Sache tout simplement que nous ne t’oublierons jamais, jamais ! La preuve, tes traditionnels vœux à la communauté chrétienne et musulmane à l’occasion de Pâques et du mois de ramadan ont été brillamment présentés par le Professeur Salikou Sanogo, le gardien du Temple URD, au four et au moulin, avec son tempérament et sa patience d’enseignant endurci, pour ta libération. En attendant, reste fort, serein, courageux et résiste à l’inconfort de la contrainte!

Assa, comme tu l’appelles souvent, ta digne et exceptionnelle épouse, Bocar dit Papi, les jumeaux Mamoudou et Moussa, Hamma, tes frères et sœurs sont très fiers de toi ainsi que nous tous ! Ils te demandent tout simplement de continuer à être fort physiquement et mentalement.

Reviens vite Monsieur le Président, les nombreux chantiers du Mali attendent ta contribution. Surtout conserve ton sourire légendaire et ton sens élevé de l’humour; oui nous le savons tu ne peux faire du mal à personne. Inutile de te rappeler mon cher Président, que « c’est toujours dans les caves de l’oppression que se préparent les vérités nouvelles ».

Monsieur le Président, à chaque fois que tu as l’occasion de t’adresser à la nation, à la presse, tes discours comportent un paragraphe spécial dédié aux réfugiés et aux otages tel que libellé :
« …J’ai également une pensée émue à l’endroit de nos réfugiés et de nos compatriotes, civils et militaires, pris en otage. A eux tous, j’exprime mon soutien, ma solidarité et surtout mon souhait le plus ardent de les voir revenir au plus vite au sein de leur famille. »Fin de citation.

Monsieur le Président, nous formulons les mêmes vœux de te voir revenir au plus vite au sein de tes familles. Soutien, compassion et solidarité, tu en as reçu en battant tous les records. La mobilisation ne faiblit pas !

Dieu veille sur toi et protège notre pays !

Me Demba Traoré
Secrétaire à la communication de l’URD.