Accueil Blog Page 1445

Mohamed Ould Ibrahim et son fils doivent cesser ses diffamations sans fondement contre l’homme d’affaire Ghanéen M.Hassan ZEIN : ce ne sont que des méchancetés gratuites

0

Depuis presque trois ans consécutifs, de grandes machinations de Mohammed Mahamoud Ibrahim et de son père Mohamed Ould Ibrahim, ont été détecté par les compagnons et les branches de l’hommes d’affaires ghaneen Hassan ZEIN. Ils ont tenté sans succès de diffamer un homme d’affaires ghanéen, M. Hassan Zein et ses partenaires depuis que l’homme d’affaires (M. Zein) a découvert leur criminalité douteuse et leurs actes diaboliques. Appeler populairement appelés Amar (Abuhaidar) et Omar (Abuamar), n’a pas oublié de mener son combat fantoche contre ce privilège pardon ce richissime homme d’affaires Hassan ZEIN, qui a développé ces relations professionnelles et personnelles dans plusieurs milieux économiques d’Afrique de l’Ouest et d’ailleurs. Parce que tout simplement ils oublient que ce qu’ils font relève d’une méchanceté gratuite envers un homme serviable et loyal comme l’homme d’affaire Hassan ZEIN.

L’homme d’affaire Hassan ZEIN est un homme de la vérité contrairement par rapport aux médias originaux qui ont manigancé dans leurs lignes éditoriales. En effet, ceux-ci révèlent d’une pure méchanceté et mensonge sans scrupule. Dans un combat pareil, il faudra à un moment donné, essayer de faire la différence entre la vérité et le mensonge voire la méchanceté tel fut le cas de notre rédaction. Nous avons choisi le coté de la vérité parce que tout simplement l’homme d’affaire M. Hassan ZEIN est du côté de la pure vérité vérifiable à travers ce qu’on a vu dans les médias ghanéens. Ceux-ci sont différents de nos versions que nous avons eu copie depuis un long moment. Choisissez le bon côté pour que jaillir la vérité car dieu aime la vérité.

Il y’a une année, des médias en complicité de (Mahamoud Mohamed et Mohamed Ould Ibrahim) ont réussi à duper un homme d’affaires turc à hauteur de plusieurs millions de dollars à Bamako au Mali. Selon le journal en ligne « GHANA MODERN » « Une vidéo à cet effet l’a capturé (Omar) dans le scandale des faux dollars avec le magnat des affaires turc. Dans ce scandale d’un million de dollars, ils ont traité un homme d’affaires turc sous de faux prétextes ; se faisant passer pour le vice-président de la République du Mali et le fils se faisant passer pour le ministre de l’intérieur du Mali. Ils ont rapidement déménagé à Abidjan, Accra et Lomé après avoir dupé l’homme d’affaires turc, ce qui a incité ce dernier à les poursuivre à Accra mais a échoué dans sa tentative. Et malgré un mandat d’arrêt émis contre eux, leurs liens présumés avec le président du Mali et certains responsables en place les rendent intouchables. Les Maliens qui font la navette entre le Ghana, le Togo, la Côte d’Ivoire, le Niger, le Burkina Faso et leur pays natal auraient dupé d’innombrables ressortissants arabes de partout dans le monde arabe, des ressortissants africains, des ressortissants européens, des citoyens américains et le récent arnaque la Mauritanie. Des actes entrepris sous des faux prétextes », revèle notre confrère du ghana modern.

 Il est apparu qu’ils seraient à l’origine d’une publication des « journaux dont à cause de la confraternité nous allons taire leurs noms. Ceux-ci étaient dans la logique de la diffamation de l’homme d’affaire Hassan   M. Zein. En conséquence, les avocats de M. Zein Justice Abdulai Esq ont écrit au journal Le Toguna et à Afrikinfosmail.com pour se rétracter et s’excuser pour l’histoire cuisinée ou faire face à une action en justice. Une action de justice qui a d’ailleurs été eu au tribunal de la commune 4 du district de Bamako (Mali), même si nous ignorons les retombées de ce procès, a eu lieu quand même ! comme pour dire que la vérité reste la vérité. Elle est divine et sacrée.

A suivre

Mali : La Banque Malienne de la solidarité (BMS) annonce un résultat positif en 2019

0
La BMS-SA sous le leadership du directeur General Alioune Coulibaly : Plus de 10 milliards de FCFA de résultat bénéficiaire enregistrés à mi-parcours !

Daouda Bakary KONE

La Banque Malienne de Solidarité (BMS-sa) a tenu le mardi 12 mai dernier, les travaux de la 64è session de son Conseil d’Administration présidés par Dr. Bokary Tréta. Cette session était essentiellement consacrée à l’examen du point d’exécution du budget 2019, l’examen du rapport de gestion au titre de l’année 2019, du rapport des Commissaires aux comptes, l’arrêté des états financiers et proposition d’affectation du résultat 2019. C’était à l’ACI2000 à Bamako.

Les indicateurs de la Banque Malienne de la Solidarité (BMS-SA) au terme de l’exercice clos au 31 décembre 2019, ont été marqué par une forte croissance du bilan, une augmentation de la part de marché confortant ainsi sa place de premier contributeur au financement de l’économie réelle. Avec un total de bilan de 841 milliards de F CFA au 31 décembre 2019 contre 715 milliards de F CFA à la même date en 2018, soit une augmentation de 126 milliards de F CFA (17,62%), des ressources à la clientèle de 549 milliards contre 454 milliards FCFA en 2018, soit une progression de 20,92%. Ce n’est pas tout car il existe un produit net bancaire de 39 milliards de FCFA (+33%) ; un résultat net de 6,8 milliards de FCFA contre 1,2 milliard en 2018.

En ce qui concerne le plan financier, le président du conseil d’administration Dr. Bokary Tréta n’a pas manqué d’affirmer  que “les principaux indicateurs de la Banque, malgré un contexte socio-économique difficile et une concurrence de plus en plus vive dans le secteur, ont continué à évoluer favorablement” ; Avant de préciser qu’au terme de l’exercice, le total du bilan s’est établi à 841 milliards de F CFA au 31 décembre 2019 contre 715 milliards de F CFA au 31 décembre 2018, soit une augmentation de 126 milliards de F CFA ou 17,62%.

Un total de 791 promoteurs financés

Les ressources Clientèle se chiffrent à 549 milliards FCFA contre 454 milliards en fin 2018, soit une progression de 20,92%. Au même moment, la Banque a vu sa part de marché croitre de 1,7 point, en passant de 16,18% à 17,88%. Les emplois Clientèle se chiffrent à 537 milliards de FCFA en fin 2019 contre 418 milliards FCFA en 2018, soit une progression de 28,46% faisant de la BMS-S.A la première banque en termes de contribution au financement de l’économie nationale.

Le résultat net qui en découle, malgré le contexte économique difficile, s’est chiffré à 6,8 milliards au 31 décembre 2019 contre 1,2 milliard de FCFA au 31 décembre 2018, soit une augmentation de 5,6 milliards de F CFA (+460%). Depuis plus de dix ans, la BMS-S.A est le partenaire privilégié des programmes et projets publics d’appui à l’entrepreneuriat et à l’inclusion financière. Ce partenariat la lie à des structures publiques comme l’APEJ, l’ANPE/FARE, le PROCEJ, le PAPSA/FDE, le P-GRL, le PDSU-DNDS, I’AOPP, le PROFAC et le PACEPEP mais aussi des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD).

Selon un communiqué de presse de la BMS-SA, « En 2019, elle a financé 791 promoteurs pour un montant total de 4,7 milliards FCFA couvrant tout le territoire et tous les secteurs d’activité. Il s’agit de 613 projets de jeunes dans le cadre du PROCEJ pour un encours total de 2,5 milliards FCFA ; 53 projets de jeunes dans le cadre de l’exécution de la convention de partenariat entre l’APEJ, la BMS et, entre autres, l’Association Malienne des Personnes de Petite Taille (APPT) pour 131 millions FCFA ; 94 projets PACEPEP pour un encours de 2 milliards FCFA ; 31 projets de micros petites et moyennes entreprise (MPME) dans le cadre du PGL-R, à hauteur de 48 millions »

Franc CFA : ce qui va changer, ce qui ne changera pas et ce qu’on ne sait pas encore

0

(Ecofin Hebdo) – Le gouvernement français a annoncé le 20 mai, avoir finalisé le projet de loi de ratification de l’accord signé le 21 décembre 2019 entre la France et les pays membre de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), relativement à la réforme de la coopération monétaire qui les lie. Cette annonce faite par Sibeth Ndiaye, la porte-parole du gouvernement, a été présentée par la presse française comme l’acte de décès du Franc CFA. Une manière de voir largement reprise par des médias africains.

Le problème, c’est que toute l’information sur ce sujet se base seulement sur une déclaration politique. Très peu de détails ont été apportés sur le contenu de ce projet de loi de ratification, pas plus que sur le contenu de l’accord au cœur de cette activité institutionnelle.

Le problème, c’est que toute l’information sur ce sujet se base seulement sur une déclaration politique. Très peu de détails ont été apportés sur le contenu de ce projet de loi de ratification, pas plus que sur le contenu de l’accord au cœur de cette activité institutionnelle.

Face à ce vide d’information, leurs opinions publiques, africaines surtout, interprètent cette évolution avec les éléments en leurs possession, ou du moins ce qu’elles pensent en savoir. Il semble important de revenir sur quelques éléments de cette information et sur les enjeux.

Que s’est-il passé ?

Le ministère français des affaires étrangères, de la coopération et des affaires européennes, ainsi que le ministère en charge de l’économie et des finances, ont déposé un projet de loi de ratification. Ce n’est en rien exceptionnel, c’était un document attendu des parties impliquées, à savoir la France et les pays membres de l’UEMOA. Sur le plan international, lorsqu’un accord est signé, il doit faire l’objet d’une validation par les parlements des pays concernés, c’est ce qu’on appelle la ratification.

Le processus normal de ratification débute par des audiences dans les chambres spécialisées des parlements (Sénat ou Assemblée nationale, ou les deux). Par la suite le gouvernement prépare un projet de loi de ratification, ce qui explique la présence du ministère des affaires étrangères à côté de celui des finances, car il s’agit de la coopération sur une question financière. De ce fait, le projet de loi de ratification peut apporter des précisions et des compléments, mais ne peut aller au-delà de l’objet de la ratification, qu’est l’accord du 23 décembre.

2bruno le maire

Bruno Le Maire : « Chacun connaît les liens historiques qui nous attachent au continent africain.»

Or en décembre 2019, la France et ses partenaires ouest-africains n’ont pas acté la fin du FCFA, mais la réforme de certains de ses aspects. « Chacun connaît les liens historiques qui nous attachent au continent africain et la volonté du Président de la République de sortir de la logique de la Françafrique. Celle-ci nous a amenés à prendre une décision historique, le 21 décembre dernier, en engageant la réforme du franc CFA avec les pays de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) », a déclaré Bruno Le Maire, le ministre français de l’économie et des finances, lors de son audition devant la commission des affaires étrangères du parlement français, le 28 janvier dernier. Comme le dit le responsable français, il ne s’agit pas de la fin d’une monnaie, mais de la réforme du FCFA. Car en effet, le FCFA n’est pas juste une monnaie comme instrument d’échange et de réserves de valeurs.

Il ne s’agit pas de la fin d’une monnaie, mais de la réforme du FCFA. Car en effet, le FCFA n’est pas juste une monnaie comme instrument d’échange et de réserves de valeurs. C’est un système de coopération monétaire et commerciale.

C’est un système de coopération monétaire et commerciale qui implique la centralisation des réserves de change dans le trésor public français, la présence de représentants français dans les instances monétaires des pays partenaires, une monnaie au cœur du système, la parité fixe de cette monnaie, la garantie de convertibilité apportée par la France sur le plan international, et sur le plan commercial, la gestion des comptes titres, des dépôts de réserves d’or et surtout la fabrication et garantie des billets et pièces de banques.

Ce qui va changer

Aussi bien les responsables français qu’africains ont choisi de communiquer sur les changements apportés à ce qu’ils appellent les « irritants politiques ». En effet, le gros des critiques des opinions publiques africaines a souvent porté sur le nom historique de la monnaie, CFA, qui renvoie à l’appellation originale Francs des Colonies Françaises d’Afrique. Mais il y a aussi toute les critiques sur le compte des opérations au trésor de France, qui a alimenté toutes les spéculations. Quant à la présence française dans les instances de décisions monétaire, elle est souvent vécue comme une ingérance permanente. L’accord du 21 décembre est donc venu supprimer ces éléments de contestations.

« À travers ce changement du nom de la monnaie, l’UEMOA a bien la volonté de sortir des irritants politiques : le nom, la question de la présence de la France dans les instances et la centralisation de 50 % des réserves de change. Ces éléments ne sont pas nécessaires pour assurer la parité fixe et la garantie de la France » a fait savoir Guillaume Chabert, le chef du service des de la direction générale du Trésor français en charge de la question du CFA, lors d’une audition le 12 février 2020 dernier, devant la Commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire, de l’Assemblée Nationale Française.

« L’UEMOA a bien la volonté de sortir des irritants politiques : le nom, la question de la présence de la France dans les instances et la centralisation de 50 % des réserves de change. Ces éléments ne sont pas nécessaires pour assurer la parité fixe et la garantie de la France »

Désormais, les réserves de change seront placées par la BCEAO, là où elle le souhaitera. Dans l’imaginaire de beaucoup d’Africains, cet argent qui ne sera plus localisé dans les comptes du trésor français, servira à financer le développement des pays membres. Sur le plan technique, il n’en est rien. Chaque réserve de change a déjà une contrepartie qui a été créé localement, et les devises servent à soutenir les importations très élevées des pays africains qui produisent peu. SUIVEZ LA SUITE DE L’ARTICLE AVEC NOS CONFRÈRES A TRAVERS CE LIENS CI-DESSOUS:

https://www.agenceecofin.com/gestion-publique/2205-76840-franc-cfa-ce-qui-va-changer-ce-qui-ne-changera-pas-et-ce-qu-on-ne-sait-pas-encore

Covid-19: l’ONU et l’État malien continuent de s’épauler en riposte à la pandémie

0

Le Représentant spécial du Secrétaire-général au Mali (RSSG) et Chef de la MINUSMA, Mahamat Saleh Annadif a inauguré ce matin le Centre Médical COVID-19 de la MINUSMA en présence du Secrétaire général du Ministère de la Santé et des Affaires sociales, de la Représentante spéciale adjointe de l’ONU et Coordonnatrice résidente du Système au Mali, des responsables sanitaires de la Mission et du Représentant de l’OMS. Situé en zone aéroportuaire de Bamako, ce centre est né de l’engagement commun des Nations Unies et des autorités maliennes dans la riposte au COVID-19.

De quelle infrastructure s’agit-il ?

Entamés dès les premières heures de la pandémie de COVID-19, les travaux de construction devaient prendre fin au mois de juin. C’est donc avec plus de 10 jours d’avance que le RSSG, et le Dr. Mama Koumaré, Secrétaire général du Ministère de la Santé et des Affaires sociales, inaugurent cette installation. Ce centre est conforme aux normes de construction de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et des services maliens des maladies infectieuses. Il peut accueillir 65 patients, parmi lesquels des cas dits « suspects » ou « confirmés » et cette capacité permettra à la Mission de soulager les structures maliennes qui ont toujours accueillis nos patients.

Dès leur arrivée et selon leur état de santé, les patients sont répartis entre les zones d’accueil, de consultation, de quarantaine, d’isolement ou encore de soins intensifs. Cette dernière zone dispose de lits, équipés notamment de respirateurs, afin de procéder à d’éventuelles réanimations. Répondant aux normes, l’établissement est construit comme un centre pour les infections respiratoires aiguës sévères (IRA).

Si d’importants efforts ont été consentis au plan matériel, il en est de même au plan humain. Spécialisés en soins intensifs, les médecins et infirmiers de haut niveau qui tiennent et supervisent ce centre, ont bien sûr également recruté du personnel de soutien mais aussi des médecins et infirmiers maliens. Une disposition qui favorisera de surcroit le renforcement de leurs capacités, notamment dans la prise en charge des patients atteints de maladies infectieuses et des patients nécessitant des soins intensifs.

Mali/ONU : une collaboration qui ne faiblit pas

Depuis la première quinzaine du mois de mars, le système des Nations unies au Mali a non seulement pris des mesures de prévention mais s’est également fait l’écho de celles édictées par le gouvernement pour lutter contre la pandémie. Un appui financier, logistique et matériel conséquent a été apporté à l’État par l’ensemble du système de l’ONU au Mali. Ainsi parmi de nombreux autres exemples, cette semaine, un soutien aux camps de l’armée malienne reconstituée, équipée de kits de prévention contre la maladie ou la mise à disposition de masques à de nombreuses radios communautaires en régions. S’agissant de masques, ce ne sont pas moins de 100 000 masques « fabriqués au Mali » qui ont été achetés par la Mission onusienne.

Ce soutien représente une démarche naturelle pour M. Annadif qui salue l’engagement du Gouvernement, notamment dans la prise en charge sanitaire des personnels des Nations Unies malades : « avec la construction de ce centre nous complétons notre dispositif de prise en charge de nos patients. Il nous permettra de disposer d’au moins 65 lits, mais, si nous avons des cas graves, nous continuerons à les transférer au niveau des institutions maliennes ». Avant de clôturer cette inauguration, le Chef de la Mission onusienne ne manquait pas de saluer tout le personnel médical présent « Les taux de rétablissements ou de guérisons sont impressionnants au Mali. J’exprime toutes ma sympathie à chacun d’entre eux et souhaite un prompt rétablissement aux patients qui sont actuellement en soins. »

Maurice : la Banque africaine de développement accorde un prêt de plus de 180 millions d’euros en riposte à l’épidémie de COVID-19

0
Par Croissanceafrique
Les habitants de Maurice, notamment les personnes appartenant au quintile le plus bas de la population, feront partie des grands bénéficiaires
ABIDJAN, Côte d’Ivoire, 22 mai 2020/ — Le Conseil administration de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) a approuvé, le 22 mai à Abidjan, l’octroi d’un prêt de 188 millions d’euros à la République de Maurice, au titre de la Facilité de réponse rapide au COVID-19 (CRF), pour financer le Programme d’appui budgétaire de riposte à la pandémie.

Le programme, mis en place par les autorités mauriciennes, a pour objectif principal de soutenir les mesures nationales de riposte à l’épidémie de COVID-19 et d’atténuer les effets néfastes de cette maladie sur la santé publique, la société et l’économie. Il est destiné à consolider les systèmes de santé, à protéger les moyens de subsistance, la sécurité des revenus et l’accès aux biens et services essentiels ainsi qu’édifier un secteur privé résilient afin de préparer la reprise de l’économie.

Le gouvernement mauricien vise trois types de résultats : bâtir une meilleure préparation et riposte aux crises ; parvenir à un appui aux groupes vulnérables et au secteur informel rendu possible par le financement des régimes de protection sociale ; réduire au minimum les pertes d’emplois par le renforcement de la capacité de résilience des microentreprises et des PME.

Les habitants de Maurice, notamment les personnes appartenant au quintile le plus bas de la population, feront partie des grands bénéficiaires de ce programme, au même titre que les travailleurs du secteur informel, les employés confrontés à un licenciement immédiat et à un risque de pauvreté transitoire ainsi qu’un certain nombre de personnes vulnérables.

Le 18 mars dernier, Maurice a notifié ses trois premiers cas de COVID-19, tous en provenance de l’étranger. Selon le gouvernement, le 6 avril, 133 cas étaient transmis localement (54,5% des cas recensés) et 332 vers la fin du mois d’avril. Toutefois, ce nombre n’a pas évolué depuis plus de trois semaines. Au total, dix décès sont à déplorer.Distribué par APO Group pour African Development Bank Group (AfDB). Contact médias :
Alexis Adélé
Département de la communication et des relations extérieures
Courriel : a.adele@afdb.org

À propos du Groupe de la Banque africaine de développement :
Groupe de la Banque africaine de développement (www.AfDB.org) est la principale institution du financement du développement en Afrique. Il comprend trois entités distinctes : la Banque africaine de développement (BAD), le Fonds africain de développement (FAD) et le Fonds spécial du Nigeria (FSN). Représentée dans 41 pays africains, avec un bureau extérieur au Japon, la Banque contribue au développement économique et au progrès social de ses 54 Etats membres régionaux. Pour plus d’informations: www.AfDB.org

Côte d’Ivoire: 230 millions d’euros en faveur de 11 filières agricoles

0

En Côte d’Ivoire, le Conseil présidentiel tenu vendredi 22 mai sous la houlette du président de la République, Alassane Ouattara, a autorisé un décaissement de 150,8 milliards Fcfa (230 millions d’euros) en faveur de 11 filières agricoles. Le soutien s’inscrit dans le cadre du plan de riposte aux effets de la Covid 19.

Dans ce cadre, la filière anacarde bénéficiera d’une subvention de 35 milliards Fcfa afin de permettre aux producteurs de combler le gap des invendus et des pertes enregistrées. L’autre objectif est d’accompagner le conseil coton-anacarde à poursuivre le maintien de la campagne avec un prix bord champ de 400 F CFA/Kg. La filière coton bénéficie d’une enveloppe de 5,56 milliards Fcfa. Les filières hévéa et palmier à huile obtiennent respectivement 24,98 milliards Fcfa et 3,5 milliards Fcfa. Quant à la filière riz, produit dont l’autosuffisance reste un objectif majeur, elle obtient 12 milliards de Fcfa.

Le montant global des fonds de soutient provient de l’Etat à hauteur de 120 milliards Fcfa et des partenaires techniques et financiers à concurrence de 30,8 milliards Fcfa. Le Conseil présidentiel a salué l’acte des partenaires qui ne ménagent aucun effort pour soutenir la Côte d’Ivoire depuis l’avènement de la maladie dans la zone de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (UEMOA).

Par Financialafrik

Trois compagnies aériennes africaines visées par une plainte de consommateurs français

0

Royal Air Maroc, Tunisair et Air Algérie font partie d’un lot de 20 compagnies faisant l’objet d’une plainte de l’association française des consommateurs UFC-Que Choisir devant le tribunal de Paris. L’association indique qu’elle “ne sollicite pas, pour l’instant, de dommages et intérêts”, mais “souhaite simplement que les compagnies (…) respectent les droits des consommateurs” de pouvoir choisir.

Les 3 compagnies maghrébines aux côtés de Air France, KLM, Transavia, Ryanair, Vueling, Lufthansa, Turkish Airlines, Emirates, TAP Air Portugal, Volotea, Air Caraïbes, Norwegian, Air Austral, Air Europa, Air Corsica, Corsair et Air Transat sont invitées à se soumettre à la loi européenne pour indemniser les milliers de passagers qui ont déjà payé leurs billets mais n’ont pas pu voyager à cause de la pandémie du coronavirus (covid-19). Selon la commission européenne, les transporteurs doivent rembourser les voyageurs ou proposer un nouvel itinéraire. “Le remboursement reste la règle, et peut se faire sous forme d’un avoir, mais seulement en accord avec le consommateur”.

En avril passé, l’association avait mis en demeure 57 compagnies, avant de choisir d’en assigner 20, devant le tribunal judiciaire de Paris sur la base de plus de 15.000 plaintes. Selon l’association, ces entreprises ont ignoré la mise en demeure et «continuent de violer la réglementation en imposant aux passagers des bons d’achat en guise de remboursement de leur vol annulé.» Une affaire complexe qui voit plusieurs juridictions en concurrence. Au Maroc, par exemple, un projet de loi présenté par le ministère du Tourisme le 11 mai dernier devrait permettre aux compagnies aériennes, aux agences de voyages et aux structures d’hébergement de proposer un avoir à leurs clients sous certaines conditions.

Par Financialafrik

Un consortium d’investisseurs mené par Mediterrania Capital Partners réalise l’acquisition de MetaMed pour créer la plus grande plateforme de centres d’imagerie médicale de la région MENA

0

Mediterrania Capital Partners (MCP), société de capital-investissement dédiée à la croissance des PME en Afrique du Nord et Afrique Subsaharienne, annonce l’acquisition de MetaMed, la plus grande plateforme de centres d’imagerie médicale présente en Egypte, Jordanie et Arabie Saoudite. L’investissement a été mené par Mediterrania Capital Partners à travers son fonds MC III, accompagné en direct par les investisseurs du fonds : FMO, Proparco, DEG et EBRD. MetaMed a été créée en 2009 par Gulf Capital GC Equity Partners II sous le nom de Technogroup Investments Holdings (TGIH) avec pour but d’investir dans le secteur de l’imagerie médicale et autres services de radiologie comme l’IRM, la tomodensitométrie (CT Scans) et l’imagerie par rayons X. Après plusieurs acquisitions et une phase d’expansion, MetaMed possède et gère aujourd’hui 27 centres d’imagerie médicale principalement situés en Egypte, quelques centres en Jordanie et en Arabie Saoudite, ainsi qu’un laboratoire de biologie médicale en Egypte.

En 2018, Mediterrania Capital Partners a investi dans Cairo Scan, le premier fournisseur de services d’imagerie médicale en Egypte. MCP souhaite intégrer MetaMed et Cairo Scan pour créer la plus grande plateforme d’imagerie médicale de la région avec plus de 45 centres. L’ambition de Mediterrania Capital est de mener la consolidation du secteur des services d’imagerie médicale dans la région en combinant croissance organique et acquisitions. Cette transaction, dont la valeur dépasse 100 millions d’euros, inclut notamment une augmentation de capital pour financier le projet de développement. Une sensibilisation grandissante à l’intérêt de l’imagerie médicale, l’augmentation des dépenses de santé et les avancées technologiques dans le domaine sont les principaux facteurs de croissance du secteur de l’imagerie médicale dans le monde. Ainsi, MetaMed a pu bénéficier des dynamiques favorables du secteur de la santé sur ses marchés domestiques :

– Une population de plus de 150 millions d’habitants avec un pouvoir d’achat en augmentation et une importante croissance démographique, mais ayant un accès limité aux services de santé,

-Une augmentation des dépenses publiques de santé,

– Une présence dans deux des plus grands marchés en termes de population ainsi que dans la destination de tourisme médicale le plus attractive de la région : l’Egypte ayant la plus importante population de la région, et la Jordanie étant un des pays du Moyen-Orient les plus avancés en termes de santé.

Daniel Viñas, Associé chez Mediterrania Capital Partners, a déclaré : «Pendant cette dernière décennie, MetaMed a accumulé l’expérience, les compétences techniques et une solide connaissance des dynamiques de marché pour se maintenir et se développer sur ses différents marchés domestiques. Grâce aux fortes synergies opérationnelles avec Cairo Scan, l’acquisition de MetaMed nous permet de consolider notre position en Egypte tout en nous permettant d’avoir accès à de nouveaux marchés tels que la Jordanie et l’Arabie Saoudite, où le potentiel de croissance est très important. »

La nouvelle plateforme incluant Cairo Scan et MetaMed sera présidée par Dr. Hatem El Gabaly, l’actuel président de Cairo Scan : «avec l’acquisition de MetaMed et le support financier des investisseurs, nous allons agrandir notre réseau dans les pays où nous sommes implantés, acquérir de nouveaux équipements et continuer à utiliser les technologies les plus avancées pour proposer les meilleurs services de la région, augmenter nos capacités d’accueil et diversifier nos sources de revenus», a-t-il commenté.

Les conseillers légaux de l’opération sont: Zaki Hashem & Partners (Egypte), Zu’bi Advocates & Legal Consultants (Jordanie), Covington (Arabie Saoudite), Cary Olsen (Îles Caïmans), Dentons (Royaume-Uni), Zammit Pace (Malte) et FJVA (Malte). Conseillers fiscaux : Cuatrecasas. Conseillers financiers : Deloitte. Conseillers commerciaux : Efeso. Conseillers ESG : ERM. suivez la suite de l’article avec notre confrère de fianacialafrik ci-dessous:

https://www.financialafrik.com/2020/05/23/un-consortium-dinvestisseurs-mene-par-mediterrania-capital-partners-realise-lacquisition-de-metamed-pour-creer-la-plus-grande-plateforme-de-centres-dimager/

Guinée : rupture de trêve politique en ligne de mire

0

Trois mois environ après la tenue de la dernière manifestation du Front national pour la défense de la constitution (FNDC), les frontistes comptent remettre ça dès après le Ramadan. Motif, exiger la libération de tous les opposants arrêtés et incarcérés en prison, selon la déclaration, jeudi, de Sékou Koundouno, responsable de la planification stratégique du FNDC.

Les responsables du front accusent le régime du président Alpha Condé d’avoir «volontairement propagé le coronavirus dans le pays» lors du double scrutin législatif et référendaire sur la nouvelle constitution et d’avoir «volontairement propagé le coronavirus dans les principales prisons du pays dans le seul but d’éliminer des citoyens opposés au coup d’Etat constitutionnel», lit-on dans dans une déclaration du FNDC rendue publique ce vendredi. Dénonçant par ailleurs, l’incarcération de plus de 200 militants et sympathisants de l’opposition.

Le gouvernement est quant à lui déjà sur le pied de guerre depuis l’annonce de la reprise des manifestations. Albert Damantang Camara, ministre de la sécurité et de la protection civile, le commissaire Fabou Camara, directeur central de la police judiciaire et Ansoumane Camara dit Baffoé, directeur de la police Nationale, promettent qu’ «aucun trouble à l’ordre public ne sera toléré». Au ministère de la sécurité, l’on estime que le but du FNDC et de l’opposition n’est ni plus ni moins que de «provoquer des affrontements avec les forces de l’ordre et occasionner de nouvelles victimes». suivez la suite de l' »article sur ce liens: https://www.financialafrik.com/2020/05/23/guinee-rupture-de-treve-politique-en-ligne-de-mire/

Maroc: CFG Bank renflouée in extremis

0

L’ entrée du fonds RCAR (Régime Collectif d’Allocation de Retraite) dans le capital de CGF Bank consacrant une opération de sauvetage public d’une banque privée s’est matérialisée le 31 mars par une augmentation de capital à hauteur de 400 millions de dirhams (40 millions d’euros). Le fonds de pension qui compte 500 000 affiliés a souscrit la moitié de l’offre, l’autre moitié étant le fait d’investisseurs privés non identifiés.

A travers cette opération, la première banque d’affaires au Maroc, créée au début des années 90 en même temps que Upline Securities (aujourd’hui intégrée dans le réseau de la BCP) ou encore, en Tunisie voisine, Tunisie Valeurs, rachetée par la BIAT, est sauvée in-extrémis comme le rapporte Africa Intelligence dans un article paru le 14 mai.

Les spéculations vont bon train à propos des relations tendues entre les administrateurs Adil Douiri (propriétaire du fonds Mutandis), le promoteur Amyn Alami et, surtout, Souad Benbéchir Hassani, directrice générale, qui a rendu son siège d’administrateur. Une assemblée générale ordinaire annoncée pour le 29 mai prochain devrait acter la nouvelle composition du conseil d’administration.

Parmi les résolutions qui devront être votées à cette occasion, figure la cooptation de Ali Bensouda (RCAR) en qualité de nouvel administrateur, en remplacement de Souad Benbachir Hassani démissionnaire, sous réserve de l’approbation de Bank Al-Maghrib (Banque Centrale) et ce “pour la durée restant à courir du mandat de cette dernière, soit jusqu’à l’Assemblée Générale Ordinaire Annuelle appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2020”.

Pour permettre au RCAR de siéger au Conseil d’Administration de la Banque, et compte tenu du nombre limité de places autorisé par la Loi, il a été décidé que Souad Benbachir Hassani et Younes Benjelloun, tous deux associés, administrateurs depuis 2002 et directeurs généraux de la Banque, siégeraient alternativement au Conseil. C’est dans le cadre de cette rotation que Souad Benbachir a cédé son siège d’administrateur lors du dernier Conseil. Elle conserve naturellement toute l’étendue de ses fonctions de Directrice Générale de la Banque. Mais pour combien de temps sachant que CFG cumule des pertes de 50 millions d’euros depuis 2015 et sa reconversion d’une banque d’affaires en banque universelle à canal digital ?

Dans sa nouvelle configuration post 29 mai, le Conseil d’administration de CFG BANK sera composé des douze (12) membres suivants dont le tandem Adil Douiri et Amyn Alami.

par Financialafrik