2Africa : des partenaires internationaux et africains annoncent la construction d’un câble sous-marin novateur pour une future connectivité Internet en Afrique |
JOHANNESBURG, Afrique du Sud, 14 mai 2020/ — China Mobile International, Facebook (www.Facebook.com),
MTN GlobalConnect, Orange, stc, Telecom Egypt, Vodafone et WIOCC
annoncent aujourd’hui leur collaboration dans le cadre du projet de
construction du câble sous-marin 2Africa, le câble le plus complet au
monde destiné à desservir le continent africain et la région du
Moyen-Orient. Les partenaires ont choisi de confier la construction du
câble à Alcatel Submarine Networks (« ASN »). Le projet, intégralement
financé, permettra d’améliorer de façon significative la connectivité en
Afrique et au Moyen-Orient. Long de 37 000 km, 2Africa sera l’un des projets de câble sous-marin les plus importants au monde. Il connectera l’Europe (vers l’Est, via l’Égypte), le Moyen-Orient (via l’Arabie saoudite) et 21 points d’atterrissement dans 16 pays d’Afrique. Il devrait être mis en service en 2023/4 et fournir une capacité nominale allant jusqu’à 180 Tbit/s sur les éléments clés du système, supérieure à la capacité combinée totale de tous les câbles sous-marins desservant l’Afrique à l’heure actuelle. 2Africa apportera à de nombreuses régions d’Afrique la connectivité Internet et la fiabilité dont elles ont tant besoin. Il répondra à la demande de capacité toujours plus importante au Moyen-Orient et facilitera le déploiement de la 4G, de la 5G et de l’accès haut débit fixe pour des centaines de millions de personnes. Dans les pays connectés par le câble 2Africa, les prestataires de services obtiendront des capacités par le biais de data centers neutres ou de stations d’atterrage en libre accès, de manière équitable et juste. Cette initiative permettra de soutenir le développement d’un écosystème Internet sain dans lequel s entreprises et les particuliers pourront bénéficier d’un accès fortement amélioré. Le câble 2Africa a été conçu pour améliorer la résilience et maximiser la performance. Il prévoit en option une interconnexion optique directe entre l’Afrique de l’Est et l’Europe. Les partenaires du projet 2Africa et Airtel ont signé avec Telecom Egypt un accord concernant la fourniture d’une nouvelle liaison complète reliant la mer Rouge et la Méditerranée, la première depuis plus d’une décennie. Ce projet inclut de nouvelles stations d’atterrage , et aussi le déploiement d’une fibre nouvelle génération sur deux nouveaux itinéraires terrestres différents, parallèles au Canal de Suez, allant de Ras Gharib à Port-Saïd, et, en plus, d’une nouvelle liaison sous-marine, établissant une troisième connexion entre Ras Gharib et Suez. Le câble 2Africa intègrera la nouvelle technologie SDM1, conçue par ASN, permettant le déploiement d’un maximum de 16 paires de fibres, là où les anciennes technologies n’en supportaient que huit, pour une capacité améliorée à un coût plus avantageux. Le câble intègrera également la technologie « optical switching » (commutation optique) pour permettre une gestion flexible de la bande passante. La profondeur d’enfouissement du câble a été augmentée de 50 % par rapport aux anciens systèmes et le tracé évitera les zones touchées par les perturbations sous-marines. Toutes ces mesures ont été prises afin d’offrir le plus haut niveau de disponibilité possible. « Le lancement de 2Africa nous permettra d’offrir à nos clients une connexion sans couture entre l’Afrique et l’Europe, associé à nos ressources de câble sous-marin SEA-ME-WE 5 et AAE-1 afin d’étendre notre présence en Asie, ce qui représente une étape importante de notre stratégie de développement international » a déclaré Jessica Gu, Administratrice et Directrice de la technologie chez China Mobile International. « Garantir une capacité maximale et une transmission plus rapide nous permet de satisfaire les besoins actuels et futurs des nations africaines, en adéquation avec notre engagement pour une vie numérique mondiale. » « Nous sommes ravis de collaborer avec nos partenaires du projet 2Africa pour construire le câble sous-marin le plus complet au monde, conçu pour desservir le continent », a déclaré Najam Ahmad, Vice-président, Infrastructure Réseau chez Facebook. « 2Africa est l’un des éléments majeurs de notre investissement continu en Afrique visant à apporter au plus grand nombre un accès Internet plus rapide. Nous avons pu constater l’impact positif qu’une amélioration de la connectivité pouvait avoir sur les communautés, de l’éducation aux soins de santé. Nous savons que les économies prospèrent lorsqu’Internet est largement accessible aux entreprises. 2Africa est l’un des principaux piliers soutenant la formidable expansion d’Internet sur le continent africain, où l’économie numérique est en plein essor. » Selon Frédéric Schepens, PDG des opérations wholesale du Groupe MTN, MTN GlobalConnect, « MTN GlobalConnect est ravie de participer à cet audacieux projet de câble sous-marin 2Africa. Cette initiative vient compléter la stratégie de fibre terrestre de MTN GlobalConnect pour connecter les pays africains entre eux et avec le reste du monde. Nous sommes fiers de jouer un rôle clé dans ce projet apportant aux communautés tous les avantages d’une vie moderne et connectée — l’une des valeurs fondamentales de MTN. » Alioune Ndiaye, Directeur Général d’Orange Afrique et Moyen-Orient , a déclaré : « Il était naturel pour Orange, l’un des principaux opérateurs de télécommunications multiservices au monde, présent dans 18 pays d’Afrique et du Moyen-Orient, de faire partie du projet 2Africa. Cet investissement majeur complètera nos infrastructures sous-marines et nos infrastructures terrestres panafricaines existantes pour fournir aux communautés de toute la côte Ouest de l’Afrique un accès à la connectivité internationale, de manière redondante. Ce projet permettra à Orange de répondre de manière sécurisée à la nécessité d’accroître la bande passante, une étape nécessaire au développement numérique continu des régions à travers le système 2Africa. » Mohammed A. Alabbadi, Vice-président Wholesale chez stc a déclaré : « stc est ravie d’être un partenaire du projet 2Africa. Le câble 2Africa sera intégré au data center MENA Gateway (MG1) de stc, situé à Djeddah, ce qui permettra aux clients d’accéder à notre vaste contenu international et d’étendre leur connectivité régionale grâce au réseau terrestre géomaillé de stc étendu à tous les pays voisins. Cette initiative jouera incontestablement un rôle important dans l’amélioration des capacités du réseau international de stc, tout en offrant à stc le statut d’acteur numérique régional de premier plan dans la région MENA. Ce partenariat atteste de l’engagement de stc qui, conformément au plan gouvernemental saoudien Vision 2030, encourage une transformation numérique bénéfique et l’édification d’une société numérique pour tous. » Adel Hamed, Président-directeur général de Telecom Egypt, a déclaré : « La contribution de Telecom Egypt au projet 2Africa marque une étape importante dans nos efforts visant à contribuer à la transformation numérique de l’Afrique. Les relations entre l’Égypte et les États africains sont et resteront l’une des plus grandes priorités de notre pays. Ces relations sont aujourd’hui étendues pour concrétiser la stratégie de l’Égypte en faveur du développement actuel de l’Afrique. Nous sommes honorés de faire partie d’un projet aussi révolutionnaire aux côtés de partenaires africains et internationaux de renom. Pendant des années, nous avons franchi des étapes tangibles dans la refonte de notre infrastructure internationale et l’augmentation de la géodiversité de nos actifs afin de suivre le rythme de la demande mondiale croissante pour une bande passante importante et une connectivité mondiale. Nous sommes convaincus que 2Africa sera un ajout précieux à nos investissements diversifiés dans l’industrie du câble sous-marin. » « Améliorer la connectivité en Afrique est une étape importante qui jette les bases d’une numérisation accrue à travers le continent », a déclaré Vinod Kumar, PDG de Vodafone Business. « 2Africa offrira aux entreprises et aux consommateurs locaux une meilleure expérience en ligne, et une plus grande connectivité entre l’Afrique, l’Europe et le Moyen-Orient, qui contribuera à bâtir une société numérique plus large et plus inclusive à travers le monde. Nous sommes ravis de collaborer avec les partenaires de ce projet pour concrétiser cet objectif. » Chris Wood, PDG de WIOCC, a déclaré : « Depuis plus d’une décennie, WIOCC est le fournisseur de capacités à très grande échellepour l’Afrique. La société s’appuie sur un plan d’investissement stratégique continu dans des infrastructures sous-marines et terrestres clés. Notre participation au projet 2Africa s’inscrit dans cet engagement visant à fournir aux utilisateurs de grandes capacités le réseau résilient dont ils ont besoin pour répondre aux exigences toujours plus importantes de leurs clients en matière de bande passante. Notre investissement assure à la fois la pérennité de nos capacités réseau et une résilience supplémentaire pour maximiser la disponibilité de notre infrastructure critique. » Alain Biston, Président d’Alcatel Submarine Networks, a déclaré : « Nous sommes honorés de la confiance que nous accordent nos partenaires et fiers d’avoir été sélectionnés pour ce projet. Grâce à ce système sous-marin de pointe, l’Afrique fera un pas de géant vers l’ère numérique en bénéficiant des technologies les plus avancées. L’Afrique et l’ASN partagent une longue histoire : nous avons déployé la majorité des câbles sous-marins autour du continent. Le projet 2Africa marque un nouveau chapitre plein de promesses ! » |
Numérique: 2Africas envisage la construction de l’un des projets sous-marins les plus importants au monde, reliant 23 pays d’Afrique, du Moyen-Orient et d’Europe

La Guinée équatoriale attribue un contrat à la société américaine Nexant pour une usine de transformation de dérivés de méthanol
Par croissanceafrique |
Le projet fait partie de l’Année de l’investissement et avait été convenu lors d’une réunion en janvier dernier |
MALABO,
Guinée Equatoriale, 13 mai 2020/ — Le ministère des Mines et des
Hydrocarbures (MMH) de Guinée équatoriale, en collaboration avec
l’Atlantic Methanol Production Company (AMPCO), a confié à la société
américaine Nexant l’étude de faisabilité pour la construction d’une
nouvelle usine de production de formaldéhyde à Punta Europa. Le projet fait partie de l’Année de l’investissement et avait été convenu lors d’une réunion en janvier dernier entre S.E. le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures, le président-directeur général de Marathon Oil, Lee Tillman, et son vice-président, Mitch Little. Le formaldéhyde est un composant clé dans la fabrication de plastique, de vêtements, de papier et est largement utilisé dans les industries dérivées du bois. La construction d’une telle installation en Guinée équatoriale ouvrirait des portes pour la création et la croissance de ces industries connexes dans le pays. L’étude de faisabilité du projet devrait être prête à la mi-juin 2020 et fait partie de l’année en cours 2020. « Nous sommes sur la bonne voie pour livrer plusieurs projets dans le cadre de l’Année d’investissement 2020 après l’attribution de l’étude de faisabilité pour une raffinerie modulaire de 5 000 b / j à VFuels le mois dernier, et l’attribution de l’étude de faisabilité pour l’usine de dérivés de méthanol cette semaine », a déclaré S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima. « Ce sont deux projets phares de l’Année de l’investissement qui stimuleront la transformation locale du pétrole et du gaz naturel et créeront des emplois substantiels pour le pays », a-t-il ajouté. Les projets de l’Année de l’investissement 2020 visent à attirer des investissements dans les industries intermédiaires et en aval de la Guinée équatoriale et à promouvoir des infrastructures qui ajoutent de la valeur à l’industrie des hydrocarbures du pays par la création d’emplois. À la lumière de la crise économique actuelle dans la région, l’Année de l’investissement est également devenue un moyen pour la Guinée équatoriale d’assurer une reprise rapide et durable de son économie en encourageant les investissements dans des projets d’infrastructure clés qui peuvent créer de la valeur locale et générer des revenus pour le pays. Les projets clés promus dans le cadre de l’Année de l’investissement comprennent notamment une raffinerie modulaire pour l’approvisionnement domestique, une raffinerie modulaire supplémentaire qui pourrait être destinée à l’exportation, des réservoirs de stockage pour les produits raffinés, la fabrication de dérivés de méthanol, une zone d’extraction industrielle avec une raffinerie d’or et un projet d’usine d’urée. |
Un nouveau Master Plan va soutenir le premier méga hub de gaz offshore d’Afrique dans le golfe de Guinée

Par croissanceafrique |
Le méga hub gazier offshore sera le premier projet de ce type de l’Afrique en offshore, et vise à regrouper les réserves de gaz à travers le golfe de Guinée |
MALABO,
Guinée Equatoriale, 13 mai 2020/ — La Guinée équatoriale continue de
soutenir le développement de la production et de la monétisation du gaz
naturel dans le golfe de Guinée, avec l’attribution d’un nouveau contrat
pour un nouveau Master Plan du Gaz pour soutenir le développement en
cours de son méga hub gazier offshore. En collaboration avec Marathon Oil Corp et EG LNG, le ministère des Mines et des Hydrocarbures (MMH) a attribué mardi un contrat pour l’élaboration d’un plan directeur du gaz à la société britannique Gas Strategies. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du développement du méga hub de la Guinée équatoriale pour le gaz, pour lequel des accords définitifs en vue de la monétisation de l’unité Alen ont été signés en avril 2019. Le méga hub gazier offshore sera le premier projet de ce type de l’Afrique en offshore, et vise à regrouper les réserves de gaz à travers le golfe de Guinée en maximisant l’infrastructure existante à Punta Europa. Alors que des installations clés comme EG LNG et l’usine de méthanol de Marathon étaient jusque là alimentées en gaz par le champ d’Alba, la baisse de sa production nécessite de recueillir du gaz dans d’autres champs et réserves de la région. « La Guinée équatoriale a donné au gaz naturel une priorité en termes de développement et de monétisation, et nous pensons que le gaz est la clé de l’industrialisation et de la création d’emplois », a déclaré S.E. Gabriel Mbaga Obiang Lima, ministre des Mines et des Hydrocarbures. « Avec des initiatives clés telles que LNG2Africa, le méga hub gazier offshore en cours et l’Année d’investissement 2020, nous allons achever des projets gaziers clés en amont, en intermédiaire et en aval qui diversifieront davantage notre économie, offriront des opportunités à nos entreprises locales, et créeront des emplois pour nos citoyens », a-t-il ajouté. Dans le cadre de ce développement, Punta Europa devrait devenir un centre de traitement du gaz pour tous les gisements de gaz dans le golfe de Guinée, et pourrait également ouvrir des voies économiques pour monétiser le gaz offshore au Cameroun et au Nigéria. Le nouveau plan directeur du gaz représente une étape importante vers la réalisation de cette vision et contribuera à accélérer et à coordonner les développements gaziers offshore, ce qui pourrait éventuellement conduire à la construction de capacités de liquéfaction supplémentaires à Punta Europa. |
L’AATF et l’AUDA-NEPAD visent à promouvoir la recherche et la commercialisation des produis agricoles en Afrique
Par croissanceafrique |
Un
accord de collaboration a été signé entre la Fondation africaine pour
les technologies agricoles (AATF) et l’Agence de développement de
l’Union africaine – NEPAD (AUDA-NEPAD) en vue de faciliter le travail
commun pour la mise en place d’un système de marché pour la
commercialisation des produits de la recherche en Afrique.L’accord
facilitera également l’amélioration de la productivité des
exploitations agricoles grâce à la mécanisation pour remédier à la
pénibilité et contribuera à créer un environnement favorable à la
recherche et au développement agricoles sur le continent.Le
protocole d’accord sera guidé par les principes et les valeurs
fondamentales de l’Union africaine, en particulier la réalisation de
l’Agenda 2063.Un
des domaines clés spécifiques de l’accord concerne les défis de la
production de semences de base de qualité, un élément primordial pour
l’AATF qui travaille déjà avec les petites et moyennes entreprises de
semences sur le continent pour favoriser la production de semences
certifiées de qualité. Le
renforcement des politiques et des procédures de certification des
semences et d’homologation des variétés est également une priorité pour
les deux organisations. Cela comprend le développement du secteur
privé, l’octroi de licences pour les nouvelles technologies agricoles et
la gestion des technologies pour une utilisation durable des
innovations et des produits agricoles. Le
protocole d’accord, signé par le Dr Denis T. Kyetere, Directeur
exécutif de l’AATF et le Dr Ibrahim Assane Mayaki, CEO de l’AUDA-NEPAD,
assurera l’identification par les deux organisations de projets phares
dans les domaines clés de la coopération afin d’atteindre efficacement
les objectifs visés.Le
Dr Ibrahim Mayaki a salué cette collaboration en déclarant qu’elle
contribuerait à accélérer la transformation agricole de l’Afrique. « Comme
l’indique l’Agenda 2063, la croissance soutenue, la compétitivité et la
transformation économique de l’Afrique nécessitent des investissements
soutenus dans les nouvelles technologies et une innovation continue dans
des domaines tels que l’agriculture, les énergies propres, l’éducation
et la santé. Cet accord contribuera à la réalisation de cet objectif », a déclaré le Dr Mayaki.Pour
le Dr Denis Kyetere, cette collaboration est l’occasion pour les petits
exploitants agricoles de bénéficier de technologies agricoles
innovantes et à valeur ajoutée. « Les
petits exploitants agricoles étant au centre du processus décisionnel,
l’AATF souligne la nécessité de faire parvenir les innovations aux
agriculteurs rapidement et efficacement afin d’optimiser les bénéfices »,
a expliqué le Dr Kyetere, ajoutant que l’accord faciliterait également
la reproduction des modèles commerciaux de mécanisation dans un plus
grand nombre de pays africains dans le cadre du développement de
l’agriculture transformatrice. À propos de l’AATF L’AATF est une organisation à but non lucratif dirigée par des Africains qui travaille à la transformation de l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle et pour créer la stabilité et la prospérité pour les petits exploitants agricoles en leur donnant accès et en leur fournissant des technologies agricoles innovantes et appropriées. L’AATF est convaincue que les agriculteurs africains deviendront compétitifs au niveau mondial grâce à l’utilisation des meilleures technologies, des meilleures pratiques agricoles, de la valeur ajoutée stratégique des produits et d’un meilleur accès à des marchés efficaces à l’intérieur et à l’extérieur de l’Afrique. https://www.aatf-africa.org/about-us/À propos de l’AUDA-NEPAD L’AUDA-NEPAD est l’Agence de développement de l’Union africaine qui coordonne et exécute les projets prioritaires de développement à l’échelle régionale et continentale afin de promouvoir l’intégration régionale en vue de la réalisation accélérée de l’Agenda 2063 – Vision et plan d’action pour l’Afrique. Il a pour objectif de renforcer les capacités des États membres et des organismes régionaux. https://www.nepad.org/publication/auda-nepad-mandate |
Afrique de l’Ouest : IronRidge lève des fonds pour faire progresser ses différents projets en plein Covid-19
La compagnie minière IronRidge Resources a annoncé ce lundi une levée de fonds de 4,75 millions £ par le biais d’un placement et d’une souscription d’actions ordinaires. Les fonds devraient servir à faire progresser ses divers projets au Tchad, en Côte d’Ivoire, et au Ghana.
Les activités comprennent un programme de forage de 9 000 m déjà en cours au projet aurifère Zaranou (Côte d’Ivoire), afin de tester la teneur de la minéralisation et une campagne de forage intercalaire d’environ 30 000 m visant à fournir une première estimation des ressources minérales. Les fonds restants seront injectés dans d’autres actifs aurifères toujours en Côte d’Ivoire, mais aussi au Tchad, ainsi que dans le projet de lithium Cape Coast au Ghana.
Pour rappel, outre Zaranou, IronRidge a acquis en mars dernier deux licences d’exploration en Côte d’Ivoire, en l’occurrence celles de Bodite et Bianouan. Elle détient également deux permis aurifères qui couvrent 3 974 km² dans le nord du Gabon.
Mali: Le Collectif pour la libération du Président Soumaila CISSÉ reçu par le Cherif de Nioro du sahel
Le Collectif pour la libération du Président Soumaila CISSÉ a été reçu hier samedi 09 mai à 19h30 par le Cherif de Nioro à son domicile de Nioro du Sahel.
L’objectif de cette rencontre était tout d’abord de remercier le Cherif pour sa promptitude dès les premières heures de l’enlèvement de Soumaïla Cissé et de solliciter ses prières et bénédictions pour obtenir sa libération dans les meilleurs délais .
Il s’est aussi agi de lui faire part de nos inquiétudes et préoccupations sur l’Etat du President Soumaïla Cissé .
Le Cherif a souhaité la bienvenue et a singulièrement remercié le collectif pour l’initiative de sa création en soutien au Président Soumaïla Cissé.
D’après les propos du chérif « Soumaïla Cissé est une grande personnalité de notre pays , qui a occupé de hautes responsabilités et a été plusieurs fois candidat aux élections présidentielles . Il a servi notre pays dedans comme dehors , le pays a encore besoin de lui »
Le Chérif s’est dit meurtri par l’enlèvement du President Soumaïla Cissé et a déclaré qu’il faisait des prières et bénédictions chaque jour pour lui, et qu’il continuera encore ses efforts malgré son âge avancé.
Par ailleurs le Chérif a affirmé être de coeur avec son épouse, sa famille , ses amis ,proches collaborateurs et toutes les personnes de bonne volonté qui sont impliquées dans la libération du Président Soumaïla CISSE
Très optimiste , le Chérif nous a indiqué que s’il plaît à Dieu le President Soumaila CISSE nous reviendra très bientôt et qu’ils se retrouveront très prochainement à Nioro du Sahel .
En retour, nous avons chaleureusement remercié le Chérif pour sa disponibilité à nous recevoir malgré son calendrier de rendez-vous fermé depuis deux mois .
Le Chérif a fini par formuler des bénédictions à l’occasion du mois béni de Ramadan et renouveler ses vœux à l’endroit de tous les maliens et de toutes les maliennes avant de nous souhaiter un bon retour dans nos familles.
Zimbabwe : Caledonia Mining publie ses résultats financiers pour le premier trimestre

La compagnie minière Caledonia Mining, active au Zimbabwe à la mine d’or Blanket, a annoncé mardi ses résultats financiers pour le premier trimestre de l’année. Elle a enregistré des revenus bruts de 23,6 millions $, soit une augmentation de 48 % par rapport aux 15,9 millions $ générés au premier trimestre 2019.
Dans le même temps, l’EBITDA de la société a connu une progression record de 162 % en glissement annuel pour atteindre 10,2 millions $, avec une marge de 43 %. Les flux de trésorerie générés par les activités ont atteint 10,7 millions $, alors que les liquidités nettes sont passées de 8,9 millions $ fin décembre 2019 à 13,8 millions $ au 31 mars 2020.
Il faut noter que ces résultats sont liés à une production de 14 233 onces d’or et une hausse du cours du métal jaune sur les marchés mondiaux. Soulignons aussi que, Caledonia Mining qui a un temps fonctionné à capacité réduite à cause des restrictions imposées pour lutter contre la pandémie de Covid-19, a désormais repris ses activités à un rythme normal.
L’atteinte des objectifs climatiques par les énergies renouvelables nécessitera 500 % de minéraux en plus d’ici 2050
La production de minéraux tels que le graphite, le lithium et le cobalt devra augmenter de 500 % d’ici 2050 pour satisfaire la demande mondiale croissante en énergie propre. Telle est la principale information du rapport « Minerals for Climate Action : The mineral intensity of the clean energy transition » publié par la Banque mondiale.
Selon l’étude, il faudra plus de 3 milliards de tonnes de minéraux et de métaux pour mettre en place les infrastructures solaires, éoliennes et géothermiques nécessaires à l’atteinte de l’objectif de limitation à moins de 2 °C du réchauffement climatique. Cependant précisent les experts, l’empreinte carbone de l’extraction de ces matières représentera seulement 6 % des émissions de gaz à effet de serre des technologies d’énergie fossiles pour une quantité équivalente d’énergie.
Le rapport met également en évidence le rôle important que pourra jouer le recyclage et la réutilisation des minéraux pour faire face à la croissance de la demande. Cet apport sera certes important pour des minéraux tels que le cuivre ou l’aluminium pouvant être recyclés à 100 %, mais il ne sera pas suffisant.
Gwladys Johnson Akinocho
Rwanda : la filière thé enregistre une bonne performance sur le premier trimestre 2020
Au Rwanda, la filière thé poursuit sa dynamique de croissance entamée depuis quelques mois.
Sur le premier trimestre 2020, les exportations de thé ont atteint environ 9 317 tonnes pour des recettes de plus de 27,6 millions $ selon les données du Conseil national de développement des exportations agricoles (NAEB). Ces données marquent une hausse de 15 % en volume et de 27 % en valeur comparativement à l’année dernière.
Pour expliquer cette performance trimestrielle, Pie Ntwari, chargé de communication au NAEB, met notamment en lumière une hausse des volumes transformés par les usines ainsi qu’une amélioration des prix sur le marché mondial.
Le montant du kilogramme de thé transformé a ainsi connu un léger bond de 6,6 % passant de 2,7 $ en moyenne en 2019 à 2,88 $ cette année. D’après le responsable, la filière a également été relativement épargnée par la pandémie de coronavirus sur le premier trimestre avec une poursuite des activités dans la chaîne de valeur de la feuille.
Le Rwanda prévoit d’engranger 102 millions $ à partir de l’exportation de 34 000 tonnes de thé transformé durant l’année fiscale 2019/2020. Pour rappel, la filière thé emploie près de 50 000 personnes. La feuille est cultivée sur 27 000 hectares dans 12 districts du pays des mille collines.
Mozambique : 59,4 millions $ du PNUD pour la décentralisation et la lutte contre la Covid-19
Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a octroyé un appui financier d’un montant de 58 millions $ en faveur du Mozambique, en vue de la mise en œuvre de son programme de gouvernance décentralisée.
La signature de cet accord de financement a eu lieu, le lundi 11 mai 2020, entre le ministère mozambicain des Finances et le bureau du PNUD au Mozambique.
Selon l’institution, ce programme prévu pour une durée de 5 ans vise à faciliter et encourager un système de gouvernement local plus performant afin d’accélérer le processus de développement dans les différentes régions du pays.
Le PNUD a par ailleurs annoncé une aide financière d’un montant de 1,4 million $ en vue d’appuyer la riposte sanitaire contre la pandémie de Covid-19.
Le dernier bilan du Coronavirus à la date du 12 mai, dans le pays, fait état de 103 cas confirmés, 34 patients guéris et aucun décès signalé.
André Chadrak