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La Banque africaine de développement exclut China Zhonghao Nigeria Limited pour pratiques frauduleuses

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Le Groupe de la Banque africaine de développement a annoncé l’exclusion, à compter du 14 avril 2020 et pour une période de 18 mois, de China Zhonghao Nigeria Limited, une entreprise de génie civil enregistrée au Nigeria, au motif de pratiques frauduleuses.

Une enquête menée par le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la Banque a révélé que China Zhonghao Nigeria Limited, en groupement avec Oceanic Construction and Engineering Nigeria Ltd., avait fait des déclarations frauduleuses sur son année de constitution, la valeur de ses contrats de référence et l’expérience de son personnel clé. Ces fausses déclarations ont été faites lors de soumissions à deux appels d’offres dans le cadre du projet d’amélioration de l’alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu urbain, financé par la Banque au Nigéria.

Pendant cette période d’exclusion, China Zhonghao Nigeria Limited et ses filiales ne seront pas éligibles à l’adjudication de marchés financés par la Banque. En outre, cette sanction pourrait faire l’objet d’une exclusion croisée par d’autres banques multilatérales de développement en vertu de l’accord de reconnaissance mutuelle des décisions d’exclusion, notamment la Banque asiatique de développement, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement, la Banque interaméricaine de développement et la Banque mondiale.

À l'expiration de cette période d'exclusion, China Zhonghao Nigeria Limited pourrait à nouveau être éligible à participer aux appels d’offres financés par la Banque à condition qu'elle mette en place un programme de conformité de l'intégrité en respect des directives de la Banque en la matière.

En juin 2019, associée à China Zhonghao Nigeria Limited pour répondre à cet appel d’offres, l’entreprise Oceanic Construction and Engineering Nigeria Ltd. avait été exclue par la Banque pour une période de 48 mois, pour pratiques frauduleuses. Cette exclusion peut être consultée à travers le lien suivant : https://www.afdb.org/fr/news-and-events/integrity-in-development-projects-african-development-bank-blacklists-oceanic-construction-and-engineering-nigeria-for-48-months-for-fraudulent-practices-19409

Le projet d'amélioration de l'alimentation en eau potable et d’assainissement en milieu urbain vise à améliorer l'accès à l’eau potable dans les États d’Oyo et de Taraba au Nigeria. Il consiste, entre autres, à mener des travaux d'extension et de réhabilitation du réseau d’alimentation et de distribution d'eau potable dans ces deux Etats.

Ce projet est financé par le Fonds africain de développement, le guichet de financement concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement.

À propos du Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption :

Le Bureau de l’intégrité et de la lutte contre la corruption de la Banque africaine de développement est chargé de la prévention, de la dissuasion et des enquêtes sur la corruption, la fraude et autres pratiques passibles de sanctions dans les opérations financées par le Groupe de la Banque africaine de développement.

PÉTROLE: La chute vertigineuse du WTI sur le marché américain, une première que les Etats africains ne doivent pas rater

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BP travaille actuellement à y construire une usine de liquéfaction de gaz naturel pour l’exportation dans le monde entier.

C’est tout simplement du jamais vu dans l’histoire pourtant tumultueuse du marché du pétrole. Le prix du baril de brut texan, le WTI, référence du marché américain, s’est littéralement effondré lundi. Sa valeur s’est volatilisée, annihilée même. En début de soirée à Paris, il cotait moins de 1 dollar. Puis il a basculé en territoire inconnu, en-dessous de zéro! Une chute de 95% dans la journée, atteignant finalement 100%, qui défie le sens commun.


Cette incongruité est bel et bien une conséquence de la pandémie de Covid-19 et du «Grand confinement», comme le désigne le Fonds monétaire international (FMI). Cette chute vertigineuse du WTI sur le marché américain ne signifie pas pour autant que le pétrole ne vaut absolument plus rien dans le monde entier. Le baril de Brent, produit en mer du Nord, la principale référence du marché mondial, a certes dévissé, mais d’«à peine» 6% et oscillait autour de 26 dollars.


Un tel écart entre les deux grandes références pétrolières, Brent et WTI, est inédit. D’ordinaire, les deux valeurs oscillent plus ou moins en parallèle, avec, en fonction de particularités du marché américain, des divergences plus ou moins marquées. L’écart observé lundi est en fait, « artificiel », explique Francis Perrin, directeur de recherche à l’Iris. Car l’on compare aujour­d’hui le contrat à terme du Brent en juin et celui du WTI en mai. À échéance juin, les valeurs des deux contrats sont beaucoup plus proches: celle du WTI s’élevait lundi à la mi-journée à « près de 22 dollars, soit un écart de quatre dollars seulement avec le Brent », relativise l’expert.

Il se trouve que le contrat sur le baril de WTI pour livraison en mai expirait ce mardi. Les traders qui détenaient ces contrats étaient tenus de trouver des acheteurs des volumes physiques correspondants, au plus vite. Problème, la demande mondiale – et américaine – s’est effondrée à cause du confinement généralisé et les stocks approchent de la saturation. Résultat, les détenteurs de WTI à échéance mai se sont mis à brader leurs prix pour trouver preneurs. Ils préfèrent même payer pour se débarrasser de ces volumes.


L’échéance de ce contrat de brut texan tombe alors qu’un accord a été conclu à l’arraché le 12 avril entre producteurs dans le but de stopper la chute des cours. Celle-ci s’était amorcée fin janvier, dès le début de l’épidémie en Chine qui avait suscité des inquiétudes sur la consommation de carburant de la deuxième puissance mondiale. Fin mars, faute de s’entendre pour restreindre l’offre et peser sur les cours, l’Arabie saoudite et la Russie ont déclenché une guerre des prix. Riyad, qui bénéficie des coûts de production les plus bas du monde, a bradé ses prix, pour maintenir ses parts de marché, et surtout amener les autres grands producteurs à la table des négociations. Ce qui s’est produit. Or, malgré l’accord prévoyant une réduction de l’offre, surabondante, le prix de l’or noir a continué à lourdement chuter. Le baril de Brent avait perdu 16 % depuis ce compromis.

Consommation anéantie

C’est que l’offre de pétrole atteint toujours un niveau très élevé. L’accord de réduction de la production a été conclu par vingt-trois pays, les membres de l’Opep, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole, emmenés par l’Arabie saoudite, et leurs alliés, notamment la Russie. Portant sur quelque 10 millions de barils par jour (Mbj), l’accord ne prendra effet que début mai. Ce volume représente environ 10% de la production mondial, un effort considérable. Sauf qu’en face, la demande est toujours paralysée, bien en dessous de l’offre, et ne devrait se relever que très progressivement. Dans son rapport mensuel publié la semaine dernière, l’Agence internationale de l’énergie (AIE) table sur une demande mondiale en avril inférieure de 29 Mbj par rapport à son niveau un an plus tôt. Là encore, c’est du jamais vu.

Daouda Bakary KONE

Covid-19: la SBM Bank (Mauritius) Ltd annonce une solution de paiement en ligne

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La SBM Bank (Mauritius) Ltd  a lancé  une nouvelle plateforme de paiement en ligne  dénommée «SBM easy-pay». Cette initiative vise à réduire les transactions en espèces dans le contexte de la crise sanitaire du covid-19.

La  solution de paiement en ligne, est  disponible sur la SBM Mobile Banking App et son service d’Internet Banking.Les clients de la SBM Bank qui ont déjà souscrit au service SBM Internet Banking et qui utilisent l’application SBM Mobile Banking peuvent désormais commencer à profiter du service SBM easy-pay dès maintenant.

Pour les autres, l’ouverture d’un compte bancaire, l’inscription au service de banque par Internet et le téléchargement de l’application mobile de la SBM sont nécessaires.

Le Chief Executive de la SBM Bank (Mauritius) Ltd , Parvataneni Venkateswara Rao, a déclaré : « la SBM Bank a toujours conçu des solutions innovantes pour parfaire l’expérience bancaire de nos clients. Et, en ces temps de crise, où les gens doivent limiter les sorties et préfèrer les achats en ligne, nous avons pensé que c’était une bonne occasion d’aider nos clients à régler leurs paiements facilement et sans frais ».

« Le service SBM easy-pay est une illustration des efforts auxquels nous avons consentis depuis plusieurs années maintenant, en utilisant la technologie de manière optimale, afin d’améliorer nos produits et services bancaires pour le plus grand bénéfice de nos clients », a-t-il rajouté.

En rappel, la  deuxième banque de l’ile Maurice  a proposé en mars dernier, une ligne de crédit de Rs 2 milliards, (46, 5 millions d’euros), pour soutenir les entreprises vulnérables au Covid-19. Une proposition, entrant  dans le cadre de la lutte contre le virus.

COVID-19 : la BOAD annonce une enveloppe globale de 196,6 milliards de FCFA pour les Etats membres de l’UEMOA

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La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a mis en place une enveloppe global de 196,6 milliards de FCFA pour aider les pays de l’UEMOA à faire face aux effets négatifs du COVID -19.  Dans une note d’information, l’institution précise  que  120 milliards de FCFA, soit 61% du montant total , seront destinés aux prêts concessionnels. Le financement sera bonifié avec l’appui de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et de la Commission de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA). 

La BOAD, en concertation avec ses partenaires financiers multilatéraux, mène des réflexions pour définir l’appui à apporter au secteur privé. Ainsi, en coopération avec les banques commerciales, ce soutien pourrait revêtir plusieurs formes : i) contribution au financement de besoins à court terme liés à la relance des activités ou (ii) concours à moyen/long terme pour des investissements productifs de consolidation, renforcement ou d’optimisation d’outils de production. 

Ainsi, pour assurer la continuité des activités de la Banque, un mode de fonctionnement adapté est mis en place. Il associe le télétravail pour la plupart du personnel en confinement et l’astreinte dans les bureaux du Siège d’un effectif limité de personnes assumant des tâches essentielles pour le fonctionnement de l’Institution. En conséquence, les projets en exécution continuent d’être suivis et les décaissements sont poursuivis selon les modalités techniques et de sécurité prévues en la matière. 

En outre, le président de la BOAD, Christian ADOVELANDE a annoncé 4 mesures clés pour réduire les risques de contamination au sein de son institution. Il s’agit de leur stricte application par l’ensemble du personnel, de l’annulation de toutes les missions, de la mise en place d’une campagne de sensibilisation interne. Et entre autres de la circonscription des visites au siège et de l’activation des dispositifs de télétravail et de visioconférence. La tenue des sessions des organes délibérants est maintenue et les réunions se tiennent par visioconférence, a informé le président de la BOAD.

Élections législatives au Mali : La Cocem se réjouit d’une nette amélioration dans l’organisation du second tour

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Par lerepublcain

Dans le cadre  du deuxième tour  des élections législatives  2020 au Mali, la Coalition  pour l’Observation Citoyenne  des Elections au Mali (COCEM), Plateforme d’Organisations nationales de la Société civile comprenant  (l’AMDH, la JCI Mali, WILDAF, SOS Démocratie, et RPL), a organisé  une conférence  de presse de mi-journée du second tour des élections législatives, hier, dimanche, 19 Avril 2020 à son Quartier Général  . La dite conférence était animée par Drissa Traoré, président  de la Cocem, en compagnie  de  ses camarades  Moustapha Sanogo, Alassane Traoré…

Malgré une relative amélioration dans le démarrage des opérations de vote et dans la prise des mesures préventives contre le COVID-19 par rapport au premier tour, , la Cocem regrette que ces mesures ne soient pas systématiques dans tous les centres et bureaux de vote. Selon la Cocem, elle procède à l’observation du second tour des élections législatives qui, à l’instar du premier tour, se tient dans un contexte de propagation du Coronavirus et de recrudescence de l’insécurité dans des régions du centre et du nord.

Les observateurs de la Cocem, a fait savoir  Drissa Traoré, ont constaté le renforcement des mesures  préventives  contre la propagation de COVID-19 par  le gouvernement telle que la mise à disposition du gel, gants et des masques pour  les agents électoraux et des électeurs dans certaines localités, des unités de lavage des mains dans certains centres de vote. Cependant, des telles mesures auraient pu être effectives dans tous les centres et bureaux de vote, tel que recommandé par la Cocem  dans sa déclaration préliminaire du premier tour.

Selon lui, l’observation de la Cocem est appuyée à une technique d’observation citoyenne des élections utilisant les technologies de l’information et de la communication (TIC). De son avis, la Cocem a déployé 1450 observateurs formés, accrédités et  déployés pour observer le déroulement du vote dans les 43 circonscriptions électorales concernées par ce second tour. «1316 de ces observateurs sont appelés observateurs fixes, car assignés à des bureaux choisis selon une distribution basée sur un calcul proportionnel au nombre de bureaux de vote dans chacune des circonscriptions électorales. 134 observateurs mobiles s’assurent du bon déroulement des opérations de vote dans les centres de vote et les alentours», a précisé  le président de la Cocem Drissa Traoré.

Actuellement, a poursuivi le premier responsable  de la Cocem, 99% des observateurs de la Cocem sont sur place et envoient correctement leurs rapports d’observation aux heures préfixées par le biais des SMS codés, que le  quartier général collecte et analyse.

Sur la base de ses premiers éléments d’observation recueillis dans les lieux observés, a déclaré Drissa Traoré, la Cocem communique les informations ci-après sur l’ouverture des bureaux de vote. « Munis d’accréditation officielle de la Commission Électorale Nationale Indépendante CENI, tous les observateurs de la Coalition ont été autorisés à accéder aux bureaux de vote», a annoncé le président. Et il ressort  pour l’instant, ajoute–t-il, que 95% de bureaux de vote observés ont ouvert à l’heure (avant 8h15) et 5% des bureaux observés ont ouvert entre 8h15 et 9h30. Les observateurs de la Cocem, dit  Drissa Traoré, relèvent que des bureaux de vote n’ont pas pu ouvrir à Gossi, Winerden (cercle de Rharouss, région de Tombouctou) pour cause de destruction de matériel électoral et Takanènè, Daga, Laourou (cercle de Tenenkou, région de Mopti) suite à des menaces sur les électeurs et agents électoraux.

Selon  Drissa Traoré, le numéro du bureau de vote est affiché à l’entrée dans 97% des bureaux observés. Cependant, regrette-t-il, l’extrait de la liste électorale n’est pas affiché à l’entrée de 42% des bureaux observés. Les observateurs de la Coalition, appuie le président,  relèvent que les forces de sécurité sont présentes dans 91% des centres de vote observés. « La sécurité est assurée par les Forces de défense et de Sécurité dans 88% des bureaux couverts, les Mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation sécurisent dans 1% des bureaux observés », a indiqué le président.

Par ailleurs, note Drissa Traoré, la Cocem déplore que 12% de bureaux de vote observés ne sont pas accessibles aux personnes vivant avec un handicap, ce qui constitue une entrave à leur droit de vote. « Dans les bureaux de vote observés, les cinq (05) agents électoraux sont tous présents à l’ouverture dans 85% des bureaux, ce qui constitue une relative amélioration par rapport au premier tour où dans 80% des bureaux observés les cinq agents étaient présents à l’ouverture. 48% des agents électoraux sont des femmes. Les délégués des candidats sont présents à l’ouverture dans 99% des bureaux observés. 42% des délégués sont des femmes. L’urne a été correctement scellée dans 99% des bureaux de vote observés»,  a révélé Traoré. Les observateurs de la Cocem, ajoute son président Drissa Traoré,  notent que le matériel essentiel au vote est disponible dans 99% bureaux observés ayant ouvert. L’encre et le cachet manquaient dans certains cas. « 2% des bureaux observés ne disposaient pas des cartes d’électeurs biométriques non remises contrairement aux dispositions légales. Les observateurs de la Cocem  ont soulevé que les cartes ont été mises à la disposition dans les bureaux quelques heures après l’ouverture », dit-il.

Des mesures contre le COVID-19

Selon la Cocem, le dispositif pour le lavage des mains est disponible dans 89% des centres de vote observés. Dans 75% de bureaux observés, ajoute-le communiqué, les agents électoraux portent des masques, ce qui constitue une nette amélioration par rapport au premier tour où seulement dans 47% des bureaux observés les agents portaient des masques. Par ailleurs, ajoute la déclaration,  dans 68% des bureaux observés, les agents électoraux ne portent pas de gants de protection. Le gel désinfectant est disponible dans seulement 61% des bureaux observés, ce qui constitue une relative amélioration par rapport au premier tour où seulement 51% des bureaux observés avaient le gel. Dans certains bureaux de vote, ajoute Drissa Traoré, les observateurs ont noté la distribution de masques de protection aux électeurs.

En somme, a martelé Drissa Traoré,  la Cocem note que des mesures de protection contre la propagation du virus ont  été renforcées au second tour. Le nombre de bureaux respectant ces consignes s’est relativement amélioré en comparaison avec le premier tour. Cependant, la coalition déplore la non prise en compte systématique de ces mesures cruciales pour la santé des électeurs dans tous les bureaux observés.

Des incidents  constatés  dans certains endroits

Selon le communiqué, la Coalition a relativement relevé moins d’incidents critiques à mi-journée par rapport au premier tour tenu le 29 mars. « Un incident a été rapporté dans les localités de Gossi, de Winerder, Inadjatafane et Madjokoye dans le cercle de Gourma Rharouss, dans la région de Tombouctou,où du matériel électoral a été brûlé, dans la nuit du 18 avril 2020. Dans le cercle de Tenenkou, village de Takanéné (17km de Ténenkou), de Daga (05km de Ténenkou), de Laourou (20km de Ténenkou), les opérations de vote n’ont jusque-là pas eu lieu à cause des menaces des groupes armés », a déploré la Cocem..

En conclusion, dit Traoré, la  Cocem  note une relative amélioration dans la prise des mesures de protection contre la propagation du COVID-19 ; note qu’à ce stade le vote se déroule généralement selon les procédures légales ; appelle les électeurs et les électrices à se mobiliser davantage pendant les heures qui suivent pour aller exercer leur droit de vote tout en respectant les mesures barrières contre le COVID-19 ; appelle les différentes parties prenantes à garantir un environnement calme et apaisé pour la suite du processus électoral conformément au code de bonne conduite ; continue sa mission d’observation et produira le 20 avril, son rapport préliminaire du 2eme tour des élections législatives.

Hadama B. Fofana

Annulation de la dette africaine: Quand le président Macron tente de mystifier les Africains!

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Par Rédaction

Le Président Macron est visiblement prêt à tout pour tenter de manipuler les Africains. Ainsi, lors de sa dernière allocution télévisée du 13 avril dernier à propos du coronavirus, il n’a pas hésité à promettre l’effacement massive de la dette des pays africains pour leur permettre de faire face au Covid-19. Problème, les pays africains, ceux de la zone franc CFA du moins, n’ont pas de dette vis-à-vis de la France.

Au contraire, c’est la France qui doit de l’argent à l’Afrique. En effet, depuis les indépendances dans les années 60, les 15 pays de la zone franc CFA ont versé à la France jusqu’à 65% de leurs réserves de change sur un compte d’opérations détenu par le Trésor Public français.

Grâce à notre mobilisation sans relâche, le 21 décembre 2019, le Présidents Alassane Ouattara au nom de ses pairs au sein de l’UEMOA et Emmanuel Macron avaient officiellement annoncé la fin factice du franc CFA et la fermeture définitive de ce compte d’opérations largement excédentaire en milliards d’euros. Tant que ces fonds ne sont pas restitués, la France en situation débitrice nette à l’égard des Etats africains qui utilisent cette monnaie coloniale, le franc CFA.

Pour cette raison, les déclarations du Président français n’étaient que pure communication et ne reposaient sur rien. D’ailleurs, deux jours plus tard, dans une interview exclusive accordée à RFI, Emmanuel Macron a notablement modifié ses propos en affirmant qu’il ne s’agissait pas d’annulation mais d’une demande de moratoire sur les dettes à l’égard de l’Afrique formulée par les pays du G20. 

Ensuite, le coup de grâce sera donné par le député de la 9ème circonscription des Français établis hors de France M’jid El Guerrab, finissant ainsi de discréditer totalement les paroles du Président Macron. L’histoire se déroule en direct sur les réseaux sociaux lors de l’audition filmée du Ministre français de l’Economie et des Finances Bruno le Maire. Interrogé par ce parlementaire sur les déclarations du Président français, le ministre a répondu qu’il n’est pas question d’annulation de dettes pour les pays. Et ce dernier de rajouter qu’il n’existe aucun projet spécifique d’annulation de dettes pour l’Afrique. Il s’agit en réalité d’une initiative de la communauté internationale pour un moratoire de 32 milliards de dollars pour les 76 pays les plus pauvres de la planète. 

Bien sûr, l’Afrique est un continent endetté jusqu’au cou. Au Sénégal par exemple, Macky SALL a considérablement endetté son pays pour financer ses projets jugés loufoques par la population comme la construction d’une ligne de TER illusoire. Devenue hors de contrôle, cette dette africaine est détenue par la Chine à hauteur de 40 % et par des capitaux privés. En effet, après avoir quasiment évincé la France en Afrique subsaharienne, la Chine, en fin stratège, a choisi l’option de l’endettement massive pour mieux tenir en laisse les Etats africains. 

En définitive, le Président Macron a fait ces déclarations uniquement pour donner le change : énième pirouette pour détourner en vain la colère des Français après s’être montré incapable de les protéger efficacement contre le Covid-19.

Cercle de Kolondièba (Mali): « Daouda Moussa est un leader doté d’une sérénité et de patience sans pareil »

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Daouda Moussa Koné, un homme au grand coeur toujours présent aux côtés des siens pour un développement harmonieux du cercle. Une fois candidat battu au second tour par Mariko et la 3e finit par payer. Daouda Moussa est un leader doté d’une sérénité et de patience sans pareil. Il agit toujours en silence et sait se faire parler de lui par des actions concrètes à travers son sens d’écoute. Artisan de cette victoire il entre désormais dans l’histoire avec son colistier Dr Sidiki N’FA Konaté le stratège.

Oumar Mariko pionnier de la démocratie et éternel opposant est le 1er Honorable député à briguer 2 mandats dans la circonscription électorale de kolondieba. Homme de poigne et intègre, défenseur des démunis et des opprimés il agissait pleinement le rôle du député. Il tomba car ayant été affaibli par des systèmes de critiques violents ses adversaires avaient su faire une très belle analyse sur lui et qui finirent par le faire échouer.

Tout pouvoir a une fin et la démocratie c’est le pouvoir par le peuple et pour le peuple. C’était une élection de trois cadres d’une même génération qui se connaissent depuis des décennies.

Odiouma KONE

Côte d’Ivoire: Guérie du Covid 19, elle fait face à la stigmatisation

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«Evitez la stigmatisation des personnes infectées du Coronavirus. La stigmatisation est beaucoup douloureuse et tue plus vite que la maladie elle-même », c’est le message que Djéréhé Claude Gervaise, a bien voulu véhiculer aux populations, après avoir été guérie du Covid 19. C’est la première fois qu’une personne guérie du Covid 19, méconnue du grand public, s’exprimait sur les écrans de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (Rti1).

Déclarée positive au Coronavirus, cette Sous-préfète avoue avoir été rejetée par des proches après avoir été déclarée positive à la maladie. « C’est une maladie réelle, Il faut que les gens évitent de stigmatiser les malades. J’en ai fait l’amère expérience, j’ai eu l’impression que le monde s’écroulait. Des personnes que j’estimais m’ont tourné le dos. C’est une situation difficile. Mais, aujourd’hui, nous sommes devant vous. C’est une maladie comme tout autre… ».

Abandonnée par ses proches, Djéréhé Claude Gervaise doit sont salut aux traitements et consignes des médecins avec surtout la foi inébranlable. « J’ai pu voir des jeunes, vieux, enfants, musulmans et chrétiens qui souffraient de la maladie. Mais, je vous assure que nous avons des médecins qui travaillent pour que nous puissions retrouver la guérison. Je voudrais leur dire un grand merci pour le traitement qu’ils nous ont administré. », a affirmé l’officier civil.

Source: Financialfrik.com

COVID-19 au Mali: les services de santé ont enregistré vingt-deux (22) nouveaux cas de COVID-19, 14 guéris et zéro (0) décès

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Communiqué N°47 du 20 avril 2020 du ministère de la santé et des affaires sociales sur le suivi des actions de prévention et de riposte face à la maladie à Coronavirus.

Le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales communique :

Ce jour, 20 avril 2020. les services de santé ont enregistré vingt-deux (22) nouveaux cas de COVID-19, 14 guéris et zéro (0) décès.

Région de Kayes :

– Yélimané…………………………………………………………………………..1 cas

Région de Koulikoro

– Kalaban-coro……………………………………………………………………1 cas

District de Bamako

– Commune I……………………………………………………………………2 cas

– Commune II ………………………………………………………………….1 cas

– Commune III…………………………………………………………………..2 cas

– Commune IV …………………………………………………………………5 cas

– Commune V…………………………………………………………………..7 cas

– Commune VI………………………………………………………………….3 cas

A ce jour, la situation cumulée est de :

– 246 cas positifs dont 14 décès,

– 56 patients guéris et 8 cas transférés hors du pays (MSF : 1, EUTM : 7).

La recherche continue pour retrouver toutes les personnes-contact.

A ce jour, 1 843 cas contacts font l’Objet d’un suivi quotidien.

Le Ministère de la Santé et des Affaires Sociales invite les populations à rester sereines et à respecter les mesures de prévention.

Bamako. le 20 avril 2020

P/LE MINISTRE PO

LE SECRETAIRE GENERAL

Dr Mama COUMARE

Chevalier de I’Ordre National

Ministère de la Santé et des Affaires Sociales

Nigeria/Niger : Savannah Petroleum change de nom et devient Savannah Energy

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La société indépendante Savannah Petroleum qui concentre ses activités au Nigeria et au Niger, vient de changer de nom. Elle s’appelle désormais Savannah Energy.

Ce changement de nom reflète le portefeuille d’actifs de plus en plus diversifié de la société. En effet, Savannah Energy est devenu l’un des principaux producteurs de gaz au Nigeria, via sa participation dans les actifs d’Accugas, une firme qui fournit le combustible à des centrales électriques du pays. Accugas exploite aussi l’un des plus grands systèmes privés de transport et de distribution de gaz en Afrique subsaharienne dans le pays.

Le code mnémonique de la société sera remplacé par ‘’SAVE’’ à compter du lundi 20 avril 2020 à 8 heures.

« Le changement de nom de Savannah Energy reflète le développement du portefeuille d’actifs et du modèle d’entreprise que nous avons vu au cours de ces dernières années. Savannah est désormais un fournisseur majeur de gaz pour les projets d’énergie domestique au Nigeria et nous espérons pouvoir développer fortement cette activité au cours des prochaines années, de la même manière que nous le prévoyons pour nos activités au Niger », a déclaré Andrew Knott, PDG de Savannah Energy.

Au Niger, Savannah développe actuellement l’un des projets phares du pays dans le prolifique bassin du rift d’Agadem, avec des plans pour livrer le premier baril de pétrole dans 1 à 2 ans. Les travaux de Savannah vont participer à faire passer la production de 20 000 à 110 000 barils par jour.

Olivier de Souza