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Élections législatives 2020: Sambou SISSOKO est le candidat du parti PACP dans le cercle de Bafoulabé

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voici sa déclaration dont nous avons reçu copie:

Chers parents,
Chers amis,
Chers camarades,

Depuis le massacre de nos militaires à Aguelhok (Kidal) le 25 janvier 2012 par des groupes extrémistes violents, notre pays est entré en guerre contre le terrorisme. Cette guerre, sans évoquer les atrocités commises tant sur les civils que sur les militaires, a occasionné l’intervention et l’installation sur notre territoire des forces étrangères (Serval puis Barkhane, MINUSMA, G5-Sahel,…) pour une durée indéterminée.
L’Accord de paix et de réconciliation signé le 15 Mai et le 20 Juin 2015 à Bamako après des négociations menées à Alger entre les représentants de l’État du Mali et ceux de la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) ne peut être mis en application dans son intégralité sans que certaines dispositions de la constitution du 25 février 1992 ne soit modifiées.
Le projet de révision de la loi fondamentale ne peut être initié en l’absence des députés comme le stipule l’article 118 de ladite constitution : « l’initiative de la révision de la constitution appartient concurremment au président de la république et aux députés. Le projet ou la proposition de révision doit être voté par l’Assemblée nationale à la majorité des tiers de ses membres ».

Chers parents,
Chers amis,
Chers camarades,

À travers ce rappel succinct mais non exhaustif vous avez certainement compris que la place et le rôle du président de la république et des députés sont éminemment importants dans le fonctionnement des institutions démocratiques issues du soulèvement populaire de Mars 91. Chaque malienne ou chaque malien conscient des enjeux actuels devrait s’impliquer davantage dans le processus de remodelage de notre État centrale calqué sur le modèle jacobin enclenché par les puissances d’argent en complicité avec leurs suppôts internes dans le but de le rendre beaucoup plus « exploitable » j’allais dire gouvernable. Après tant de critiques et de griefs formulées à l’endroit de nos aînés qui ont eu la chance de présider aux destinées de ce pays, l’engagement politique et citoyen de nous tous est plus que nécessaire aujourd’hui afin de pouvoir apporter notre pierre à l’édification d’un nouveau Mali.

Chers parents,
Chers amis,
Chers camarades,

La nouvelle configuration politique de l’Assemblée nationale qui sortira des élections législatives du 29 Mars et du 19 Avril aura la lourde responsabilité d’engager le Mali sur la voie de nouvelles reformes politiques, institutionnelles et territoriales. Toutes les formations politiques importantes de ce pays participeront à ces législatives tant les enjeux sont importants pour la sécurité, la stabilité et le développement du Mali.
Le Parti pour l’Action Civique et Patriotique (PACP), un parti émergeant sur l’échiquier politique national qui ne cesse de poser des actions concrètes touchant directement la vie des citoyens de plus en plus exclus de tout processus de développement à cause de la mauvaise gouvernance, a décidé de prendre part à ce scrutin.
En effet, la réunion extraordinaire du bureau politique nationale tenue au siège du parti le 30 Janvier 2020 a statué sur les candidatures du parti et les listes d’alliances possibles dans les différentes circonscriptions électorales du pays. A l’issue de ladite réunion, la candidature de ma modeste personne a été retenue pour le cercle de Bafoulabé (région de Kayes).

Chers parents,
Chers amis,
Chers camarades,

Je mesure la taille du défi que mes camarades viennent de me confier. Je l’assume entièrement et je mettrai tout en œuvre pour pouvoir relever ce défi car pour le Mali et pour le cercle de Bafoulabé aucun sacrifice n’est et ne sera de trop.
J’accepte d’être le candidat du parti à Bafoulabé et je n’ai aucun complexe de me battre parce que ce cercle à travers certains de ces valeureux fils comme Fily Dabo Sissoko (Écrivain-homme politique), Alioune Blondin Beye (Homme de droit-diplomate chevronné), Pr. Diala Konaté (éminent Professeur d’Université), Cheikh Oumar Sissoko (cinéaste-homme de culture),…a contribué au rayonnement du Mali à travers toute l’Afrique et même au delà de ce continent.
Parmi vous, certains s’inquiéteront pour moi en disant que j’ai pris trop de risques avec cette candidature et que je n’ai aucune chance d’être élu à Bafoulabé. Pour les rassurer, je leur dirais que la prise de risque fait partie de notre vie de tous les jours. D’ailleurs, comme le dit l’adage « qui ne risque rien, n’a rien, n’est rien ». La construction du nouveau Mali est un énorme défi générationnel qui ne peut être relevé qu’en prenant certains risques. Pour le bonheur de nous tous et avec votre soutien, j’ai accepté de prendre le risque d’être le candidat de mon parti à ce scrutin. Avant moi, d’autres ressortissants du cercle n’ont-ils pas pris les mêmes risques en devenant le candidat de leur formation politique ?
Avec votre soutien et vos nombreuses bénédictions la victoire sera de notre côté. S’il plait à Dieu !
Que Dieu Bénisse le Mali !
Amen !

Sambou SISSOKO

PS: Toute personne qui a besoin de mon e-mail ou de mon numéro de téléphone peut me le demander inbox.

Mali: Moustapha BEN BARKA nommé vice-président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD)

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Selon une source proche de l’actuel secrétaire général de la Présidence de la République du Mali, M.Moustapha BEN BARKA aurait été nommé au poste de Vice-président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).

Notre source nous affirme que sa prise de fonction est prevue pour le mi-fevrier 2020. Il faut signaler que M. Moustapha Ben BARKA est un banquier qui a obtenu plusieurs certificats dans les universités canadiennes. Notons que BEN BARKA Moustapha est sur un terrain connu, puisqu’il s’agit d’un banquier qui veut retourner dans sa case normale. En attendant la nomination de son remplaçant au poste du secrétaire général de la présidence du Mali. Bon vent pour la suite.

A suivre

Zangouna KONÉ

source: croissanceafrique.com

Mali: Dioncounda Traoré: Il y’a pas de conflit ethnique, le Jihadisme est financé par des États moyen-orientaux »

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 » Les terroristes utilisent les Peuhls pour attaquer les villages dogons et les Dogons pour attaquer les villages peuhls. Il y a pas de conflit ethnique. »

 » Le Jihadisme est financé par des États moyen-orientaux »

« On n’a pas besoin de milices mais des informations et renseignements ».

« Je suis prêt à rencontrer Iyad, Kouffa et même leurs chefs qui tirent les ficelles ailleurs  »

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Mali: Selon le ministre en charge de l’éducation, M.Mahamoudou FAMANTA « les 15000 volontaires est un plan B et les 54 mille 427 enseignants n’iront pas tous en grève parce que les salaires seront retenus cette fois-ci »

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Ce jeudi 30 janvier 2020, le ministre de la communication, chargé des rélations avec les Institutions de la République, porte-parole du gouvernement, M.Yaya Sanagaré en compagnie de ses collègues à savoir le ministre de la fonction publique et du dialogue social M.Oumar Hamadoun Dicko et celui de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de recherche scientifique M.Mahamoudou Famanta a animé une conférence de presse axé e sur la crise scolaire (grève interminable des enseignants). A l’issu de cette rencontre les ministres ont demandé la bonne des enseignants sans oublier de leur invitation sur la table dialogue tout en mettant sur l’observation d’une trêve sociale. Au delà de tout cela, le gouvernement engagera un recrutement de 15 mille contractuels et qui seront engagé pour six de contrat afin de faire telle sorte que les enfants soient en classe.

A sa prise de parole, le ministre de l’education nationale, de l’enseignements superoeur et de la recherche scientifique Mahamoudou Famanta a affirmé que  » en ce qui concerne le recrutement des 15000 volontaires, c’est un plan B que le gouvernement pris. Avant de dire que le gouvernement dit ne pas souhaiter appliquer si les syndicats acceptent. Au total, le nombre des enseignants sur toute l’étendue du territoire national est fixé à 54 427 et le gouvernement espère que les 54427 enseignants n’iront pas tous en grève parce que les salaires seront retenus cette fois-ci« , a-t-il affirmé. Selon le ministre Famanta « des efforts importants ont été fait à savoir l’octroi des primes et des indemnités à hauteur de 24 milliards de F CFA. Revenant sur le recrutement des nouveaux enseignants, Mahamoudou Famanta affirme et précise qu’il ne s’agit de la radiation de qui que ce soit. « Il s’agit de la t de qui que ce soit », a-t-il précisé. Et de dire que L’État a la responsabilité de faire en sorte que les élèves aillent à l’ecole ».

Pr Mahamoudou Famanta tenant ses propos au siège/CIGMA

Pour sa part, le porte-parole du gouvernement, ministre de la communication, chargé des relations avec les institutions de la République, M.Yaya sangaré avant tout propos demandera aux hommes de medias de faire en sorte que le climat social soit appaisé. « Je demande aux professionnels des médias d’aider à apaiser le climat social« , a-t-il demandé. Pour lui, le gouvernement reconnaît la légalité des revendications des syndicats d’enseignants. « Je precise que le gouvernement pronne la légalité des lois, et il est (gouv) est respectueux aux lois », a laissé entendre, le porte-parole du gouvernement.

Yaya sangaré, ministre de la communication en prononçant ses propos

Prenant le pupitre, le ministre de la fonction publique, du travail et du dialogue social M.Oumar Hamadoun Dicko, affirmera à son tour que : « 

« en les recevant le 04 octobre 2019, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, a reconnu le bien-fondé de leur revendication et a même pris des dispositions pour sa mise en œuvre en créant une commission interministérielle pour examiner le dossier en collaboration avec les syndicats.
Le Président de la République, lors de la célébration de la journée mondiale de l’enseignant, le 05 octobre 2019, a manifesté un grand intérêt pour la satisfaction des doléances des enseignants
« , a-t-il affirmé.

Oumar Hamadoun Dicko et pipitre.

  1. L’on se rappel à l’appel du Président de la République. En effet, le Président de la République dans son adresse à la Nation à l’occasion du nouvel an 2020, tout en reconnaissant la légitimité et la légalité des revendications, a demandé « une trêve sociale » à tous les syndicats, et ce, conformément aux résolutions du Dialogue National Inclusif.

  2. Pour ce faire , l’effort de guerre (le recrutement, l’équipement et la formation de nos Forces de Défense et de Sécurité) absorbe à lui seul 24 % du budget national.
    Contrairement à l’UNTM qui a accepté, les syndicats d’enseignants ont rejeté cette demande du Président de la République et déclaré qu’aucune trêve sociale ne sera possible sans l’application immédiate de l’article 39 de la Loi n° 2018-007 du 16 janvier 2018. Face à l’intransigeance des syndicats, force doit revenir à la Loi. Le Gouvernement ne peut rester indiffèrent à cette crise qui met en péril le devenir du pays.
Yaya sanagré et Oumar Hamadoun Dicko, tous au micro
  1. La déclaration du Premier ministre.

  2. Le Premier ministre, lors de la présentation des vœux du Gouvernement au Président de la République, a donné l’assurance que tout sera mis en œuvre pour éviter à l’école malienne le spectre d’une année blanche.
    Lors de l’atelier sur les orientations politiques de mise en œuvre des résolutions et recommandations issues du dialogue national inclusif, le dimanche 19 janvier 2020 au CICIB, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, dans le cadre de la résolution de la crise scolaire, a déclaré :
    « Si dans deux semaines, les enseignants ne décident pas de retourner en classes, nous allons procéder à un recrutement exceptionnel de 15 000 enseignants qui ont été formés dans nos Instituts de Formation des Maitres (IFM). Ils sont qualifiés sans emploi et qu’on peut utiliser sur la base d’un volontariat ».
Yaya sangare et Mahamoudou Famanta , tous au micros
  1. Les réactions des syndicats :
    Cette déclaration du Premier ministre a fait l’objet de critiques violentes par les enseignants sur les réseaux sociaux et dans les médias. Ils ont vivement réagi en prêtant au Premier ministre, la fausse intention de vouloir les radier de la Fonction publique.
    Il ne s’agit point de radiations d’enseignants. Le chef du gouvernement n’a jamais parlé de radiation et cela n’est point envisagé. Le gouvernement tient à la réouverture des classes.
  2. Conclusion

  3. Le Gouvernement reste ouvert au dialogue à travers la commission de suivi de la mise en œuvre du procès-verbal de conciliation, la commission de conciliation, la commission de bons offices et toutes les bonnes volontés qui se sont investies dans la recherche de solutions à cette crise.
    Le souhait le plus ardent est, tout en respectant le droit de grève des syndicats, d’éviter la situation que nous avons connue l’année dernière pour l’avenir des enfants et de notre école.
  4. Daouda Bakary KONE
  5. Source: Croissanceafrique.com

Un avion de combat Su-30 algérien s’est écrasé lors d’un vol d’entraînement

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 28 janvier, le ministère algérien de la Défense a annoncé qu’un chasseur multirôle Su-30 MKA s’était écrasé, la veille au soir, dans les environs de Ain Zitoun, une localité située dans la préfecture [ou wilaya] d’Oum El Bouaghi, à 400 km à l’est d’Alger. Malheureusement, l’équipage [un pilote et un navigateur, ndlr] n’ont pas survécu.

« Lors d’un vol d’entrainement nocturne programmé, le lundi 27 janvier 2020, et aux environs de 22 h 00, un avion militaire de type SU-30 a fait l’objet d’un crash dans un lieu inhabité situé près de Mechta Chimot à 16 kilomètres de la commune de Aïn Zitoun dans la Wilaya de Oum El Bouagui en 5e Région Militaire, causant le décès du pilote et de son copilote », a en effet expliqué le ministère algérien, avant d’annoncer l’ouverture « immédiate » d’une enquête pour « élucider les causes et les circonstances de l’accident. »

#Algérie#Crash de l’avion militaire à Oum El-Bouaghi causant le décès du pilote et de son assistant pic.twitter.com/DEkfFNaYpv

— Radio Algérienne (@radioalgerie) January 28, 2020

Selon le site Menadefense, le Su-30 appartiendrait au 121e Escadron de chasse de la composante aérienne de l’Armée nationale populaire. Et de rappeler qu’il s’agit du troisième accident aérien constaté en dix ans dans la région d’Oum El Bouaghi, après ceux d’un MiG-29 et d’un avion de transport C-130 Hercules.

La force aérienne algérienne a reçu ses premiers Su-30 MKA en 2007, dans le cadre d’une commande de 28 exemplaires passée auprès de la Russie un an plus tôt. Puis, en 2010 et en 2015, Alger fit l’acquisition de deux nouveaux lots, portant ainsi à 58 le nombre d’appareils en dotation, les dernières livraisons ayant été faites en 2017. En septembre dernier, un protocole d’accord pour 16 unités supplémentaires a été signé [de même que pour la fourniture de 14 MiG-29M].

Les Su-30 algériens sont similaires aux avions du même type actuellement en service au sein de l’Indian Air Force, avec lesquels ils partagent certains composants électroniques, produits en Inde grâce une licence obtenue auprès du groupe israélien Elbit.

Le chef du Pentagone estime que les Européens doivent en faire plus pour soutenir la France au Sahel

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Se trouvant actuellement à Washington pour une visite de deux jours, la ministre des Armées, Florence Parly, ne ménage pas ses efforts pour tenter de convaincre les responsables américains de maintenir le soutien des États-Unis à la force Barkhane, à l’heure où Mark Esper, le chef du Pentagone, est en train de faire une revue des engagements militaires à l’étranger, dans l’optique de recentrer ses forces sur les défis posés par la Chine et la Russie.

Au Sahel, ce soutien américain concerne les domaines du transport aérien, du renseignement et du ravitaillement en vol, assurément crucial pour permettre aux Mirage 2000D de l’armée de l’Air d’intervenir dans une région aussi vaste que l’Europe. D’un coût annuel de 45 millions de dollars par an, ce qui est relativement modeste au regard des autres interventions militaires américaines, il agit comme un multiplicateur de forces. C’est, en tout cas, l’argument qu’a fait valoir Mme Parly lors de son entretien avec M. Esper, le 27 janvier.

« Au Sahel, la France l’a dit clairement : nous avons besoin du soutien américain [transports, ravitaillement, renseignement]. Un soutien discret mais précieux au service d’une cause commune : la lutte contre le terrorisme », a en effet souligné la ministre, via Twitter.

« Nos amis au Sahel sont dans une situation où notre assistance est cruciale, et j’ai exprimé l’espoir que les Etats-Unis et la France continuent à les soutenir », a ensuite déclaré Mme Parly, lors de la conférence de presse organisée à l’issue de son entretien avec le chef du Pentagone. Et elle n’a pas manqué d’insister sur le « partage du fardeau », une expression chère au président Trump.

« C’est un cas classique de partage du fardeau, où un soutien limité des États-Unis optimise un effort immense de la France et de l’Europe », a expliqué la ministre française.

En outre, le Sahel n’est pas la seule préoccupation de Paris. Le maintien de la coalition anti-jihadiste au Levant en est une autre. Sur ce point, Mme Parly a fait valoir que, en Irak, la « France est déterminée dans son combat contre Daesh ». Et d’ajouter : « Nous restons pleinement impliqués dans la formation des forces irakiennes, tandis que nos Rafale volent toujours au Levant. La France demeure en première ligne, aux côtés des Américains, pour la stabilité régionale. »

Aussi, Mme Parly a également insisté sur la « lune de miel opérationnelle » que vit la France avec les États-Unis. « À l’entraînement comme sur les sur les théâtres d’opérations, nos armées coopèrent au quotidien et ont développé une très grande interopérabilité. Nous continuerons ainsi », a-t-elle assuré en commentant une photographie offerte à M. Esper et sur laquelle on peut voir des militaires français et américains côte à côte.

Avec les États-Unis, nous vivons une véritable lune de miel opérationnelle. A l’entraînement comme sur les théâtres d’opérations, nos armées coopèrent au quotidien et ont développé une très grande interopérabilité. Nous continuerons ainsi. pic.twitter.com/YNLEQmd28S

— Florence Parly (@florence_parly) January 27, 2020

De tels arguments ont-ils fait mouche? Lors de la conférence de presse, M. Esper s’est gardé de dire un mot sur ses intentions, y compris sur l’avenir de la base américaine d’Agadez, qui vient juste de commencer ses opérations au Niger. « Aucune décision n’a encore été prise », a-t-il dit. « Mon objectif est d’ajuster notre présence militaire dans beaucoup d’endroits » dans un contexte de concurrence entre puissances, a-t-il rappelé.

Quoi qu’il en soit, M. Esper a estimé que les Européens pourraient s’engager davantage au Sahel. « Cela pourrait compenser les changements auxquels nous procédons », a-t-il affirmé, avant de préciser qu’il a des « consultations avec Mme Parly depuis plusieurs mois. » Et d’ajouter : « Nous continuerons à le faire quand nous prendrons des décisions. »

Justement, la France s’attache à convaincre ses partenaires européens à en faire davantage au Sahel, notamment via la Task Force Takuba, qui visera à déployer des forces spéciales auprès des forces armées locales afin de les accompagner au combat. Le Royaume-Uni, le Danemark et l’Estonie appuient déjà la force Barkhane. Enfin, l’Union européenne a mis en place, en 2013, l’EUTM Mali, qui consiste à former et à entraîner les unités maliennes.

Cela étant, certains membres du Congrès sont récemment montés au créneau en faveur d’un maintien des forces américaines au Sahel et en Afrique de l’Est pour poursuivre la lutte anti-terroriste [tel a été le cas de l’influent sénateur républicain Lindsey Graham, qui a judicieusement fait observer que la Chine et la Russie cherchent aussi à accroître leur influence sur le continent africain]. Mais cet avis n’est pas partagé outre-Atlantique.

Spécialiste des questions militaires et actuellement chroniqueur au Washington Examiner [après avoir travaillé pour CNN, The National Interest ou encore The American Conservative], Daniel R. DePetris a récemment estimé que le Congrès devrait aider l’administration Trump à « inciter les Européens à s’impliquer beaucoup plus » au Sahel, d’autant plus que l’Union européenne a fait de cette région une « priorité stratégique ».

« Pourtant, à l’exception notable de la France, qui vient d’envoyer 220 soldats supplémentaires en plus des 4.500 soldats qu’elle a déjà déployés, les États européens ont choisi de faire comme si le problème n’existait pas. Une présence symbolique de formateurs européens peut difficilement être qualifiée d’engagement digne d’une priorité stratégique », a taclé M. DePetris en évoquant l’EUTM Mali. « Si l’Europe veut à nouveau être prise au sérieux dans les affaires du monde, ses dirigeants doivent assumer le rôle de chef de file dans les défis de sécurité qui l’affectent directement », a-t-il conclu.

Des propos qui sont à rapprocher avec ceux que vient de tenir Tibor Nagy, le secrétaire d’État adjoint aux Affaires africaines, lors d’une tournée en Afrique. « Les problèmes du Sahel ne seront pas réglés par la France ou les États-Unis. Ce sont aux pays du Sahel de le faire. Pour faire reculer les terroristes, vous avez besoin de bonne gouvernance, d’un retour de l’État dans l’espace abandonné par les terroristes, en apportant la sécurité, des services de santé, l’éducation. Vous pourrez avoir autant de partenaires internationaux que vous voulez, au final tout dépend de la volonté des pays concernés », a-t-il dit.

Photo : Mirage 2000D ravitaillé par un KC-135 de l’US Air Force

Sahel/Barkhane : Le gouvernement tchèque valide l’envoi de 60 commandos auprès de la force Takuba

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Au regard des moyens de ses forces armées [25.000 militaires pour un budget de 2,5 milliards d’euros correspondant à 1,19% du PIB selon les chiffres de l’Otan], la République tchèque est l’un des pays européens les plus engagés au Sahel, avec près de 120 soldats engagés au sein de l’EUTM Mali, la mission de l’Union européenne chargée de former l’armée malienne depuis 2013.

« La stabilité dans cette partie de l’Afrique est également essentielle pour l’Europe et la République tchèque. C’est aussi pourquoi nous sommes très actifs dans cette région et avons accru notre engagement de 70 personnels en novembre dernier. Au sein de la mission de formation de l’UE au Mali, nous avons actuellement cent dix-huit militaires déployés, ce qui représente le troisième contingent en importance. Nous avons également du personnel au sein de la MINUSMA [mission des Nations unie au Mali, ndlr] » avait rappelé Lubomír Metnar, le ministre tchèque de la Défense, en mai 2019.

Signe de l’importance de son implication au Sahel, Prague prendra le commandement de l’EUTM Mali en juin 2020. Un fait inédit pour les forces armées tchèques : ce sera en effet la première fois qu’elles assureront la direction d’une mission internationale.

Cela « témoigne […] de la confiance témoignée à Prague sur ce terrain et de la durabilité de l’engagement de la République tchèque, présente également notamment en Afghanistan depuis de longues années, dans la lutte contre le terrorisme », n’a pas manqué de souligner Radio Prague, au moment de cette annonce.

Mais ce n’est pas tout. En novembre, le chef de la diplomatie tchèque, Tomas Petříček, avait indiqué que son pays était prêt à participer au groupement Takuba, une unité constituée de forces spéciales européennes devant être déployée au Sahel sous l’autorité de la force française Barkhane, avec la mission d’accompagner les armées locales dans les combats contre les groupes armés terroristes [GAT].

Le 27 janvier, le gouvernement tchèque a validé une participation de commandos à la force Takuba. Un projet de loi autorisant ce déploiement sera soumis prochainement au Parlement. Si ce dernier donne son aval, alors « nous aurons un mandat pour nous joindre à l’opération Barkhane avec un nombre maximal de 60 personnes jusqu’au 31 décembre 2022 », a indiqué Lubomír Metnar, via un communiqué.

L’état-major tchèque a par ailleurs expliqué que la « principale zone opérationnelle sera le Mali ». Et d’éventuelles « incursions » au Niger ne sont pas exclues, notamment pour des contraintes logistiques ou lors d’opérations contre les groupes armés terroristes actifs dans la zone dite des trois frontières [Liptako-Gourma]. A priori, les commandos tchèques seraient donc déployés dans la régio de Ménaka.

« Ce déploiement pourrait être opéré au début du deuxième semestre de l’année. Pour l’instant nous envisageons une période d’un an sur place. Bien sûr, si la situation sur place l’exige, nous prolongerons notre mission », a précisé Jan Pejšek, le porte-parole du ministère tchèque de la Défense.

Les militaires tchèques qui seront envoyés au Mali devraient être issus du 601. skupina speciálních sil [601 SKSS, ou 601e groupe de forces spéciales].

Quoi qu’il en soit, le chef de la diplomatie tchèque a fait valoir que cette participation au groupement Takuba permettra de renforcer la coopération militaire avec la France dans une « une région dont la stabilité est très importante pour la sécurité en Europe. »

« La menace terroriste est liée à la migration illégale, car les habitants du Sahel sont nombreux à fuir les conflits qui touchent leurs pays. Il est nécessaire que l’Europe joue un rôle stabilisateur, qu’elle aide les gouvernements des Etats du G5 Sahel à contrôler la situation. Pour la République tchèque, la participation à cette opération anti-terroriste serait doublement importante, tant au niveau sécuritaire qu’au niveau diplomatique », a expliqué M. Petříček.

À chaque État de choisir s’il fera ou non confiance à Huawei, selon l’UE

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Publié le : 29/01/2020 – 23:39

L'UE a emboîté le pas à Londres mercredi en ouvrant aussi partiellement sa porte à Huawei pour développer la 5G, défiant ainsi les Américains.
L’UE a emboîté le pas à Londres mercredi en ouvrant aussi partiellement sa porte à Huawei pour développer la 5G, défiant ainsi les Américains. REUTERS / Dado Ruvic / Illustration

Texte par :RFISuivre

Choisissez qui vous voulez, mais faites attention. C’est le message de la Commission européenne aux États membres de l’Union concernant le déploiement de la 5G sur le continent et des entreprises qui devront l’assurer. Parmi elles, la Chinoise Huawei au centre de nombreuses inquiétudes sécuritaire.PUBLICITÉ

« Huawei salue la décision de l’Europe. » Il n’a même pas fallu une heure pour que le groupe chinois se félicite par communiqué de la décision de la commission.

Celle-ci présentait en effet ses directives relatives au déploiement de la 5G, la nouvelle génération de réseau mobile et si elle invite les pays de l’union à bannir les entreprises à haut risque, elle n’en cite aucune. Ce sera donc à chaque État de choisir s’il fera ou non confiance à Huawei.

La question de sa participation à la mise en place de la 5G est brûlante. Ce réseau promet beaucoup plus d’applications qu’actuellement et sera donc potentiellement utilisé pour gérer des réseaux ou des données sensibles.

Mais voilà, Huawei est régulièrement accusée d’espionner au profit de l’État chinois, une accusation notamment portée par les États-Unis.

► Affaire Huawei: pourquoi les Chinois font-ils si peur?

La Commission européenne ne va donc pas jusque-là, mais ne donne pour autant pas un blanc-seing à l’entreprise. Loin de là même, car elle conseille donc aux États membres de l’union de ne pas faire appel aux équipementiers qu’ils jugeraient à « haut risque ». Elle leur recommande même de faire jouer la préférence européenne.

Nokia et Ericsson sont en effet les deux principaux concurrents de Huawei dans ce dossier, il s’agit d’entreprises finlandaises et suédoises.

Congo-Brazzaville: réunion de l’UA ce jeudi consacrée à la crise libyenne

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Denis Sassou-Nguesso est un militaire et homme d'État congolais né en 1943 à Edou. Président de la République populaire du Congo de 1979 à 1992, il est l'actuel président de la République du Congo depuis 1997

Après la Russie, l’Allemagne et tout récemment l’Algérie, c’est au tour du Congo-Brazzaville d’organiser une réunion consacrée à la crise libyenne. Le chef de l’État congolais Denis Sassou-Nguesso accueille ce jeudi 30 janvier la 8e réunion du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye qu’il dirige.

Par RFI.fr

  1.  
  2. Afrique

Congo-Brazzaville: réunion de l’UA ce jeudi consacrée à la crise libyenne

Publié le : 29/01/2020 – 21:51Modifié le : 29/01/2020 – 22:36

Le président congolais Denis Sassou-Nguesso préside le comité de haut niveau de l'UA sur la Libye.
Le président congolais Denis Sassou-Nguesso préside le comité de haut niveau de l’UA sur la Libye. EVGENIA NOVOZHENINA / POOL / AFP

Texte par :RFISuivre

Après la Russie, l’Allemagne et tout récemment l’Algérie, c’est au tour du Congo-Brazzaville d’organiser une réunion consacrée à la crise libyenne. Le chef de l’État congolais Denis Sassou-Nguesso accueille ce jeudi 30 janvier la 8e réunion du Comité de haut niveau de l’UA sur la Libye qu’il dirige.PUBLICITÉ

Partant du constat que l’ONU peine à apporter « des solutions probantes » et que « la situation empire », l’Union africaine veut désormais jouer un rôle dans la résolution du conflit libyen.

La réunion qui se tient ce jeudi à Brazzaville a pour objectif de « convaincre les protagonistes du conflit d’accepter l’idée d’un forum de réconciliation ».

Le communiqué final adopté à l’issue du récent sommet de Berlin fait mention de cette future rencontre, qui devrait se tenir à Addis Abeba au cours des six prochains mois.

► Libye: reprise des combats entre les forces du GNA et celles de Khalifa Haftar

Mais la tâche est « titanesque », de l’aveu même de Jean-Claude Gakosso, le ministre des Affaires étrangères congolais.

Elle n’en est pas moins essentielle, selon un autre diplomate africain, qui rappelle que « les pays voisins – le Niger, le Tchad ou le Soudan – qui ont le plus souffert de la crise », ont jusque-là été largement tenus à l’écart de toute médiation.

Ce diplomate estime que « leur exclusion est étrange, voire insupportable, puisque personne ne peut ignorer le lien intime entre la crise dans le Sahel et la fragmentation de la Libye ».

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa, dont le pays prendra la présidence tournante de l’Union africaine la semaine prochaine, a déjà fait de la Libye l’une de ses priorités.


■ L’exclusion de l’UA, c’est un peu le péché originel

Pour l’Union africaine, il s’agit aussi de faire entendre la voix des pays africains directement affectés par la crise libyenne, comme le rappelle le chercheur de l’Institut des études de sécurité, basé à Addis-Abeba , Mohamed Diatta.

L’exclusion de l’UA, c’est un peu le péché originel, en fait, vu la crise en Libye. Dans l’UA, il y a évidemment les pays voisins de la Libye, donc l’Égypte, l’Algérie, la Tunisie, le Tchad, le Soudan, le Niger qui ont un intérêt géostratégique à ce qui se passe

Mali: Les terroristes ont repris le camps de Sokolo et l’armée Malienne replie sur Diabaly

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selon nos informations « les terroristes sont de retour à Sokolo, ils occupent désormais le camp de la Gendarmerie et les habitants sont terrés chez eux en attendant la journée de demain« , a-t-il confirmé, un hiabitant sous l’anonumat.

Depuis l’attaque du dimanche dernier qui avait fait plus d’une vingtaine de soldats tué, aucun FAMa (Forces armées malienne) n’est resté dans le camp, ils se sont repliés sur Diabali.

Le gouverneur de Segou et sa délégation y compris le directeur général de la gendarmerie ont juste fait l’acte de présence pour montré que la situation est sous alors c’est faux. Après cette visite, elles sont toutes parties à Diabali qui est désormais sécurisé par la MINUSMA.

Notons qu’au moment ou nous mettions sous presse, des mouvements sont en cours pour rétablir l’ordre.

Zangouna KONE

source: Croissanceafrique.com