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Message de démenti du Président de la Commission de la CEDEAO, portant sur le nombre de mandats présidentiels dans les États membres de l’institution

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Depuis quelques heures, circule sur les réseaux sociaux, un message attribué au Président de la Commission de la CEDEAO, portant sur le nombre de mandats présidentiels dans les États membres de la CEDEAO.

La Direction de la Communication de la Commission de la CEDEAO voudrait par ce canal, apporter un DÉMENTI FORMEL ET CATÉGORIQUE à ces propos qui sont attribués à Son Excellence Monsieur Jean Claude Kassi BROU.

Le Président de la Commission de la CEDEAO décline toute paternité de ces propos qui lui sont attribués. En aucun moment, il n’a été auteur de ces propos ni participé à une réunion, cette semaine à Abidjan.

La Commission de la CEDEAO informe l’opinion publique qu’elle prendra toutes les dispositions nécessaires pour rechercher et traduire devant les juridictions compétentes, les auteurs de cette diffamation et de cette intoxication via les réseaux sociaux.

Fait à Abuja, le 26 janvier 2020.

La Direction de la Communication

Commission de la CEDEAO

Business-workshop : La JCI Bamako Elite rend plus solide son partenariat.

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Le mandat 2020 de la Jeune Chambre Internationale Bamako Elite, dirigé par Mahamane Yattara, est plein de projets. La réalisation de ces projets ne peut être une réalité sans l’accompagnement des partenaires. C’est pourquoi, à travers le domaine Affaire et Management de l’Organisation locale, sous la conduite de Mjawara Ibrahim Sissoko, les membres ont organisé un atelier de renforcement des liens avec leurs partenaires. Le projet est dirigé par Adama Doumbia, membre nouvellement intronisé.


Ce projet qui est à sa première édition a pour objectifs : améliorer la proximité de l’organisation avec ses partenaires, présenter des actions futures dans la communauté, créer un réseau de bonne collaboration avec ses partenaires et surtout nouer des relations avec des nouveaux partenaires.


Parmi les partenaires présents, on peut citer : Société Diago, Soprescom, Saberi Logistics, Sabunyuman, M7 TV, Vortex Group, Agence Ideelogistic, Myness House, Sould Consulting, Lucas University, Rahma Lait, Fétè Impact, Kenya air Ways, Maliba Consulting, NSC, CAKK, Complexe scolaire Toubacoro Alhassane Doucouré, GIE AMI, Ispirit, Tirera Film, Camilou.
Ce cadre pour le président local, Mahamane Yattara, a été initié pour permettre aux partenaires de prendre connaissance des projets inscrits dans le plan d’action 2020 de la Jeune Chambre Internationale Bamako Elite. Et surtout solliciter leur accompagnement. Il s’agit également pour eux de savoir comment promouvoir les produits de ces partenaires.


Dans sa présentation, le vice-président Affaires et Management, Mjawara Ibrahim Sissoko a mis l’accent sur quelques grandes actions du mandat notamment le projet forum des membres, JCI Solidarité, Marche contre la violence conjugale, Marathon, course vers la paix, Je suis Mali, Tournoi Diago, CSCOM, Elite entrepreneurial Jeunes, Katakatani, Salon de valorisation des produits fabriqués par la jeunesse malienne (Made in Mali).


Au cours de cette rencontre fructueuse, quelques partenaires ont réitéré leur engagement à accompagner la Jeune Chambre Internationale Bamako Elite. Mme Laura, représentante de la société Diago, a exprimé sa satisfaction pour cette initiative avant de réaffirmer son appui et accompagnement.


D.Keita

Grèves des enseignants au Mali: Le premier ministre Boubou CISSÉ lance un nouveau recrutement de 15 300 enseignants volontaires

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Comme annoncé, le Premier Ministre Boubou Cissé a instruit au Centre National pour la Promotion du Volontariat au Mali, rattaché au Ministère de la Jeunesse et des Sports, de procéder à au recrutement de volontaires pour remplacer les 62.000 enseignants grévistes signataires du 15 octobre 2016 qui ont entamé une série de grèves pour réclamer l’application de l’article 39 de leur statut particulier.

En somme les enseignants veulent bénéficier des 20% d’augmentation que l’état a accorder aux travailleurs suite aux négociations avec l’UNTM. Ce qui n’est pas du goût du premier ministre, ministre des finances car pour lui ce serait un double gain pour les enseignants qui bénéficieront avec le statut particulier et en même temps le statut général. Mais, il faut reconnaître que c’est la loi qui le leur accorde cela.

En attendant, et pour faire mal aux enseignants, le PM va recruter 15300 sortants volontaires des IFM, de l’Ensup, de l’Entp et autres enseignants retraités pour remplacer les enseignants grévistes. Ils seront certainement payés sur les jours de grèves que les services financiers vont couper sur les salaires des grévistes. Ils ont jusqu’au 7 février 2020 pour déposer leurs dossiers dans les académies et Cap de leurs choix.

Le bras de fer entre les syndicats d’enseignants et le gouvernement semble arrivé à un chemin de non retour car ce geste ne fait qu’elargir le fossé entre l’état et les enseignants grévistes qui risquent de durcir leur position.

A-t-on définitivement vers la radiation des 62.000 enseignants grévistes à terme de ces processus de volontariat ?

Wait and see !
Seydou O T

Source: croissanceafrique.com

Coronavirus : les premiers cas suspects en Afrique identifiés à l’Île Maurice et en Côte d’Ivoire

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Nurses treat a patient for an unknown ailment in the intensive care unit of the No1 Hospital for Infectious Diseases where only three SARS patients remain in the southern Chinese city of Guangzhou 12 June 2003. The hospital treated nearly all of Guangzhou's SARS cases over the last few months but has not had a single case in over 25 days. AFP PHOTO/Peter PARKS (Photo credit should read PETER PARKS/AFP/GettyImages)

– L’île Maurice et la Côte d’ivoire sont les premiers pays africains où des cas suspects de coronavirus ont été découverts depuis le déclenchement de cette épidémie intervenue en Chine.

A Maurice, trois passagers membres d’une même famille en provenance de Chine via Dubai qui ont atterri à l’aéroport de Sir Seewoosagur Ramgoolam (Maurice), le mercredi 23 janvier dernier 2020, ont été mis en quarantaine par mesure de précaution. Ils ne présentaient pas de signes évidents des symptômes du Coronavirus. Toutefois, les autorités sanitaires ont décidé de prendre des mesures préventives.

A cela s’ajoute, deux autres passagers qui ont été placés en isolement dans un hôpital, le mercredi 22 janvier 2020. Des analyses sanguines sont en cours afin d’établir un diagnostic précis.

Face aux risques de propagation, les autorités mauriciennes ont ainsi décidé de renforcer les mesures de prévention, en ordonnant la mise en quarantaine de tous les passagers en provenance de Chine.

En Côte d’Ivoire, le ministère de la santé et de l’hygiène publique du pays a annoncé le samedi 25 janvier 2020, la présence d’un cas suspect de coronavirus à l’aéroport d’Abidjan.

Il s’agit d’une étudiante ivoirienne vivant en Chine qui souffre depuis le mardi 22 janvier 2020 de syndrome grippal avec toux, éternuement, écoulement nasal et difficulté respiratoire.

Conformément aux mesures prises par les autorités ivoiriennes pour faire face à cette épidémie, l’équipe du personnel sanitaire sur place a aussitôt procédé à la prise en charge de la malade. Le diagnostic final sera établi à l’issue des prélèvements biologiques.

Selon un dernier bilan publié par l’OMS, à ce jour un total de 2014 personnes ont été contaminées par le virus, quasiment toutes en Chine. Les 29 cas confirmés hors de Chine se répartissent dans dix pays.

André Chadrak

Agenceecofin.com

Mali: L’Ambassade des États-Unis au Mali présente ses sincères condoléances aux familles de ceux qui ont perdu la vie à Sokolo

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Message de Condoléances – Suite à l’Attaque de Sokolo le 26 janvier

L’Ambassade des États-Unis au Mali présente ses sincères condoléances aux familles de ceux qui ont perdu la vie à Sokolo le 26 janvier et souhaite un prompt rétablissement aux blessés. Nos pensées et nos prières accompagnent toutes les personnes touchées par cette terrible attaque, une des nombreuses attaques par des organisations terroristes visant à fomenter l’instabilité au Mali et dans la région.

Les États-Unis soutiennent le Gouvernement malien et les forces de défense et de sécurité maliennes dans leurs efforts pour améliorer la situation sécuritaire de tous les Maliens. Nous réitérons également notre soutien à leurs efforts en cours visant à améliorer les conditions de vie et la formation du personnel militaire et de sécurité. Nous saluons également les efforts continus du Gouvernement malien pour améliorer la clarté et la rapidité des informations publiques fournies pendant et après les attaques terroristes.

Mali: L’honorable Soumaïla CISSÉ- « le pouvoir ne parvient pas à assurer la sécurité alors que la violence continue d’être le quotidien des populations »

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Selon le president de l’Union Pour la Republique et Democratie l’honorable Soumaa CISSE « Face aux graves défaillances du pouvoir et à son incapacité à rétablir la paix et la sécurité sur l’ensemble du territoire, 2019 n’a apporté aucune amélioration. Au contraire, faute d’un leadership incontesté et incontestable au plus haut sommet de l’Etat, la situation ne fait qu’empirer aux dépens d’une population meurtrie et désespérée.
Le pays est au bord du gouffre. C’était au cours de sa traditionnelle cérémonie de présentation des voeux à la presse nationales du Mali. Soumaïla Caisse denonce l’incapay, la corruption, la gabegie et le népotisme du président IBK et son gouvernement. Pour lui, les choses doivent changer face aux enjeux du moment.
Lisez un extrait de son discours face a la presse Malienne.

Par Daouda Bakary KONE


« L’année 2019 a été la plus meurtrière, au moins 1 868 personnes ont été tuées dont 888 civils contre 1739 morts en 2018 dont 871 civils.
Depuis 2012, ce sont au moins 7 104 personnes dont au moins 2 514 civils qui ont trouvé la mort dans des attaques ou des attentats.
Les massacres de Koulogo, de Sobanda, d’Ogassagou, de Dioura, de Mondoro, de Boulikessi, de Menaka, et bien d’autres, sont parmi les tristes souvenirs de l’année 2019.

Force est de constater que le pouvoir ne parvient pas à assurer la sécurité alors que la violence continue d’être le quotidien des populations du centre du pays. Je m’incline devant la mémoire des nombreuses victimes civiles et militaires, maliennes, africaines et étrangères qui ont perdu la vie en défendant notre souveraineté et l’intégrité de notre territoire. Je réitère mes condoléances les plus attristées à toutes les familles endeuillées et mes souhaits de prompt rétablissement aux nombreux blessés.

J’ai également une pensée compatissante à l’endroit de nos réfugiés, des déplacés et de nos compatriotes, civils et militaires, pris en otage. A eux tous, j’exprime mon soutien, ma solidarité et surtout mon souhait le plus ardent de les voir revenir au plus vite au sein de leur famille.
Les FAMA ont encore une fois toutes nos félicitations et nos encouragements pour leur engagement continu pour la défense de la patrie.
L’URD, comme d’habitude, suit également avec beaucoup d’attention la situation de nos compatriotes de l’extérieur qui se battent au quotidien pour assurer une vie meilleure à leurs communautés. Nous les encourageons à poursuivre leurs actions en faveur de nos compatriotes, surtout en zone rurale.
Mais comment passer sous silence les dramatiques événements de ces derniers jours qui ont causé la mort tragique de dizaines de nos soldats.

Au capitaine Harouna Sangaré de Sokolo Chouala , au lieutenant Adama Dicko de Dioungani et à leurs compagnons , rendons leur un dernier hommage mérité pour leur bravoure et leur courage.

Leur sacrifice ne sera pas vain car la nation malienne saura être solidaire, généreuse et reconnaissante envers son armée, envers ses fils et leur famille eux qui ont donné de leur sang pour que le Mali reste debout.

Aussi je vous demande d’observer une minute de recueillement et de prières en leur mémoire et en la mémoire de toutes les victimes de la guerre qui sévit au Mali.

…..Merci …

Mesdames, Messieurs,

Cette traditionnelle rencontre de communion nous offre l’occasion chaque année de faire un bref survol de la situation de notre pays.
Nous entamons cette nouvelle année dans un contexte marqué encore par les violences de masse qui s’installent hélas durablement sur la majeure partie du territoire national, entrainant la désolation, les déplacements de population, le dénuement et le désespoir pour des millions de nos compatriotes.
Eh oui, depuis 2013, nous peinons à retrouver la stabilité, la paix !

Mesdames, Messieurs,

C’est parce que l’armée est victime comme les autres corps de la société de l’insouciance et de la gabegie du régime, que l’Assemblée nationale, saisie par mes soins, a déjà mis en place une commission d’enquête parlementaire sur les fameux aéronefs cloués au sol.
La commission d’enquête n’a toujours pas déposé son rapport et j’ai bien peur que comme le rapport de la commission d’enquêtes sur les évènements de mai 2014 à Kidal, nous attendions encore, et encore ce rapport.
Je tiens, en ces instants solennels, à féliciter et encourager nos forces armées et de sécurité qui, malgré la faiblesse chronique de leurs moyens, poursuivent avec détermination la lutte contre les forces du mal, avec l’aide inestimable et l’accompagnement continu de la communauté internationale, des amis et des partenaires du Mali.

Mesdames, Messieurs, souvenez-vous, qu’en 2015 l’installation des autorités intérimaires dans les régions du nord a été brandie comme étant la réponse à l’insécurité et la voie à la réconciliation ! Rien n’y fit !
En 2017, le projet de révision constitutionnelle a été présenté comme la panacée, la clé de la réconciliation nationale, de l’intégrité et de la souveraineté sur tout le territoire, ce projet a vécu !

L’organisation de la Conférence d’Entente nationale et la charte pour la réconciliation qui en est issue, ont été pompeusement présentées comme pouvant ramener la paix, hélas sans succès. En 2018, la loi d’entente nationale a été considérée comme déclencheur de la paix et de la réconciliation, peine perdue…

Aujourd’hui., le Dialogue national inclusif présenté aux Maliens comme ultime solution aux maux du pays a vécu sans qu’aucun problème du pays ne connaisse à présent un début de solution.
Au contraire, les tragédies continuent, les grèves se multiplient, l’éducation de nos enfants est plus que compromise par l’incapacité notoire du gouvernement à respecter ses propres engagements vis à vis des syndicats d’enseignants.
Les menaces ne sauraient être une réponse à des revendications syndicales légitimes !

L’insécurité et d’autres types de banditismes couvrent la quasi-totalité du pays, la ménagère n’a plus de panier tellement il est troué, les opérateurs économiques courent désespérément pour être payés, la dette intérieure enfle chaque jour un peu plus, les entreprises ferment boutique petit à petit, le tout sous le regard médusé d’un régime incompétent qui visiblement n’a aucune solution pour redresser le Mali.

Eh oui c’est dans ce contexte de désolation et de désespoir que le régime a cru bon convoquer le collège électoral à l’effet d’organiser les élections législatives en mars et avril 2020, sans au préalable régler les déficiences qui ont été à l’origine des prorogations du mandat des députés.
Une telle attitude est susceptible d’entraîner une crise pré et postélectorale aux conséquences fâcheuses qui peuvent entacher le très fragile processus de sécurisation et de stabilisation de notre pays. Nous avons avec nos amis du FSD donné l’alerte ! Nous tenons le Gouvernement pour responsable de tout ce qui arrivera !

Mesdames, Messieurs de la presse et des médias,

Les nombreux défis auxquels le Mali est confronté sont pour vous l’occasion d’exprimer votre patriotisme et d’exercer avec passion votre métier.


Je suis certain que sous serez à la hauteur des enjeux et de ce rendez-vous historique.
Les maliens vous observent !
Les Maliens comptent sur vous.
Les maliens espèrent en vous !
Vous renouvelant tous mes vœux de bonne et heureuse année, je vous remercie de votre aimable attention », a-laisser entendre de sa traditionnelle voeux à la presse a Bamako

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

Mali: Soumaïla CISSÉ aux journalistes : »Soyez des résistants »pour notre démocratie, pour la dignité des Maliennes et des maliens »

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C’est avec plaisir et fierté que que l’honorable soumaila cissé, président de l’URD était avec les journalistes ce lundi matin pour sacrifier à une tradition, celle de leur présenter ses vœux à l’occasion du Nouvel An 2020. Cette rencontre qui a mobilisé les membre de l’Union Pour la République et la Démocratie à la Maison de la presse a été succès. Au cours de cette rencontre, le président de l’URD a fait le point de l’année écoulée.



A sa prise de parole, Soumaila CISSE non moins, president de l’URD dira ceci: « Je vous présente au nom de l’URD et en mon nom propre mes vœux de Santé, de Bonheur, de Prospérité et de plein succès professionnels à vous, à vos familles, à vos partenaires ainsi qu’à vos auditeurs, téléspectateurs et lecteurs. J’associe à ces vœux l’ensemble du Peuple Malien. Que cette nouvelle année soit pour notre pays une année de paix, de réconciliation, d’unité et de prospérité« , a-t-il souhaité.


Pour lui, « l’année 2019 a été éprouvante pour vous les journalistes. Quarante-neuf journalistes ont été tués dans le monde en 2019 : 46 hommes et 3 femmes, selon Reporters sans frontières, contre quatre-vingts journalistes tués pour avoir exercé leur mission d’information en 2018. Même si une baisse considérable de ce type de criminalité est à constater, l’assassinat des journalistes demeure un phénomène inquiétant.


« Reporters sans frontières » a recensé un total de 389 journalistes emprisonnés contre 348 en 2018. Un chiffre selon lui, en hausse est « d’autant plus préoccupant qu’il ne comprend pas les journalistes interpellés arbitrairement pendant quelques heures, quelques jours, voire plusieurs semaines
» selon RSF.

De la 115ème place en 2018, selon le classement de la liberté de la presse publié en 2019, le Mali est passé à la 112ème place et reste toujours malheureusement encore dans la zone rouge. C’est tout simplement inadmissible ! Les difficultés qui caractérisent l’exercice de votre profession sont donc réelles et les obstacles nombreux. Or pour redresser notre pays, retrouver l’unité nationale et restaurer l’autorité de l’Etat, il nous faut nécessairement renouer avec la liberté et la justice. Cela passe nécessairement par une presse de qualité, indépendante et plurielle, disposant de moyens adéquats et de personnels bien formés.
Au Mali, nous sommes loin de cet objectif. Soumaila Cissé pense que le constat est triste et alarmant !

Il n’a pas cacjé sa preoccupation face a la disparition du journaliste Birama TOURÉ: « Le journaliste Adama Dramé a été contraint à l’exil pour avoir insisté sur l’obligation qui pèse sur le régime en place de faire toute la lumière sur cette disparition mystérieuse de son collaborateur.c’est pourquoi nous interpellons encore une fois de plus les autorités compétentes pour que justice soit faite », s’est-il indigné


Selon, Soumaïla Cissé, « de mémoire d’homme, on n’a jamais vu un pays se redresser économiquement, améliorer le sort des populations et rétablir la sécurité dans la mauvaise gouvernance et la corruption« , a-t-il affirmé.

Oui, tirez sur nous, opposition, majorité, société civile car vous êtes les garde-fous contre la dérive, la déchéance et la corruption.

Pour l’honneur de votre profession, pour notre démocratie, pour la dignité des Maliennes et des maliens, soyez des résistants !
Oui, des résistants.

Cette traditionnelle rencontre de communion nous offre l’occasion chaque année de faire un bref survol de la situation de notre pays.

Daouda Bakary KONÉ/croissanceafrique.com


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Au sujet des élections législatives de 2020, M.Koniba SIDIBÉ du MODEC met en garde le gouvernement: ‹‹ S’ils devraient se contenter de la mascarade électorale, ils nous trouveront sur leurs chemins››

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La maison de partenariat a servi de cadre pour la tenue du conseil National du MODEC sous le thème ‹‹ l’intervention des forces de défense et de sécurité étrangères au Mali ››. C’était ce samedi 25 janvier 2020. Cette rencontre avait comme ordre du jour, la présence des forces étrangères, l’élection législative à venir, la mauvaise gouvernance en generali d’autre part les ambitions du Parti MoDEC en particulier. Ainsi àsa sortie dudit conseil, l’ancien ministre Koniba SIDIBÉ s’est exprimé sur notre micro. Lisez


Croissanceafrique.com: Quelles sont les résolutions de ce conseil ?


Konimba Sidibé: Notre conseil de ce jour a traité essentiellement de l’intervention des forces de défenses et de sécurités étrangères au Mali. Après examen de la situation nous sommes arrivés à la conclusion que le Mali a besoin de l’appuie de tous ses partenaires. Mais cet appuie ne peut continuer à être exercé sur la base de statut-quo actuel qui consacre la partition du Mali. Nous souhaitons que les maliennes et maliens comprennent qie l’échec des forces de défenses et de sécurités étrangères est imputable d’abord à la gouvernance du Mali. Tant que le Mali est gouverné tel qu’il est aujourd’hui que les forces du viennent ça n’aboutira pas à grande chose parce que la mauvaise gouvernance va tout plomber. Pour la question n’est pas de savoir si les forces étrangères qui sont venus soutenir, doivent partir ou rester, la question principale IBk doit partir. Il doit partir pour que nous croyons des conditions d’une gouvernance qui permettrait de rendre efficace l’appuie des partenaires étrangers du Mali. Encore pour une fois ‹‹ tu as beau donné un coup à un crapaud ne peut pas monter à un arbre.›› Il ne faut pas se tromper les raisons pour lesquelles l’insécurité s’est généralisée, la souveraineté du Mali est mise en mal, une bonne partie du territoire est occupé, l’échec est total, mais l’échec est imputable d’abord à la gouvernance du Mali.


Croissance Afrique.com: Vous avez parlé la question de forces étrangères au Mali, MODEC a une position claire la dessus ?


Konimba Sidibé: La position du MODEC est très claire nous avons besoin de tous les partenaires du Mali. Mais ce besoin ne doit pas se faire traduire en une mise de tutelle du Mali. Je rappelle que pendant la deuxième guerre mondiale, quand la France était sous occupation, les États-Unis, la grande Bretagne, le reste du monde entier a aidé à libérer la France. Et quand les grands alliés américains, la France a voulu mettre la France sous tutelle, mettre son indépendance en cause, le général de Gaulle a dit non. Nous aussi nous disons non, l’appuie ne peut avoir comme contrepartie ni la mise sous tutelle d’un pays, ni la mise en cause de la souveraineté de ce pays.


Croissanceafrique.com: Vous avez parlé d’élections législatives , quelle est la position du MODEC ?


Konimba Sidibé: Nous avons parlé des élections législatives. Nous avons tout simplement fait le constat que le gouvernement ne peut rien réaliser dans ce pays. Ça fait des mois qu’ils ont reporté des élections. Dans l’espoir de mettre certaines nombres de réformes, ils n’ont strictement rien fait à la date d’aujourd’hui; donc nous constatons, ils sont sous la voie des mascarades électorales. Nous leur disons il est encore temps de faire ces réformes de manière à ce que nous puissions faire des élections apaisés, transparentes et crédibles. D’où sortiront des députés à ne rien l’illégitimité. Mais nous avons les sentiments que ce n’est leurs préoccupations. Mais dans tous les cas nous irons aux élections. Si jamais il devrait contenter de mascarade électoral, ils trouveront le MODEC, sur leurs chemins, ils trouveront les forces démocratiques de ce pays sur leurs chemins.


Croissanceafrique.com: La date fixée est-elle tenable ?


Konimba Sidibé: De notre point de vue, elle n’est pas tenable parceque un certain de réforme à faire, qui n’ont jamais été encore fait. Le gouvernement a fait comme si rien n’était, l’insécurité a atteint des proportions incroyables. Dans ces conditions pourquoi ils veulent faire des élections sérieusement transparentes et crédibles ? Ou est-ce qu’ils encore faire un holtoc électoral où ça été le cas aux présidentielles ? Les maliens sont fatigués des ces mascarades électorales qui traduisent des députés dans l’Assemblée sans aucune légitimité sans aucun respect de la part du peuple. Nous voulons les élections transparentes et nous irons à l’élection.

Croissanceafrique.com: concernant la vie du Parti, peut-on savoir la santé du MODEC ?


Konimba Sidibé: Le MODEC se porte très bien, vous l’avez constaté tout à l’heure, c’est vrai que nous ne sommes un grand Parti. Mais le parti se développe toujours. Plusieurs cercles étaient présents aujourd’hui. Nous avons débattu sur les questions importantes et nous aurons des candidats dans beaucoup de Cercles aux élections législatives.


Croissanceafrique.com: pouvez-vous revenir sur vos ambitions politiques (Élections législatives) ?


Konimba Sidibé: Nos ambitions c’est de gagner des élections pour être majoritaire à l’Assemblée nationale.

Croissanceafrique.com: Avez-vous un appel à lancer à l’endroit des Maliens?


Konimba Sidibé: Mon appel, est très simple que les maliens sachent nous pouvons sortir ce pays du trou. Mais que ça ne se fera qu’au prix d’un changement de leadership. Au prix de l’accès au pouvoir d’hommes exemplaires, crédibles, l’hommes qui combattent la corruption avec fermeté, qui n’ont jamais détourné un seul Franc de l’État. Les prédateurs qui vivent des biens publics qui empêchent nos enfants d’accéder à l’éducation, empêchent nos mères, nos épouses d’accéder à des maternités, qui empêchent nos soldats dans les commissions défenses et de sécurités du pays, ceux ci doivent dégager. Les maliens doivent combattre à les dégager et nous pourrons le faire. Aucun pays n’est condamné à être disparaître. Ne résignez pas, engagez-vous par rapport à ceux qui se passent dans ce pays.


Propos recueillis par Hamadoun Alphagalo

Office du Niger (Mali):Zoom sur le nouveau PDG, Abdel Karim KONATÉ

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L’office du Niger a un nouveau Président Directeur Général en la personne d’Abdel Kader Konaté dit ‘‘Empé’’. L’ancien ministre du Commerce (nommé depuis la transition de 2012) et inspecteur des Douanes de son état remplace à ce poste Mamadou Mbaré Coulibaly qui a fait valoir ses droits à la retraite comme il l’annonçait lors du 45ème conseil d’administration de l’Office du Niger tenu à Ségou le 23 décembre 2019. Le nouveau Président Directeur Général de l’Office du Niger est également le 2ème vice-président du parti Alliance pour la Démocratie au Mali-Parti Africain pour la Solidarité. Arrivera-t-il à faire oublier l’immense Mamadou Mbaré Coulibaly?

Chercheur, concepteur de la variété de riz «Gambiaka suruni» et de la carte de fertilité des sols au Mali, le désormais ex PDG de l’Office du Niger a été élevé le 14 janvier 2020 au grade d’Officier de l’Ordre National par le président malien, Ibrahima Boubacar Keita dit IBK. Une médaille venant s’ajouter à la distinction de Chevalier de l’ordre national décernée en 2003 par l’ancien président, Amadou Toumani Touré, et à l’ insignes de l’Ordre du Mérite Agricole décernée en 2015, rapporte le bulletin de l’Office du Niger dans son numéro 21 de janvier 2020.

Deuxième producteur du riz en Afrique de l’Ouest, tout juste derrière le Nigeria, le Mali a sorti de ses champs, essentiellement sur l’Office du Niger, 2,4 millions de tonnes de paddy en 2016, se classant de ce fait au premier rang de la CEDEAO en termes de sécurité alimentaire. La filière riz emploie 5 millions de personnes. Ce qui justifie grandement le budget de 34 milliards de Franc CFA affecté à l’Office du Niger.

Luanda Leaks: un banquier d’Isabel Dos Santos se suicide

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Trois jours après la révélation baptisée «Luanda Leaks», un banquier cité dans cette affaire de détournement de fonds et de blanchiment d’argent par   la femme la plus riche d’Afrique, Isabel dos Santos, a été retrouvé mort à Lisbonne.

Nuno Ribeiro da Cunha, 45 ans, gérait le compte de la firme pétrolière Sonangol, anciennement présidée par Mme Dos Santos, chez la banque EuroBic. M. Da Cunha a été retrouvé mort dans l’une de ses propriétés à Lisbonne. Une source policière a déclaré aux médias portugais que “tout indique un suicide”. Les médias locaux ont cité la police disant que M. Da Cunha avait déjà tenté de se suicider ce mois-ci et souffrait de dépression.

Mercredi, EuroBic a annoncé qu’elle mettrait fin à sa relation commerciale avec Mme Dos Santos, qui serait l’actionnaire principal de la banque par le biais de deux sociétés qu’elle possède. Il a été rapporté plus tard que Mme Dos Santos vendait sa participation au capital dans la banque.

La banque a ajouté qu’elle enquêterait sur les transferts d’une valeur de plusieurs dizaines de millions de dollars qu’elle avait effectués. Certains des transferts ont vidé le compte de Sonangol chez EuroBic, rapporte le New York Times. Jeudi, Mme Dos Santos a qualifié les allégations à son encontre de “extrêmement trompeuses et fausses”.

Les procureurs angolais cherchent à récupérer 1 milliard de dollars (760 millions de livres sterling) que Mme Dos Santos et ses associés seraient redevables à l’État.

“Isabel dos Santos est accusée de mauvaise gestion et de détournement de fonds pendant son mandat à Sonangol”, a déclaré mercredi le procureur général Helder Pitta Gros lors d’une conférence de presse. Il a déclaré qu’en conséquence, elle était provisoirement inculpée de “blanchiment d’argent, trafic d’influence etde contrefaçon de documents, entre autres délits économiques”. Les autorités angolaises vont maintenant mener une enquête pénale pour déterminer si elle doit être officiellement inculpée.