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Bamako: Astou Nathalie SIDIBÉ, promotrice d’une nouvelle plate-forme (saidmali.ml) pour lutter contre la corruption au Mali.

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C’est au cours, d’une rencontre dont a été pour un superbe moment d’échanges fructueux entre Astou Nathalie Sidibé avec l’Ambassadeur de France auMali, ses Conseillers et en collaboration avec ses Compatriotes Bilaly Dicko Tidiani Togola et Moulante El Oumrany de l’ONG AIX Et PROGRES ! La participation de Nathalie Sidibé était pour présenter son projet dénommé (saidmali.ml) qui permettra à l’éradication de la corruption au Mali.


Selon la prlmotrice Mme Nathalie Sidibé Astou, cette rencontre  » fût une opportunité pour moi d’apprendre davantage sur les Initiatives et projets de Développement de mes compatriotes, de la France dans notre Pays et aussi de parler de l’OUTIL SAIDMali.ml (Suivi de lAide au Développement au Mali) que J’AI DÉVELOPPÉ avec le SOUTIEN TECHNIQUE et FINANCIER de la CAFDO (Communauté d’Afrique Francophone des Données Ouvertes) pour LUTTER efficacement Contre la CORRUPTION et L’ENRICHISSEMENT ILLICITE qui freinent le Développement de notre chère Nation et qui est la SOURCE de tous les MAUX de notre PAYS« , dit-elle.

Elle ajoutera par la suite que « la Réalisation de cette plateforme Web est l’UNES de MES ACTIONS CONCRÈTES de CONTRIBUTION à la Construction et Consolidation de la Paix et au développement durable de notre pays, le Mali », a-t-elle ajouté.

Pour plus découverte vers le siteweb , veuillez visiter la plateforme via ce lien saidmali.ml et visualiser les Aides de Développement octroyées à vos localités, faites le SUIVI et Faites-nous part de vos Retours.

Comme pour dire qu’avec ces genres de rencontres de ce types, surtout à travers la collaboration avec la Jeunesse Active et Entreprenante, le Mali pourra exploiter ses ressources potentielles afin de faire notre pays , l’Eldorado que tout le monde envisage dans un avenir proche.

Notons que Mme Astou Nathalie Sidibé est une experte, mapactivistes, consultante en cartographie numérique (OSM-SIGlibre), et self-made-woman. Elle est diplômée en Anglais et en gestions des ressources humaines.

Daouda Bakary KONE

Lutte contre l’extrémisme violent au sahel : Dr Brema Ely Dicko, decrypte les causes de l’extrémisme violent au Mali

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Le Mali et les pays du Sahel connaissent de plus en plus la flambée des attaques terroristes ces temps-ci, et qui sont perpétrées sur les positions militaires et civiles. Un phénomène qui fait couler beaucoup d’encres et de salives au sein des populations. Pour plus d’éclaircissement sur le sujet, nous avons approché le Dr Brehima Ely Dicko, Enseignant Chercheur à l’Université des lettres et Sciences Humaines de Bamako (ULSHB).

Croissanceafrique.com: Pouvez-vous, vous présenter à nos lecteurs ?

Brehima ELY Dicko: Je suis Dr Brehoma Ely DICKO, Enseignant Chercheur à l’Université des lettres et Sciences Humaines de Bamako (ULSHB).


Croissanceafrique.com : Que pensez-vous sur la montée de l’extrémisme violent au sahel?


Dr Brehima Élu DICKO: L’extrémisme violent, c’est toutes ces manifestations de violence utilisées à la fois dans le Nord et dans le Centre du Mali et dans les pays du Sahel tels que le Burkina, le Niger. Il est le phénomène où on voit les groupes extrémistes violents qui utilisent des armes pour imposer leur façon de faire. Finalement, on va dire que c’est un phénomène récent dans le Sahel qui met en présence des groupes composés des acteurs nationaux et internationaux qui ont en commun d’être frustrés pour différentes raisons et qui utilisent la violence comme moyen d’expression.


Croissanceafrique.com : Selons vous, quelles sont les causes de l’extrémisme violent au Mali ?


Dr Brehima Ely DICKO: Il y a beaucoup de causes qu’on peut regrouper en deux catégories. Premièrement, nous avons la mauvaise gouvernance. Si nous prenons le cas du Mali, en soixante ans d’indépendance, il y a un problème d’accès aux services sociaux de base tels que l’école, la santé et la justice. Au Mali les populations ont un ressentiment vis-à-vis de l’Etat, notamment, la justice est décriée par les populations. Elle est considérée comme une justice à deux vitesses : une justice de ceux qui sont nantis et une autre pour ceux qui sont pauvres. Il y a aussi le comportement des représentants de l’Etat dans des localités aujourd’hui qui vivent sur le poids des groupes extrémistes violents qui sont des localités où les populations ont un ressentiment vis-à-vis des représentants de l’Etat qui sont entre autres , les juges, les forces de défense et de sécurité etc.
La deuxième catégorie concerne la prolifération des armes légères, la prolifération des Stupéfiants. Mais, c’est aussi la géopolitique, il y a des convoitises des multinationales pour des ressources dans nos différents pays. Tout cela crée des conditions et met la pression. On a aussi une compétition des acteurs au niveau local autour des ressources qui s’amenuisent comme on sait au Mali il y a une juxtaposition du système pastoral, agricole, aloétique. Ensuite, il y a aussi une augmentation de la population humaine, de la population animale, une raréfaction du poisson. Donc maintenant chaque acteur essaie de s’investir dans l’activité de l’autre et la complémentarité des activités traditionnelles commence à se dissiper.


Croissanceafrique.com : Pouvez-vous proposer les solutions idoines ?


Dr Brehima Ely DICKO: La première solution , c’est la solution militaire, mais celle-ci a montré ses limites. Malgré la présence de la MINUSMA, Barkhane, G5 Sahel et FAMAS, l’insécurité règne toujours. L’option militaire reste quand même nécessaire pour neutraliser les camps d’entraînement des groupes terroristes identifiés. L’autre solution, C’est de mettre fin à toutes les milices et de groupes d’autodéfense. Il faut également le retour de l’administration et qu’elle travaille pour gagner la confiance des populations.


Propos recueillis par Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com

Bamako: L’Union europeenne offre 13 véhicules blindés à l’armée Malienne pour un coût environ 500 millions FCFA

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L’Union européenne poursuit son appui à la Force Conjointe du G5 Sahel avec la fourniture de 13 véhicules blindés.

A la veille du 59ème anniversaire de l’Armée malienne, l’Union européenne a procédé ce vendredi, sur la Place d’armes du camp militaire de Kati, à la remise des blindés lors d’une cérémonie présidée par le représentant du Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Directeur du Matériel des Hydrocarbures et du Transport des Armées (DMHTA), le général de brigade Moustapha Drabo, en présence du Représentant Spécial de l’Union européenne pour le Sahel, Angel LOSADA, de l’Ambassadeur de l’UE au Mali, Monsieur Bart OUVRY, du Commandant adjoint de la Force Conjointe du G5 Sahel, le général de brigade Mamary CAMARA, des Ambassadeurs et représentants des Etats membres de l’UE, du Commandant de l’EUTM Mali, le général de brigade João Pedro BOGA RIBEIRO.

Ces 13 Véhicules Blindés Tout-Terrain Bastions (8 blindés sont destinés au transport de troupes, 2 à la lutte anti IED, 2 pour les évacuations sanitaires et le dernier est aménagé en poste de commandement) sont destinés à équiper les deux bataillons maliens de la Force Conjointe du G5 Sahel. Ils font partie d’un lot de 46 véhicules blindés déjà ou en passe d’être livrés par l’Union européenne à la Force conjointe dans les cinq pays du G5 Sahel, dans le cadre du projet d’appui de l’UE à la Force Conjointe du G5 Sahel financé via la Facilité de Paix Africaine, mis en œuvre par Expertise France.

La Force Conjointe du G5 Sahel a pour objectif de lutter contre le terrorisme et la criminalité transnationale organisée, notamment en menant des opérations militaires conjointes transfrontalières entre les pays du G5 Sahel, nommément le Burkina Faso, le Niger, le Tchad, la Mauritanie et le Mali. La Force Conjointe contribue ainsi à la stabilisation du Mali, en améliorant la sécurité des populations, le contrôle du territoire et la gestion des espaces frontaliers, par les services de l’État, dans le respect de l’État de droit.

Le Représentant Spécial de l’Union européenne pour le Sahel a réitéré l’engagement de l’Union européenne à accompagner le Mali dans sa réforme sécuritaire. Il a aussi rappelé que « cette remise confirme une nouvelle fois l’engagement concret de l’Union européenne en soutien de l’opérationnalisation de la Force Conjointe ».

L’UE accompagne politiquement et financièrement la mise en place du G5 Sahel ainsi que certains de ses projets, en matière de développement. Dès la création de la Force conjointe du G5 Sahel, l’UE et les Etats membres se sont fortement engagés au niveau politique pour la soutenir et ont ainsi décidé de l’appuyer pour un montant de 155 millions d’euros (plus de 100 milliards de FCFA) dont près de 70% sont aujourd’hui réalisées ou livrées. L’Union européenne s’est également engagée à renforcer son soutien à la Force Conjointe avec un financement additionnel de 138 millions d’euros (90 milliards de FCFA), comme l’a confirmé Josep BORRELL, haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission européenne, lors du sommet du G5 sur le Sahel à Pau.

Ce soutien comprend également, outre le soutien logistique/infrastructure à l’opérationnalisation de la Force Conjointe, la mise en place d’un cadre de conformité aux Droits de l’Homme et au Droit Humanitaire International pour la Force conjointe du G5 Sahel, en partenariat avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme, un soutien opérationnel et logistique à la Force conjointe via la MINUSMA, un appui à la structure de gouvernance du G5 Sahel et le soutien au développement de la Composante Police de la Force Conjointe du G5 Sahel.

L’UE est elle-même un acteur clé de la sécurité dans la région, avec ses 3 missions opérationnelles dans le cadre de la politique commune de sécurité et de défense; EUCAP Sahel Niger, EUCAP Sahel Mali, Mission de formation de l’UE (EUTM) au Mali, lesquelles sont désormais appuyées par la Cellule de Conseil et de Coordination Régionale (RACC), basée à Nouakchott. Avec huit milliards d’euros d’aide au développement (2014-2020), l’UE et les Etats membres sont les principaux donateurs pour les pays du G5 Sahel. Les actions mises en œuvre par l’Union européenne, au travers de ses différents instruments, s’inscrivent dans une approche intégrée prenant en compte à la fois les besoins sécuritaires et de développement des populations présentes dans les zones fragiles visées, en vue de créer un environnement favorable au développement socio-économique de la région sahélienne.

Daouda Bakary koné

Source: croissanceafrique.com

URGENT: NOUVEL ÉCHEC DES NÉGOCIATEURS ENTRE GOUVERNEMENT ET ENSEIGNANTS.

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Les Syndicats de l’éducation Signataires du 15 Octobre 2016 en grève Nationale de 14 jours soit 336 heures allant du Mardi 21 au Vendredi 24 Janvier 2020, du Lundi 27 au Vendredi 31 Janvier 2020 et du Lundi 03 au Vendredi 07 Février 2020 inclus.

Les syndicats exigent l’application immédiate de l’article 39 de la loi N°2018-007 du 16 Janvier 2018.

LAVENIRDESENFANTSHYPOTEQUÉS

LeducationUnDroitConstitutionnel

Source: 223news.net

UMOA : Les ressources des banques évaluées à 31.290 milliards de FCFA en septembre 2019

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Les ressources des banques de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) se sont établies à 31.290,210 milliards de FCFA (46,935 milliards d’euros) au 30 septembre 2019, selon les données de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

Par rapport à la même période de l’année 2018 où elles s’élevaient à 28.059,303 milliards de FCFA, ces ressources connaissent une progression de 11,51%.

Elles  sont composées de dépôts et emprunts à hauteur de 25.602,786 milliards de FCFA contre 23.214,810 milliards de FCFA au 30 septembre 2018 (+10,29%), de diverses ressources pour 2.137,742 milliards de FCFA contre 1.817,851 milliards de FCFA  en 2018 (+17,60%) et de fonds propres nets 3.549,682 milliards de FCFA contre 6.026,642 milliards de FCFA en 2018 (+17,28%).

Au niveau des emplois, le total des réalisations s’est établi à 34.384,423 milliards de FCFA durant la période sous revue alors qu’il a été comptabilisé à 30.685,343 milliards de FCFA  au 30 septembre 2018, soit un accroissement de 12,05%.

Les crédits occupent l’essentiel des emplois des banques de la zone UMOA à 21.842,473 milliards de FCFA contre 19.220,086 milliards de FCFA en 2018 (+13,64%).

De leur côté, les autres emplois (titres de transactions, titres de placement, immobilisations financières etc.) se sont élevés à 12.541,950 milliards de FCFA en fin septembre 2019 contre 11.509,662 milliards de FCFA un an auparavant (+8,97%).

Des experts examineront l’édition 2020 du Rapport économique phare sur l’Afrique de la CEA 2020

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Une réunion de groupe d’experts chargé d’examiner le Rapport économique phare sur l’Afrique (ERA2020) de la Commission économique pour l’Afrique (CEA) se tiendra les 16 et 17 janvier 2020, à Johannesburg, en Afrique du Sud.

Le rapport intitulé, « L’innovation pour le développement du secteur privé en Afrique », examinera les connaissances actuelles sur les innovations en matière de finance, y compris les technologies financières (fintech) et comment ces innovations peuvent être révolutionnaire dans le financement du développement du secteur des entreprises en Afrique.

Le Rapport économique sur l’Afrique est la principale publication phare de la CEA. Chaque édition évalue les récents développements économiques et sociaux en Afrique et se penche sur un problème politique clé auquel le continent est confronté.

L’édition 2020 de ERA s’appuie sur les précédentes et divers travaux analytiques entrepris par la CEA, ainsi que les recherches d’autres institutions de recherche, sur le financement du développement de l’Afrique. Elle fournit des documents de référence fondés sur des données probantes aux décideurs, aux décideurs du secteur des entreprises et à d’autres parties prenantes sur les voies à exploiter pour mobiliser les financements du secteur privé aux fins du développement durable de l’Afrique.

Un autre angle important à considérer dans le rapport concerne les moyens à mettre en place pour que les pays africains puissent adopter une politique industrielle et une politique d’investissement afin de soutenir le développement numérique.

L’objectif général du Rapport consiste à articuler les moyens à mettre en place pour que les sources de financement innovantes puissent être utilisées afin de financer le développement du secteur des entreprises en Afrique, en tenant compte à la fois des innovations potentielles dans le secteur des services financiers et des innovations dans les entreprises (telles que les start-ups, les micro-entreprises, grandes entreprises et entreprises privées-publiques). Ces éléments font partie intégrante de la réalisation d’un développement économique durable.

ERA2020 est un travail de collaboration interdivisionnel dirigé par la Division du développement du secteur privé et des finances (PSDFD), de la CEA et de la Division de la macroéconomie et de la gouvernance (MGD), avec les contributions appropriées de toutes les divisions apportant un soutien organique.

Le rapport sera publié lors de la Conférence des ministres africains des finances, de la planification et du développement économique de la CEA en mars 2020.

Rédaction

Financial Afrik se propose de délivrer l’information financière stratégique aux cadres et dirigeants, à travers une newsletter quotidienne et un site web qui couvre toute la finance africaine.

Télécoms: Stéphane Richard, Président d’Orange, à Abidjan

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Cinq jours après avoir inauguré le siège casablancais de sa division Afrique et Moyen-Orient (18 pays), le président du groupe Orange est attendu à Abidjan les 15 et 16 janvier 2020 avec des rencontres prévues avec le président Alassane Ouattara et le premier ministre Amadou Gon Coulibaly. Selon son programme des deux jours en terre ivoirienne, Stéphane Richard ira aussi à la rencontre de ses collaborateurs avec, notamment, une visite de Orange Bank CI, appelée à monter en force dans les prochains mois.

Filiale de l’opérateur français Orange et de l’assureur français Groupama, Orange Bank, en difficultés de démarrage sur le vieux continent avec des pertes cumulées de 160 millions d’euros en 2019 et 169 millions en 2018, compte sur l’eldorado africain pour renouer avec ses objectifs de point mort en 2023.

Au delà de la banque, Stéphane Richard et Orange misent sur les marchés émergents en général et l’Afrique en particulier. Le choix de la Casablanca Finance City Tower (Maroc) pour abriter la direction Afrique et Moyen-Orient exprime clairement le tropisme africain du groupe français. Avec l’ancien et mythique CEO de la sénégalaise Sonatel, Alioune Ndiaye, à la tête de cette importante société OMEA (Orange Middle East and Africa, fort d’une valeur de marché de 13 milliards de dollars selon les analystes de Bloomberg) , l’on ne peut que confirmer le tropisme africain d’un groupe qui a vu son chiffre d’affaires généré sur le continent plus que doubler, passant de 5 à 13% sur les dix dernières années.

Reste à savoir si Stéphane Richard abordera avec les autorités ivoiriennes le projet d’une éventuelle introduction en Bourse (IPO) de ses activités en Afrique et au Moyen-Orient. Va-t-on vers une introduction simultanée à la Bourse de Casablanca et à celle de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan ?

Albert Savana

Journaliste depuis 20 ans dans la presse économique africaine  et auteur de plusieurs enquêtes et reportages. A couvert plusieurs sommets de l’Union Africaine, de la Commission économique africaine et de la Banque Africaine de Développemen

Access Bank ouvre une filiale au Cameroun

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Comme annoncé en janvier 2019, le groupe bancaire nigérian Access Bank vient de lancer une filiale au Cameroun, avec un capital initial d’environ 14,5 milliards de francs CFA (24,6 millions de dollars).

A noter que le lancement des activités d’Access Bank au Cameroun reste soumis à la délivrance, par le ministère des Finances et la commission bancaire COBAC, de divers avis juridiques et autorisations aux actionnaires de la banque, et ceci conformément aux règles en vigueur dans le pays.

Une fois l’opération finalisée, la banque, qui sera basée à Douala, deviendra la 16e banque commerciale à opérer au Cameroun qui abrite déjà la nigériane United Bank of (UBA).

Access Bank  concentrera ses activités dans la gestion des comptes courants, la collecte de l’épargne, le paiement des chèques et l’octroi de crédit. Le groupe bancaire compte déjà 17 filiales en Afrique.

Amadjiguéne Ndoye

journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l’âme et passionnée de mode.

Bamako : Fortes soumissions aux bons du trésor malien

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La direction générales du Trésor et de la comptabilité publique est chargée de : l’exécution des opérations du budget de l’État, des Collectivités Territoriales et des Établissements publics à l’exception des opérations dont l’exécution a été expressément confiée à d’autres structures ...

Les investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) ont fortement soumissionné à l’émission de bons assimilables du trésor (BAT) à 364 jours organisée le 15 janvier 2020 par la Direction nationale du trésor et de la comptabilité publique du Mali en partenariat avec l’Agence UMOA-Titres avec un taux de couverture du montant mis en adjudication de 336,61%.

Alors qu’il ne sollicitait que 25 milliards de FCFA, la Direction nationale du trésor et de la comptabilité publique du Malia reçu à l’issue de l’opération 84,153 milliards de FCFA de soumissions globales.

Sur le montant des soumissions, le trésor public malien en a retenu 27,500 milliards de FCFA et rejeté les 56,653 milliards de FCFA restants, soit un taux d’absorption de 32,68%. Le Togo (10,556 milliards), le Burkina (6,655 milliards) et la Côte D’Ivoire (5 milliards) se retrouvent avec les plus gros montants de soumissions retenues.

Le taux moyen pondéré s’est situé à 4,86% et le taux  marginal à 5%. De son côté, le rendement moyen pondéré s’est établi à 5,12%.

L’émetteur s’est engagé à rembourser les titres émis le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 13 janvier 2021. Quant au paiement des intérêts, il se fera d’avance et précompté sur la valeur nominale des bons fixée à un million de FCFA.

Angola : Isabel Dos Santos candidate à la présidentielle de 2022

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Malgré ses démêlés avec la justice angolaise, l’accusant de détournements de fonds publics, Isabel Dos Santos, fille de l’ex-président  Jose Eduardo Dos Santos,  envisage de se présenter aux élections présidentielles de 2022.

S’exprimant, mercredi 16  janvier dans une interview diffusée à  la radio-télévision publique portugaise (RTP), la milliardaire a dénoncé un acharnement contre la famille Dos Santos.

La future candidate  accuse le régime  actuel  de mener une  véritable «chasse aux sorcières» et de tentative d’effacer l’héritage de son père.

L’héritière de Dos Santos a également  déclaré que le  gouvernement  tente  de distraire le peuple en camouflant ses échecs. « Nous ne pouvons pas utiliser la corruption ou la lutte supposée contre la corruption, de manière sélective, pour neutraliser qui nous pensons être de futurs candidats politiques », a-t-elle déclaré.

Le tribunal  a gelé  provisoirement  les  comptes bancaires et actions de la fille et du gendre de l’ancien président José Eduardo dos Santos, le  31 décembre dernier.

La justice reproche à l’ex PDG de la compagnie pétrolière publique Sonango ainsi qu’à son mari, Sindika Dokolo, d’avoir détourné plus de 1 milliard de dollars de Sonangol.  Mais également du négociant angolais en diamants Sodiam vers des entreprises où ils détiendraient des participations.

La femme considérée comme la plus riche d’Afrique a niée ses accusations  et  indexe  le nouveau président  de vouloir détruite sa famille. Selon elle, la famille Dos Santos a laissé un legs indéniable dans le pays .

 À noter aussi que Dos Santos -fils, José Filomeno, est  entre les mains de  la justice, l’accusant  également de «détournement de fonds et de blanchiment d’argent».

En attendant   le  sort  des “Dos Santos”, les spéculations vont bon train. Si d’aucuns parlent de  règlements de comptes politiques, d’autres en revanche soutiennent la thèse de clarification sur  certains dossiers nébuleux  durant le règne Dos Santos.

Le président Dos santos a dirigé l’ancienne colonie portugaise pendant 38 ans (1980/2018). Ses détracteurs lui reprochent d’avoir pillé les ressources  notamment  le pétrole, représentant   plus de 50%  des recettes du pays, en  impliquant ses enfants placés au cœur des décisions et des affaires.

Ibrahima jr Dia

Economiste de formation, passionné des questions de développement, suit l’actualité financière africaine au jour le jour. Milite pour une Afrique nouvelle sans frontières et sans préjugés. A lu Marx, Adam Smith et Cheikh Anta Diop et aime échanger sur ces sujets.Lire prochain: Sénégal : Léger repli