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6ÈME SESSION MINISTÉRIELLE DE L’INITIATIVE D’ACCRA: LE GÉNÉRAL SALIF TRAORÉ FÉLICITE LA COMMISSION D’ORGANISATION

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« Bien qu’aucune œuvre humaine ne soit parfaite, je tiens à vous témoigner toute ma satisfaction pour la bonne organisation de cette importante rencontre. » Tels sont les mots du ministre de la sécurité et de la Protection civile, le Général Salif Traoré, à l’endroit des membres de la commission d’organisation de la 6ème session ministérielle de l’Initiative d’Accra, couplée a la 12ème réunion des experts, tenues à Bamako du 13 au 15 janvier derniers.

En retour, le Président de la Commission d’organisation, M. Aser Kamaté, Secrétaire général du département, a salué, à la fois, l’implication personnelle du Ministre pour le succès de l’événement, mais aussi la grande marge de manœuvre offerte à la commission pour les prises d’initiatives.

Bamako: Des blindés pour l’armée Malienne

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Le 1er convoi des véhicules blindés et équipés est à Bamako

Arrivée d’un vol cargo, ce matin sur le tarmac de l’aéroport International Modibo Keïta- Senou , avec à son bord sept véhicules blindés et équipés de type Typhon sur un parc attendu de 130 blindés acquis auprès de nos partenaires émiratis (dont une trentaine en donation).

L’acquisition de ces 130 véhicules blindés, dont les cent ont été financés sur le budget d’état, s’inscrit dans la volonté affichée du gouvernement à matérialiser la vision du chef de l’Etat, Son Excellence Monsieur le Président Ibrahim Boubacar Keïta, chef suprême des Armées, dans le renforcement dans capacités de nos Forces Armées de Défense et de Sécurité.

En effet, ces véhicules blindés sont adaptés aux conditions des opérations de nos forces armées sur le terrain et assurent plus de sécurité notamment contre les mines et autres engins explosifs (éviter les pertes en vie humaine).

Ils vont améliorer la mobilité des unités terrestres et surtout favoriser le nouveau mode opérationnel des Fama adopté en décembre dernier basé sur l’offensive.

Les mini-réseaux pourraient fournir de l’électricité à un demi-milliard de personnes, selon une nouvelle étude de la Banque mondiale

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WASHINGTON, 15 janvier 2020—Selon un nouveau rapport de la Banque mondiale, les mini-réseaux, auparavant considérés comme une solution de niche, peuvent fournir de l’électricité à 500 millions de personnes d’ici 2030, contribuant ainsi à combler le déficit d’accès à l’énergie. La combinaison de la baisse des coûts, de l’amélioration spectaculaire de la qualité du service et des politiques habilitantes a fait des mini-réseaux une option susceptible d’être appliquée à plus grande échelle pour compléter l’extension du réseau et les systèmes solaires domestiques.

Le rapport indique que l’Afrique francophone est un leader en termes de mini-réseaux installés ou planifiés, contribuant à l’augmentation des taux d’accès à l’électricité. Le Sénégal et le Madagascar sont parmi les dix pays dans le monde ayant le plus de mini-réseaux installés à ce jour, avec plus de 270 et 100 mini-réseaux respectivement. Le Sénégal a également le deuxième plus grand nombre de mini-réseaux planifiés parmi tous les pays inclus dans notre enquête mondiale, avec plus de 1 200 mini-réseaux planifiés. La grande majorité de ces mini-réseaux seront des mini-réseaux solaires hybrides de troisième génération qui incorporent les toutes dernières technologies et modèles économiques.

Intitulée Des mini-réseaux pour un demi-milliard de personnes: Perspectives du marché et guide pour les décideurs, cette étude est la plus complète à ce jour sur les mini-réseaux. Elle offre aux décideurs, aux investisseurs et aux promoteurs des idées sur la façon dont les mini-réseaux peuvent être étendus à une plus grande échelle. Le rapport fait également le point sur le marché mondial et le secteur des mini-réseaux, analyse les coûts et les innovations technologiques et montre l’importance de la microfinance et des utilisations de l’électricité génératrices de revenus.  

Par rapport aux systèmes de réseau principal et aux systèmes solaires domestiques, les mini-réseaux constituent une solution plus viable pour les zones à forte densité de population et à demande moyenne en électricité. L’extension du réseau principal pour desservir les collectivités éloignées est souvent d’un coût prohibitif. Au niveau mondial, au moins 19 000 mini-réseaux sont déjà installés dans 134 pays, représentant un investissement total de 28 milliards de dollars et fournissant de l’électricité à environ 47 millions de personnes. Actuellement, la plupart des mini-réseaux sont déployés en Asie, alors que l’Afrique a la plus grande part de ceux qu’il est prévu d’installer.

L’investissement dans le mini-réseau dans les pays d’Afrique et d’Asie où les niveaux d’accès à l’électricité sont faibles s’élève actuellement à 5 milliards de dollars au total. Selon les estimations, il faudrait 220 milliards de dollars pour connecter 500 millions de personnes à 210 000 mini-réseaux dans ces régions à l’horizon 2030. Par conséquent, partout dans le monde, les pays doivent mobiliser activement les investissements du secteur privé. À cette fin, ils peuvent mettre en place des politiques qui appuient des programmes complets d’électrification, promouvoir des modèles opérationnels viables et fournir des financements publics, par exemple sous forme de subventions fondées sur les résultats.

« Les mini-réseaux constituent désormais l’une des principales solutions pour pallier le déficit d’accès à l’énergie. Nous estimons qu’il existe des possibilités considérables de développement de mini-réseaux à grande échelle et nous travaillons avec les pays pour mobiliser activement les investissements publics et privés dans ce domaine, souligne Riccardo Puliti, directeur principal du pôle Énergie et industries extractives à la Banque mondiale. La Banque mondiale intensifie son aide aux mini-réseaux tout en aidant les pays à élaborer des programmes complets d’électrification. Nos engagements en faveur des mini-réseaux représentent environ un quart de l’investissement total des secteurs public et privé dans nos pays clients. À la fin de l’année fiscale 2019, notre portefeuille se composait de 37 projets de mini-réseaux dans 33 pays, pour un engagement total de plus de 660 millions de dollars. Cet investissement devrait permettre de mobiliser 1,1 milliard de dollars supplémentaires sous forme de cofinancement. »

En plus d’être rentables, les mini-réseaux présentent de nombreux autres avantages. Ils peuvent avoir des effets positifs importants sur l’environnement. Par exemple, 210 000 mini-réseaux alimentés par l’énergie solaire permettraient d’éviter 1,5 milliard de tonnes d’émissions de CO2 dans le monde. Ils offrent également aux entreprises nationales de services publics une solution gagnant-gagnant dans le secteur de l’électricité en ouvrant la voie à une expansion future des réseaux plus viable financièrement – au moment où le réseau principal arrive, la demande d’électricité sera déjà importante et les clients seront davantage en mesure de payer grâce aux utilisations productives rendues possibles par les mini-réseaux.

Le rapport a été financé par le Programme d’assistance à la gestion du secteur énergétique (ESMAP) de la Banque mondiale.

Mali-Nomination du Pr Clément Dembélé par le Réseau Initiative Afrique pour le Développement: Une Récompense bien méritée

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Suite à l’assemblée générale annuelle, les différentes délégations des pays membres ont décidé à l’unanimité de désigner le Professeur Clément Dembélé comme représentant du Réseau « Initiative Afrique » au Mali. C’était sous la direction de M. Pascal Peroux, Secrétaire Exécutif de Iniative Afrique.


Cette nomination vient à la suite de ses nombreuses activités exprimant son engagement militantiste et patriotique.
Intellectuel de référence à nos jours, Pr. Clément DEMBÉLÉ est présent partout pour défendre la cause des peuples pour la justice, la transparence et la bonne gouvernance en Afrique et particulièrement au Mali. C’est par ce dévouement et son sens de rassemblement que le Réseau « INITIATIVE AFRIQUE » regroupant une vingtaine de pays a décidé de le choisir comme ambassadeur au Mali pour le développement économique, politique et social pour la paix et la cohésion sociale. Cette nomination sera officiellement publiée à Dakar en février 2020.
Connu pour son infatigable combat dans la lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, le Pr Clément Dembélé, majestueux universitaire aguerri vient d’être primé pour une première fois sur ses notes d’espoir et sa vision de la « Révolution des Consciences », car selon lui : la vérité est la seule réforme qui vaut la peine.
Une fierté internationale, le Pr. Clément DEMBÉLÉ mérite des encouragements pour une bonne suite, aussi pour le développement du Mali et de l’Afrique tout entière.
Aïssétou Cissé

Mali: Mamadou soumaré «Les enfants ne sont pas responsables de leur faible niveau »

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Auteur de trois guides pédagogiques, Mamadou Soumaré est un ancien Directeur de Centre d’Animation Pédagogique (DCAP) à la retraite. Il est aussi Chercheur et Consultant en Education de l’Enseignement Fondamental. Suite à une interview qu’il a voulue nous accorder, Mamadou Soumaré nous explique les motivations qui l’ont pousser à écrire ainsi que les problèmes du secteur de l’éducation du Mali.


croissanceafrique.com: Qu’est qui vous a poussé à écrire ?


Mamadou Soumaré : Etant en fonction en fonction, je travaillais beaucoup sur l’amélioration de la qualité. C’est ainsi que je faisais beaucoup de conférences pédagogiques et beaucoup de formations dans les écoles, contrairement à d’autres collègues. Quand j’étais inspecteur, je ne laissais pas seuls mes conseillers pédagogiques d’aller visiter les maîtres. Je faisais mon travail d’administrateur et de contrôle ensemble. Cela m’a permis d’acquérir beaucoup d’expériences . C’est ainsi que à ma retraite, des ONG m’ont fait appel comme consultant ainsi que des écoles privées qui ont des élèves dont les niveaux sont bas. C’est cela qui m’a amené à écrire beaucoup d’ouvrages. Et je les utilisais pendant mes consultations.
Pour que tous les enfants en profitent, puisque la situation elle est générale. C’est ainsi j’ai mes ouvrages chez des éditeurs après plusieurs années sans être édités. Ces éditeurs me disent s’ils éditent, l’Etat ne paie pas les livres de pédagogie, les maîtres non plus. Finalement l’année passée j’ai décidé d’éditer mes livres à but non commercial pour améliorer la qualité de l’enseignement. Je vais les vendre au prix de l’impression des livres. C’est ainsi que de Consultant, je suis devenu Auteur et ensuite Éditeur grâce à l’appui de deux jeunes dont l’un est spécialiste d’édition et l’autre chef d’entreprise d’impression.


Croissanceafrique.com: Pourquoi vous n’avez pas écrit de manuels scolaires ?


Mamadou Soumaré : Ceux qui ne sont pas du métier ne savent pas que les manuels scolaires sont validés par le ministère de l’éducation nationale. Souvent ces manuels peuvent faire 20 à 30 ans sans être changés. Selon moi, le livre de pédagogie est plus important aujourd’hui au Mali que le manuel scolaire. Parce que le livre de pédagogie est destiné au maître. Et pour qu’un élève puisse utiliser le manuel, il faut qu’il sache d’abord lire.


Croissanceafrique.com: On constate qu’au Mali les gens ne lisent pas beaucoup, pourquoi ?


Cette question est très fondamentale. On lit pour 2 ou 3 choses : pour se distraire, pour se former ou parce qu’on est étudiant. Lorsqu’on est recruté dans notre fonction publique, on ne lit plus et on avance. On n’est pas motivé dans la fonction publique. Cela s’explique par le manque de sérieux, de suivi dans notre fonction publique.


Croissanceafrique.com: Qu’est ce qui explique le faible niveau des élèves dans notre pays ?


Mamadou Soumaré : En premier temps la baisse de niveau de nos élèves se situe au niveau de la méthode d’enseignement appliquée qui est la méthode globale. C’est une méthode très longue et très compliquée contrairement à la méthode syllabique.
En second lieu, on constate que les enseignants ne sont pas suivis, contrôlés par les responsables comme on le faisait auparavant.
Pour le troisième point, il s’agit du manque de formation continue des enseignants. Par exemple les enseignants qui enseignent le curriculum n’ont pas de formation solide en langues nationales. Il y a aussi le manque de récompense des plus méritants par l’autorité compétente . Sinon ce n’est pas la faute aux enfants. Les enfants sont naturellement intelligents et leur réussite dépend de leur éducation. Il faut qu’ils soient bien suivis dans leur exercice quotidien.


Croissanceafrique.com: Comment mettre ces guides pédagogiques à la disposition des élèves maliens ?


Mamadou Soumaré : Comme je l’ai dit, le but n’est pas commercial. Le but c’est de contribuer à l’amélioration du niveau des élèves dans notre pays, qu’ils soient dans le privé ou dans le public. La méthode que je compte utiliser est d’aller dans les écoles pour les vendre aux élèves au prix de l’impression du livre. Je vais aussi former les enseignants des écoles dans lesquelles je vais passer pour leur montrer comment utiliser ces guides pédagogiques.


Croissanceafrique.com: Pouvez-vous nous parler un peu de la grève des enseignants ?


Mamadou Soumaré : l’Etat doit mettre les enseignants dans les conditions pour qu’ils puissent bien exercer leur fonction. Leur revendication est un acquis. A cet effet, l’Etat doit respecter ses engagements.
Pour conclure, je présente mes meilleurs vœux de l’année 2020 à vous les journalistes et à tous les maliens en général. Que la paix règne dans notre pays.
Propos recueillis par IB KONE

BOUGOUNI (Mali): UNE NOUVELLE GARE ROUTIÈRE POUR PRÈS DE 1 MILLIARD NON REMBOURSABLE S’OUVRE

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Sa capacité maximale est de quarante-huit (48) cars en raison de quatre (4) par escale. Son parking minibus, 1264,61 m2, peut contenir jusqu’à dix-sept (17) véhicules. Pour un montant de 991.539.223 FCFA non remboursables, cette méga-réalisation a été financée par la Coopération Suisse à travers le Projet d’Appui aux Communes Urbaines du Mali (PACUM).

Les exercices à munitions réelles à la frontière avec la Libye, un message explicite de l’armée algérienne?

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Des manœuvres à munitions réelles engageant des unités blindées et aériennes ainsi que des drones ont été menées par l’armée algérienne à la frontière avec la Libye, indique un communiqué de la Défense nationale. Ces exercices interviennent sur fond de négociations sur les tensions en Libye.

L’Armée nationale populaire (ANP) algérienne a procédé à des manœuvres à munitions réelles «Borkane 2020, [Volcan 2020, ndlr]» en 4e région militaire à Ouargla, dans le sud-est de l’Algérie, à la frontière avec la Libye, sous la supervision du général-major Saïd Chengriha, chef d’état-major de l’ANP et commandant des Forces terrestres, indique un communiqué du ministère de la Défense nationale (MDN) dont Sputnik a eu une copie.

Ces manœuvres interviennent dans un contexte d’enlisement de la situation politique et sécuritaire en Libye, suite à l’assaut donné par l’Armée nationale libyenne (ANL) commandée par le maréchal Khalifa Haftar sur la capitale Tripoli.

Manoeuvres avec munitions réelles «Borkane 2020» en 4e région militaire à Ouargla

© SPUTNIK . SPUTNIK VIA LE MINISTÈRE ALGÉRIEN DE LA DÉFENSE NATIONALEManoeuvres avec munitions réelles «Borkane 2020» en 4e région militaire à Ouargla

Les manœuvres ont été exécutées «par les unités organiques de la 41e Brigade blindée, appuyées par des unités aériennes», affirme le MDN qui précise qu’elles ont eu lieu «au niveau du polygone de tirs et de manœuvres du secteur opérationnel nord-est d’In Amenas».

Par ailleurs, la même note ajoute que ces exercices ont vu également «la participation de drones qui ont découvert, lors d’une opération de reconnaissance, un groupe ennemi qui tentait de s’infiltrer dans une infrastructure énergétique». «Ces drones ont procédé au bombardement de ce groupe, tandis qu’un détachement des troupes spéciales a été débarqué par des hélicoptères, dans l’objectif de boucler et de détruire ledit groupe», explique le MDN.

Manoeuvres avec munitions réelles «Borkane 2020» en 4e région militaire à Ouargla

© PHOTO. SPUTNIK VIA LE MINISTÈRE ALGÉRIEN DE LA DÉFENSE NATIONALEManoeuvres avec munitions réelles «Borkane 2020» en 4e région militaire à Ouargla

Dispositif sécuritaire renforcé

Alger

© AFP 2019 FAYEZ NURELDINEL’Algérie et l’Italie affirment que leurs positions «convergent» sur la LibyeDepuis l’attaque terroriste, en janvier 2013, contre le complexe gazier de Tigentourine, dans la région d’In Amenas, par un groupe venu de Libye, l’ANP a renforcé le dispositif sécuritaire à la frontière avec ce pays. Elle a notamment déployé plusieurs unités de combat et augmenté le niveau de surveillance en s’appuyant sur des moyens aéroportés et des drones.

Depuis la chute du pouvoir de Mouammar Kadhafi en 2011, les flux de circulation d’armes de guerre dans toute la région du Sahel ont augmenté d’une manière inquiétante. Des saisies d’armes et de munitions dans le sud de l’Algérie, notamment près des frontières avec la Libye, le Niger et le Mali, sont régulièrement annoncées par le MDN.

Manoeuvres avec munitions réelles «Borkane 2020» en 4e région militaire à Ouargla

© PHOTO. SPUTNIK VIA LE MINISTÈRE ALGÉRIEN DE LA DÉFENSE NATIONALEManoeuvres avec munitions réelles «Borkane 2020» en 4e région militaire à Ouargla

Alger refuse toute intervention étrangère en Libye

Maréchal Khalifa Haftar

© AP PHOTO / MOHAMMED EL-SHEIKHYUne «erreur stratégique majeure» d’Erdogan a-t-elle mis Haftar en position de force en Libye?La situation en Libye étant montée d’un cran après la déclaration d’intention d’Ankara d’intervenir dans le pays, l’Algérie a affirmé que le problème ne pouvait avoir qu’une solution «exclusivement inter-libyenne» et qu’elle n’acceptait «la présence d’aucune force étrangère» dans le pays.

Le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, a rappelé dans ce contexte qu’Alger prônait toujours la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays.

Ces déclarations ont été faites sur fond d’un éventuel envoi de troupes turques en Libye pour soutenir le gouvernement d’union nationale (GNA) face à l’offensive des troupes du maréchal Khalifa Haftar.

Manoeuvres avec munitions réelles «Borkane 2020» en 4e région militaire à Ouargla

© PHOTO. SPUTNIK VIA LE MINISTÈRE ALGÉRIEN DE LA DÉFENSE NATIONALEManoeuvres avec munitions réelles «Borkane 2020» en 4e région militaire à Ouargla

Dimanche 5 janvier, Recep Tayyip Erdogan a annoncé que des unités militaires turques étaient en route pour Tripoli à la demande de Fayez el-Sarraj, précisant qu’il s’agissait de l’envoi d’experts militaires et d’équipes techniques pour soutenir les autorités reconnues par la communauté internationale et menacées par l’Armée nationale libyenne du maréchal Khalifa Haftar.

L’Union européenne, ainsi que, notamment, l’Italie, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne dénoncent le déploiement militaire turc en Libye et appellent Ankara à mettre un terme à son intervention.

Manoeuvres avec munitions réelles «Borkane 2020» en 4e région militaire à Ouargla

© PHOTO. SPUTNIK VIA LE MINISTÈRE ALGÉRIEN DE LA DÉFENSE NATIONALEManoeuvres avec munitions réelles «Borkane 2020» en 4e région militaire à Ouargla

L’Algérie expulse un journaliste français après l’avoir assigné à résidence

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L’Algérie a expulsé le directeur du média Gauche alternative après lui avoir retiré son passeport et l’avoir assigné à résidence surveillée dans son hôtel. Contacté par Sputnik, le ministère algérien des Affaires étrangères a rappelé que tout journaliste étranger devait disposer d’une accréditation.

Retenu depuis le 6 janvier en Algérie par les autorités, le journaliste français Jean-François Le Dizès, directeur du journal Gauche alternative, a pu regagner Grenoble le 10 janvier, rapporte le site d’information France Bleu, qui indique que c’était la quatorzième fois qu’il se rendait en Algérie en tant que touriste.

Vue de la ville d'Alger

© SPUTNIK . KAMAL LOUADJVers la criminalisation du discours raciste et régionaliste en AlgérieÂgé de 73 ans, il s’était rendu en Algérie le 20 décembre et comptait rentrer en France le 6 janvier. La police algérienne lui a retiré son passeport et l’a assigné à résidence surveillée dans son hôtel, selon la même source, qui précise qu’il a été pour avoir pris des photos le 27 décembre dans la ville de Tizi Ouzou, en Kabylie, lors de la marche hebdomadaire du Hirak (mouvement populaire de contestation du 22 février).

C’est «grâce aux très nombreux courriels envoyés au consul français d’Alger pour qu’il intervienne, grâce à la parfaite couverture médiatique sur Grenoble de l’affaire, grâce à un article paru dans la presse algérienne» qu’il a pu rentrer d’un commun accord avec la police algérienne, a-t-il déclaré, cité par France Bleu.

Contacté par Sputnik, le ministère algérien des Affaires étrangères a souligné que tout journaliste étranger était tenu d’obtenir une accréditation préalable délivrée par le ministère de la Communication, ou au minimum une autorisation, pour pouvoir accomplir sa tâche en Algérie conformément aux lois en vigueur.

La baisse actuelle du prix de l’or expliquée par Bloomberg

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Sur fond du dégel des relations commerciales entre la Chine et les États-Unis, les investisseurs achètent moins de métal noble, ce qui favorise une baisse du cours de l’or après son envolée début janvier, en réaction à la situation au Moyen-Orient, indique Bloomberg.

À l’approche de la signature d’un accord commercial entre les États-Unis et la Chine, le cours de l’or commence à perdre des points après avoir atteint 1.600 dollars l’once début janvier.

Une chute après un essor

Selon les données de la bourse new-yorkaise Comex, le cours de l’or a récemment chuté ce 14 janvier, jusqu’à 1.549,1 dollars l’once pour un contrat à terme de février. En comparaison avec le niveau de la semaine dernière, la baisse est de 3,2%.

En outre, les fonds négociés en bourse investissent moins en or: ces derniers jours la décollecte d’investissements s’est élevé à 20 tonnes.

«Les investisseurs qui ont acheté de l’or en raison de l’incertitude commerciale en tireront probablement des bénéfices», a déclaré la stratège d’ABN Amro, Georgette Boele, citée par Bloomberg.

Prévisions

Les prix pourraient tomber jusqu’à 1.525 dollars l’once, si le sentiment de risque revenait sur le marché, a déclaré l’analyste de la Banque de Montréal, Colin Hamilton. La diminution de l’intérêt pour l’or est liée à ce que les investisseurs ont cessé de la considérer comme une véritable protection de leurs investissements sur fond des tensions internationales.

Malgré cette légère baisse, «c’est toujours un bon prix de l’or», a affirmé M.Hamilton.

Les baisses récentes ont aidé l’or à sortir de la zone de surachat après que son prix a atteint son plus haut niveau depuis mars 2013.

La dette mondiale a atteint un nouveau sommet et continue de s’alourdir

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Des taux d’intérêt bas ont contribué à aggraver davantage l’endettement global au troisième trimestre 2019, a constaté l’Institut de la finance internationale (IIF) dans son récent rapport. La dette totale est déjà trois fois plus élevée que la taille de l’économie mondiale et continue de s’alourdir.

La totalité de la dette mondiale a dépassé la barre des 253.000 milliards de dollars au troisième trimestre 2019, relate CNBC en citant le nouveau rapport de l’Institut de la finance internationale (IIF). Elle représente désormais 322% du PIB mondial et continue de croître.

«Sous l’impulsion de taux d’intérêt bas et de conditions financières déficientes, nous estimons que la dette mondiale totale dépassera les 257.000 milliards de dollars au premier trimestre 2020, entraînée principalement par la dette du secteur non financier», a indiqué l’IIF dans le rapport.

Des taux d’intérêt bas stimulent les emprunts

FMI

© SPUTNIK . NATALIA SELIVERSTOVALes USA font face à une dette des entreprises sans précédent menaçant l’économie mondialeCette hausse est principalement due à l’augmentation des emprunts des gouvernements et des entreprises non financières, expliquent les économistes qui mettent en garde contre le risque de défaut élevé. Des taux d’intérêt bas dans plusieurs pays du monde ont stimulé les emprunts de la part des entreprises, des particuliers et des gouvernements.

L’IIF indique que la dette publique a atteint de nouveaux records aux États-Unis et en Australie au troisième trimestre 2019. L’institut note également que la croissance de la dette a repris en Chine, marquant un revirement par rapport aux périodes antérieures.