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Botswana : la Banque centrale a pris le contrôle du Mobile Money, chaque opérateur doit créer une filiale dédiée

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Agence Ecofin) – Le segment du paiement financier par mobile n’est plus sous la régulation de l’Autorité de régulation des communications du Botswana (BOCRA). Désormais, c’est la Banque centrale (BoB) du pays qui en a la charge, conformément à la réglementation sur les services de paiement électronique (EPS) entrée en vigueur en ce mois de janvier et introduisant de nouvelles exigences opérationnelles.

Selon la nouvelle réglementation, les sociétés télécoms Mascom, Orange et BTC Mobile sont tenues de créer des sociétés dédiées au Mobile Money pour fournir ces services dans le pays. Leur branche télécoms respective demeurera concentrée sur les activités de télécommunications. Les nouvelles filiales Mobile Money devront également fournir un capital minimum de 2 millions de pulas (186 454 dollars) et respecter des dispositions strictes de lutte contre le blanchiment d’argent.

La nouvelle réglementation fixe également la limite maximale pour une seule transaction d’argent mobile à 5 000 pulas (466,13 dollars). La limite pour les transactions quotidiennes s’élève à 10 000 pulas (932.27 dollars) et à 20 000 pulas (1 864 dollars) pour la limite mensuelle.

D’après le site d’informations mmegi.bw, le marché du paiement mobile est dominé par Orange Money avec son parc de près de 752 000 clients. MyZaka de Mascom vient en seconde place avec environ 398 000 abonnés alors que SMEGA de BTC Mobile, relancée en juin dernier, affiche un parc de près de 250 utilisateurs.

Lire aussi:

28/06/2019 – Botswana Telecommunications ressuscite son service Mobile Money, SMEGA

KCB Group injecte 49,3 millions $ pour renforcer les fonds propres de sa filiale, National Bank of Kenya

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(Agence Ecofin) – Le groupe bancaire Kenya Commercial Bank (KCB) Group alloue 5 milliards de shillings, soit 49,3 millions $, à sa filiale National Bank of Kenya (NBK).

La ressource permettra à NBK de se conformer aux exigences en matière de fonds propres, applicables aux banques du pays. Une partie des fonds servira à renforcer les ressources financières de National Bank of Kenya, rapporte Reuters.

L’opération survient quatre mois après la finalisation du processus de rachat de la banque commerciale National Bank of Kenya par la KCB Group. L’offre de rachat portait sur un échange d’actions en raison d’une action de KCB Group pour 10 actions de NBK.

Avec un capital de 1,9 milliard de shillings, National Bank of Kenya a réalisé à fin septembre 2019, un bénéfice après impôts de l’ordre de 376,4 millions de shillings contre 144,9 millions de shillings sur la même période en 2018.

Chamberline Moko

Lire aussi:

https://www.agenceecofin.com/finance/0309-68876-kenya-la-banque-centrale-approuve-l-acquisition-de-la-national-bank-of-kenya-par-le-groupe-kcb

Afrique subsaharienne : les revenus des activités de banques d’investissement ont atteint 555,6 millions $ en 2019, en hausse de 3,1%

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(Agence Ecofin) – Les banques d’investissement ont généré 555,6 millions $ de revenus en 2019, dans le cadre de leurs activités en Afrique subsaharienne, a constaté l’Agence Ecofin de la synthèse des données sur le secteur, publiée par Refinitiv, une des branches de Reuters. Cette performance est en hausse de 3,1% par rapport à celle de 2018 ; ce qui pourrait signaler un certain dynamisme dans la région.

Mais les détails sur cette information globale font ressortir de grandes disparités. Si les fusions-acquisitions et les arrangements de prêts ont généré respectivement 55% et 14% de hausse des frais et commissions encaissées par les banques d’investissement qui y ont pris part, les transactions sur les marchés boursiers et sur celui des capitaux se sont traduites par des baisses respectives de 68% et 28% des revenus pour ces institutions.

Il faut dire que l’activité de fusions-acquisitions a particulièrement été dynamique au cours de l’année de référence, avec des annonces de transactions valorisées à un niveau record de 79,6 milliards $. Il y a eu la scission par le géant sud-africain des télécommunications, Naspers, de sa filiale Prosus, qui a été valorisée à 39 milliards $. On peut aussi citer l’acquisition par le groupe énergétique Total basé en France, des activités en Afrique de son concurrent à l’international, Anadarko Petroleum.

Dans un tel contexte, les revenus d’assistance générés par les banques d’investissement sur les opérations de fusions-acquisitions impliquant l’Afrique subsaharienne en 2019 et qui sont déjà achevées, ont atteint 205,4 millions $, un record depuis les 8 dernières années. Les arrangements sur les prêts syndiqués ont apporté 246,8 millions $ de commissions, tandis que les transactions boursières et obligataires n’ont généré respectivement que 28,9 millions $ et 74,2 millions $.

JP Morgan Chase & Co est la banque qui a généré le plus de commissions de banques d’investissement sur des activités en Afrique subsaharienne, avec un total de 48,6 millions $ encaissés sur une quarantaine de deals. Elle est suivie par le groupe sud-africain Standard Bank (47,6 millions $) et l’autre groupe américain Citigroup dont les revenus de banques d’investissement dans la région ont bondi de 80% pour atteindre 38,6 millions $.

Idriss Linge

Le nouvel arrangement monétaire en cours de finalisation dans l’UEMOA affectera les revenus de la BCEAO, selon Fitch

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Agence Ecofin) – Dans l’un de ses aspects, le nouvel arrangement monétaire qui est en cours de finalisation entre l’Union monétaire ouest-africaine et la France, impactera les revenus de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a fait savoir l’agence de notation Fitch Ratings, dans une analyse dont l’Agence Ecofin a obtenu une copie. Il s’agit de l’aspect portant sur la centralisation des 50% des réserves de change de la sous-région dans les comptes du Trésor public français.

En effet, contrairement à l’opinion publique, le placement de ces réserves ne constitue pas une confiscation des avoirs des pays qui en sont les propriétaires, car systématiquement, ils ont déjà une contrepartie dans le système monétaire de la sous-région. En effet, lorsque la BCEAO centralise les devises qu’elle a reçues dans le cadre des transferts effectués de l’étranger pour toute sorte de paiements, elle crée de la monnaie locale équivalente, via les banques commerciales locales, au profit des destinataires desdits transferts.

Dans la pratique, les avoirs en réserves sont des sources de revenus pour les banques centrales et c’est le cas pour la BCEAO, qui les place afin d’en obtenir des plus-values. Ainsi, les 50% qui sont logés sur le compte des opérations en France génèrent un rendement de 0,75% par an et au moins 1% lorsque les taux de la Banque centrale européenne (BCE) augmentent. Rappelons que le taux actuel sur les dépôts à la BCE est de 0%.

La BCEAO sera donc libre de placer ses avoirs en devises où elle le souhaite, mais devra s’assurer qu’ils sont toujours disponibles pour les opérations de financement du commerce extérieur ; mais aussi qu’ils apportent des revenus dont l’institution a besoin pour assurer son fonctionnement. Une opération qui exigera de nouvelles compétences, car en ce moment, les marchés financiers les plus sûrs sont tellement sollicités que les rendements des placements notamment, obligataires, y sont nuls, voire négatifs.

Rappelons que l’institution d’émission monétaire de l’UEMOA est avec 47% de participations, le premier actionnaire de la BOAD (Banque ouest-africaine de développement), une institution importante dans le dispositif de la politique de développement sous-régional.

Pour l’instant et même à moyen terme, Fitch ne voit pas de changements fondamentaux, du fait du passage du FCFA à l’ECO. Ses experts estiment qu’on peut faire confiance à la capacité de la BCEAO de bien gérer ses réserves de change.

En effet, contrairement à son institution sœur qu’est la BEAC (Banque centrale de la CEMAC), la banque centrale de l’UEMOA possède un solide historique de transparence dans la publication des indicateurs économiques et monétaires et fait montre d’une certaine rigueur dans le suivi de l’évolution des choses sur les marchés mondiaux.

Idriss Linge

Le Togo a réalisé la meilleure performance africaine en termes de promotion des investissements en 2019, selon FDI Intelligence

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 Le Togo, qui a attiré 6,7 fois ce qui pouvait être attendu compte tenu de la taille de son économie, se classe devant le Rwanda et le Sénégal, respectivement 2ème et 3ème, révèle FDI Intelligence, service spécialisé du Financial Times, dédié au décryptage de la mondialisation de l’industrie et l’investissement direct étranger (IDE).

Selon le portail officiel République Togolaise, de janvier à novembre, le Togo a remporté 11 projets d’investissements nouveaux contre seulement 02 pour l’ensemble de l’année 2018, soit la plus forte croissance du nombre de projets greenfield dans tous les pays africains. Le pic précédent était de 07 projets, remportés en 2013.

La majorité de cet investissement vient du double partenariat signé début novembre avec le géant nigérian Dangote, pour l’implantation d’une usine de traitement de phosphate (02 milliards $) et l’installation d’une usine de fabrication de ciment (60 millions $).

Autre investissement notable, celui d’Amea Power dans la construction de la centrale solaire de Blitta(33,5 millions$).

De nombreux autres faits et évènements sont également à mettre au crédit de l’année 2019 qui aura toute somme été plus que satisfaisante pour le Togo : la tenue du Forum Togo-UE et ses 852 milliards FCFA de promesses fermes d’investissement, le bond de 40 places dans le Doing Business 2020 avec la clé une place de 1er réformateur en Afrique et 3ème au monde, la première notation financière internationale du Togo, le premier emprunt sur le marché international…

« Cette nouvelle gratifiante renforce notre conviction que nous sommes sur la bonne voie avec les nombreuses réformes entreprises pour assurer la prospérité et le développement inclusif de notre pays » a affirmé le Chef de l’Etat, qui s’est dit « ravi de cette distinction ».

Ahlonko Octave BRUCE

Augmentation de capital de 33 millions USD d’African Guarantee Fund, une belle opportunité pour les PME africaines

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AFRICAN GUARANTEE FUND) – La principale institution de garantie en Afrique, African Guarantee Fund (AGF), vient de recevoir un financement supplémentaire de 33 millions USD de la banque de développement allemande KfW Development Bank. Cet accroissement de son capital devrait propulser les efforts d’AGF dans l’accomplissement de sa mission : permettre aux PME africaines de continuer à jouer un rôle essentiel dans la croissance des économies africaines au travers de leur inclusion financière en particulier.

 Ce nouveau financement intervient à un moment où le secteur des PME du continent a été désigné comme un moteur clé de la croissance africaine, plaçant désormais African Guarantee Fund (AGF), comme l’institution championne qui facilite l’accès aux financements pour les PME à travers le continent.

African Guarantee Fund (AGF) demeure focalisée sur son objectif consistant à fournir des garanties financières à plus de 10 000 PME chaque année par le biais des institutions financières partenaires et, par ricochet, de permettre la création 30 000 emplois par an.

« Nous nous réjouissons d’avoir la confiance de nos actionnaires et partenaires dans ce que nous faisons en Afrique. Cette augmentation de capital contribuera grandement à maintenir notre impact positif sur le continent. Jusqu’à présent, nous avons cumulativement émis plus de 1 milliard de dollars de garanties, mettant à disposition environ 1,7 milliard de dollars pour le financement des PME par le biais de nos institutions financières partenaires, conduisant ainsi à la création de plus de 100 000 emplois supplémentaires », explique Felix Bikpo, Directeur Général du groupe African Guarantee Fund.

 Sur les 20 000 PME africaines de divers secteurs économiques qui ont jusqu’à présent bénéficié des garanties African Guarantee Fund (AGF), 60% de ces entreprises sont détenues par des entrepreneurs jeunes, un segment démographique aujourd’hui majoritaire dans la population de l’Afrique, tandis que 30% des PME sont dirigées par des femmes. Il est à noter que ces deux sous-groupes de la population ont un impact réel sur les économies africaines, ce qui suscite la fierté de l’institution.

« Notre expérience à travers l’Afrique nous a montré que les femmes du continent sont des entrepreneures tenaces, même si elles sont confrontées à un déficit de financement de 42 milliards USD. Cette augmentation de capital de KfW sera essentiellement utilisée pour accroître le financement des entreprises détenues ou dirigées par des femmes. A cela, s’ajoute notre partenariat avec la Banque Africaine de Développement (BAD) par le biais de l’Affirmative Finance Action for Women in Africa (AFAWA), qui a actuellement un engagement de 251 millions de dollars des pays du G7 », a ajouté M. Bikpo.

À propos de African Guarantee Fund (AGF)

African Guarantee Fund (AGF) est une institution financière non bancaire dont l’objectif est de promouvoir le développement économique, de favoriser la création d’emploi et de réduire la pauvreté en Afrique en fournissant aux institutions financières des produits de garantie et un appui au renforcement de capacités spécifiquement aux PME en Afrique. African Guarantee Fund (AGF) a été fondé par le gouvernement du Danemark par le biais de l’Agence Danoise de Développement International (DANIDA), le gouvernement de l’Espagne par le biais de l’Agence Espagnole de Coopération et de Développement Internationaux (AECID) et la Banque Africaine de Développement (BAD). Les autres actionnaires sont: l’Agence Française de Développement (AFD), le Fonds Nordique de Développement (NDF), le Fonds d’Investissement pour les pays en Développement (IFU) et la Banque de Développement KfW (KfW). AGF est notée AA- par l’agence de notation Fitch Ratings.

Welight et Norfund signent un partenariat d’investissement « afin d’éclairer le continent africain »

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WeLight, la joint-venture d’Axian Group et de Sagemcom dédiée à l’électrification rurale, et le fond d’investissement norvégien Norfund spécialisé dans le développement d’entreprises durables, ont signé un partenariat d’investissement en vue d’équiper davantage de villages reculés en Afrique subsaharienne et à Madagascar.

WeLight bénéficie ainsi d’un investissement majeur permettant sur le long terme la mise en place de mini-réseaux autonomes et de centrales électriques pour plusieurs centaines de milliers de foyers à travers le continent africain.

UNE MISSION COMMUNE : RENFORCER L’INCLUSION ÉNERGÉTIQUE EN AFRIQUE.

En novembre, WeLight et le fond d’investissement norvégien Norfund ont conclu un partenariat d’investissement visant à améliorer l’accès des populations rurales isolées à une électricité moins chère, plus fiable et plus accessible.

Par ce partenariat, WeLight pourra bénéficier de l’expertise et de l’appui du fond d’investissement norvégien déjà présent au Nigéria et à Maurice. Norfund contribue à améliorer l’accès à une électricité fiable en investissant dans la production d’électricité là où les besoins en capitaux sont importants.

La mise en place de mini-réseaux autonomes constituent un véritable levier économique et permettront le développement d’économies circulaires locales. Ces installations supporteront l’amélioration de services d’électricité à usage productif comme l’utilisation d’outils et d’appareils électriques, de pompes d’irrigation et de chambres froides. La mise en place de réseaux au sein des services publiques fait aussi partie des projets de l’entreprise d’électrification franco-malgache.

WELIGHT, UN ACTEUR PANAFRICAIN TOUJOURS PLUS IMPACTANT.

D’après la Banque Mondiale, le taux d’électrification en Afrique Subsaharienne était seulement de 52% en 2018, contre 89% sur l’ensemble de la population mondiale. C’est donc dans le cadre de l’ODD 7 que WeLight intensifiera ses actions.

WeLight entend bien s’imposer en tant que pionnier de la transition énergétique en Afrique. En basant ses projets sur l’innovation et sur l’inclusion des populations les plus reculées, WeLight compte faire de l’énergie un droit fondamental. En 2019, des solutions énergétiques adaptées ont été proposées dans plus d’une vingtaine de villages isolés, en 2020 ce sera 15 villages qui seront équipés en Ouganda ainsi que 5 au Mali.

« Nous souhaitons développer une cinquantaine de projets par pays pour des questions d’économie d’échelle et nous regardons actuellement du côté du Burkina Faso, du Togo et du Niger », précise Laurent Roineau, DGA et directeur des opérations de WeLight.

À PROPOS DE WELIGHT

WeLight est né de la volonté commune d’Axian et de Sagemcom E&T d’offrir une énergie fiable, accessible et renouvelable aux populations des zones rurales enclavées de Madagascar et d’Afrique sub-saharienne, grâce au déploiement de nouvelles technologies innovantes et à la mise en place de moyens de paiements accessibles à tous.

À PROPOS D’AXIAN

WeLight est une entreprise du groupe Axian. Né à Madagascar il y a 150 ans, Axian est un groupe diversifié présent dans 5 secteurs d’activité à fort potentiel de croissance : immobilier, télécoms, services financiers, énergie et innovation. Avec plus de 4900 salariés dans l’océan Indien et en Afrique, nous sommes partenaire de la transformation économique des pays émergents. Nous nous assurons systématiquement de l’impact durable et positif de nos activités sur le quotidien du plus grand nombre. Persuadé que l’énergie est une nécessité, Axian soutient WeLight dans ses innovations pour donner accès à des solutions fiables, abordables et durables.

À PROPOS DE SAGEMCOM

WeLight est une entreprise du groupe Sagemcom.
Sagemcom est une entreprise française, leader européen sur le marché des terminaux communicants à haute valeur ajoutée (décodeurs, box Internet, compteurs électriques…). En 2017, Sagemcom comptait 4000 salariés dans plus de 50 pays. Sagemcom est partenaire des entreprises du groupe Axian dans de nombreux projets d’envergure. Sagemcom travaille notamment avec TowerCo of Madagascar dans le renforcement du maillage territorial en termes d’infrastructures télécoms.

À PROPOSE DE NORFUND

Norfund – le Fonds norvégien d’investissement dédié aux pays en développement – est le principal instrument du gouvernement norvégien pour renforcer le secteur privé dans les pays en développe- ment. Sa mission est de créer des emplois et d’améliorer le quotidien des populations en investissant dans des entreprises propices au développement durable. Norfund y parvient en fournissant des fonds propres, d’autres capitaux à risques et des prêts à des sociétés dans certains pays d’Afrique subsaha- rienne, d’Asie du Sud-Est et d’Amérique centrale. Avec un portefeuille de 2,6 milliards USD, Norfund investit dans quatre secteurs principaux : l’énergie propre, les institutions financières, les infrastruc- tures vertes et les entreprises évolutives. www.norfund.no

Le marocain Mubawab lève 7 millions $ auprès de sa société mère Emerging Markets Property Group pour renforcer son équipe de travail

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Après avoir racheté le site marocain d’annonces immobilières, Mubawab, le groupe immobilier Emerging Markets Property Group (EMPG) réalise un apport supplémentaire de 7 millions $ au profit de celui-ci, rapportent des médias marocains. Les fonds levés permettront à Mubawab de poursuivre son développement, à travers le renforcement de son équipe de travail.

Avec environ 150 collaborateurs au Maroc, Mubawab envisage de recruter 100 nouveaux employés, d’ici fin 2020, au sein de ses filiales maghrébines (Algérie et Tunisie) ainsi qu’au Maroc. Le portail d’annonces immobilières qui revendique un portefeuille clients de près de 1000 partenaires ainsi que 150 000 annonces actives, prévoit par ailleurs de financer l’ouverture de nouveaux bureaux dans des villes stratégiques du Maroc dans le courant de l’année 2020.

Cette levée de fonds opérée par Mubawab, fait suite au rachat en juin 2019 d’un site concurrent, Jumia House Maghreb présent au Maroc, en Tunisie et en Algérie. Cette acquisition visait à renforcer la présence de Mubawab sur le marché maghrébin des annonces immobilières en ligne.

Chamberline Moko

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https://www.agenceecofin.com/finance/1806-67035-le-geant-africain-du-e-commerce-jumia-cede-sa-branche-immobiliere-d-afrique-du-nord-au-groupe-pakistanais-empg

Le Rwanda a démarré la production de ses véhicules Volkswagen

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L’usine d’assemblage de Kigali du plus grand constructeur européen, Volkswagen, a démarré la production de ses véhicules en juin.

Plusieurs modèles seront assemblés sur ce site avec un objectif initial de 5000 véhicules par an que le constructeur destine au modeste marché local rwandais en misant sur plusieurs solutions de mobilités urbaines. À moyen et long terme, Volkswagen vise le marché régional avec d’autres sites en construction dans des pays voisins.

Le chef de l’état rwandais a été ravi de voir des véhicules allemands maintenant produits dans son pays, qui est une grande première en Afrique noire. Stéphane Sanon de la republiqueinfo.com qui rapporte l’information, montre bien, la joie et la fierté qui meublaient l’assemblée, à l’inauguration de cette usine.

Les rwandais viennent de loin et le président Paul Kagamé, artisan de ce bonheur est à encourager car, à travers son offensive, tant sur le plan de la diplomatie que dans les affaires, pense à la création d’emplois pour éviter à sa jeunesse d’immigrer dans les autres pays.

Un grand pas qui en dit long…

Le Rwanda, se distingue dans cette hargne de gagner et surtout apporter le démenti, que la misère n’est pas une fatalité, seule la volonté peut lui arriver à bout. Il faut louer ce courage du président Paul Kagamé qui, tout doucement inscrit le nom de son pays en lettre mentionnée parmi les grandes nations de ce monde.

Nous constatons aussi, que ce n’est pas la grandeur qui fait un pays émergent, par son ouverture sur les nouvelles technologies de pointe et la révision des codes d’investissement dont dans certains pays, la fiscalité éloigne les hommes d’affaires.

On nous annonce aussi que désormais, le Rwanda va fabriquer son propre ordinateur, son propre téléphone et petit à petit, le pays dont personne ne vendait chère sa peau, devient une nation qui construit son avenir et pour l’avenir.

C’est aussi, l’occasion de souligner que très bientôt, les hôpitaux de pointe ouvriront leurs portes. C’est pourquoi, le président mise beaucoup sur la formation et l’éducation. On trouve les meilleures universités à Kigali.

Enfin, le président rwandais, a ouvert son pays sur l’accueil des étrangers qui participeront à l’éclosion de ses ambitions

Mali: Bientôt un festival d’arachide à Kita

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Prévu du 27 au 29 mars à Kita, la première édition du festival de l’arachide de kita Placée sous le thème : « festival, facteur de développement, création d’emplois, cohésion sociale et paix ».


Sera précédée le 20 janvier, de la cérémonie de lancement officielle. La commission d’organisation de l’évènement, pilotée par M. Karim TRAORE s’est réunie à son siège le samedi 04 janvier 2020 dernier.


A l’entame de ses propos, le Président de la commission d’organisation a rappelé que la réunion vise à parfaire le bilan de l’organisation du festival qui se déroulera du 27 au 29 mars. Selon M.TRAORE, malgré le niveau de préparation jugé à hauteur de souhait, des éventuels réajustements sont à envisager. Il a expliqué que le nom du festival n’est pas un hasard, car Kita est la zone de production par excellence de l’arachide, cependant cette tendance pourrait être dépassée si rien n’est fait. Selon M. TRAORE ce festival est le cadre idéal pour impulser la dynamique visant à faire du Mali une zone de production mais aussi de transformation de l’arachide en quantité industrielle. Au-delà du caractère festif et folklorique, l’objectif du festival de l’arachide de kita est la création d’emplois et l’autosuffisance alimentaire et par ricochet, la lutte contre l’exode rural.


«Au programme 02 concerts géants, des visites de cite touristique, des conférences thématiques sur l’arachide, des manifestations folkloriques » a-t-il laissé entendre. Puis, d’ajouter que l’engouement suscité par le festival de l’arachide de Kita est sans précèdent. Il a informé qu’entre 1000 et 2000 festivaliers sont attendus. Selon un document remis à la presse la réalisation de cette première édition pourrait coûter 150 000 000 FCFA.


Si le Président de la commission d’organisation n’a pas confirmé la présence du cheval blanc de la musique malienne, Salif KEITA, il a par ailleurs assuré de la participation de plusieurs têtes d’affiche, originaires de Kita. La musique mandingue et d’autres sonorités seront au rendez-vous.
IB KONE