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Mali: Des ministres ont lancé l’opération « Nuit sans Accident » à Bamako

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Lancement de l’opération « Nuit sans Accident » par le Ministre des Transports et de la Mobilité Urbaine Monsieur Ibrahima Abdoul LY ,accompagne par le Ministre de la Sécurité et de la Protection Civile Général de division Salif TRAORE et celui de la jeunesse et des Sports Monsieur Arouna Modibo TOURE. On notait la présence du Président du Conseil National de la Jeunesse Amadou Diallo. Cette nuit sans accident est organisé par l’ANASER dirigée par Mme Diadji SACKO et le CNJ.

MALI-MESSAGE DE VOEUX DE NOUVEL AN DU PRÉSIDENT D’HONNEUR DE L’ADP-MALIBA, MONSIEUR ALIOU BOUBACAR DIALLO

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Chers compatriotes,

L’année 2019 tire à son terme sur une note que nous pouvons considérer comme un réel motif d’espoir pour l’avenir de notre cher Mali. En effet, comme nous l’appelions de tous nos vœux depuis l’an dernier, enfin les maliens se sont retrouvés durant près de deux mois autour de l’essentiel : le Mali. Dans les communes, à l’étranger puis au niveau national, partout où se fut possible, tous les sujets ont été mis sur la table pour convenir consensuellement des voies et moyens de résoudre NOS problèmes, de mettre un terme à NOTRE crise.

C’était un appel pressant auquel l’ADP-Maliba, formation politique de l’opposition, et moi-même tenions particulièrement. Au cours des échanges, nous nous sommes concentrés sur ce qui unit les maliens. 2019 se termine donc sur l’espoir que le chemin de la paix est encore possible. Nous devrons œuvrer à ce que 2020 soit l’année de la concrétisation des conclusions de notre Dialogue.

Mes très chers compatriotes,

Pour la nouvelle année, mon vœux le plus ardent est donc que les résolutions et les recommandations fortes issues de ce dialogue inter-malien connaissent une mise en œuvre effective. Que la mise en œuvre de ces recommandations permette à nos frères, nos sœurs, nos fils et nos filles réfugiés et déplacés de pouvoir enfin retrouver le chemin de leur terroir. Que cela permette de rétablir la paix et la sécurité de Kayes à Kidal, de Taoudeni à Zegoua. Que cela permette de réouvrir les classes pour tous nos enfants et d’offrir de nouvelles perspectives à notre jeunesse et à nos femmes en terme d’emploi et de prospérité. En somme que nos recommandations collectives soient réellement une solution pour le Mali.

Mais je sais que de simples vœux n’auront d’effets réels que par le travail, la rigueur, le sérieux, l’engagement et SURTOUT l’implication de tous et de toutes. Au-delà des discours, nous devons agir collectivement pour la mise en œuvre de ces recommandations. Je tiens à féliciter mes camarades du Comité Executif de l’ADP-Maliba qui ont fait le choix du dépassement de soi et de l’effacement des clivages partisans au profit de la réussite d’un projet collectif qui était le vœux de tous les participants au DNI (majorité, opposition, société civile et groupes armés).

Chers compatriotes,

Vous l’aurez compris, au-delà des traditionnels vœux de fin d’année, j’ai souhaité concentrer mon message sur les perspectives qu’offre le dialogue que nous venons de conclure surtout depuis que le President de la Republique a pris l’engagement devant les maliens de s’impliquer dans la mise en œuvre de ses conclusions. Cela offre des perspectives mais aussi d’énormes défis dont je mesure l’ampleur et la difficulté à relever. Pour autant, comme toujours, je reste convaincu qu’impossible n’est pas malien à partir du moment où nous nous mettons tous et sincèrement à la tâche.

Chers compatriotes,

Je ne saurais terminer sans présenter mes sincères condoléances aux familles des victimes civiles et militaires, nationales et internationales, de la crise que nous connaissons. Je prie pour le repos éternel de leurs âmes.

J’espère que la mise en œuvre des conclusions de ce dialogue permettra de mettre un terme à la tragédie que nous vivons et de retrouver le chemin d’une paix durable.

Chers compatriotes,

Je vous souhaite une excellente année 2020. J’espère qu’elle sera celle de la santé, du succès, du bonheur et de la prospérité pour tous.

Bonne année 2020!

Qu’Allah bénisse le Mali et les maliens!

Festivités de fin d’année : Lancement de la 3e édition des activités « Bamako, ville lumière »

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Pour les festivités de fin d’année, DANA GROUPE en partenariat avec la Mairie du District de Bamako, fait la capitale malienne, ville lumière depuis 2017. C’est dans cette optique que le coup d’envoi de l’édition de cette année a été donné ce lundi 30 décembre au Monument de la paix, en présence du Gouverneur du District de Bamako, Bahamane Maiga, du 1er adjoint du Maire du District de Bamako, Hary Makan Keita et la Présidente de DANA GROUPE, Fadima Sangaré.
Je voudrais rendre hommage à notre vaillante Armée et renouveler au nom de DANA GROUPE, notre compassion et nos sincères condoléances aux familles des victimes civiles et militaires ayant perdu la vie au cours de cette année dans cette guerre contre l’obscurantisme et le terrorisme. C’est par ces mots que la Présidente de DANA GROUPE, Fadima Sangaré a commencé son intervention. Pour elle, le Mali doit retrouver le 《vivre ensemble 》entre les communautés, sans lequel aucune paix durable ne sera possible. C’est dans cette optique que DANA GROUPE a décidé de s’investir auprès des autorités maliennes, des partenaires techniques et financiers, de la société civile pour donner des moments de bonheur, de joie et de convivialité aux populations à travers le concept de 《villes lumières》. Elle affirme que c’est ainsi que l’édition 2019 de Bamako, ville lumière a donné naissance à Koulikoro, ville lumière et Mopti, ville lumière qui correspond avec la célébration du centenaire de la commune urbaine de Mopti.
C’était une occasion à la Présidente de DANA GROUPE de rendre hommage au Maire du District de Bamako et ceux des communes urbaines de Koulikoro et de Mopti pour la réussite de ce projet. A savoir que le projet ville lumière est financé à 100% uniquement par des entreprises et sociétés présentes au Mali.
Au nom du Maire du District et tout le conseil du District, le 1er adjoint du Maire, Hary Makan Keita remercie et félicite DANA GROUPE pour ce projet qui consiste à rendre la ville de Bamako plus belle pendant les dernières semaines de chaque année. Le Maire Keita remercie et réitère leur reconnaissance à toutes les entreprises qui soutiennent et accompagnent ce beau projet.
Pour le Gouverneur du District de Bamako, Bahamane Maiga, ce projet Bamako, ville lumière est salutaire qui au-delà de l’embellissement de la ville de Bamako, pourrait aussi être un facteur de sécurité à travers la lumière. Il remercie les initiateurs de ce projet et invite les uns et les autres à initier des projets comme DANA GROUPE pour donner une autre image à notre pays.
A la fin de la cérémonie, un don symbolique d’un chèque géant de 5 millions de FCFA a été remis à la Direction du service social des Armées du Mali par DANA GROUPE , une manière de soutenir les enfants orphelins et les femmes veuves des soldats tombés sur le champ d’honneur.
IB KONE

MALI: DISCOURS DE NOUVEL AN 2020 DU PRESIDENT IBRAHIM BOUBACAR KEITA

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Mes chers compatriotes de l’intérieur et de la diaspora,
Hôtes du Mali, qui partagez notre quotidien, nos joies et nos peines,

Encore une fois, par la Grâce du Seigneur Dieu, Créateur des Mondes, Nous nous retrouvons avec bonheur pour vous adresser mes vœux de nouvel an, en cette heure et en ce lieu.
Que l’on peut me permette de savourer avec une exquise humilité le privilège d’être le premier serviteur de la grande nation malienne à laquelle je suis fier d’appartenir.
Fier de lui appartenir parce que nous sommes une nation de dignité avérée.
Fier de lui appartenir parce que nous sommes issus de la même trame solidaire.
Fier de lui appartenir parce que notre ensemble ne résulte d’aucun colmatage, et ne procède d’aucun replâtrage.
Au contraire, il s’est construit de nos voisinages patients et intelligents ; il s’est construit de nos compromis dynamiques et nos de larges consensus chaque fois autour de l’essentiel, quand l’essentiel est menacé.
Cette capacité à rebondir, est, vous le savez bien, la science des peuples majeurs, des vieilles nations.
Précisément ce que nous sommes !
Nous le sommes car nous savons toujours jusqu’où ne pas aller.
Nous le sommes aussi car nous savons que nous n’avons pas le droit de retomber dans l’Obscur, les Ténèbres, après avoir été producteurs de lumière et ouvreurs de voie.
Comme le fut Tadamakatt ! Comme le fut Koumbi Saleh ! Arawane ! Kouroukan Fouga ! Kirina ! Hamdallahi ! Segou Koro ! Sikasso, Logo Sabouciré, Tabi ! De même que tous ces nombreux autres centres de civilisation qui ont cultivé l’humanisme dans ce berceau d’Empires illustres devenu aujourd’hui cette République du Mali que nous avons égale obligation de chérir, de veiller et de promouvoir.
Il ne s’agit nullement à mon sens d’un hasard de la distribution, mais d’une mission qui nous est confiée, d’un défi à relever : celui de faire le Mali, « même s’il faut notre sang ».
Mais celui de faire un Mali divers et uni, un Mali un et indivisible !
Ce devoir incombe à chacun d’entre nous, d’où que nous soyons : du fleuve, des falaises, des dunes, des lacs, de la savane, et quelle que soit la langue dans laquelle nous nous adressons à l’ensemble national : bamanan, hassaniya, bomu, mandekan, fulfulde, tamasheq, senufo, kassonké, dafing, dogono, bozo, minianka.

Cela est faisable, mes chers compatriotes,
D’ailleurs, nous sommes en train de le faire.
En effet, malgré la crise insidieuse qui nous affecte, l’économie nationale se révèle d’une remarquable résilience, avec un taux de croissance soutenu et une inflation maîtrisée.
Il ne s’agit pas là d’un phénomène conjoncturel mais d’une tendance lourde depuis 2013 où le taux de croissance économique annuel est de 5%.
Nos recettes augmentent et nos dépenses publiques sont de plus en plus maîtrisées.

Avec un encours de dette en pourcentage du PIB de l’ordre de 37% pour une tolérance de 70% dans l’espace CEDEA0, le Mali est l’un des pays les moins endettés de l’Afrique de l’Ouest.

Son potentiel d’endettement est loin d’être entamé alors que ses dépenses d’investissement en 2019, ont représenté 34,8% de ses recettes fiscales, c’est-à-dire largement au-dessus de la norme minimale de 20%, fixée par l’UEMOA et la CEDEAO.

C’est compte tenu de tous ces efforts qu’en août 2019, le Conseil d’Administration du Fonds Monétaire International, a approuvé un nouveau Programme de Facilité Elargie de Crédit pour un montant de près de 192 millions de dollars US, donnant ainsi un signal positif à nos autres Partenaires Techniques et Financiers.
Ensuite, grâce à l’allocation de 15% du budget national alloué au secteur agricole, conjugué à une bonne pluviosité et au légendaire culte de l’effort du paysan malien, des performances records ont été obtenues.

Sans précédent dans les statistiques de notre pays, la production céréalière dépasse les 10 millions de tonnes en 2018/2019.

En forte progression avec 728 600 tonnes durant la campagne écoulée, le secteur cotonnier connaît un véritable essor avec une augmentation de 65,57 %.

Cet effort méritoire s’accompagne, avec cent quatre-vingt-six milliards de nos francs, d’un niveau jamais atteint de recettes en faveur des cotonculteurs.
Maliennes et Maliens,
Hôtes du Mali,
Une autre bonne nouvelle est qu’il y a juste une semaine, le pays a clôturé le Dialogue National Inclusif tant attendu, tant réclamé, par notre peuple dans ses diverses composantes.
Personne n’a été exclue ou oubliée : les consultations ont eu lieu dans plus de 600 communes, dans tous les cercles et dans toutes les régions du pays, en plus du district de Bamako.
La diaspora malienne s’est surpassée et plus de 5 millions de réactions relatives à ce Dialogue ont été notées sur les réseaux sociaux, venant de nos compatriotes, de tous les segments et de tous les âges.
L’étape finale des assises qui s’est déroulée à Bamako du 14 au 22 décembre a enregistré la présence de plus de 3000 participants, y compris les mouvements signataires de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation issu du Processus d’Alger.
Tout au long du processus qui a conduit à la tenue de ces assises que de nombreux compatriotes qualifient de refondatrice, des contributions de qualité ont été reçues, émanant de nos anciens chefs d’Etat, de grands commis de l’Etat à la retraite ou en activité, d’autorités morales, civiles ou religieuses de premier plan.
Ils méritent tous notre gratitude pour leur précieux concours ; les Présidents Moussa Traoré, Alpha Oumar Konaré, Amadou Toumani Touré, Dioncounda Traoré. Qu’ils acceptent ici mes vœux de santé, de bonheur et de succès !
Ainsi donc, nos concitoyens auront eu l’occasion de se pencher sur les préoccupations fondamentales du pays. Ils ont débattu de questions nationales vitales sans concession mais dans la plus grande courtoisie, dans le plus strict respect de cette charte malienne du savoir-vivre et du savoir-être qui nous est enviée et que nous devons préserver envers et contre tout.
Les Maliens y ont parlé de Paix et sécurité pour le Mali qui n’est pas, il faut l’admettre, au mieux de sa forme.

Ils y ont parlé de cohésion sociale, de cette cohésion sociale durement éprouvée, dans notre pays.

Ils y ont parlé de politique, d’ institutions et de gouvernance, ce qui n’est pas indifférent dans ce pays qui a été, pendant des décennies, la belle vitrine des processus démocratiques africains.

Les questions sociales et sociétales ont été également débattues, tout comme les questions d’économie et de finances, de culture, de jeunesse et de sport!

Partout où il le fallait, le curseur a été mis, le diagnostic posé et le remède préconisé.

Il n’est donc que normal que nos compatriotes saluent, en la tenue du Dialogue National Inclusif, un bond qualitatif majeur.
Je n’ai également nul doute que par la qualité des débats, la représentativité des participants, la pertinence des résolutions et des recommandations, ces assises portent en filigrane les contours et le contenu du pays que nous voulons avoir, où nous voulons vivre, et où chacun est conscient de sa part de dette et de devoirs envers la nation.
Je l’avais dit et je le redis ici : pour ma part, je ferai tout mon possible pour diligenter la mise en œuvre des résolutions et recommandations validées.
De la même manière, je veillerai à ce que le mécanisme de suivi que le Forum a souverainement souhaité mettre en place, dans son format et dans ses missions, puisse travailler en toute indépendance.
Ce que le Dialogue National Inclusif a voulu et qui est conforme à nos lois, le gouvernement le voudra, le chef de l’Etat le voudra.
Sous mon magistère, les préconisations de ce Dialogue seront mises en œuvre. Inch’Allah !
Je salue et remercie une fois de plus le triumvirat avec Baba Akhib Haidara, Aminata Dramane Traoré, Ousmane Issoufi Maïga. Je salue et remercie Cheick Sidi Diarra président du Comité National d’Organisation du Dialogue. Je salue tous les délégués, les participants, de la diasporta, des communes, des cercles, des capitales régionales et du District pour leur engagement patriotique ainsi que leur dédicace franche et totale qui ont permis à ces assises d’être à la hauteur de ce que le Mali en attendait.

Mes chers compatriotes,
Hôtes du Mali,
Sans les bonnes nouvelles que sont une économie qui tient debout malgré la conjoncture difficile, sans le succès reconnu par tous du Dialogue National Inclusif 2019, aurait été une année noire, un véritable annus horibilis.
A une échelle sans précédent, des localités entières de chez nous, qui furent jadis havres de paix et de tolérance, ont vu la haine tuer et brûler.
Les heurts intercommunautaires, les violences motivées par la vengeance ou par le calcul d’installer la stratégie paralysante de la peur, nous ont confronté à des barbaries d’un autre âge, à des horreurs que nous ne croyions possibles que chez les autres.
Je parle de Koulogo, Ogossagou et Sobané-Da, pour ne citer que ces monstrueuses tragédies imméritées.
Notre armée nationale, dans le même temps, a payé un lourd tribut à ce qui reste aujourd’hui plus que jamais, notre guerre de libération, notre grande guerre nationale.
A Guiré, Dioura, Bullikessi, Indelimane, Tabankort, nous avons subi des pertes douloureuses.
J’ai, comme vous le savez, désigné, cet été, le Pr Dioncounda Traoré, en tant que Haut Réprésentant du Chef de l’Etat pour les Régions du Centre.
Après une centaine d’auditions de parties prenantes et la mise en place de ses équipes, le Pr Traoré, ancien chef d’Etat, aborde la phase opérationnelle de sa feuille de route.
L’ennemi a atteint un niveau de sophistication et de violence sans précédent.
Il est passé à la phase ultime de son combat d’arrière-garde, répandant le sang sur son passage, non seulement au Mali, mais dans les casernes de plus en plus endeuillées du Sahel nigérien et burkinabé.
C’est le lieu de nous incliner, une fois encore, devant la mémoire de tous les soldats tombés sur le champ d’honneur, les forces maliennes comme les forces étrangères.
Aux veuves et aux orphelins de tous ces héros, à leurs proches, nous réitérons nos condoléances les plus émues.
Chaque soldat, je dis bien chaque soldat tombé dans notre grande guerre nationale, mérite du Mali et mérite de tout le Mali.
Parce que ce pays sait être. Parce que ce pays sait reconnaitre.
Le lundi 2 décembre 2019, il l’a signifié de nouveau en se rendant à Paris pour prendre part aux obsèques des treize militaires français héroïquement tombés à Indelimane, sur notre sol donc, une triste nuit de novembre.
Que les représentants de nos ordres religieux, musulmans et chrétiens, Son Eminence Jean Cardinal Zerbo, le représentant du Haut Conseil Islamique, Thierno Hady Thiam, le Révérend Pasteur Nouh Ag Infa Yattara, le Grand Imam Kokè Kallé, qui ont bravé le froid et la fatigue pour communier avec le peuple français dans la Cour des Invalides, trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude !
Certes, la crise insidieuse que traverse notre pays nous pousse à vérifier nos prémisses et à remettre en cause nos certitudes.
Mais il y a ce que les flots n’emporteront jamais. Il y a ce qui ne peut être attaqué. Il y a ce qui ne peut être ni cédé ni concédé : c’est notre identité fondée, entre autres valeurs, sur la gratitude et le respect de l’hôte, à fortiori l’hôte venu se battre à nos côtés, pour notre liberté et pour la liberté du monde.
Certains sentiments exprimés via les réseaux sociaux, certains articles de presse, ou par des voix connues, demeurent préoccupants car il est essentiel, voire vital, de ne pas se tromper d’ennemis.
Cependant, les Maliens gardent dans leur cœur, Damien Boiteux, le premier soldat français tombé sur le sol malien en janvier 2013 lors de la défense de Konna.
Ils gardent dans leur cœur tous les autres soldats, français, tchadiens, ou d’autres nationalités, qui ont payé de leur vie pour que les Maliens, eux, soient libres.
Du reste, tous les discours officiels de 2012 où nous n’étions pas encore aux affaires, à la date d’aujourd’hui portent témoignage de la solidarité sans précédent dont notre pays a bénéficié tout au long de sa crise.
Que tous nos partenaires trouvent ici l’expression de notre profonde gratitude pour leur fraternelle coopération : CEDEAO, Union africaine, MISMA, Serval, Minusma, Barkhane, Union européenne, OCI, coopération bilatérale, humanitaires prenant tous les jours des risques pour porter assistance aux populations ou pour ouvrir de nécessaires canaux de dialogues avec ceux que le seul dialogue permettra de récupérer.
Ce sentiment de gratitude est, j’en reste convaincu, celui de la majorité des Maliens.
Celle-ci ne saurait être confondue avec une minorité d’activistes, de francs-tireurs ou de forces centrifuges qui cherchent à faire feu de tout bois, y compris le jeu des terroristes.
Le Mali reste sain dans sa majorité. Le Mali garde encore ses valeurs de bienséance et sa force morale.
Mais le Mali a une constitution et un territoire.
Son combat doctrinal est qu’on lui permette de mettre en œuvre sa démocratie laïque, laïque, sans compromission aucune, je dis bien une laïcité sans compromission aucune.
Son combat existentiel est qu’on lui permette de garder son intégrité territoriale, toute son intégrité territoriale.
Je suis certain et assuré que ce combat est celui de nos partenaires et que les incompréhensions et malentendus éventuels qui font partie du partenariat, de tout partenariat, seront dissipés dans les meilleurs délais, afin que dans la guerre sauvage qui leur est imposée, le moral de nos forces soit préservé, qu’elles soient burkinabè, françaises, maliennes, nigériennes ou onusiennes.
La rencontre de Pau le 13 janvier entre le Président de la République française et ses homologues du G5 sera décisive, en ce qu’elle permettra de mettre sur la table toutes les questions, tous les griefs, toutes les solutions.

Mes chers compatriotes,
Je ne saurais, terminer cette adresse sans une fois de plus en appeler à l’esprit civique, toutes et tous, quant à l’impérieuse nécessité d’une trêve sociale.
Garant du bien-être individuel et collectif de nos concitoyens, je ne suis pas en train, ce faisant, de mettre en cause la légitimité ni la légalité des revendications matérielles, car aucune misère n’est acceptable, ni matérielle ni morale ni spirituelle.
Que les syndicats s’en rassurent : je trouve noble et démocratique leur combat. A fortiori lorsque ce combat est celui de syndicats de l’éducation se battant pour le mieux-être du corps le plus essentiel de la nation, à savoir le corps enseignant qui mérite le meilleur de ce que peut lui offrir une nation.
Hélas, bien que notre Etat essaie de pourvoir à tous les secteurs malgré ses ressources modiques, il est pris à la gorge par l’effort de guerre.
Parce que le Mali lui-même est ébranlé dans ses fondements, parce qu’il faut tout faire pour empêcher l’effondrement de notre Etat, une proportion de plus en plus importante du budget est consacrée à l’équipement, au recrutement, à la formation et la montée en puissance de nos forces de sécurité et de défense, face à des adversaires qui gagnent redoutablement en efficacité.
Par la force des choses, mes chers compatriotes, l’investissement dans la guerre est devenu notre première source de dépenses.
Ce secteur absorbe 24% des ressources budgétaires de notre pays où tous les investissements sont prioritaires et urgents.
Mais vous le savez bien, c’est parce que la paix est la première des infrastructures, celle qui conditionne toutes les autres.
Je sais que le Dialogue National Inclusif a débattu de la question de la trêve sociale. Mais je vous soumets de nouveau la demande. Je vous la soumets en toute déférence, mais je vous la soumets avec insistance.
Une conférence sociale est nécessaire ? Alors, allons-y ! Faut-il s’entendre sur un nouveau pacte de croissance et de solidarité revu à la lumière de la nouvelle donne qui conditionne la survie du Mali ? Alors, allons-y !
Les chiffres sont encourageants. Mais ceux qui me savent, savent aussi que ce tableau ne saurait me satisfaire.
Car je sais la souffrance de la majorité de nos compatriotes. Je sais la pauvreté et la précarité qui affectent encore de larges couches de nos populations.
Je sais la prévalence du chômage malgré les efforts pour promouvoir l’entreprenariat-jeunesse.
Je sais la soif d’eau potable. Je sais le besoin d’électricité de nos villes et de nos campagnes. Je sais l’urgence de démocratiser l’accès à la santé, une santé digne d’un pays aux ambitions d’émergence. Je sais l’urgence de démocratiser l’accès à l’éducation, une éducation digne d’un pays aux ambitions d’émergence.
Le gouvernement est à pied d’œuvre, se battant sur plusieurs fronts et remportant, dans des biens des domaines, des victoires.
Je ne saurais m’en vanter, ce qui est à faire ou à parfaire restant énorme.

Maliennes et Maliens,
Au seuil de cette nouvelle année, je formule à l’endroit de chacune de vous et de chacun de vous, mes vœux les meilleurs, de santé car c’est notre bien le plus précieux, et de succès dans tout ce que vous entreprendrez. Qu’Allah veille nos malades et étende Sa Grâce sur l’âme de nos disparus !
Je vous prie d’ouvrir encore plus vos cœurs pour les Non-Maliens qui vivent parmi nous et qui ne seront jamais étrangers sur ce sol ouvert à tous les souffles amicaux du monde. Chérissez-les, car ils sont vos sœurs et vos frères ! Chérissez-les car ils sont nombreux à être venus se battre à nos côtés, soldats de la liberté, soldats de l’honneur, soldats de la fraternité !
Les mots de la fin, je voudrais les réserver aux jeunes : ce soir de la Saint- Sylvestre, je voudrais vous conseiller plus de prudence sur les routes.

Qu’Allah bénisse le Mali !

Edito: 2019, une année inoubliable pour les Maliens !

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Mes Amis, je vous envoie mes meilleurs voeux pour l’année 2020.

Que ce temps de fête où tout recommence
Vous apporte la joie et un bonheur immense.
Que chaque jour soit fait de tendresse et de moments affectueux!

Que votre famille soit protégée …
Que vos proches vivent dans la gaieté …
Que l’Amour habite votre demeure …
Que la Paix réside en votre cœur …
Que la paix règne partout au Mali…
Que Dieu donne la force aux FAMAs
Que….rires… pour vous tous dans la santé.

Mes Amis je vous souhaite le meilleur en 2020. Les défis sont énormes, mais, ils sont recevables.

Soyez heureux et gardez vos belles valeurs. J’étais très dur en 2029, mais cela rentrait dans le cadre de la recherche de vérité, rien que la vérité. Je n’étais pas dur contre vous en particulier, mais contre un système, un système que nous decrions tous. Tant que cela restera le cas, je serais très dur en 2020 pour la manifestation de la vérité et cela pour le peuple Malien. A la recherche du bonheur pour le bonheur du Mali.

Selon plusieurs sources l’année 2019 aura été une année sanguinaire pour le Mali. La preuve, nous (les militaires et populations civiles ) avons été victimes au nord et au centre du Mali. Nous avons vécus des des attaques, des tueries, des massacres, des incendies, des trahisons venant de nos autochtones et de nos autorités. Le peuple du Malien a vécu une année 2019 très fatiguant et inoubliable. Elle est marquée aussi par la cherté chronique de la vie. Pauvreté et augmentation du prix des denrées des premières nécessités ont été des problèmes majeurs.

Daouda Bakary Kone
Journaliste.

EDITO : Difficile année 2019

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Plus que quelques jours et on aura passé le cap d’une nouvelle année. Un cap que beaucoup souhaitent franchir rapidement tant 2019 a été éprouvant. Plombé par la chute des cours du brut mais surtout la mauvaise gestion des revenus engrangés pendant les années fastes, le gouvernement a soumis le pays à la diète.
Courant 2019, l’administration publique a tourné au ralenti en raison des grèves à répétions mais aussi fautes de crédits pour fonctionner simplement. C’est pourquoi durant 2019, beaucoup de faits ont marqué notre esprit. Des prestations sont restées impayées malgré les services rendus, une lueur d’espoir avec les arrestations pour peu de résultats car pour des faits de détournement, l’on n’est pas arrivé à récupérer un seul copek de chez les détenus.
En vérité, le problème n’est pas dans la conception des institutions mais des hommes qui les animent. Dépourvus de pouvoir ou incapables de s’assumer, ils ont contribué à la désaffection des citoyens vis-à-vis du service public. Qu’il s’agisse de la justice, des services de santé, des médias d’Etats, les Maliens ne croient plus en la signature publique. Une attitude qui n’est pas nouvelle mais qui s’est renforcée au cours de cette année.
Et c’est dans cette circonstance que le gouvernement a organisé le dialogue national inclusif avec des recommandations dont la mise en œuvre est utopique pour certains. Utopique parce qu’il n’est pas arrivé à réunir tous les protagonistes autour d’une même table pour trouver une sortie de crise. Et ce n’est qu’avec une union sacrée autour d’un intérêt commun et une prise de conscience que nous arriverons à voir encore un Mali envieux de tous.
Chères lectrices, Chers lecteurs, nous vous souhaitons une bonne et heureuse année pour vous-mêmes et vos proches. Que vos vœux les plus chers se réalisent et que votre santé, ce trésor si précieux, soit préservée. Nos pensées vont vers celles et ceux qui n’ont pu profiter de ces moments, particulièrement aux vaillants militaires qui se battent nuit et jour afin que nous autres puissions dormir en toute quiétude, à ceux qui sont sur leur lit d’hôpital, empêchés par la maladie, que 2020 nous apporte du bonheur, cela passe impérativement par une santé de fer !

Abdrahamane Doucouré

Source : 223news

L’Ethiopie a lancé son premier satellite dans l’espace

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L’Éthiopie a lancé ce vendredi son premier satellite dans l’espace, une réalisation historique pour ce pays qui vient également couronner une année 2019 record pour l’industrie spatiale africaine.

https://www.linkedin.com/posts/dior-gueye-71749165_l%C3%A9thiopie-a-lanc%C3%A9-ce-vendredi-son-premier-activity-6613785689236488192-vPJI

https://www.linkedin.com/posts/dior-gueye-71749165_l%C3%A9thiopie-a-lanc%C3%A9-ce-vendredi-son-premier-activity-6613785689236488192-vPJI

Bien que le lancement ait eu lieu en Chine, un grand nombre d’officiels éthiopiens et chinois ainsi que de scientifiques s’étaient rassemblés vendredi matin près d’Addis Abeba pour suivre une retransmission en direct depuis l’Observatoire et centre de recherche d’Entoto. «Ce (lancement) constituera une étape majeure dans notre parcours historique vers la prospérité», a déclaré lors d’un discours le vice-premier ministre éthiopien Demeke Mekonnen.

Il s’agit du huitième lancement d’un satellite africain en 2019, une année qui bat le record de sept lancements établi en 2017, selon Temidayo Oniosun, directeur général de Space in Africa, une société nigériane qui suit les programmes spatiaux africains. «Nous pouvons affirmer que 2019 est la meilleure année de l’histoire de l’industrie spatiale africaine», a-t-il déclaré à l’AFP. Ce lancement fait de l’Éthiopie le onzième pays Africain à mettre un satellite dans l’espace. L’Égypte fut le tout premier, en 1998.

41 satellites africains lancés

Les données fournies par cet équipement, nommé Ethiopian Remote Sensing Satellite (ETRSS), doivent permettre d’améliorer la connaissance des ressources agricoles, forestières et minières du pays et aussi de contribuer à une meilleure réponse aux catastrophes climatiques. Il permettra également à l’Éthiopie de réaliser des économies sur l’achat de données à des satellites étrangers, a noté lors d’un point presse le ministre de la Technologie et de l’Innovation, Getahun Mekuria.

Au total, 41 satellites africains ont été lancés jusqu’à aujourd’hui mais aucun ne l’a été depuis le continent. Selon un officiel éthiopien s’exprimant sous couvert d’anonymat, n’étant pas autorisé à divulguer les détails du projet, la Chine a couvert la majorité des 8 millions de dollars de coût. Le programme spatial éthiopien, lancé en 2004 par un groupe d’individus, a été formalisé en 2016 avec la création par le gouvernement de l’Institut éthiopien de science spatiale et de technologie. A cette époque, l’actuel premier ministre Abiy Ahmed était ministre des Sciences et des Technologies.

MALI-MESSAGE DE VŒUX DU PRESIDENT HOUSSEÏNI AMION GUINDO AU PEUPLE MALIEN POUR LA NOUVELLE ANNEE 2020

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Chers compatriotes ;

A l’orée du nouvel an 2020, je voudrais au nom des militantes, militants et sympathisants de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) et au mien propre, vous souhaiter une très bonne et heureuse année 2020.
A cet instant précis, ma pensée va tout particulièrement aux hommes et femmes de toutes les tribus et religions, aux orphelins et enfants déscolarisés, aux veuves et veufs touchés par le chagrin, aux malades et déshérités, aux personnes en difficulté sociale et à tous ceux qui souffrent actuellement dans leurs chairs et dans leurs esprits ! Je voudrais leur apporter tout mon soutien et leur témoigner de ma solidarité sans faille.

Très chers frères et sœurs

Depuis 2012, notre pays est confronté à des attaques terroristes de toutes natures et d’une violence extrême. Cette année qui vient de s’écouler a été particulièrement émaillée par des attaques récurrentes qui ont eu des répercussions graves sur le quotidien de l’ensemble des citoyens à travers le pays. Ces attaques ont malheureusement occasionné de nombreuses pertes en vies humaines endeuillant ainsi de nombreuses familles et la Nation toute entière.
Face à la détresse des populations déplacées la CODEM invite chaque Malien à faire preuve de solidarité à l’ endroit de leurs sœurs et frères victimes des obscurantistes.

C’est pourquoi, elle voudrait à nouveau inviter les maliennes et les maliens, toutes les personnes de bonne volonté ainsi que la communauté internationale à s’impliquer davantage pour que notre pays retrouve la paix, la sécurité et un développement harmonieux.

C’est à ce prix que les partis politiques que nous sommes pourront envisager sereinement les échéances futures et que si Dieu le veut, permettront à la CODEM de confirmer son positionnement comme un parti d’avenir capable de relever les défis majeurs de notre pays.

Il est primordial pour nous en cette nouvelle année de réitérer à l’ensemble des familles endeuillées et au peuple durement éploré du Mali, nos sincères condoléances et nos vœux de paix profonde et d’espoir en un avenir meilleur.

A tous les soldats engagés sur le théâtre des opérations, je voudrais témoigner toute la reconnaissance de la Nation, ainsi que celle de mon parti pour le sacrifice qu’ils ont accepté de consentir.

Chers compatriotes,

La fatalité n’existe pas. Il faut y croire car, il n’y a pas d’autres alternatives, il faut continuer le travail pour la paix et la réconciliation ! Parfois, c’est dans la grande détresse et le désespoir des peuples en souffrance que les plus grands « miracles de la planète » se produisent.

C’est pourquoi il me plait de saluer la bonne tenue du dialogue national inclusif grâce à l’esprit d’ouverture du Président de la République Ibrahim Boubacar KEITA. Je tiens à rappeler que le Parti de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM) qui n’a manqué aucune étape du processus, jouera toute sa partition dans la mise en œuvre diligente des recommandations pour le bien être des Maliens. Pour nous, la question de la réconciliation nationale demeure un grand chantier incontournable pour la stabilité et le développement de notre pays.

Notre souhait est que dans cette optique, l’ensemble des forces vives de la nation puisse se retrouver.

La CODEM souhaite ardemment que l’année 2020 ouvre de nouvelles perspectives d’avenir pour tout le peuple Malien et apporte sécurité, santé, réussite, succès, paix, et progrès au mérite de chacun d’entre nous !

Qu’elle soit également pour nous, une année de reconstruction démocratique et de mise en œuvre de grandes reformes institutionnelle, politique et sécuritaire afin de rétablir la confiance de nos braves populations en l’avenir de notre Nation !

Bamako le 31 Décembre 2019

Le Président Housseïni Amion GUINDO

22e session du Conseil d’Administration de la CMSS : le projet de budget 2020 arrêté à 146 milliards 024 millions 560 mille FCFA

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Mme DICKO Dieminatou SANGARE, DG CMSS

La Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS) a tenu, le lundi 30 décembre dans ses locaux, la 22e session de son Conseil d’Administration. C’était sous l’égide du Dr Mama COUMARE, secrétaire général du ministère de la Santé et des Affaires sociales.

-Maliweb.net- Cette 22ème session du Conseil d’Administration de la Caisse Malienne de Sécurité Sociale (CMSS)  est consacrée à l’examen du projet de Budget et du plan d’actions de l’année 2020.

Ainsi,le projet de budget 2020, selon le Dr Mama COUMARE, secrétaire général du ministère de la Santé et des Affaires sociales,  est arrêté en recettes et en dépenses à la somme de 146 024 560 000 FCFA, contre un budget de 109 418 00 000 FCFA en 2019.

Un projet de budget, qui de son avis,  a été validé en comité de gestion élargi aux directeurs régionaux en vue de s’assurer qu’il permet de réaliser les activités programmées, d’atteindre les objectifs fixés et de respecter les indicateurs de performance .« Il se caractérise par des paramètres qui ont prévalu à son élaboration en termes de recettes et de dépenses », a précisé le Dr COUMARE.

Il faut à ce niveau rappeler que depuis son adhésion en 2016 à la Conférence Interafricaine de la Prévoyance Sociale (CIPRES), le projet de budget 2020 de la CMSS est élaboré selon la nomenclature du Plan comptable CIPRES et son exécution se fera selon les mêmes procédures. Une prouesse qui a valu à la Directrice Générale, Mme DICKO Dieminatou SANGARE et l’ensemble de ses collaborateurs les félicitations des Administrateurs.

L’année 2020 sera celle  des grandes réformes à la CMSS. Il s’agit d’une part de   l’institution d’une convention d’objectifs et de moyens entre la tutelle technique et le conseil d’administration  et un contrat de performance entre le Conseil d’Administration et la Direction Générale de la CMSS, d’autre part.

Avant de terminer,  le secrétaire général du ministère de la Santé et des Affaires sociales a invité « les  administrateurs à un examen minutieux des documents soumis à leur approbation en vue de parvenir à des observations et à des recommandations qui aideront la CMSS a assuré à hauteur de souhait ses missions actuelles et futures ».

Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net

Mali: Les recommandations issues du forum de TAMBAKORT

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A l’issu des travaux les participants ont tiré les recommandations suivantes :

• Mettre en place une commission technique composée des différents experts de la CMA et de la Plateforme qui va identifier les actions concrètes à mener sur le terrain dans le cadre de la sécurité et de la cohésion sociale et toutes les recommandations du forum avec diligence ;

• Appliquer les recommandations issues du dialogue national inclusif avec diligence ;
Développer des mécanismes qui permettent de traduire les engagements des signataires du forum de Tabankort (résolutions du congrès du mnla, du congrès du HCUA, résolutions du congrès du GATIA ; les appuis-conseils et initiatives de l’amenokal de l’ADAGH, les contributions du cadre de concertation des notables de Gao, les engagements de la cma et de la plateforme notamment les ententes) en actions concrètes de cohésion entre les communautés de toutes obédience en parfaite symbiose avec l’accord pour la paix et nos valeurs traditionnelles et religieuses de règlement des conflits (intercession des chefs traditionnels et coutumiers et le recours au cadi);

• Initier une rencontre dans le Gourma pour prendre en compte la situation dramatique des populations du Gourma ;

• Appeler le Gouvernement du Mali en premier, la CMA, la plateforme, le comité de suivi de l’accord, la médiation et la communauté internationales à accélérer la mise en œuvre de l’accord notamment les questions politiques et institutionnelles (les réformes majeures) et les questions de défense et de sécurité en particulier l’armée reconstituée pour une paix durable ;

• Rappeler au Gouvernement à la suite des appels de Kidal et d’aguel hoc, la nécessite et l’urgence du démarrage de la route Bourem-Almoustarat-Kidal comme action de développement d’envergure et pour contribuer à l’équité-justice du pays entre tous ses fils ;
Inviter le Gouvernement à accélérer la reprise de la route Gao-Bourem et le démarrage du barrage de Taoussa et de la route Gao-Douentza pour alléger les souffrances des populations et réduire l’insécurité ;

• Accompagner les initiatives sécuritaires des mouvements signataires CMA et Plateforme pour permettre la circulation des personnes et de leurs biens sur les tronçons #Gao-Bourem-Bamba-#Tombouctou ; #Gao-Bourem-Almoustarat-#Kidal ; ;

• Respecter leurs engagements de protection des personnes et des biens ; par la mise en œuvre des initiatives sécuritaires contribuant à la réalisation des infrastructures routières notamment la route #Gao-Bourem-Almoustarat-#Kidal ;

• Prendre des dispositions pour rendre opérationnel l’exploitation du phosphate de Tilemsi ;

• Valoriser les mécanismes traditionnels ; culturels ; les religieux ; les cadis) de vivre ensemble prévus par l’accord pour la paix et recommandé par les résolutions du dialogue national inclusif ;

• Impliquer des ressortissants du nord toutes communautés confondues au Niger ; Libye, Algérie ; Arabie saoudite, Burkina Faso, le Tchad et tous les amis du mali, dans le dispositif de cohésion sociale ;

• Mettre en place une stratégie dans le respect de l’accord pour la paix qui permet de prendre en compte toutes les spécificités géographiques et culturelles pour un mali nouveau ;

• Inviter le Gouvernement et ses partenaires internationaux, la minusma à appuyer l’implication et la responsabilisation des chefs communautaires ; et dignitaires religieux dans la facilitation d’un dialogue franc et constructif entre les fils de leurs terroirs pour la paix et la cohésion sociale ;

• Appeler le Gouvernement du mali à mieux accompagner les rencontres inter et intra-communautaires locales, les initiatives et actions des mouvements signataires allant dans le sens de la sécurité des routes et de la cohésion sociale dans leur espace de vie ;

• Demander la levée des sanctions à l’endroit de leurs frères et leaders communautaires dont les noms suivent :

Honorable Mohamed Ould MATALY,
M. Mohamed Ben Ahmed MAHRI ;
M. MAHRI Sidi Amar Ben DAHA ;
M. Ahmed ag ALBACHAR et M.Mohamadou ag RHISSA.

• Remercier et Encourager les amis du mali et la communauté internationale pour tous les sacrifices consentis pour paix et la stabilité au mali et dans le sahel ;

• Forte volonté et engagement concret des chefs, des dignitaires communautaires, de la CMA, de la plateforme par la signature de la cohésion sociale dans leurs terroirs.

Quelques #signataires de la #tente de la #paix : les engagements de #TABANKORT

M.Hanoune Ould ALI Promoteur du Forum de Tabankort ;
Me Harouna TOUREH Plateforme ;
Haballa ag HAMZATA Plateforme
Honorable Mohamed Ould MATALY
M.Mahamadou Ario MAIGA Cadre de concertation des notables de Gao ;
Amenokal de l’ADAGH Mohamed ag INTALLA ;
M.Bilal ag ACHERIF Secrétaire général MNLA ;
M.Algabass ag INTALLA Secrétaire général du HCUA et beaucoup d’autres chefs des tributs