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NSIA annonce la signature d’un accord de financement avec l’Agence Française de Développement (AFD)

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NSIA Banque CI a signé un accord de financement d’un montant de 5 milliards de francs CFA (7,5 millions d’euros) avec l’Agence Française de Développement (AFD) dans le cadre de l’initiative « Choose Africa » en Côte d’Ivoire. Ce programme, initié par l’État français et mis en œuvre par la filiale de l’AFD dédiée au secteur privé – Proparco, a pour objectif d’accompagner le développement des start-ups, des TPE (Très Petites Entreprises) et des PME (Petites et Moyennes Entreprises) en Afrique.

Par la signature de ce projet, NSIA Banque CI prend part au déploiement du programme « Sustainable Use of Natural Resources and Energy Finance (SUNREF) » piloté par l’AFD, qui doit favoriser l’émergence de projets entrepreneuriaux éco-responsables en Côte d’Ivoire. NSIA Banque CI bénéficiera désormais d’une « ligne de crédit verte » afin d’appuyer ses financements en faveur des start-ups et des PME opérant dans le secteur des énergies renouvelables. Cette mise à disposition de prêts de long terme permettra à NSIA Banque CI de soutenir et d’amplifier ses actions en faveur des investissements verts.

Ce partenariat, conclu en marge de la visite officielle du président français S.E.M Emmanuel Macron en Côte d’Ivoire, prévoit également un accompagnement technique réalisé par l’AFD afin de construire et nourrir l’expertise de NSIA Banque CI dans la mise en œuvre de stratégies efficientes sur les plans énergétiques et des ressources naturelles.

« Il est important pour nous d’accompagner la transition écologique en Côte d’Ivoire, et en Afrique de manière plus générale, comme nous avons déjà commencé à le faire via nos financements. Ce sont des actions qui seront renforcées par cette ligne de crédit de long terme. Nous sommes fiers et heureux de figurer parmi les partenaires d’une institution aussi solide que l’Agence Française de Développement, signe de la fiabilité de NSIA Banque CI et de son engagement en faveur d’une économie verte. » a déclaré M. Leonce Yacé, Directeur Général de NSIA Banque CI.

Depuis le lancement de l’initiative « Choose Africa » en novembre 2019, 1 milliard de financements ont été engagés pour financer les start-up, TPE et PME africaines, dont près de 100 millions d’euros en Côte d’Ivoire.

À propos de NSIA Banque CI

Filiale du Groupe panafricain NSIA, présent dans 12 pays et leader en Assurance et Banque, NSIA Banque CI fait partie du pôle bancaire dudit groupe fort de 3 banques et 3 succursales en Afrique de l’Ouest. Cotée à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), elle compte aujourd’hui plus de 80 agences en Côte d’Ivoire, dispose d’un parc de plus de 120 automates, ainsi que d’un bureau de représentation à Paris (France) dédié à la diaspora. Dès lors, elle se positionne comme le partenaire privilégié des Particuliers et des Entreprises. Elle contribue fortement au développement de l’économie ivoirienne par le financement de plusieurs projets ; ce qui lui a valu d’obtenir un second prix d’excellence, celui du « Meilleur établissement du secteur financier », décerné par l’État de Côte d’Ivoire, dans la catégorie « Domaine de la gestion économique et financière ». Elle compte près de 1 000 employés.

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En Égypte, Toyota va fabriquer 240 000 minibus fonctionnant au gaz naturel

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Toyota-Astra Motor est une société de négoce automobile basée à Jakarta, en Indonésie. Il s'agit d'une coentreprise entre Toyota Motor Corporation et PT Astra International avec une distribution à cheval sur les constructeurs des continents (plus vaste) marché automobile au monde

En Égypte, le constructeur japonais Toyota Tsusho vient d’annoncer qu’il fabriquera 240 000 minibus qui fonctionneront au gaz naturel. Une production qui se fera en coopération avec l’Organisation arabe pour l’industrialisation.

L’annonce a été faite lors d’une réunion au Caire entre une délégation de la firme, présidée par son directeur régional pour l’Afrique, et la ministre égyptienne de l’Investissement et de la Coopération internationale Sahar Nasr.

Elle fait suite à la volonté exprimée par les autorités égyptiennes de réduire les émissions de CO2 notamment dans le domaine des transports publics.

« Le gouvernement égyptien a fait du remplacement des minibus fonctionnant au diesel par des modèles plus propres une priorité et la fabrication de ces minibus sur le marché intérieur stimulera l’industrie nationale », a déclaré Mme Nasr, selon des propos rapportés par Ahram.

De son côté la délégation japonaise a fait l’éloge des mesures incitatives que la loi égyptienne sur l’investissement a récemment introduites pour encourager les investisseurs, ajoutant que la société est impatiente de profiter des opportunités prometteuses qu’offre l’économie égyptienne.

Toyota Tsusho a déjà investi environ 1 milliard de dollars en Égypte, notamment dans les secteurs des transports, du pétrole, de l’énergie et de l’énergie éolienne.

Olivier de Souza

RDC : l’Etat a signé avec une JV italienne, un accord de modernisation du circuit de distribution des produits pétroliers

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Medea Development, une coentreprise italienne composée de Transport Logistics-Pipeline et Fuels Transport Logistics-Storage, vient de signer avec la société publique congolaise du pétrole (Sonahydroc) un accord de modernisation du circuit de distribution des produits pétroliers.

L’accord entraînera la remise en état des infrastructures d’importation ainsi que de stockage, la construction de nouveaux dépôts de stockage et d’un pipeline de la frontière entre la RDC et la Zambie jusqu’au pôle minier de Lubumbashi pour un investissement total de 420 millions de dollars.

Sont concernées par l’accord, les infrastructures existantes dans l’ouest et le sud-est de la RDC. Le réseau d’approvisionnement en carburant qui existe dans l’ouest du pays permet l’importation des produits raffinés de l’océan Atlantique vers la capitale Kinshasa, via barge et pipeline. Dans le sud-est, les produits sont acheminés par camion depuis la Zambie voisine pour desservir les mines et la population, précise Bloomberg.

Par ailleurs, le nouvel accord vise à accroître la participation du gouvernement dans l’industrie pétrolière en aval, dont le secteur minier est l’un des plus gros consommateurs. Le gouvernement a indiqué qu’il cherche ainsi à réduire les prix de l’essence qui sont parmi les plus élevés du continent ; ce qui rend difficile le plein développement du secteur minier.

Il faut dire que le secteur minier local qui est très tributaire de produits pétroliers, utilise de gros générateurs fonctionnant au diesel pour compenser la pénurie d’électricité.

Les sociétés de la JV appartiennent toutes à l’homme d’affaires italien Giuseppe Ciccarelli. Celui-ci dirigeait auparavant une société d’exploration et de production pétrolière pour le compte de l’homme d’affaires israélien Dan Gertler. Il a été sanctionné par le Trésor américain en décembre 2017 pour avoir eu des relations prétendument opaques avec l’ancien président Joseph Kabila.

Olivier de Souza

Sonatrach Petroleum obtient deux facilités de prêt de 250 millions $ auprès d’Arab Petroleum Investments

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Sonatrach Petroleum Investment Corporation (SPIC), une filiale de la principale holding en charge des activités à l’international de la compagnie pétrolière algérienne, la Sonatrach, obtiendra deux facilités de prêt d’un montant global de 250 millions $ auprès de l’institution financière multilatérale Arab Petroleum Investments Corporation (Apicorp).

La première facilité d’un montant de 100 millions $ servira à financer l’entretien et la maintenance de Sonatrach Raffineria Italiana, l’usine de raffinage de la Sonatrach en Italie. La seconde facilité d’un montant de 150 millions $ servira à financer l’acquisition de pétrole brut auprès de Saudi Aramco, la compagnie pétrolière saoudienne. Ce pétrole brut sera utilisé pour approvisionner la Sonatrach Raffineria Italiana.

Sonatrach International Holding Corporation, la principale holding qui regroupe l’ensemble des activités à l’international de la Sonatrach (activités liées à la chaîne de valeur des hydrocarbures), a dégagé au 31 décembre 2017, un résultat net en baisse de 233,7 millions $, contre 329,5 millions $ en 2016. La holding explique cette baisse de performance par la diminution des dividendes versés à la maison mère, la Sonatrach.

Rappelons que la Sonatrach qui a un portefeuille constitué d’environ 154 filiales et participations, se déploie dans l’ensemble de la chaîne de valeur pétrolière et gazière en Algérie, mais aussi dans une dizaine de pays.

Chamberline Moko  

Côte d’Ivoire : sous le coup d’un mandat d’arrêt international, Guillaume Soro dénonce « un délit de candidature à la présidentielle d’octobre 2020 »

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Visé par un mandat d’arrêt international pour « tentative d’atteinte à l’autorité de l’Etat et à l’intégrité du territoire national » et pour « détournement de fonds », l’ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro (photo), a dénoncé aujourd’hui sur son compte Twitter, une sorte de cabale pour avoir commis un « délit de candidature à la présidentielle d’octobre 2020 ».

Tentant de renter en Côte d’Ivoire le lundi 23 décembre, après plusieurs mois d’absence, le jet privé affrété par Guillaume Soro pour l’occasion avait dû se dérouter sur Accra, au Ghana, afin d’éviter une arrestation à l’aéroport international d’Abidjan. Aux dernières nouvelles, l’ancien président de l’Assemblée nationale ivoirienne serait annoncé en Espagne.

Par ailleurs, plusieurs de ses proches, dont certains parlementaires ont été arrêtés après que les forces policières ont investi le quartier général de ses partisans. Les autorités policières ont en effet reçu l’ordre d’empêcher tout regroupement ou manifestation des partisans de Guillaume Soro.

Candidat déclaré à la présidentielle de 2020 en Côte d’Ivoire, M. Soro a pris, depuis quelques mois, ses distances d’avec le RHDP, la formation politique portée par le président ivoirien, Alassane Ouattara. Il s’est dans le même temps rapproché d’Henri Konan Bédié, lui-même en rupture avec son ancien allié du RHDP ; sans oublier des retrouvailles sur fond de réconciliation avec l’ancien ministre de la Jeunesse de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé récemment acquitté à l’issue de son procès à la CPI.

Pour Guillaume Soro, cette tentative d’arrestation sonne comme une volonté de l’écarter de la course à la présidentielle de 2020 pour laquelle il estime qu’Alassane Ouattara veut assurer sa réélection.

« En réalité, tout ce dilatoire est la résultante de la décision de M. Ouattara de faire un 3e mandat et se prévaudrait du soutien de la France. Pour autant, nous ne l’accepterons pas », déclare Guillaume Soro tout en ajoutant « déjà en septembre 2019 suite aux révélations d’un sondage qui établissait mon avance en cas de la tenue de l’élection présidentielle, la décision avait été prise de m’écarter de la course ».

Huawei présente ses solutions innovantes pour accompagner le développement des industries pétrolière et gazière en Égypte

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Ain Sukhna, Égypte le 26 décembre 2019 – L’énergie représente un secteur de première importance pour le développement économique international, les sociétés énergétiques du monde entier rencontrent de nombreux de défis à l’heure où elles se dirigent vers la transformation numérique. Dans ce contexte, Huawei a organisé le premier sommet Huawei Egypt Oil & Gas  qui s’est tenu dans la ville d’Ain Sokhna du 23 au 24 décembre 2019, sous le thème « Les nouvelles TIC à la pointe du progrès, la voie de la transformation numérique du pétrole et du gaz. »

Une centaine de représentants des clients et partenaires de Huawei ainsi que des experts de haut niveau de l’industrie pétrolière égyptienne ont pris part à ce rendez-vous. À cette occasion, Huawei a présenté des solutions innovantes et des produits de Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) tels que le campus intelligent, les centres de données cloud et le réseau de transmission, démontrant ainsi toute l’étendue de son savoir-faire dans la numérisation du secteur de l’énergie.

Michael Li, Président du Groupe d’Entreprises de Huawei pour l’Afrique du Nord, a déclaré : « Les TIC stimuleront la croissance du secteur énergétique et notre Groupe contribuera à travers ses solutions et ses produits les plus avancés à travailler étroitement avec ses clients et ses partenaires pour réaliser la transformation numérique de l’industrie du pétrole et du gaz en Égypte. »

Seth Xu, Directeur de l’industrie énergétique de Huawei pour l’Afrique du Nord, espère être profondément impliqué dans la construction de la modernisation des industries pétrolière et gazière égyptiennes en améliorant l’efficacité et la sécurité de la production, la construction de systèmes informatiques et en favorisant la culture des talents numériques autour de ces domaines stratégiques.

Lors du sommet, la société japonaise, Yokogawa, partenaire de l’automatisation de la production, a pu faire la démonstration de sa solution autour des pipelines ainsi que la société française, Atos, partenaire d’intégration de systèmes d’information, a également partagé son expérience globale dans la construction du système ERP SAP[1]auprès du public. Les partenaires de Huawei souhaitent renforcer leurs collaborations avec le Groupe afin de fournir aux clients des solutions pleinement optimisées.

À propos de Huawei

Huawei est l’un des principaux fournisseurs mondiaux d’infrastructures et d’appareils intelligents dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC). Avec des solutions intégrées dans quatre domaines clés – réseaux de télécommunications, TI, dispositifs intelligents et services en nuage – nous nous engageons à apporter le numérique à chaque personne, foyer et organisation pour un monde entièrement connecté et intelligent. Le portefeuille de produits, de solutions et de services de bout en bout de Huawei est à la fois compétitif et sécurisé. Grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires de l’écosystème, nous créons une valeur durable pour nos clients, en travaillant à responsabiliser les gens, à enrichir la vie familiale et à inspirer l’innovation dans les organisations de toutes tailles et de toutes formes. Chez Huawei, l’innovation se concentre sur les besoins des clients. Nous investissons massivement dans la recherche fondamentale, en nous concentrant sur les percées technologiques qui font avancer le monde. Nous comptons plus de 188 000 employés et nous sommes présents dans plus de 170 pays et régions. Fondée en 1987, Huawei est une société privée entièrement détenue par ses employés. Pour plus d’informations, veuillez visiter Huawei en ligne à www.huawei.com où nous suivre sur :

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Rôle des médias dans la consolidation de la démocratie et la paix au Mali: L’UNESCO initie un atelier de formation à l’endroit d’une trentaine de journalistes à Bamako

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Ce jeudi 26 décembre 2019, l’UNESCO en collaboration avec les le ministère de la communication chargé des relations avec les institutions de la République, porte parole du gouvernement à lancement trois jours d’atelier de national de formation sur la contribution de la communication et des médias dans la consolidation de la démocratie et la paix au Mali. La cérémonie d’ouverture à été assurée par le ministre de tutelle Yaya sagaré et les membres de l’UNESCO et lUSSESCO.

UEMOA : le conseil des ministres recommande une série de mesures pour booster la croissance

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Le Conseil des Ministres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), a  tenu, vendredi  20 décembre, sa quatrième session ordinaire  au titre de l’année 2019.

À l’issue des travaux, les membres ont  examiné  et recommandé une série de mesures  dans le but de renforcer l’activité économique  de la zone UEMOA.

Dans un communiqué, parvenu à la presse, lundi 23 décembre, l’instance a fait savoir qu’elle a passé en revue  la situation économique de l’union et  formuler des  recommandations.

Ces mesures, souligne le document, visent  à accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour améliorer  la croissance dans la région.

Au titre de la BCEAO,  le conseil  a analysé la situation économique et monétaire récente de l’Union, constatant une bonne santé économique  au cours du troisième trimestre 2019.

Selon les estimations, la croissance du produit intérieur brut (PIB) réel est ressortie à 6,6%, en glissement annuel, après 6,4% le trimestre précédent, sous l’effet du regain de dynamisme des secteurs tertiaires et secondaires.

La croissance économique dans l’Union se situerait, en termes réels, à 6,6% en 2019 comme en 2020.

Sur cette base, les ministres ont  mentionné, la nécessité de renforcer les mesures prises en vue de la consolidation des performances économiques des États membres de l’Union, dans un contexte international marqué par l’accentuation des risques baissiers.

Concernant  le déficit budgétaire, l’instance exhorte les États à poursuivre les efforts visant à le ramener  en deçà de la norme communautaire de 3,0% du PIB.

Ceci à travers à travers un élargissement de l’assiette fiscale et une amélioration des performances ainsi que de l’efficacité des administrations fiscales.

En outre, le déficit budgétaire global de l’Union représenterait 3% du PIB en 2019 contre 3,8% en 2018, malgré la poursuite des efforts d’investissement et les effets de la crise sécuritaire.

Les Ministres  ont recommandé aux États de  renforcer  la coopération entre les services nationaux en charge de la sécurité, en vue de créer un environnement communautaire propice au développement des activités économiques et à la poursuite des investissements dans les secteurs porteurs de croissance.

Pour l’inflation,  le conseil a relevé la baisse du niveau général des prix à la consommation, avec un taux d’inflation, en glissement annuel, de -1,0% au troisième trimestre 2019, après -0,7% au trimestre.

Au titre de la Commission de l’UEMOA, les ministres ont  examiné et adopté le règlement portant organisation, fonctionnement et règles de gestion du Fonds Régional de Sécurité (FRS).

Le Conseil a, par ailleurs, approuvé le troisième collectif budgétaire de l’année 2019 en exécution de la décision de la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de mobiliser immédiatement 60 milliards de FCFA (100 millions de dollars US), augmentant ainsi de 39,3% le budget modifié de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine. 

L’autorité observe une évolution favorable du taux d’endettement qui baisserait en 2019, à 45,7% contre 46,4% en 2018. Toutefois, elle demande aux États membres de poursuivre les efforts pour réduire le poids du service de la dette.

Enfin, le Conseil  a approuvé   le projet de budget de l’exercice 2020 du Conseil régional de l’épargne publique et des marchés financiers (Crepmf).

La zone UEMOA regroupe 8 pays ouest-africains : le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et  le Togo.

Ibrahima jr Dia

Economiste de formation, passionné des questions de développement, suit l’actualité financière africaine au jour le jour. Milite pour une Afrique nouvelle sans frontières et sans préjugés. A lu Marx, Adam Smith et Cheikh Anta Diop et aime échanger sur ces sujets.

UEMOA : La réforme du FCFA destinée à préparer les économies de la zone à l’avènement de l’Eco, selon la BCEAO)

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En vue de permettre aux économies de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) de se préparer à l’ECO, les accords de coopération monétaire liant les Etats membres de la zone à la France ont été profondément remaniés, a annoncé M. Tiémoko Meyliet Koné gouverneur de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) dans un communiqué rendu public lundi.

Concrètement, le gouverneur de la BCEAO a énuméré les trois décisions qui ont été prises  le 21 décembre 2019 à Abidjan et annoncé par le président Alassane Ouattara le Président de la Conférence des Chefs d’Etat de l’UEMOA au nom de ses pairs. Il s’agit du « changement du nom de la monnaie Franc CFA en ECO, lorsque les pays de l’UEMOA intégreront la nouvelle zone ECO de la CEDEAO ». La deuxième mesure est l’arrêt de la centralisation des réserves de change au Trésor Français, la fermeture du compte d’opérations et le transfert à la BCEAO des ressources disponibles dans le compte. La dernière mesure est le retrait de tous les représentants Français dans les organes de décision et de gestion de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA : Conseil d’Administration de la BCEAO, Commission bancaire et Comité de Politique Monétaire.

« Par ailleurs, avance le gouverneur Koné, dans l’optique de faire de l’ECO le fondement du dynamisme de l’union économique, ainsi que de la prospérité des populations des pays concernés, les plus Hautes Autorités de l’UEMOA ont souhaité conserver deux piliers clefs de la stabilité monétaire de la zone ». Il s’agit du  maintien du taux de change fixe par rapport à l’euro (qui assure la parité actuelle) et de la garantie de convertibilité illimitée de la monnaie par la France.

« Les décisions actées le 21 décembre 2019 à Abidjan, représentent ainsi un tournant majeur vers la mise en place de l’ECO et n’affectent en rien l’usage quotidien du Franc CFA par les populations et les entreprises de l’UEMOA », rassure le gouverneur de la BCEAO.

Selon lui, la décision historique du 21 décembre marque une étape significative dans la réalisation d’un projet commun : construire collectivement la croissance des pays de la CEDEAO et faire de cette zone l’épicentre d’une prospérité qui bénéficiera aux générations actuelles et futures.

Le gouverneur a rappelé que la création de la monnaie unique de la CEDEAO, est un des objectifs fondamentaux de cette Communauté, depuis sa création le 28 mai 1975. Selon lui, à compter de cette date, cet objectif a été régulièrement réaffirmé par les plus hautes autorités de la Communauté lors de leurs sessions, dont la dernière s’est tenue en juin 2019 à Abuja au Nigeria. Son objectif est double : améliorer les échanges entre les différents pays membres, renforcer la stabilité et la résilience des économies et impulser une croissance forte, durable et inclusive au niveau de la région.

Albert Savana

Journaliste depuis 20 ans dans la presse économique africaine  et auteur de plusieurs enquêtes et reportages. A couvert plusieurs sommets de l’Union Africaine, de la Commission économique africaine et de la Banque Africaine de Développement.

[MALI] FÊTE DE FIN D’ANNEE: Comment se passe le réveillon chez chrétiens et musulmans ?

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Au Mali, les fêtes de fin d’année sont célébrées en communion avec tout le monde, à commencer par Noël qui est une fête religieuse chrétienne et le 31 décembre pour entamer la nouvelle année en beauté et surtout dans la joie.

A Noël ou encore la fête de la naissance de Jésus Christ, tous les chrétiens marquent cette fête spéciale en leur manière. Elle est généralement fêtée en famille contrairement à la fête du 31 décembre.

Bien que la communauté chrétienne soit minoritaire au Mali, Noël est généralement fêté avec faste. Cette date très importante se caractérise par une célébration particulière, des veillées, des prières à laquelle tous les fidèles participent dans les différentes églises

Dans la famille Keïta, une famille protestante de Kati Mission, la fête commence dès le 24 décembre. « La célébration de Noël commence le soir du 24 décembre avec la grande messe à l’église. Une cérémonie fabuleuse de prière, de louange, etc. Après l’église, place au réveillon qui se poursuit sur toute la journée du 25 décembre et on invite nos parents, amis et collègues musulmans autour des repas copieux et on offre souvent aussi des cadeaux aux enfants », témoigne le chef de la famille Keïta.

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