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Mali: Orange et la SNV WORLD signent une convention pour la deuxième phase du projet STAMP

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Selon un post publié sur la page twitter de la société de télécommunication française au Mali Orange-Mali « Signature orange Mali et SNV WORLD de la deuxième phase du projet STAPM , afin d’étendre la couverture du service plus de contenus en matière de animale, et une application pour faciliter l’accès des éleveurs au services financiers », a-t-elle posté.

Notons que orange mali contribue beaucoup dans le développement communautaire à travers sa fondation.

Daouda Bakary Koné

Enrichissement illicite des propriétaires des maisons au Mali: L’Etat doit réguler le prix du loyer et exiger des impôts

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Dans notre pays, tout le monde sait que le loyer constitue un problème majeur à cause de son coût exorbitant. Cela est dû à la cupidité des propriétaires de bâtiments et immeubles qui, à leur guise, fixent et augmentent les prix du jour au lendemain. Pourtant, ces derniers ne sont assujettis à rien au niveau du service fiscal. Est-ce normal ? Lire notre grand format.
Selon nos enquêtes menées auprès des agences immobilières à Bamako, la quasi-totalité des familles maliennes habitent en location chère et dans des conditions extrêmement difficiles. Une chambre unique peut coûter 12 500 voire 15 000 FCFA. Une chambre et salon peut aller jusqu’à 25 000 pendant qu’un appartement varie entre 60 000 et 75 000 F. Craignant l’humiliation publique dont ils peuvent subir de la part des propriétaires des maisons, certains s’acquittent d’abord en fin du mois, du frais de loyer avant de faire face aux autres dépenses familiales. Les citoyens dont la taille du porte-monnaie est limitée en souffrent !
Régularisation du secteur par l’État. Qu’en est-il ?
La détresse émise par le bas peuple parvient-elle aux autorités ? Si oui, celles-ci doivent s’inspirer de la politique en vigueur dans certains pays de la sous-région tels que la Côte d’Ivoire et le Sénégal où c’est l’état qui régule et veille sur le respect du prix de location des immeubles et bâtiments à usage d’habitation. Mieux encore, les propriétaires paient taxes et impôts conformément à la loi.
Mais au Mali, une seule personne peut avoir plusieurs immeubles pour lesquels elle ne paye rien aux fiscs. Elle les met en location, fixe et augmente du jour au lendemain le prix à sa guise sans préavis. Il est fréquent de voir que ceux qui ne peuvent pas payer leur loyer, se font expulser et leurs effets jetés dehors par le propriétaire sans état d’âme.
Selon notre informateur, la plupart de ces bâtisses à usage multiple puisqu’elles changent de configuration structurelle et architecturale en fonction des besoins ressentis (habitation, bureau, école, entreprise de fabrique, cabinet d’avocat ou clinique médicale) appartiennent à des grands commerçants et expatriés.
Le hic c’est que des hauts fonctionnaires ou encore des responsables censés s’investir à l’organisation de ce secteur, en ont fait un terrain de jeu rentable qui rapporte de gros gains. L’équation devient alors très difficile à résoudre. Comme le dit un adage de chez nous : « Si celui qui cherche une aiguille pose sa plante de pied dessus, il sera difficile de la retrouver ». C’est dire que les pauvres sont obligés de prendre encore et pour longtemps leur souffrance en patience.
Car, on ne peut que se contenter d’inciter l’Etat à mettre cette problématique au cœur de ses préoccupations dans la mesure où le sacro-saint devoir l’incombe d’offrir les meilleures conditions de vie et de travail aux filles et fils du Mali. Sur cette question, les dispositions de la charte des droits de l’homme et celles de notre Constitution sont limpides.
Nouhoum Konaré

Pagaille au sein de l’enseignement privé au Mali: Les responsables scolaires ont-ils une part ?

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Après l’avènement de la démocratie dans notre pays, il a été adopté la loi n°94-032 du 25 juillet 1994 portant sur le statut de l’enseignement privé en République du Mali. Elle vise à gommer l’incapacité de l’Etat qui ne peut plus satisfaire le flux d’apprenants dans nos écoles dont le nombre ne cesse de croitre chaque année. Lire notre enquête.

L’objectif de cette politique était de faire en sorte que chaque Malien puisse bénéficier d’éducation et de formation de qualité. Mais aujourd’hui, force est de constater que c’est l’effet contraire qui se produit. Ces écoles privées constituent de véritables problèmes pour non seulement l’initiateur (gouvernement) mais aussi et surtout pour les élèves.
Absence du contrôle de l’État au niveau des écoles
Il n’est un secret pour personne, la quasi-totalité des promoteurs des établissements privés au Mali ne respectent pas les critères de création et d’ouverture. Ils ne disposent pas d’infrastructures adéquates, de personnel administratif et d’enseignants qualifiés. L’inaction de l’Etat face à ce tableau sombre démontre sa part de responsabilité dans la dégradation du secteur éducatif de notre pays.
En effet, la plupart de ces écoles privées ne fonctionnent pas selon les normes établies par le ministère de tutelle. En conséquence, l’enseignement est bâclé à cause du non-respect du programme officiel et du volume d’heure consigné par les autorités. Autre constat pas des moindres, c’est que des élèves exclus des écoles publiques se retrouvent dans les privées et pire dans les classes supérieures.
Quel désordre ?
Au vu et au su de tout le monde, chaque année, les établissements privés ne cessent de pousser comme des champignons dans la capitale aussi bien au niveau régional que local. À Bamako, difficile de parcourir 200 mètres sans en rencontrer un fait en chaume pour les nantis voire sous l’ombre des arbres pour les débutants. Il ressort de notre enquête que la Commune I en regorge le plus grand nombre, au point que l’on se demande si chaque famille allait avoir chez elle sa propre école.
A défaut d’avoir un local, il y a aussi des écoles qui n’existent que sur papier. Que deviendront leurs élèves ? A titre d’exemple, au cours de notre tournée, nous sommes tombés sur une de ce genre en Commune I dont les élèves étaient expulsés du local pour non-paiement d’arriérés de loyer.
Corruption lors des suivis des établissements
La corruption ayant pris de l’ampleur dans notre pays, le secteur de l’éducation n’échappe pas à ce phénomène. A preuve, les agents chargés du contrôle vendent leur conscience aux plus offrants. Accueillis par des plats délicieux, souvent ces hommes et femmes repartent avec des billets de banque offerts par les promoteurs.
Aussi, les autorisations de création d’école privée sont délivrées par affinité ou contre l’argent au détriment de vrais professionnels qui chérissent tant leur noble métier au point de l’ériger au rang des religions. Ils sont en contraste avec les opérateurs économiques – femmes et hommes d’affaires – qui ont envahi l’espace scolaire en le polluant. Ceux-ci en créent pour les confier à des gens qui n’ont reçu aucune formation pédagogique. Idem, pour le personnel qui y enseigne.
Avides d’argent, ils refusent de payer des vrais enseignants en faisant recours à un diplômé peu importe le domaine de compétence de celui-ci. Ce qui prouve à suffisance que ces promoteurs amateurs et malveillants se moquent de l’avenir de notre infortunée jeunesse qui, en cette ère où le globe connait de multiples mutations, a de nombreux défis à relever.
Le comble c’est qu’il n’est pas rare de voir un titulaire de DEF enseigner au fondamental, un détenteur du BAC diriger les offices au secondaire et un titulaire de maîtrise caporaliser au supérieur.
Les autorités régionales font-elles le suivi et l’évaluation ?
De nos jours, les autorités scolaires régionales et locales ont d’autres préoccupations que de faire le suivi et l’évaluation des structures éducatives. Même si elles en font c’est certainement une fois par an. Il est grand temps pour que l’Etat malien s’implique, en faisant appel aux cadres dotés de bonne moralité et capables de prendre en main la gestion de l’éducation pour le bonheur de la prospérité.
Nouhoum Konaré et Dira Danioko.

Hausse de 20% du salaire des enseignants au Mali: L’Etat renonce, les syndicats débraient

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Au lieu de chercher d'autres issues, vous restez accroché au même truc. Or, l'ordonnance qui « abroge toutes dispositions antérieures contraires », en son article 4, est vite devenue la croix et la bannière entre les autorités de la transition et les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016


Une rumeur faisait croire que le gouvernement a refusé d’augmenter, comme convenu, de 20% le salaire des enseignants. Pour avoir le cœur net, les syndicats de l’éducation ont eu une audience avec le Premier ministre qui a confirmé qu’ils en bénéficient bel et bien. Cependant les discussions tenues, le dimanche 15 décembre 2019, n’ont abouti à rien. Du coup, le secteur du préscolaire à l’enseignement secondaire est en grève depuis, hier lundi.

Selon Adama Fomba, porte-parole de la synergie des syndicats de l’éducation signataire du protocole du 15 octobre 2016 qui a permis d’accorder cette augmentation de 20% du salaire, la confirmation obtenue auprès du chef de l’exécutif Malien, reste jusqu’à ce jour sans effet.
C’est pourquoi, précise et persiste-t-il : « l’article 39 de notre statut stipule que toute augmentation dans le statut général de la fonction publique doit automatiquement être répercutée sur notre salaire ».
Prenant à témoin l’opinion nationale et internationale de ce qui pourrait arriver au cours de cette année scolaire, les syndicats remontés ont organisé, le 21 novembre 2019, un grand meeting d’information. Ils ont passé à la loupe certaines de leurs préoccupations anciennes ou nouvelles ayant fait l’objet ou non d’un accord. Entre autres : l’exécution du procès-verbal et la prise en compte des enseignants régis par la loi n°007 du 16 janvier 2018 portant sur le statut du personnel enseignant des enseignements secondaire et fondamental ainsi que de l’éducation préscolaire et spécial.
Abordant le procès-verbal de conciliation signé le 18 mai 2019 entre les syndicats de l’éducation et le gouvernement qui contient dix points dont huit ont fait l’objet d’accord, un accordé partiellement et l’autre concédé par les syndicats, les grévistes avaient demandé à ce que des oreilles soient attentives à leurs doléances.
Mais ce qui a surtout suscité leur colère, c’est que depuis la signature desdits accords, il y a 7 mois, à part les points (2, 4 et 9) qui sont en cours d’exécution, les autres (1, 3, 5, 7, 8 et 10) sont restés sans suite. Or, ils constatent avec amertume que les autres corps perçoivent déjà l’augmentation qui leur a été promise. Le Premier ministre avait pourtant rassuré, le 4 octobre dernier que les enseignants seraient mis dans tous leurs droits avant fin 2019.
Idem, du côté du président de la République IBK qui, lors de la célébration de la journée mondiale de l’enseignant au palais de Koulouba, le 5 octobre 2019, avait instruit à son PM en présence du public venu pour la circonstance de satisfaire toutes les revendications des enseignants. Y compris cette fameuse augmentation de 20% acquise grâce au dévouement de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). Mieux, le locataire du palais de Koulouba avait aussi demandé au ministre de l’économie et des finances de s’y investir.
Rappelons que le vendredi 29 novembre 2019, une commission avait été mise en place par les deux parties (syndicalistes et gouvernement) en vue de discuter de l’application de cette augmentation. Mais il n’y a pas eu d’accord à l’issue des négociations. Par conséquent, les syndicats ont décrété une grève de cinq jours à compoter d’hier lundi 16 décembre 2019. Ils se disent déterminés à mettre en œuvre tous les moyens légaux pour arracher leurs droits.

Mali: Harouna Modibo TOURE, une référence de la jeunesse Malienne

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Si nos administrations ne marchent pas bien, c’est bel et bien l’absence de professionnalisme, de patriotisme, et de bonne moralité des chefs sensés d’assurer leur bon fonctionnement.
Le constat a établi que la plupart des cadres de nos administrations ne sont pas animés d’esprit de créativité et d’amabilité avec le personnel des structures dont ils ont en charge, d’où la vraie cause de leur échec. Plusieurs expériences ont démontré cet état de fait.
Malgré les griefs formulés contre ladministration malienne, il y existe encore des cadres qui font la fierté du pays, et qui doivent servir dexemples. Indubitablement, M. Touré fait partie de ces cadres dont Les jeunes doivent se référer. Pour preuve, il est en train de redorer le blason de l’administration malienne à travers son génie et son savoir-faire qu’il mette au service de son pays, sans hésitation et ni tintamarre.
Actuel ministre de la jeunesse et des sports, Arouna Modibo TOURÉ est un homme aimable, admirable, humain, disponible et accessible à tout le monde. Voilà entre autres qualités qui créent la différence entre lui et beaucoup d’autres de notre administration et dhommes politiques de sa génération. Depuis son entrée dans le gouvernement, le jeune économiste ne cesse de séduire les décideurs politiques, grâce à ses qualités de la gestion des affaires publiques.
Dans cet article, nous allons révéler à nos lecteurs, ses quelques réalisations, parmi tant d’autres au sein du régime d’IBK. Toute chose qui prouve à suffisance que le choix porté sur sa modeste personne, par le président de la République, n’est point fortuit.
Diplômé de lEcole Nationale dAdministration (ENA) du Mali, option Sciences Économiques, aussi détenteur d’un master en Sciences Politiques, et dun diplôme supérieur, obtenu à lEcole Supérieure de Commerce de Paris. Il a un certificat en leadership dans le secteur public, de lENAP du Québec au Canada, un certificat dadministrateur de logiciel de gestion (SAGE) et de contrôle de gestion et système comptable intégré pour ne citer que ceux-ci.
Son excellence Arouna Modibo Touré est doté du savoir et de compétences avérées dans la coordination des activités de gestion, laudit et le contrôle, la conception et lévaluation des politiques publiques, la gestion des travaux des écritures comptables auprès des trésoriers payeurs régionaux, entre autres.
Au prime abord, le jeune économiste, de son état, s’est lancé dans la politique, toute chose qui n’est pas un fait de hasard. Car, ayant en poche un diplôme en sciences politiques. Arouna Modibo TOURÉ, affectueusement appelé PAPOU par les siens, a occupé et continue d’occuper des postes stratégiques de son pays, grâce à ses qualités et sa compétence dans la gestion administrative.
Très jeune, il a donné le premier ton de sa carrière professionnelle dans le secteur privé. Il fut auditeur interne, au compte de la société ABB SAE SPA, Directeur financier, chef de mission et consultant au cabinet daudit et dexpertise comptable NICOLAS KOUVAHEY et la société dexpertise et de commissariat TOURE & Associés.
S’agissant des structures gouvernementales, il a servi à lAgence Nationale dInvestissement des Collectivités Territoriales (ANICT) comme chef comptable, puis Directeur Administratif et Financier. Grâce à sa gestion saine du fond au niveau de ladite structure, l’homme n’a ménagé aucun effort afin de donner à cette structure une image positive.
Ayant une compétence avérée et doté d’un sens élevé de responsabilité et de patriotisme, il bénéficie, par la suite, d’une promotion qui a valu sa nomination au poste de Directeur Général de l’Agence Nationale pour l’Emploi (ANPE), où il a plus séduit les autorités politiques, grâce à ses initiatives innovatrices mises au service des usagers de ladite structure.
Vu la nécessité, un peu plus tard, il fut sollicité par les autorités du pays en vue de stabiliser l’économie du Pari Mutuel Urbain (PMU-Mali) étouffant de mauvaise gestion. Une fois nommé Directeur du service, le jeune cadre, qui ne tarit jamais d’initiatives, a très rapidement apporté sa touche à cette structure. En effet, beaucoup de succès au sein du PMU-Mali ont été constatés, car un personnel motivé, et les turfistes satisfaits ne cessent d’apprécier les nouvelles innovations apportées. Ainsi, le PMU-Mali est devenu aujourd’hui un plaisir au-delà d’un simple jeu.
Du PMU-Mali, Arouna M. TOURÉ a encore impressionné les décideurs politiques grâce à son talent. Il grimpe alors les échelons et ne tardera d’être nommé Ministre de lEconomie Numérique et de la Communication. A ce niveau, Arouna Touré a soigné l’image de ce département en y déployant son talent. Pour ce faire, d’importantes innovations ont été faites. Aussi, plusieurs défis, longtemps stagnés, ont été relevés.
A titre d’exemple, le journalisme était devenu un métier où nimporte qui pouvait avoir accès à la carte de presse nationale. C’est pourquoi, beaucoup de dérives étaient constatés, un moment donné dans le paysage médiatique du Mali. Pour contrecarrer ce fléau, l’ancien ministre de la communication et de l’économie numérique a initié et a mis en place une commission de délivrance de la carte de presse nationale pour les vrais journalistes. Autre avancée au sein du secteur, il sest, particulièrement, investi pour que la dépénalisation des délits de presse ait vu le jour, au grand bonheur des journalistes maliens.
Aujourd’hui, ministre de la jeunesse et des sports, Arouna Modibo Touré a joué un rôle prépondérant dans la résolution de la crise à laquelle était confronté le football malien. Cette crise avait perduré à tel point que les maliens s’étaient déjà vu expulsés du monde du football. Les acteurs dantan du football n’avaient pas su engager un dialogue franc autour du sujet. Grâce à son savoir-faire et savoir-être, ce problème majeur a pu être solutionné. Toute chose qui a évité que le Mali soit sanctionné par la FIFA.
Lors de sa récente visite à Cuba, dans le cadre de la 8ème édition de la convention de lactivité physique et du sport, le ministre Touré a mis à profit la coopération entre nos deux pays pour exprimer aux autorités cubaines son ambition à donner un nouveau souffle à son département, dans le domaine de la Médecine de Sport. Ainsi, notre pays verra désormais l’ouverture d’un Centre de Médecine de Sport, pour la première fois.
L’un des acquis du ministre Touré à féliciter est l’adoption du projet de loi portant création du Conseil Supérieur de la Jeunesse (CSJ) par l’Assemblée Nationale.
Nous pouvons dire quArouna Touré est arrivé là où les autres n’ont pas pu atteindre. L’homme a, sans nul doute, un avenir devant lui dans la mesure où un homme politique c’est celui qui nourrit des initiatives et est capable de les mettre en uvre, par la suite. En tout état de cause, Arouna M. Touré en est capable vu les actes concrets qu’il a posés. De ce fait, il mérite la confiance des populations, qui le soutiennent dans ses idées constructives.
Bon vent à Arouna M. Touré !
Nouhoum Konaré.
Intégration socio-professionnelle des handicapés
Boubacar Djigui Diarra félicité pour son bilan par le collectif
Le Collectif des Handicapés Diplômés du Mali (COHD) a pour vocation- comme l’indique bien sa dénomination – la recherche de l’emploi pour ses adhérents à travers leur intégration dans la fonction publique. Et ce, en symbiose avec le gouvernement. Cette organisation est allée au-delà des attentes avec l’arrivée à sa tête de Boubacar Djigui Diarra. Ce juriste diplômé de l’université de Nantes (France) vient d’être félicité par les militants pour son bilan à mi-parcours.

Nouhoum Konaré

Mali:Abdoulaye Cissé élu président du CNAM

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Le palais de la culture a servi de cadre le mercredi 18 décembre de la tenue du 1er congrès du Collectif National des Acteurs des Marchés du Mali sous le haut parrainage du président de la chambre du commerce et d’industrie du Mali, Youssouf Bathily. A l’issue des travaux, un bureau de 120 membres avec une représentativité moyenne des femmes, a été élu, dirigé par M. Abdoulaye Cissé pour un mandat de 5 ans. Un bureau qui regroupe tous les composants des acteurs des marchés de Bamako et de l´intérieur du Mali.


Dès sa création, le collectif national des acteurs des marchés du Mali (CNAM-Mali) s´est donné comme tâche prioritaire la mise en place des structures communales à Bamako et celles au niveau des régions administratives du Mali, a affirmé son secrétaire général, Bakary Coulibaly.


Leur conviction est que les marchés du Mali soient rénovés pour répondre aux exigences des marchés modernes. Cela permettra de vivre dans un cadre assaini et adopté aux activités économiques et sociales. Pour ce faire, force est de reconnaitre qu´il faut une gestion alternative axée sur la conception et le consensus intégrant ainsi les préoccupations des acteurs des marchés, a laissé entendre M. Coulibaly.


Le CNAM-Mali projette désormais de mobiliser dans ses marchés des ressources financières pour la reconstruction des marchés en partenariat « gagnant-gagnant´´ avec l´Etat, les Collectivités décentralisées et les partenaires techniques et financiers.


Cette nouvelle collaboration permettra de déterminer avec efficience et efficacité le rôle de chaque acteur, de responsabiliser, de mener une gestion transparente et une utilisation judicieuse des ressources financières. Le collectif sollicite par ailleurs l´attribution aux marchés des titres fonciers qui mettra un terme à la spéculation foncière et au morcellement, a indiqué le secrétaire général.


Pour le président du CNAM-Mali, Abdoulaye Cissé, à l´unisson, les objectifs assignés des acteurs des marchés peuvent être aboutis. Pour ce faire, il exhorte des acteurs d´être unis et disciplinés pour mener ce combat qui n´est rien d´autre que la défense des intérêts des acteurs des marchés. Selon M. Cissé, les marchés contribuent beaucoup au développement socioéconomique de notre pays.
Toujours selon le président Cissé, la mise en valeur des marchés peut être une solution d´empêcher les jeunes d´aller à l´immigration. Ce qui justifie le rôle capital que jouent les marchés dans la lutte contre le chômage dans notre pays. Il a affirmé que son collectif est un acteur majeur et incontournable dans la gestion du domaine commercial.


IB KONE

Mali: Lancement des activités du Groupement des Transporteurs Routiers du Mali-Gros Porteurs (GTRM-GP)

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C´était ce jeudi 19 décembre à Niamakoro Cité Unicef, en commune VI du district de Bamako que le Groupement des Transporteurs Routiers du Mali-Gros Porteurs (GTRM-GP) a lancé ses activités sous l’égide de son président, Seydou Coulibaly, en présence des autorités coutumières et administratives et l’ensemble des responsables du transport routier au Mali.


Le Groupement des Transporteurs Routiers du Mali-Gros Porteurs (GTRM-GP) est une organisation d´intérêt économique. Elle est également une force syndicale dont les objectifs sont entre autres, le développement du transport routier au Mali ; le renforcement des organisations et syndicats de transporteurs existants ; la défense des intérêts matériels et moraux des membres. Cette nouvelle formation vise également à surmonter ensemble les défis majeurs du transport routier en concertation avec les pouvoirs publics afin de demeurer un acteur attentif pour toutes les questions relatives au transport routier par gros-porteur au Mali.


Selon son président, Seydou Coulibaly, pour atteindre ces différents objectifs, le bureau exécutif sera engagé pour mettre en œuvre et accélérer l’implantation de ses structures à l’intérieur du pays. Il était temps que le secteur du transport routier pour gros porteur s’organise, car, il est un secteur important dans le développement économique de notre pays. Vu cette place qu’il occupe, il ne doit pas être marginal et sans ambition, a laissé entendre le président Coulibaly.


Le Mali n’a pas de port, mais les transporteurs lui ont donné la livraison à domicile. Nous travaillons pour approvisionner les populations maliennes de tout ce dont, elles ont besoin, peu importe la distance parcourue. Malgré la crise multidimensionnelle, nos remorques, nos citernes continuent à parcourir le Mali, ce grand territoire´´, a indiqué M. Seydou Coulibaly dans ses propos.


Il a par ailleurs salué le courage de ces hommes et de ces femmes qui font la fierté du transport malien.


IB KONE

Blanchiment de Capitaux et Financement du terrorisme: Des journalistes formés par la CENTIF à Bamako

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A l’intention des Journalistes, la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), en collaboration avec le Réseau des Journalistes du Mali, a organisé un atelier de sensibilisation sur le thème : « Procédure de saisine de la CENTIF, la démarche et les acteurs habilités ». C’était le mercredi 18 décembre 2019.


Trois présentations ont marqué l’éclat de la formation : Les généralités sur le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (BC-FT), les obligations des assujettis et la répression multipolaire.
Pour le Lieutenant-colonel, Mamadou Sangaré, le Blanchiment de capitaux est entendu comme une dissimulation de l’origine frauduleuse des fonds ou des revenus afin de pouvoir les investir en toute impunité dans les circuits financiers licites. Le blanchiment de capitaux consiste à retraiter les produits d’origine criminelle pour en masquer l’origine illégale. Il permet de légitimer des gains mal acquis. C’est un processus par lequel des actifs obtenus ou produits par une activité illégale sont déplacés ou dissimulés pour voiler leurs liens avec l’infraction.
Les étapes de blanchiment s’articulent autour de : PLACEMENT, qui consiste à Introduire des fonds dans le système financier légal, l’EMPILEMENT est une série de conversions et de mouvements des fonds pour les éloigner de leur origine illicite et l’INTEGRATION qui est l’Introduction des fonds dans les activités économiques légales. Le Lieutenant Sangaré a expliqué aussi les impacts du Blanchiment de Capitaux sur le plan politique social et économique. Quant au Financement du Terrorisme, il a précisé que c’est l’infraction constituée par le fait, par quelque moyen que ce soit, directement ou indirectement, délibérément, de fournir, réunir ou gérer ou de tenter de fournir, réunir ou gérer des fonds, biens, services financiers ou autres, dans l’intention de les voir utilisés, ou en sachant qu’ils seront utilisés, en tout ou partie, en vue de commettre un acte terroriste.
Selon Mme Touré Aminata Dembélé, secrétaire générale de la Cellule Nationale de Traitement des Informations Financières (CENTIF), les « assujettis » sont les personnes physiques et morales désignées par les articles 5 et 6 de la Loi uniforme n° 2016-008 du 17 mars 2016, comme étant celles auxquelles s’appliquent les obligations de Lutte contre le Blanchiment de Capitaux et le Financement du Terrorisme (LBCFT). « Ces obligations prennent leur source dans les attentats terroristes perpétrés au Word Trade Center (New York) le 11 septembre 2001. Ce drame a inspiré au Comité de supervision bancaire de Bâle (en Suisse) le concept de base de ces obligations, sous le vocable de (Règle des 3)», explique-t-elle.
Elle a ajouté que cette « Règle des 3 K » est une politique comportementale d’appréciation des risques inhérents au client, qui recommande en permanence à l’assujetti les trois réflexes suivants : Connaître son client (Know Your Customer en anglais), Connaître ses partenaires (correspondants, prestataires de service et autres partenaires), Connaître ses employés.
Quant à la répression, le fondement légal des sanctions administratives et disciplinaires, pour le docteur Fatoma Théra, est l’article 112 de la loi uniforme intitulé « sanctions pour non respect des dispositions des titres II et III ». « Lorsque, par suite, soit d’un grave défaut de vigilance, soit d’une carence dans l’organisation de ses procédures internes de contrôle, une personne assujettie a méconnu les obligations que lui imposent les titres II et III de la présente loi, l’autorité de contrôle ayant pouvoir disciplinaire peut agir d’office dans les conditions prévues par les textes législatifs et réglementaires en vigueur. Elle en avise en outre la CENTIF ainsi que le Procureur de la République ».


Daouda Bakary Koné

Intégration socio-professionnelle des handicapés au Mali: Boubacar Djigui Diarra félicité pour son bilan par le collectif

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Le Collectif des Handicapés Diplômés du Mali (COHD) a pour vocation- comme l’indique bien sa dénomination – la recherche de l’emploi pour ses adhérents à travers leur intégration dans la fonction publique. Et ce, en symbiose avec le gouvernement. Cette organisation est allée au-delà des attentes avec l’arrivée à sa tête de Boubacar Djigui Diarra. Ce juriste diplômé de l’université de Nantes (France) vient d’être félicité par les militants pour son bilan à mi-parcours.

Le Collectif des Handicapés Diplômés du Mali (COHD), depuis sa création en 1995, lutte inlassablement pour l’intégration socio-professionnelle de ses militantes et militants qui par centaines sont intégrés dans la fonction publique de l’Etat. C’est en 2003 que Boubacar Djigui Diarra commença de manière assidue à militer en son sein en se faisant remarquer lors des réunions par ses interventions de qualité, de son savoir-faire et de son savoir-être. Ce qui lui a valu une montée fulgurante qui s’est traduite par son élection en 2009 au prestigieux poste de secrétaire général.
Puisque tout travail bien fait finit toujours par être payé, ce leader charismatique a été élu président en 2015 par une écrasante majorité. Dès lors, il n’a ménagé aucun effort pour les handicapés diplômés en s’attelant à résoudre la problématique de l’emploi de ceux-ci dont le recrutement était arrêté depuis 2011. En vue d’y parvenir, il a fait appel à sa grande expérience fruit de plusieurs années de lutte au service du Collectif des Handicapés Diplômés du Mali (COHD).
De nos jours, des résultats enthousiastes sans précédent dans l’histoire du combat pour l’épanouissement des personnes en situation de handicap sont visibles. N’ayant pas cessé de montrer son pragmatisme grâce à ses approches à l’endroit des autorités, Boubacar Djigui Diarra a pu donner du sang neuf au collectif qui s’est mobilisé sur tous les fronts.
L’histoire retiendra qu’il est le premier leader du monde des handicapés du Mali à organiser un sit-in, le 5 octobre 2016, devant le Ministère de la fonction publique pour revendiquer le recrutement de 70 militants sur une liste qui avait été annulée en 2013 par les autorités de la transition d’alors. Cette manifestation couverte par la presse nationale et internationale a produit des effets escomptés amenant même la Fédération malienne des associations de personnes handicapés (FEMAPH) à faire autant pour le respect des droits humains des handicapés notamment celui relatif à l’emploi.
Viennent embellir ses acquis plusieurs autres actions. Notamment, la levée de la suspension qui bloquait l’intégration des handicapés dans la fonction publique, l’octroi de financement aux projets proposés par ceux qui sont non diplômés, le recrutement des militants ayant étudié l’arabe et l’insertion de certains dans les professions judiciaires etc.
Ce couronnement ahurissant de Boubacar D Diarra a incité la Ministre de la fonction publique de l’époque de le recevoir à des fins de négociation. Ce qui a abouti à la mise en place d’une commission technique composée de cadres de son département et ceux du ministère de la solidarité qui a travaillé sur les voies et moyens de parvenir au dénouement d’une situation qui risquait de rendre fébrile le climat social.
Afin d’accélérer le processus, en février 2017, cet homme talentueux et reconnu comme tel, avait adressé une lettre ouverte au Président de la République Ibrahim Boubacar Kéita. Dans un langage franc, il avait rappelé la noble initiative que celui-ci avait eu à prendre en 1997 concernant le recrutement des handicapés diplômés dans la fonction publique.
De vive voix, il avait affirmé son étonnement de voir ce cheminement arrêté au moment où c’est IBK qui est aujourd’hui à la magistrature suprême. Cet acte fut un pas de géant ayant permis d’inverser une mauvaise tendance en cours depuis 2011 qui excluait les handicapés. Aujourd’hui, lors des recrutements dans la fonction publique et autres concours un quota de 5% leur est réservé sur le nombre total des postes à pourvoir.
Toutes choses qui accréditent le fait que Boubacar Djgui Diarra soit félicité pour son merveilleux bilan à mi-parcours à la tête du Collectif des Handicapés Diplômés du Mali (COHD).

Employabilité des personnes handicapées: Le bilan de 2017 à nos jours se commente !

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À la faveur du quota de 5% accordé, on a eu à recruter dans la fonction publique des handicapés soit 41 en 2017 et 25 autres en 2018 dont 12 à l’Institut nationale de prévoyance sociale (INPS) et 1 à la Caisse malienne de sécurité sociale (CMSS).
S’ajoute, l’adoption de la loi N°027 du 12 juin 2018 relative aux droits des personnes vivant avec un handicap. Il est séant de rappeler que la promesse de cette disposition législative avait été faite par le Ministre de la solidarité et de la lutte contre la pauvreté, en 2017, au bureau du Collectif des Handicapés Diplômés du Mali (COHD) dirigé par Boubacar Djigui Diarra.
D’où, une fois de plus, la fierté des uns et des autres qui ont reconnu le bilan extraordinaire réalisé en si peu de temps par cet homme discret mais gros travailleur. Celui-ci entend poser un bon nombre d’actions dans le sens de l’insertion socio professionnelle de ses protégés en République du Mali avant la fin de son mandat en 2020.

Nouhoum Konaré

Mali: Un duel fratricide oppose Boubou Cissé et Soumeylou Boubeye Maiga,tous les deux ambitieux à succéder à IBK après 2023

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Je vous l’ai déjà dit, Soumeylou Boubeye Maiga se prépare activement à succéder à IBK mais n’a malheureusement pas la caution de ce dernier. Pire ses ambitions démesurés et sa methode trop cavalière ont révolté IBK ces derniers mois car il est allé jusqu’à aborder le sujet à certains chefs d’états africains. IBK l’apprend par la fenêtre et ça lui révolte naturellement comme tout le monde. Voila pourquoi, IBK le lâche car, il faut le dire, Soumeylou Boubeye Maiga a le mauvais caractère d’être très peu reconnaissant des biens faits à son égard. Il ne penserait qu’à lui et lui seul.

De l’autre côté, le jeune nouvel arrivant Boubou Cissé, a pris goût au pouvoir, et ambitionne désormais d’occuper le palais de Koulouba. Il place ses hommes de confiance à des postes stratégiques et mise surtout dans la communication pour renforcer son image. Son challenger, Soumeylou Boubeye Maiga et ses soutiens connus ou supposés sont traqués, humiliés et réduis à l’humiliation au cachot pour laisser le terrain libre à son rêve demeuré. Boubou Cissé gaspille trop d’argent dans sa com personnel et souvent le résultat n’est pas au rendez vous. Tenez vous bien, actuellement des gros contrats sont signés en catimini par les services et commis du PM Boubou Cissé, avec de nombreux activistes et promoteurs de pages Facebook, des journaux et animateurs de certaines radios qui critiquent la gestion chaotique de l’enfant de Mopti. Boubou Cissé veut faire taire tout le monde. Boubou Cissé a créé son cercle et semble désormais allergique à toutes critiques de la presse.

Cependant, Boubou et SBM sont les deux mauvaises herbes de la même pire espèce. Ils n’ont pas le Mali en priorité, ils visent leurs intérêts personnels et ceux de leurs clans. Nous les avons tous les deux vue à l’œuvre. Sous leurs deux gestions, la magouille, le clientélisme et la délinquance financière ont pris de l’ascenseur. SBM s’est fait les poches à la Primature avant d’être débarqué et quand à Boubou Cissé, il est actuellement dan trop de sales coups sur le dos du peuple qui se contente de quelques annonces publicitaires au lieu d’une action gouvernementale concrète. En somme, avec Boubou Cissé, c’est le pilotage à vue et la nouvelle situation financière désastreuse se rajoute à sa déculottée économique. Il a fallu cette semaine un forcing des bailleurs de fonds pour ne pas que le Mali soit en cessation de paiement ce mois de décembre 2019.
123 milliards c’est le prêt avec de gros intérêts que le Mali vient de prendre auprès de IDA. Le conseil des ministres extraordinaire s’est tenu à ce sujet et chose jamais arrivée au Mali, l’assemblée nationale s’est réunie le lendemain pour ratifier ce prêt de sauvetage !!!
Encore après ça et avec ses hommes, beaucoup de maliens rêvent d’un décollage économique et des succès avec Boubou Tiga Cissé. Quelle utopie.

Les difficultés finance du Mali, actes et causes de l’insolvabilité du Mali sous Boubou Cissé, je reviens.

Source: Seydou Oumar Traoré. journaliste directeur de la radio Émergence FM.