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Présidence en Exercice de l’UCESA: M.Boulkassoum HAÏDARA passe le témoin à M. Ahmed Réda CHAMI

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Elu par ses pairs le 10 octobre 2017, à la tête de l’Union des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires d’Afrique (UCSEA) pour un mandat de deux ans, le Docteur Boulkassoum HAÏDARA, Président du Conseil Economique, Social et Culturel a passé le témoin à M. Ahmed RAMI CHAMI, Président du Conseil Economique, Social et Environnemental du Maroc. C’était à la faveur de l’Assemble générale de l’UCESA, tenue les 18 et 19 décembre 2019 dans la capitale du Royaume Chérifien, Rabat.
Le poste de Président d’honneur est revenu à notre pays.

C’est désormais le Royaume du Maroc qui assura pendant deux ans, la Présidence en exercice de l’Union des Conseils Economiques et Sociaux et Institutions Similaires d’Afrique (UCSEA). Et ce, à travers son Conseil Economique Social et Environnemental dirigé par M. Ahmed Réda CHAMI. Le nouveau bureau est composé de : le Maroc Présidence en exercice, le Gabon la 1ère Vice-présidence, la Côte d’Ivoire 2ème Vice-présidence, le Benin qui assurera la troisième Vice-présidence et le Mali, la présidence d’honneur.
En prélude à l’élection du nouveau bureau, l’Assemblée générale a adopté les rapports moral et financier du bureau sortant. Ainsi, le bilan de la mandature malienne à la tête de l’UCESA a été unanimement salué par les pays membres ainsi que les Institutions, organisations et partenaires invités.

La feuille de route de la mandature marocaine

Dans son allocution, M. Ahmed RAMI CHAMI, le nouveau Président de la grande faitière des CES d’Afrique, a remercié ses pairs pour avoir placé leur confiance au CESE du Maroc à travers sa personne afin de présider aux destinées de l’UCESA. Il s’est engagé à œuvrer pour un meilleur positionnement de la grande faitière des CES d’Afrique auprès des Institutions régionales et internationales dont l’Union Africaine. M. CHAMI a ensuite indiqué qu’il

renforcera le dispositif organisationnel de l’UCESA en lui dotant d’une Charte sociale. L’élargissement de l’Union panafricaine des CES à d’autres pays non encore membres fait également partie de ses axe prioritaires. C’est ainsi qu’il a tenu à inviter les pays comme Madagascar, le Kenya et le Togo à participer à l’Assemblée générale de Rabat.
Le cri de cœur pour le Sahel
Dans son discours consacrant l’ouverture officielle des travaux, le Docteur Boulkassoum HAÏDARA a passé en revue les principales réalisations de la mandature malienne. Il n’a pas manqué de lancer un cri de cœur à ses pairs par rapport à la dégradation de la situation sécuritaire que vit le Sahel. Le Docteur HAÏDARA a invité l’UCESA, dans le cadre d’un multilatéralisme fécond, à s’impliquer auprès de nos Etats et de leurs partenaires loyaux, fiables et crédibles pour la mutualisation de moyens dans tous les domaines afin qu’il soit vite trouvé une réponse sécuritaire à ces atrocités dévastatrices sans frontières.

Une minute de silence a été observée en la mémoire du regretté Charles Koffi Diby, Président du Conseil Economique, Social, Environnemental et Culturel de Côte d’Ivoire, le 7 décembre dernier.
Baba Bourahima CISSE
CC-CESC

Mali: Les dépenses du budget général pour l’année 2020 s’élèvent à 2 472,348 milliards de FCFA dont 1 500,849 milliards de FCFA au titre des dépenses ordinaires

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Budget d’Etat 2020 : l’Assemblée Nationale adopte la loi de finances 2020

Les députés de l’assemblée nationale du Mali ont adopté la 2ème partie de la Loi de Finances pour l’exercice budgétaire 2020 consacrée aux dépenses, ce jeudi dans la soirée après avoir adopté la première partie le Jeudi 5 Décembre 2019 consacrée aux recettes.

Présentée par la ministre déléguée Chargé du Budget Mme BARRY Aoua SYLLA, la loi de finances 2020 présente comme prévisions de recettes budgétaires 2 181,828 milliards de FCFA contre 2 054,674 milliards de FCFA dans le budget d’Etat rectifié 2019, soit une augmentation de 127,154 milliards de FCFA. Les recettes fiscales nettes s’élèvent à 1 730,700 milliards de FCFA

Les dépenses du budget général pour l’année 2020 s’élèvent à 2 472,348 milliards de FCFA dont 1 500,849 milliards de FCFA au titre des dépenses ordinaires et 971,499 milliards de FCFA au titre des dépenses en capital. Elles sont en progression de 9,34% par rapport à celles rectifiées de 2019.

Les orientations de la politique budgétaire en 2020 tiennent compte du cadrage macro-économique, des engagements pris par l’Etat et les grandes masses du budget qui sont projetées sur la base des principaux agrégats macroéconomiques.

Par ailleurs, l’année 2020 marque la troisième année de préparation et d’exécution du budget d’Etat en mode programmes et met l’accent sur les questions d’efficacité et d’efficience des allocations budgétaires, leurs liens avec les objectifs de politiques publiques et la consolidation des acquis des années antérieures.

En matière de dépense, l’exécution du budget d’état 2020 mettra un accent particulier sur :

· L’amélioration des conditions de vie des travailleurs (9,352 milliards de FCFA liés à l’augmentation de l’âge de départ à la retraite, 8,894 milliards de FCFA pour la majoration de l’indemnité de responsabilité des enseignants) ;

· L’opérationnalisation des nouveaux services publics (entre autres : deux nouvelles Régions administratives de Bandiagara et de Douentza , le Centre de médecine du sport , la Direction nationale des PME/PMI… ) ;

· Le Renforcement de la défense et de la sécurité (augmentation des inscriptions budgétaires en faveur du Ministère de la Défense et des Anciens Combattants de 12,219 milliards de FCFA par rapport à 2019, mise en œuvre de la Loi n°2017-029 du 14 juillet 2017 portant Loi de Programmation relative à la Sécurité Intérieure (LPSI) 2017-2021 ;

· Le Renforcement du système judiciaire (mise en œuvre de la loi de programmation pour le secteur de la justice 2020-2024) ;

· La Contribution budgétaire à la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger ;

· L’Amélioration de la déconcentration et de la décentralisation budgétaire ;

· Le maintien du ratio de 15% des dépenses budgétaires allouées au secteur de l’Agriculture;

· L’exécution des Dépenses prioritaires constituées de 90% des inscriptions en faveur des secteurs sociaux, notamment l’éducation et la santé, hors financement extérieur et dépenses de sécurité sociale (561 milliards de FCFA).

Le budget d’Etat 2020 présente un déficit budgétaire global de 422,740 milliards de FCFA qui sera financé par les ressources provenant des aides budgétaires extérieures et la mobilisation de l’épargne à travers les titres d’emprunts émis par le Trésor Public.

En 2020 parmi les critères de convergence de l’UEMOA, le Mali respectera trois (03) sur cinq (05) en 2020 à savoir les trois (03) critères de premier rang : (i) le ratio du solde budgétaire global, dons inclus en pourcentage du PIB, (ii) le taux d’inflation et (iii) l’encours de la dette publique rapporté au PIB.

L’attaque contre le siège du FSB à Moscou filmée par des témoins – vidéos

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Les motifs des assaillants ne sont pas connus pour le moment. Le FSB affirme qu’il n’y a eu qu’un seul agresseur, qui a été neutralisé. Son identité est en train d’être établie. Suite à l’incident survenu à la veille de la Journée des services spéciaux célébrée le 20 décembre, le Comité d’enquête de Russie a annoncé l’ouverture d’une enquête pour atteinte à la vie d’un agent des forces de l’ordre

Des témoins de la fusillade qui a lieu le 19 décembre près du siège du Service fédéral de sécurité (FSB) ont partagé des images de l’incident sur les réseaux sociaux.

Le ministère russe de la Santé a fait état de cinq blessés dans une fusillade qui s’était produite ce jeudi 19 décembre près du siège du FSB en plein centre de Moscou.

Selon diverses sources, entre un et trois individus armés ont attaqué le siège du Service fédéral de sécurité. Dans l’échange de tirs qui s’en est ensuivi, plusieurs personnes auraient trouvé la mort.

La 15e grande conférence de presse annuelle de Vladimir Poutine

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Le Président russe tient ce 19 décembre sa 15e grande conférence de presse annuelle à Moscou, où il répondra aux questions de 1.895 journalistes. Suivez l’événement en direct sur Sputnik.

Vladimir Poutine passe ce jeudi 19 décembre son 15e grand oral télévisé depuis le Centre du commerce international de Moscou, en répondant à des questions de 1.895 journalistes russes et étrangers accrédités à cette occasion.

Suivez l’événement en continu sur Sputnik.

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La dernière conférence de ce type s’était déroulée le 20 décembre 2018 dans le Centre du commerce international de Moscou. Elle avait duré trois heures et 45 minutes, Vladimir Poutine ayant répondu à 61 questions. Lors de l’édition 2018, il avait notamment évoqué les Gilets jaunes, la dédollarisation de la Russie et la situation en Syrie.

Cette année, le format de l’événement ne change pas, un dialogue direct entre les journalistes et le chef de l’État sur les diverses questions: l’économie, la politique intérieure et l’international ainsi que les enjeux régionaux.

La toute première grande conférence de M.Poutine en 2001 a été la plus courte de l’histoire de l’événement, 1 heure 35. La conférence de presse de 2008, par contre, a été la plus longue, 4 heures 40 minutes.

Le Conseil d’Administration de la BOAD approuve de nouveaux engagements pour un montant global de 65,2 milliards FCFA

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Le Conseil d’Administration de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) s’est réuni pour sa 115ème session ordinaire dans les locaux du siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar (Sénégal), sous la présidence de Monsieur Christian ADOVELANDE, Président du Conseil d’Administration, Président de la BOAD.

Après avoir approuvé le procès-verbal de sa 114ème réunion qui s’est tenue le 25 septembre 2019 à Ouagadougou (Burkina Faso), le Conseil a examiné et approuvé les perspectives financières actualisées 2019-2023, le budget programme 2020-2022 de la BOAD et la note de présentation de la politique RSE de la Banque.

Le Conseil a également approuvé de nouvelles opérations dont 2 prêts à moyen et long termes d’un montant total de 22 milliards F CFA, 1 prêt à court terme d’un montant de 5 milliards FCFA et 2 prises de participation s’élevant à 38,2 milliards FCFA. Ces opérations portent à 5 809,1 milliards FCFA, le total des engagements (toutes opérations confondues) de la BOAD.

Les engagements approuvés portent sur le financement partiel des projets suivants :

  • Construction d’une centrale solaire photovoltaïque de puissance 30 MWC à Blitta au Togo. Le projet a pour objet, la construction, l’exploitation, la maintenance d’une centrale solaire photovoltaïque de puissance 30 MWc à Blitta et la réalisation de ses ouvrages d’évacuation, à raccorder au réseau interconnecté du Togo, en vue de la fourniture de l’énergie à la CEET. Les installations de ladite centrale seront transférées à l’Etat en fin de concession, après 25 ans d’exploitation. L’objectif global du projet est de contribuer à la diversification du mix énergétique et à la réduction des coûts de production. Il vise à : i) assurer l’accès à l’électricité de 30 000 ménages supplémentaires et de l’usine d’égrenage de coton de Blitta à partir de 2021 ; ii) contribuer à améliorer le taux d’électrification du pays en le faisant passer de 45% en 2018 à 60% en 2022 ; et iii) contribuer à l’amélioration des conditions de vie des populations des localités concernées. Montant de l’opération : 7 milliards FCFA.
  • Prise de participation de la BOAD au capital des Fonds Amorçage et infrastructures de l’UEMOA. Le projet a pour objet, la participation de la BOAD à hauteur de (i) 12 000 M FCFA au Fonds Amorçage et (ii) 26 238,28 M FCFA au Fonds Infrastructures. Les objectifs visés par les deux Fonds sont de : (i) contribuer à la réduction du déficit en infrastructures (estimé à 7 000 M USD /an, soit environ 4 137 000 M FCFA) dans la zone et accélérer la croissance économique des Etats de l’Union ; (ii) diversifier les sources de financement des infrastructures de la région et accroître la participation du secteur privé ; (iii) mobiliser les investisseurs institutionnels nationaux et internationaux en vue de développer les infrastructures de la région ; (iv) contribuer au développement du secteur privé local dans l’UEMOA en soutenant les développeurs de projets locaux grâce à un financement pour la préparation de projets et (v) contribuer au développement du marché financier régional. Montant de l’opération : 38,2 milliards FCFA.
  • Ligne de refinancement en faveur de ORABANK Côte d’Ivoire. Cette ligne est destinée au financement des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD), avec la possibilité d’imputer également, le cas échéant, des crédits aux PME/PMI. Elle s’inscrit dans le cadre (i) du troisième programme initié par la BOAD et la KFW visant à soutenir les activités des Micros, Petites et Moyennes Entreprises (MPME) de l’UEMOA en améliorant leur accès aux moyens de financement par le canal du secteur bancaire commercial et (ii) de l’engagement de la BOAD à soutenir le secteur de la microfinance. Montant de la ligne : 15 milliards FCFA.
  • Ligne à court terme en faveur de BGFIBank Côte d’Ivoire (BGFIBank CI) pour le refinancement partiel de la campagne cajou 2019-2020. L’objectif visé par cette ligne est de renforcer les ressources financières à court terme de BGFIBank CI, CBI, pour lui permettre de soutenir adéquatement les besoins de trésorerie des sociétés centrales d’achats des produits agricoles (CAP) SA, Quang Thien Imex (QTI) SA et TAN IVOIRE SA. La ligne de refinancement contribuera notamment à l’achat d’environ 69 000 tonnes de noix de cajou auprès des producteurs en Côte d’Ivoire. Montant de la ligne : 5 milliards FCFA

Par ailleurs, le Conseil d’administration a approuvé la proposition de réaménagement des conditions du prêt de la Banque pour le financement partiel du projet d’implantation d’une unité industrielle de production de solutés injectables par la société PARENTERUS SA à bayakh au Sénégal. L’objectif actualisé du projet est de passer d’une production de 1 984 320 unités en année 1à 7 275 840 unités en année 2 pour atteindre 10 913 760 unités à partir de l’année 3,soit respectivement 17%, 61% et 91% de la capacité installée de l’usine. Montant de l’opération : 2,9 milliards FCFA.

Les Administrateurs ont émis un avis favorable sur l’état de recouvrement des créances sur prêts de la BOAD au 30 novembre 2019 et la note sur la problématique de l’indemnisation des populations dans le cadre du financement des projets par la Banque. En outre, ils ont pris connaissance des dossiers ci-après :

  • Compte-rendu de la 32ème réunion du Comité d’Audit de la BOAD.
  • Synthèse des principales conclusions de l’étude sur l’adéquation des fonds propres de la BOAD.
  • Compte-rendu d’exécution du troisième emprunt obligataire de la BOAD sur le marché financier international.
  • Rapport de fidéicommis Orabank Côte d’Ivoire (ex-groupe de la Banque Régionale de Solidarité) au titre de l’exercice 2019.
  • Compte-rendu de l’Atelier Régional sur l’Energie Solaire dans l’UEMOA, promu par la BOAD, la BCEAO et la Commission de l’UEMOA.
  • Compte-rendu d’exécution du projet de construction de la cité BOAD à Baguida, en République Togolaise.

En clôturant les travaux, le Président Christian ADOVELANDE a, au nom du Conseil d’Administration, remercié les autorités sénégalaises et le Gouverneur de la BCEAO, pour l’accueil chaleureux et fraternel qui a été réservé aux Administrateurs, ainsi que pour les dispositions matérielles et organisationnelles ayant permis la tenue de cette session dans les meilleures conditions.

Après la Banque mondiale, l’UE approuve un appui budgétaire de 59 millions € pour le Mali

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A la suite de la Banque mondiale qui a décaissé tout récemment un appui budgétaire record de 250 millions $ en faveur du Mali, l’Union européenne (UE) vient d’annoncer qu’elle mettra également la main à la poche.

Ce sont deux programmes d’appui budgétaire : le programme d’appui à la consolidation de l’Etat (SBC) et le contrat de réforme sectorielle des secteurs sécurité alimentaire, nutritionnelle et agriculture durable (CRS-SANAD) qui bénéficieront de ce soutien d’un montant global de 59,3 millions € (38,9 milliards FCFA).

Leurs objectifs principaux : la création d’un environnement propice à la croissance économique, avec en toile de fond le renforcement durable de la situation sécuritaire, l’amélioration de la transparence et de l’équité dans la gouvernance nationale et locale, notamment dans les secteurs miniers et de l’éducation, l’emploi des jeunes et le renforcement de la résilience des populations vulnérables afin de faire face à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle de façon durable.

Représentant 89% de l’enveloppe totale prévue pour le Mali par l’UE pour 2019, ce montant vient s’ajouter aux 32,8 milliards FCFA décaissés au titre de l’exercice 2018 (50 millions d’euros) dans le cadre de ces deux programmes, sur un total disponible de 40 milliards FCFA (61 millions d’euros), soit un taux de décaissement de 83%.

Cette opération intervient alors que Boubou Cissé, le Premier ministre, avait appelé l’ensemble des partenaires financiers à emboîter le pas à l’institution de Bretton Woods afin de permettre à son pays de mieux faire face aux dépenses sécuritaires qui sont montées en flèche depuis l’éclatement de la crise en 2012.

Le gouvernement angolais recherche activement un gestionnaire pour le terminal multifonctionnel du port de Luanda

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Le gouvernement angolais a lancé, lundi 16 décembre 2019, un appel d’offres public international pour la concession et l’exploitation du terminal multifonctionnel du port de Luanda. Son principal objectif est de promouvoir le développement et l’efficacité du port grâce à la participation d’opérateurs privés.

Cet appel d’offres public, qui court jusqu’au 30 mars 2020, s’adresse aux entreprises ou consortiums nationaux et étrangers ayant une expérience avérée dans l’activité. Leur chiffre d’affaires annuel moyen des 3 derniers exercices devrait atteindre 100 millions USD ou plus.

Selon le cahier de charge, les soumissionnaires devront justifier d’une participation d’au moins 25 % dans un minimum de 3 opérations de concession de terminaux portuaires au cours des 3 dernières années. En plus, dans au moins une de ces opérations, ils doivent justifier d’une participation d’au moins 50 %, avec preuve sur le terrain, d’un traitement minimum annuel de 250 000 EVP au cours de ces 3 dernières années.

Le terminal multifonctionnel du port de Luanda possède un front de quai de 610 mètres et une profondeur de 12,5 mètres. Occupant une superficie de 181 070 mètres carrés, avec une capacité de traitement de 2,6 millions de tonnes/an.

Fin juillet, l’Etat angolais avait annoncé la résiliation du contrat de concession des terminaux portuaires de Luanda et de Lobito, qui étaient exploités par Soportos – Transporte e Descarga dans le cadre d’une concession de 20 ans. Selon la presse locale, les dirigeants de la société étaient accusés d’être trop proches de l’ancien président angolais, José Eduardo dos Santos. Le général Manuel Hélder Vieira Dias, qui agissait en tant que mandataire de l’actionnaire principal de Soportos, était en effet son ancien chef de la sécurité présidentielle.

Lire aussi : 

Congo: la BAD annonce le décaissement de 208 millions $ pour relancer l’activité économique

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Le Congo bénéficiera d’un financement de 208 millions $ de la Banque africaine de développement (BAD) pour relancer son activité économique. C’est ce qu’a indiqué l’institution panafricaine dans un communiqué publié sur son site lundi.

La nouvelle aide qui sera octroyée sous forme de prêt, permettra de faciliter la mise en œuvre du Programme d’appui aux réformes économiques et financières (PAREF). Celui-ci a pour objectif de créer les conditions d’une croissance économique soutenue à travers le renforcement de la consolidation budgétaire et la relance de l’économie du Congo.

Les nouveaux fonds serviront ainsi à aider le Congo à faire face à la baisse de ses recettes fiscales et aux effets de la chute récente du prix du baril de pétrole, qui se sont traduits par un ralentissement de la croissance économique. Il s’agira également d’améliorer la gestion de la dette et des risques budgétaires en renforçant les capacités de mobilisation fiscale de l’Etat.

« En approuvant cette opération, la banque va soutenir le Congo à financer ses dépenses sociales critiques, apurer ses arriérés extérieurs et rembourser ses arriérés intérieurs pour soutenir le secteur privé, qui a été durement frappé par la crise économique », a ainsi expliqué Abdoulaye Coulibaly, directeur du Bureau de coordination de la gouvernance et de la gestion des finances publiques à la BAD.

Pour rappel, le portefeuille de la banque panafricaine au Congo-Brazzaville comprend six opérations relevant uniquement du secteur public et représentant un total d’engagements estimé à 231 millions $.

Moutiou Adjibi Nourou

Côte d’Ivoire : l’Allemagne accorde 60 millions € pour le financement des réformes dans le secteur des énergies renouvelables

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L’Allemagne vient d’accorder un financement d’une valeur de 60 millions d’euros (environ 39,3 milliards FCFA) pour le financement des réformes dans le secteur des énergies renouvelables. La signature de cet accord de financement a eu lieu, mardi 17 décembre 2019, à Abidjan, entre le ministre ivoirien de la Justice et des Droits de l’Homme, Sansan Kambilé, représentant son collègue des Affaires étrangères, et l’ambassadeur d’Allemagne en Côte d’Ivoire, Michael Grau.

Ce financement vise l’efficacité énergétique du pays, qui va permettre d’améliorer les conditions de vie des populations ivoiriennes. L’accord comprend également la mise en oeuvre d’un programme de réformes du secteur, convenu conjointement entre la Côte d’Ivoire, l’Allemagne et la Banque mondiale.

Intervenant à cette occasion, l’ambassadeur d’Allemagne a indiqué que « l’Etat allemand fait de la coopération avec l’Afrique l’une de ses priorités politiques par le lancement, en mars 2017, du partenariat du G20 avec l’Afrique en vue de permettre au continent de mettre en valeur ses trésors humains, intellectuels et matériaux pour la paix, la stabilité et une vie digne à l’échelle globale à travers l’initiative ‘’Compact with Africa’’ ».

Pour Sansan Kambilé, la signature de cet accord témoigne de la volonté des deux états de consolider les acquis de coopération. Il s’agit notamment du renforcement de la coopération,  la reprise en 2019 des consultations bilatérales entre les deux pays et les importants accords de coopération que les deux  pays vont signer dans divers domaines d’activité, ainsi que le portefeuille de la coopération allemande disponible dans le cadre du financement des énergies renouvelables et d’efficacité énergétique.

André Chadrak

Tunisie : deux accords de financement mobilisant 238 millions € pour moderniser les infrastructures électriques et soutenir les PMEs

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La directrice générale adjointe de la Banque africaine de développement pour l’Afrique du nord, Yacine Diama Fal et le ministre tunisien des Finances et ministre par intérim du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Ridha Chalghoum, ont signé, mardi, deux accords de financement dans les secteurs énergetique et financier, pour un montant total de 238 millions d’euros.  

La cérémonie de signature s’est déroulée au siège du ministère du Développement à Tunis, en présence du ministre de l’Industrie et des Petites et moyennes entreprises, Selim Feriani, ainsi que des présidents directeurs généraux de la Société tunisienne d’électricité et de gaz (STEG) et de la banque publique tunisienne BH Bank.

« La Tunisie est engagée à mobiliser des financements extérieurs pour ses projets structurants. A travers ces accords, nous modernisons les insfrastructures électriques et améliorons les prestations rendues aux populations. Nous appuyons également le développement des petites et moyennes entreprises à travers un accès facilité au financement. », a déclaré le ministre des Finances et ministre par intérim du Développement, de l’investissement et de la coopération internationale, Ridha Chalghoum. « Nous saluons l’excellence de nos relations avec la Banque africaine de développement. 2019 a vu l’octroi de financements importants au profit de secteurs stratégiques. » a-t-il ajouté.

D’un montant de 138 millions d’euros en faveur de la Société tunisienne d’électricité et gaz (STEG), le premier accord porte sur la mise en œuvre du projet d’aménagement et d’équipement du réseau de transport d’électricité. Il permettra une plus grande stabilité du réseau électrique et améliorera la qualité des prestations de services au bénéfice des populations. Plus concrètement, ce projet financera l’acquisition de postes de transformation haute et moyenne tension, la construction d’environ 250 km de liaisons électriques et l’installation d’un dispositif de télé-conduite.

Le second accord met en place une ligne de crédit de 100 millions d’euros en faveur de la banque publique tunisienne BH Bank. Son objectif est de renforcer les activités de financement ciblant des petites et moyennes entreprises dans les secteurs de la santé, du logement social, de l’industrie et des énergies renouvelables. Avec pour finalité de contribuer à diversifier la capacité de production du pays en soutenant la croissance dans différents secteurs.

« Ces deux nouvelles opérations s’imbriquent parfaitement pour soutenir les entreprises tunisiennes et créer de nouveaux emplois pour les jeunes sur l’ensemble du territoire. C’est au final ce qui compte » s’est réjouie Yacine Diama Fal, directrice générale adjointe de la Banque pour l’Afrique du nord. « La première qui concerne l’électricité, est un des prérequis au développement des énergies renouvelables, lequel s’accompagnera d’une forte intégration industrielle au niveau local. En synérgie avec la réforme du secteur financier, la seconde vient élargir les possibilités de financement, et donc de développement, à de nouveaux acteurs économiques. » a-t-elle précisé.

Le partenariat entre la Tunisie et la Banque africaine de développement dure depuis près d’un demi-siècle couvrant différents secteurs, dont l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture et le développement social.