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Barkhane: les forces spéciales françaises se démènent, les politiques désorientés

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Macron a reporté un sommet à Pau avec les dirigeants des pays du Sahel. Il veut ainsi faire pression sur les pays de la région pour qu’ils soutiennent l’intervention française. Sur le terrain, en effet, la situation s’aggrave. Les militaires français combattent avec détermination, mais les erreurs stratégiques semblent s’accumuler. Enquête.

Il est 13 h et à Bou Djebeha, au nord du Mali, le soleil en est à son zénith quand les hélicoptères français décollent. Après une longue traque, faite de recueil de renseignements et de filatures, les forces spéciales françaises se lancent à la poursuite d’un convoi de pick-up qu’elles ont repéré. Moins d’une heure plus tard, elles atteignent trois véhicules. Dans l’un d’eux, un chef djihadiste d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI*), Yahia Abou-El-Hammam, ressortissant algérien surnommé «l’émir de Tombouctou».

Militaire de l'Armée de Terre

© CC0 / JOE_HILLSUNDOPEX: l’armée française engagée dans des missions de plus en plus violentesLa course poursuite, à 120 km/h dans les dunes, est aussi une course contre la montre: le carburant va bientôt manquer aux hélicoptères. Des tirs de sommation éclatent pour stopper les véhicules. Deux d’entre eux se rendent, mais le troisième parvient à s’échapper dans le nuage de poussière provoqué par les hélices. Les commandos se posent sans tarder, et maîtrisent les premiers terroristes. Les hélicoptères, au bout de leur capacité, doivent rentrer. Les hommes s’emparent alors des pick-up des djihadistes et poursuivent la chasse, assez longtemps pour transmettre les coordonnées des fuyards à un second groupe qui prend le relais. C’est dans la localité d’Elakla qu’aura lieu l’affrontement final: se sentant pris au piège, onze djihadistes ouvrent le feu. Ils seront tous éliminés, avec leur leader, dans cet engagement du 21 février 2019.

Les forces spéciales pour sauver la région de l’effondrement

Chose rare, ce fait d’armes avait été révélée en juin dernier lors d’un discours du ministre des Armées, Florence Parly, alors en visite au Commandement des forces spéciales terre à Pau, pour féliciter celles-ci du «capital d’expérience considérable [accumulé] ces dernières années». Une façon donc de souligner que l’action pour le moins spectaculaire de février dernier illustrait à merveille les efforts de la France et l’exigence d’opérations que seules ses unités d’élite peuvent mener dans cette région menacée d’effondrement.

Hélicoptère Caracal et forces spéciales françaises à l’entraînement. À noter que la ville de Pau, qui doit accueillir le sommet «G5 Sahel», est celle du 5e régiment d’hélicoptères de combat, qui a perdu plus récemment sept de ses hommes dans l’accident du 27 novembre. C’est aussi là que se trouve le 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales et le Commandement des forces spéciales terre.

© AFP 2019 JULIEN FECHTERHélicoptère Caracal et forces spéciales françaises à l’entraînement. À noter que la ville de Pau, qui doit accueillir le sommet «G5 Sahel», est celle du 5e régiment d’hélicoptères de combat, qui a perdu plus récemment sept de ses hommes dans l’accident du 27 novembre. C’est aussi là que se trouve le 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales et le Commandement des forces spéciales terre.

​Le ministre avait déjà évoqué un projet de fédération des forces spéciales des «différents pays européens» pour soutenir les unités françaises: «[celui-ci] a été proposé aux Européens, en collaboration avec les autorités maliennes», déclarait-elle, avant de préciser qu’il n’était «pas encore complètement opérationnel», regrettant à demi-mot le manque de considération du terrorisme de certains partenaires au sein de l’UE. à l’heure actuelle, cette opération, baptisée «Tacouba», serait toujours en cours d’élaboration. Huit pays européens auraient pour l’instant répondu à l’appel. À des degrés d’implication et d’action très divers, 23 armées européennes sont déjà présentes au Sahel, principalement au sein de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Mais six mois plus tard, Emmanuel Macron vient de reporter, au lendemain de l’attaque djihadiste ayant conduit à la mort de 71 soldats nigériens, le sommet qui était attendu le 16 décembre dans cette même ville de Pau, avec les Présidents du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Tchad et de la Mauritanie. Dans la balance selon Emmanuel Macron, l’intervention française. L’Élysée espère que les dirigeants alliés «assument publiquement» le fait que les soldats français sont au Sahel à la demande des pays concernés et non pour des «visées néocoloniales», accusation qui s’est aujourd’hui propagée parmi les populations du Sahel et leurs diasporas en Europe, notamment lors de manifestations anti-françaises à Bamako et Ouagadougou.

Le Sahel coûte davantage à la France qu’il ne lui rapporte

Mais pour l’africaniste Bernard Lugan, pas de doute possible:

«Au point de vue économique, le Sahel est donc inexistant pour la France.»

Les accusations de néocolonialisme le révoltent. Dans sa revue L’Afrique réelle, il contredit l’idée que la France livre cette guerre pour défendre ses intérêts économiques: «la région totalise moins de 0,25% du commerce extérieur de la France», rappelle-t-il. Elle ne peut de surcroît combattre pour s’emparer de l’uranium  comme l’affirment certains, puisque «Sur les 63.000 tonnes extraites de par le monde, le Sahel n’en produit en effet que 2.900». Trop infime pour trop d’efforts donc. Enfin, «quant à l’or du Burkina Faso et du Mali, il est extrait par des sociétés canadiennes, australiennes et turques.»

Et Lugan de souligner au contraire que la région coûte plutôt qu’elle ne bénéficie à la France: au-delà du million d’euros quotidien que coûte l’opération Barkhane, celle-ci consacre selon Lugan, les trois quarts de son Aide publique au développement (APD) au Sahel, «soit 9 milliards d’euros». L’APD s’élève d’ailleurs à 0,43% de son PIB, un chiffre que le gouvernement vient d’ailleurs de décider de porter à 0,55% d’ici 2022. Et Bernard Lugan d’ajouter: «employée en France, cette somme colossale aurait permis de régler définitivement la question du financement des hôpitaux et de la Justice, tout en effaçant la dette de la SNCF…»

Malgré tout, l’intervention française était justifiée selon l’ancien officier parachutiste Xavier Moreau, aujourd’hui dirigeant du think tank Stratpol. Mais tout n’était pas aussi simple:

«La guerre au Mali a démarré sur les chapeaux de roue, mais toute la question est de tenir ensuite le terrain. C’est presque un problème métaphysique, du “wishful thinking”, des vœux pieux. Nous partons du principe que les populations autochtones vont se jeter dans nos bras parce que nous venons les libérer.»

Le ressentiment anti-français s’accroît à mesure que le conflit s’éternise.

Les djihadistes, de piètres combattants

Mais pourquoi la France ne remporte-t-elle pas cette guerre? Les adversaires sont-ils si redoutables? Bien sûr que non. Nous nous sommes entretenus avec un officier d’infanterie, qui a bien voulu nous parler sous couvert d’anonymat. Lui qui a connu le théâtre afghan, pays en guerre depuis l’intervention soviétique de 1978 et dont les habitants naissent «avec une kalachnikov dans les mains», nous a relaté l’extrême médiocrité des djihadistes sahéliens:

«S’ils entretenaient leurs armes correctement, nous n’en serions pas à 44 morts. Des anecdotes de roquettes non explosées dans des VAB, j’en ai une pelletée…»

Et cela est sans compter sur le manque de sens tactique: «j’aurais été djihadiste, il y a deux semaines, quand nos deux hélicoptères sont tombés, j’y serais allé: nous étions fragilisés, en pleine opération de secours, ils auraient pu nous faire encore plus mal…», constate l’officier d’infanterie.

Il faut bien dire que le processus de recrutement djihadiste n’est guère exigeant: débarquant de leurs pick-up dans les villages, les chefs de guerre menacent de massacrer les familles si les jeunes hommes ne les suivent pas. Pas de quoi faire de grands guerriers, donc. Et s’ils ne savent pas entretenir leurs AK-47, il n’est guère étonnant qu’ils ne comptent aucun sniper dans leurs rangs, contrairement aux talibans: «sentir le vent et faire des calculs, vous imaginez bien, c’est pas leur truc!», ironise notre source.

L’arme de prédilection contre l’armée française reste donc l’IED, l’engin explosif improvisé, dont la menace semble bien moins anxiogène pour le soldat que la perspective d’être pris dans la lunette d’un fusil de précision. C’est sûr, un blessé par IED peut être rapatrié en métropole en moins de 24 heures, quelquefois 12. Un processus qui a rassuré les hommes.

Alors, les obstacles sont autres: «La difficulté d’éliminer le djihadisme est sans fin: peu importe la tête coupée, il y aura toujours quelqu’un en dessous pour prendre sa place», juge l’officier d’infanterie. Et à cela faut-il ajouter la difficulté de tenir compte d’un problème essentiel:

«L’argent des trafics vient du nord. La base arrière c’est l’Algérie, et ça, on n’en entend jamais parler!»

Et le militaire de constater: «les GCM/GCP [les Groupements commandos de montagne et parachutistes, ndlr] font un super boulot, mais si on voulait gagner, il faudrait envoyer tout le monde.» En clair: les 4.500 hommes actuellement déployés ne suffisent pas face à ce territoire grand comme huit fois la France.

Quand les Peuls massacrent les Dogons

Un territoire sans fin et fracturé ethniquement dont nous ignorons tout en Occident: «les guerres du Sahel ont en effet des causes historiques, politiques et anthropologiques.», explique Bernard Lugan. Ainsi l’actuel islamisme, exporté par des djihadistes chassés d’Algérie, est-il avant tout:

«La surinfection de plaies ethniques que les responsables politiques des pays du Sahel refusent de fermer», entre «des sédentaires sudistes et des nomades nordistes en rivalité territoriale depuis la nuit des temps.»

Or, l’opération Barkhane ne saurait résoudre cette cause ethnique première, «sa présence n’ayant qu’un but: éviter la désintégration régionale». Trafic d’esclaves ou de drogue en sont les signes avant-coureurs: 35 à 40% de la cocaïne destinée à l’Europe transiterait à l’heure actuelle par le Sahel.

Fantassins du 126e régiment d’infanterie. Ce dernier était à la bérézina en 1812. Deux siècles plus tard, ils palabrent avec les nomades du Sahel.

© AFP 2019 DAPHNE BENOITFantassins du 126e régiment d’infanterie. Ce dernier était à la bérézina en 1812. Deux siècles plus tard, ils palabrent avec les nomades du Sahel.

Et comme si cette fracture Nord/Sud ne suffisait pas, d’innombrables querelles entre communautés ethniques nourrissent le chaos sahélien. Touaregs et Maures au nord, Dogons à la frontière avec le Burkina, Soninkés près de la Mauritanie, Songhaï dans la région de Gao, Peuls disséminés… Une complexité qui exige de s’extraire de tout manichéisme. L’officier d’infanterie a vécu de près ces tensions entre la douzaine d’ethnies maliennes:

«Quand un massacre de village peul a lieu, c’est diffusé dans tous les médias. Un massacre de village dogon par des Peuls, personne n’en entend parler. Il y en a pourtant deux à trois par mois: 20, 30 à 40 personnes sont massacrées. Les gars débarquent à moto, tuent en rafalant, achèvent au couteau, partent après avoir brûlé le village et volé les chèvres. Si on savait, la vision occidentale changerait. Mais les Peuls, du fait de leur diaspora importante, détiennent un véritable pouvoir d’information.»

Face à cela, l’approche occidentale serait-elle vouée à l’échec? Dans ce chaos, les djihadistes peuvent compenser leur maladresse au combat. Bien sûr, ils se volatilisent sans peine, se fondant dans la population. Et de surcroît, eux ne connaissent pas de bornes, notamment dans la région de Liptako-Gourma, la zone des trois frontières entre Mali, Niger et Burkina Faso. Si l’armée dispose d’une entente pour les pourchasser, elle doit toutefois être accompagnée par l’armée du pays dont la frontière vient d’être franchie.

Soldats français

© AFP 2019 IAN LANGSDON / POOLAprès la mort de 13 soldats au Mali, émotion passagère ou réveil du lien armée-nation?Idem pour obtenir de l’aide d’une unité sous autorité de l’Onu: l’opération doit être validée par la hiérarchie des Nations unies, excessivement bureaucratique, selon nos sources. C’est tout le processus décisionnel qui en pâtit. Or, sur le champ de bataille, le temps ce n’est pas de l’argent, mais des vies humaines. Et peut-on résoudre le chaos avec des institutions elles aussi chaotiques? L’officier porte un regard critique sur la MINUSMA, forte de 15.000 hommes:

«Les contingents ne sont pas d’égale valeur. Les Canadiens [réputés très solides, notamment grâce à leur expérience afghane, ndlr] se sont lassés et sont partis au bout d’un an. Les Allemands sont totalement limités par leurs politiques, ils sont frustrés de ne rien pouvoir faire. Les contingents africains, pour la plupart, ne sont là que pour les financements de l’Onu. J’en ai vu se faire dérouiller. Leur niveau laisse vraiment à désirer.»

Dur donc de compter sur quelqu’un dans cette région. Exception faite de l’armée tchadienne, selon Xavier Moreau, pour des raisons historiques et culturelles: celle-ci combat en effet avec l’armée française depuis les années 80.

Un scotch pour sauver un pneumatique crevé

Les succès sur le terrain des unités françaises, qu’elles soient spéciales ou conventionnelles, illustrent bien le fait que l’impasse n’est pas d’ordre tactique, mais plutôt stratégique… ou politique. La France se trouve désormais face à un dilemme tragique: «il n’y a pas de solution, observe Xavier Moreau. Mais si on s’en va, tout s’écroule, avec les risques de vagues migratoires considérables pour l’Europe».

Selon lui, ce ne sont «pas seulement des forces spéciales qu’il faut, ce sont des troupes d’occupation… ce qui serait tout aussi intenable», déplore-t-il avant de pointer la responsabilité de l’intervention occidentale en Libye, dont le chaos sahélien est une conséquence:

«On met du scotch sur le bateau pneumatique qu’on a crevé. Au nom de prétextes humanitaires nous sommes intervenus en Libye, alors que c’était le pays le plus riche du continent. Quand il y a un État fort en Afrique, il faut le soutenir, ça devrait être une évidence, mais ça ne l’est pas aujourd’hui.»

Un besoin de «révolution mentale» donc, pour empêcher le bateau pneumatique crevé de couler. En attendant, les troupes continueront de faire le coup de feu, loin de chez elles. 

*AQMI est une organisation terroriste interdite en Russie

Niamey : La capitale Nigérienne a abrité le sommet extraordinaire du G5sahel

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Le Sommet extraordinaire du G5 Sahel s’est ouvert dimanche en début d’après-midi après-midi, 15 décembre 2019, à Niamey, sous la Présidence du Président de la République du Burkina Faso, Président en exercice du G5 Sahel, SEM Roch Marc Christian Kaboré, en présence notamment du Président de la République, SEM Issoufou Mahamadou, hôte du Sommet.

Les Présidents du Tchad, du Mali et de la Mauritanie participent également à ce sommet.

Cette conférence, prévue à Ouagadougou, au Burkina Faso, se tient à Niamey à la demande des dirigeants du G5 Sahel « pour marquer leur solidarité » au Président Issoufou Mahamadou, au Gouvernement et au peuple nigériens suite à la grande tragédie de l’attaque terroriste contre Inatès, Région de Tillabéry, près de la frontière avec le Mali.

A leur arrivée à Niamey, les dirigeants du G5 Sahel se sont rendus au Carré des Martyrs, à la Base Aérienne 101 de Niamey, pour s’incliner sur les tombes des 71 soldats morts au combat contre le terrorisme, le mardi 10 décembre 2019 à Inatès.

Une fatiah a été dite à cette occasion par le Président de l’Association Islamique du Niger pour le repos des âmes des disparus, pour la paix et la sécurité du pays.

Après s’être recueillis sur les tombes de ces martyrs, les dirigeants du G5 Sahel, à travers le Président en exercice SEM Roch Marc Christian Kaboré, ont présenté leurs condoléances à l’ensemble des nigériens « pour ces pertes qui sont importantes »

« Nous sommes venus ici pour, surtout, encourager nos frères du Niger, en tant que G5, et leur dire que ce combat est un combat de longue haleine » et qu’il faut s’armer de « beaucoup de courage » pour vaincre ce terrorisme.

L’ouverture de ce sommet a été caractérisée par le discours de bienvenue du Président Issoufou Mahamadou et le discours d’ouverture du Président en exercice du G5 Sahel.

Cette rencontre d’une journée sera sanctionnée par un communiqué final.

Il faut noter qu’à leur arrivée à la base Aérien 101 de Niamey, les dirigeants du G5 Sahel ont été accueillis au pied de la passerelle de leurs avions présidentiels respectifs, avec tous les honneurs militaires, par le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Issoufou Mahamadou.

SAA 2019: en attendant la première voiture Made In Côte d’Ivoire…

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Comme annoncé, à l’initiative du Groupe Interprofessionnel Automobiles, Matériels et Équipementiers (GIPAME) et sous la houlette du Ministère des Transports, la Côte d’Ivoire  vit en ce moment au rythme du premier Salon de l’Automobile d’Abidjan ( SAA) . Par conséquent depuis le 12 décembre , le parc des expositions situé à quelques encablures de l’aéroport Félix Houphouet-Boigny  dans la commune de Port-Bouet est devenu un vaste parc-auto.

Le parc automobile dans les pays africains et singulièrement en Côte d’Ivoire est dominé à 90% par les véhicules importés d’occasion avec un âge moyen variant entre 15 et 25 ans. Cette vétusté alliée à l’indicipline des chauffeurs serait l’une des premières causes de mortalité sur les routes. Par pallier à celà, à l’initiative du Groupe Interprofessionnel Automobiles, Matériels et Équipementiers (GIPAME) et avec la collaboration du ministère ivoirien des Transports, la première édition du Salon de l’Automobile d’Abidjan s’est ouverte jeudi 12 décembre 2019 et jusqu’au 16 décembre.

Pour Beydoun Abdul Hussein, Président de Yeshi Group et du  GIPAME, une organisation qui regroupe 22 concessionnaires et équipementiers représentant les principaux importateurs de véhicules neufs, de motos et de matériels en Côte d’Ivoire, ce Salon, le premier du genre en Afrique de l’Ouest, a pour objectifsde lutter contre le taux élévé de véhicules d’occasions en informant le citoyen lambda des différents mécanismes et moyen existants pour   l’achat de voitures à crédit ou de façon direct chez un concessionnaire. Et c’est à juste titre qu’à l’ouverture de ce salon, le ministre des Transports, Amadou Koné, s’est rejouit que la Côte d’Ivoire, pool économique de la sous-region,  soit le premier pays en Afrique de l’Ouest à acceuillir et organiser ce ” rendez-vous incontournable dans l’industrie automobile”.  
Vu que selon le ministre, le SAA  est une occasion unique de réunir en un même lieu et dans un temps limité, industriels et artisans de l’industrie automobile pour présenter leurs productions au grand public et aux professionnels. 

L’autre objectif de cette plate-forme internationale étant le partage d’expertises, Amadou Koné a démandé aux experts qui pour la plupart ”viennent de pays ayant amorcé ou réussi leur industrialisation”, à faire partager leurs expériences en vue d’aider la Côte d’Ivoire à mieux orienter ses actions futures en faveur du développement de l’industrie de l’automobile.   C’est d’ailleurs ”pour prendre une option sûre pour le développement d’une industrie automobile en Côte d’Ivoire et par ricochet, au niveau de l’Afrique de l’Ouest” que le Gouvernement ivoirien  a signé  avec le Groupe Toyota Tsusho un accord pour la création d’une usine de montage de véhicules Toyota. 

Source: Financialfrik.com

Sénégal : Amélioration de 99 milliards de FCFA du déficit commercial à fin octobre 2019

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Le déficit commercial du Sénégal au terme des dix premiers mois de 2019, s’est amélioré de 98,7 milliards de FCFA (148,050 millions d’euros) comparé à la même période de l’année 2018, selon les données de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD).

Selon cette structure, le cumul du solde commercial du Sénégal, à fin octobre 2019, s’est établi à -1792,6 milliards de FCFA contre -1891,3 milliards de FCFA pour la période correspondante en 2018.

En glissement mensuel, l’ANSD signale également une légère amélioration avec un solde commercial se situant à -198,6 milliards de FCFA en octobre 2019 contre -199,9 milliards de FCFA au mois précédent. « Cette légère amélioration du solde commercial est expliquée par la réduction du déficit vis-à-vis du Nigéria (-0,4 milliard de FCFA contre -37,2 milliards de FCFA au mois précédent) et l’excédent vis-à-vis des Etats-Unis (+7,0 milliards de FCFA contre -37,2 milliards de FCFA au mois précédent) et de la Corée du Sud (+9,6 milliards de FCFA contre -1,6 milliard de FCFA au mois précédent) », avance l’ANSD.

, le renforcement du déficit vis-à-vis de la Chine (-39,8 milliards de FCFA contre -23,2 milliards de FCFA au mois de septembre 2019) a atténué l’amélioration du déficit de la balance commerciale du Sénégal. Suivez le liens ci-dessous :

https://www.financialafrik.com/2019/12/14/senegal-amelioration-de-99-milliards-de-fcfa-du-deficit-commercial-a-fin-octobre-2019/

Maroc : Attijariwafa Bank va émettre une obligation de 2 milliards de dirhams pour renforcer ses fonds propres

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Attijariwafa Bank  va  émettre une obligation de 2 milliards de dirhams (187,6 millions d’euros)  sur le marché marocain  dans le but de renforcer ses fonds propres réglementaires et son ratio de solvabilité entre autres financer son projet d’expansion.

L’établissement a obtenu l’aval de l’Autorité marocaine du marché des capitaux(AMMC) pour  effectuer  cette transaction selon une note d’information publiée par le gendarme.

La banque va réaliser deux opérations simultanées. La première concerne  une émission d’obligations subordonnées d’un milliard de dirhams (93,8 millions d’euros) d’une maturité de 7 ans. Et une autre, perpétuelle, du même montant.

Cette recapitalisation entre dans le cadre du programme d’investissement annuel du groupe bancaire (2019/2020), chiffré à 2, 3 milliards de dirhams (215,8 millions d’euros).

En rappel, la structure  a élaboré  un important programme d’émission  en 2016, portant sur un montant global de 8 milliards de dirhams  (750,7 millions d’euros) dont plus de  50 % ont été déjà utilisés.

Le Directeur général d’Ethiopian Airlines élu « Directeur exécutif de l’année » par CAPA

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Le DG d’Ethiopian Airlines Groupe, M. Tewolde GebreMariam, a été reconnu comme « Directeur Exécutif de l’année » lors des Global Aviation Awards for Excellence organisés par le Centre de l’Aviation (CAPA) à Malte le 5 décembre 2019. M. Tewolde GebreMariam a remporté le titre pour son influence individuelle sur l’industrie de l’aviation avec une réflexion stratégique exceptionnelle et une direction innovante pour la croissance d’Ethiopian Airlines et de l’industrie de l’aviation en général.

En réaction à cette récompense, M. Tewolde GebreMariam a déclaré : « Je suis honoré d’avoir reçu le prix et je remercie sincèrement l’ACAM pour sa reconnaissance. Chez Ethiopian, nous avons franchi des étapes plus importantes en tant que famille unique. Je veux dédier ce prix à mes collègues : plus de 16 000 hommes et femmes courageux à travers le monde qui se mettent toujours au défi d’aller plus loin avec la mentalité que chaque pas qu’ils font peut devenir une nouvelle histoire et un jalon dans le secteur de l’aviation du 21e siècle d’aujourd’hui ».

Le Président émérite de l’ACAM, Peter Harbison, a pour sa part fait remarquer :

« Tewolde GebreMariam est devenu un géant de l’aviation africaine au cours des dernières décennies. Il a guidé une compagnie aérienne marginale à devenir une force mondiale majeure, avec une flotte moderne et une opérabilité de classe mondiale. L’année dernière, il a été mis à rude épreuve après l’accident de MAX, et émerge avec une même meilleure réputation. Nous sommes fiers de lui remettre ce prix et nous nous réjouissons de voir qu’il continue de conduire la compagnie aérienne à un sommet encore plus élevé ».

Au Ghana, le FMI s’attend à une croissance économique de 7% en 2019

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La croissance économique du Ghana devrait passer de 6,3% en 2018 à 7% en 2019, d’après les prévisions du Fonds monétaire international (FMI) annoncées dans un communiqué publié jeudi 12 décembre sur son site.

Cette croissance, indique l’institution, est soutenue par de nouvelles découvertes potentielles de pétrole et de l’exploitation minière. Pour les prochaines années, elle table sur une taux d’environ 5% en moyenne.

Toutefois, le Fonds met en garde contre les risques susceptibles d’affecter ces prévisions: il s’agit, entre autres, des pressions sur les dépenses dans un contexte d’élections en 2020, et les difficultés de financement et des coûts du secteur financier et énergétique plus importants que prévu.

« À la hausse, à moyen terme, le Ghana pourrait bénéficier de nouvelles découvertes de pétrole, de prix du cacao plus élevés, d’une diversification rapide tirée par les efforts d’industrialisation des autorités et du potentiel de réformes de mobilisation des recettes intérieures », ajoute-t-elle tout de même.

Dans son communiqué, l’institution indique également que l’inflation est restée proche du centre de la fourchette cible ces derniers mois, ceci « malgré la répercussion de la dépréciation du Cedi et des tarifs des services publics plus élevés ». Quant aux réserves internationales, elles restent « stables, en partie grâce aux emprunts extérieurs ».

Selon le FMI, le déficit global du gouvernement ghanéen devrait atteindre 4,7% du PIB en 2019, tiré par des revenus inférieurs aux prévisions, des dépenses pour les programmes phares et des dépenses de sécurité inattendues en raison des nouveaux problèmes sécuritaires régionaux.  « La dette de l’administration centrale devrait atteindre 63% d’ici la fin de 2019, en partie à cause des coûts exceptionnels du secteur financier et de l’énergie », deux secteurs dont la situation devra porter le déficit global) un taux de 7%.

Pays riche en matières premières avec une économie principalement agricole, le Ghana, deuxième économie de la CEDEAO derrière le Nigeria, dispose d’un PIB estimé à 54,9 milliards d’euros en 2018.

BMCE Bank Of Africa élargit son offre monétique au Maghreb

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Après avoir lancé Dynamic Currency Conversion (DCC) en 2015, en collaboration avec Mastercard, BMCE Bank Of Africa élargit cette offre monétique  au Maghreb, cette fois-ci de concert avec Visa international.

La banque devient ainsi, le premier  établissement bancaire à lancer ce service dans la région de l’Afrique du nord.

« Ce service innovant permettra aux porteurs de cartes VISA internationales d’effectuer des retraits dans leurs devises locales avec un taux de change préférentiel, sur les 1.230 guichets automatiques de BMCE Bank Of Africa au Maroc », a expliqué la banque dans un communiqué parvenu à la presse, mercredi 12 décembre.

La banque s’est engagée  depuis quelque temps, dans sa stratégie de transformation digitale, à faire de l’innovation son processus clé de son activité de communication Financière.

Samsung premier constructeur mondial de smartphones, devant Huawei et Apple

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20,3%. Si les modèles les plus haut de gamme, comme le Galaxy S10 et le Note10, semblent marquer le pas, Samsung peut compter sur une offre très solide dans le milieu de gamme.

Huawei en force malgré les sanctions américaines

Huawei a de son côté écoulé cette année 251 millions de smartphones, un chiffre qui progresse de 17,7% par rapport à 2018. Là aussi, la croissance est supérieure à celle enregistrée l’an dernier (+14,4%). Le constructeur chinois a bénéficié d’un gros soutien des consommateurs de son pays, en raison des sanctions de l’administration Trump qui lui interdisent d’utiliser des technologies provenant d’entreprises américaines.

Huawei peut continuer de s’appuyer sur le marché chinois pour se maintenir à la seconde place en 2020, selon Strategy Analytics. La Chine pèserait pour 80% des ventes du constructeur. Mais les smartphones Huawei pourraient souffrir dans d’autres pays, en particulier s’ils ne peuvent toujours pas intégrer les services et les applications de Google. Le Mate 30 en est privé et c’est un véritable handicap sur les marchés où Google est très utilisé.

Huawei poursuit le développement de sa propre plateforme, Harmony OS, afin de remplacer complètement Android. Mais il faudra du temps pour proposer des équivalents à Google Maps, Chrome, voire YouTube. Quant aux développeurs, ils pourraient eux aussi attendre avant de s’engager sur ce nouveau système d’exploitation, alors qu’il y a déjà tant à faire sur Android et iOS.

Apple prend la troisième place du marché mondial des smartphones avec 193 millions d’iPhone vendus (une hausse de 13,6%). Le lancement attendu des premiers modèles 5G l’année prochaine pourrait permettre au constructeur américain de gagner quelques pourcentages supplémentaires.Partagez

Huawei P40 Pro : écran 120 Hz et batterie au graphène de 5500 mAh

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Kevin Dachez

Maj. le 12 décembre 2019 à 17 h 30 min

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Crédits : poster réalisé par un fan de Huawei

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au programme

Et l’ensemble photo dans tout ça ? Huawei miserait sur un quintuple capteur Leica à l’arrière. L’objectif principal pourrait être un Sony IMX686 avec stabilisation optique de l’image (OIS) de 64 MP. Vient ensuite un capteur ultra grand-angle de 20 MP, un téléobjectif périscope de 12 MP, un objectif macro et un capteur TOF. Le Huawei P40 Pro serait capable de filmer en 4K.VIDÉOS RECOMMANDÉES POUR VOUS

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TEST du P30 PRO : HUAWEI roi de la PHOTO, mais pas seulement…

Enfin, le smartphone fonctionnerait sous Android 10 avec la surcouche maison EMUI 10. Voilà tous les renseignements partagés par Yash Raj Chaudhary. Le leaker n’a pas communiqué de potentielle date de sortie ou fourchette de prix pour le Huawei P40 Pro. Nous savons néanmoins que les P40 et P40 Pro sont attendus pour le premier trimestre 2020 et avec peut-être une présentation officielle lors du MWC 2020 qui se tiendra à Barcelone du 24 au 27 février.

Source : Gizmochina

Kevin Dachez

 PAR KEVIN DACHEZ, 10/12/2019

Maj. le 12 décembre 2019 à 17 h 30 min

Le Huawei P40 Pro pourrait être équipé d’un écran 120 Hz et d’une batterie au graphène de 5500 mAh. Selon des informations du leaker réputé Yash Raj Chaudhary, le smartphone pourrait également profiter d’une recharge rapide de 50W.

Crédits : poster réalisé par un fan de Huawei

Le leaker réputé Yash Raj Chaudhary a réussi à poser ses mains sur un Huawei P40 Pro et en a profité pour partager de nombreuses informations sur le prochain flagship du constructeur. Le successeur du P30 Pro devrait en premier lieu être équipé d’une batterie au graphène de 5500 mAh. D’après Y-R Chaudhary, la batterie au graphène est 30% plus petite qu’une batterie au lithium. Par ailleurs, le smartphone pourrait profiter de la nouvelle technologie de recharge rapide 50W développée par Huawei. Grâce à elle,  l’appareil pourrait atteindre les 100% en 45 minutes.

Parmi les autres informations dévoilés par Yash Raj Chaudhary, on apprend que le P40 Pro pourrait être équipé d’un écran OLED Waterfall de 6,5 pouces en définition QHD+ et doté d’un taux de rafraîchissement de 120 Hz. Le constructeur offre un taux un beau ratio corps/écran de 98%. Sous le capot, on devrait retrouver un Kirin 990 avec modem 5G Baloong 5000, le même SoC qui équipe le tout récent Huawei Nova 6 5G ou les Mate 30 par exemple.

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Un penta-capteur au programme

Et l’ensemble photo dans tout ça ? Huawei miserait sur un quintuple capteur Leica à l’arrière. L’objectif principal pourrait être un Sony IMX686 avec stabilisation optique de l’image (OIS) de 64 MP. Vient ensuite un capteur ultra grand-angle de 20 MP, un téléobjectif périscope de 12 MP, un objectif macro et un capteur TOF. Le Huawei P40 Pro serait capable de filmer en 4K.VIDÉOS RECOMMANDÉES POUR VOUS

TEST du P30 PRO : HUAWEI roi de la PHOTO, mais pas seulement…

Enfin, le smartphone fonctionnerait sous Android 10 avec la surcouche maison EMUI 10. Voilà tous les renseignements partagés par Yash Raj Chaudhary. Le leaker n’a pas communiqué de potentielle date de sortie ou fourchette de prix pour le Huawei P40 Pro. Nous savons néanmoins que les P40 et P40 Pro sont attendus pour le premier trimestre 2020 et avec peut-être une présentation officielle lors du MWC 2020 qui se tiendra à Barcelone du 24 au 27 février.

Source : Gizmochina