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Mali:L’universitaire Daouda Diarra s’adresse au président MACRON « Votre intervention au Sahel est la conséquence de votre intervention en Libye »

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Si j’étais président de la république du Mali, voilà le discours que je lirais devant Macron à Bau pardon à Pau. Son excellence Monsieur le président de la république française, je vous envoie les salutations amicales et fraternelles de mon gouvernement et de mon Peuple. Aussi, je transmets les amitiés de mon peuple au peuple français.
Chère excellence, puisque vous avez émis la ferme volonté de nous entendre à propos du cadre et des conditions politiques de votre intervention au Sahel, je ferai l’effort d’en parler aussi brièvement que je le pourrai. Pour ce faire, je scinderai mon discours en deux parties. Je vous parlerai de ce que nous comprenons et de ce que nous ne comprenons pas. Par la suite, je vous laisserai tirer votre propre conclusion.
Ce que nous comprenons
1.Chère excellence, ce que nous comprenons est que si vous intervenez au Sahel aujourd’hui (Au Tchad, au Mali, au Niger, en Mauritanie et au Burkina), c’est parce que Nikola Sarkozy a intervenu en Libye en 2011. Votre intervention au Sahel est donc la conséquence de votre intervention en Libye.
2.Nous comprenons que c’est exactement cette intervention en Libye qui a transformé le Sahel en zone de trafics d’armes, de drogue, d’organes humains. Que par conséquent, le terrorisme s’en est mêlé. Nous comprenons aussi que nos moyens sont limités pour contrôler une zone vaste comme un continent, allant du Tchad à la Mauritanie, du Mali au Niger, Du Niger au Burkina. Une zone où il n’y a ni route ni arbre, une zone où il n’y a que le soleil et le vide.
Ce que nous ne comprenons pas
1.Ce que nous ne comprenons pas, c’est exactement le cadre et les conditions politiques de l’intervention française en Libye en 2011. Nous vous prions de nous redéfinir ce cadre et ces conditions. Pour quelles raisons fondamentales aviez-vous bombardé la Libye, tué Ghadaffi et éparpillé les terroristes dans le désert ?
2.Nous ne comprenons pas que ce soit nous qui soyons convoqués à Pau et non Monsieur Sarkozy. Car nous comprenons que c’est lui qui est à l’origine du drame.
3.Les maliens me chargent de vous dire qu’ils ne comprennent pas le cadre et les conditions politiques de votre interventions à Kidal, qu’ils ne comprennent pas la montée du sentiment séparatiste à Kidal, qu’ils ne comprennent pas l’organisation des sessions de sensibilisation sur l’indépendance de Kidal par les séparatistes touaregs à Paris, qu’ils ne comprennent pas l’organisation des activités officielles à tendance séparatiste dans la ville de Kidal alors même que le cadre de votre intervention au Mali reste la recouverte de l’intégrité territoriale et de la souveraineté nationales du Mali, qu’ils ne comprennent pas vos rapports avec la CMA et votre position à propos de l’accès des FAMA à Kidal…
3.Nous ne comprenons pas ce que vous appelez le sentiment anti-français. Nous comprenons qu’il y a plutôt un sentiment anti-colonialiste, anti-impérialiste et anti-capitaliste. Nous comprenons aussi que nos peuples contestent plutôt un système et non un peuple. Nous ne sommes pas contre le peuple français, nous sommes plutôt contre les ambiguïtés des actions du gouvernement français. Si cela fait de nous des antifrançais, alors, Albert Camus est antifrançais car il s’est battu contre la mort programmée des peuples (ce que vous avez fait en Libye). Alors, Jean-Paul Sartre est antifrançais car il a refusé le colonialisme (ce que vous faîtes au Mali, au Niger….), Alors, Simone de Beauvoir est antifrançaise car elle s’est battue pour la libération des peuples (vous faîtes le contraire). Alors, Jean-Luc Mélanchon est antifrançais et j’en passe. Le peuple français est alors anti-français !.
Bref, chère excellence, je crois vous avoir livré l’essentiel de mon point de vue sur la question du jour. Je vous salue au nom du Mali et de l’Afrique pour une collaboration franche et sincère. Je vous remercie.

NB:le titre est de la rédaction

Mali: L’économiste Madani TALL dénonce « l’interdiction d’une présence de l’État malien à Kidal avec la bénédiction de la France »

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« Il est normal que l’opinion des pays sahéliens questionne une guerre contre le terrorisme qui s’enlise au lieu de produire des résultats, malgré près de 20000 soldats étrangers et comme seul leitmotiv : si les forces étrangères s’en vont ce sera pire.

Il est normal aussi que les maliens ne comprennent l’interdiction d’une présence de l’Etat malien à Kidal avec la bénédiction de la France, qui devrait comprendre que sans rétablissement de la force publique à Kidal la guerre contre le terrorisme est vouée à l’échec.

De meme il est normal que la France s’offusque de se voir critiquée alors que ses enfants meurent sur le sol Malien.

Pourtant, un retrait du Mali pour la France serait oublier que sa mission au Sahel n’a pas pour but unique de sauver le Mali, mais aussi d’empêcher l’établissement d’une qatiba terroriste à 2 heures de l’Europe comme l’a justement rappelé le Président IBK. Ainsi la France partirait au détriment de sa propre sécurité.

Alors la question rationnelle pour les maliens comme pour les français, n’est pas de savoir si les troupes françaises doivent rester ou pas, mais de savoir si la stratégie présidant cette présence est la bonne. Et au regard du résultat le doute est permis.

Le succès sera impossible tant que les troupes étrangères restent forces d’interposition, plutôt que de rétablissement du droit régalien de l’Etat malien sur l’ensemble de son territoire. En l’état, la lettre de mission au Sahel est caduque et ne pourra que nourrir les ressentiments de part et d’autre.

Cette rencontre de Pau sera une bonne chose à condition que les vraies réponses soient données à une situation à laquelle la guerre française en Libye n’est pas étrangères et pour laquelle les insuffisances de l’armée malienne n’ont pu gérer les conséquences. Pour l’heure, chacun doit comprendre que nous sommes dans le meme bateau… Il faut juste s’entendre sur sa direction. Dieu veille ».

NB: Le titre est de la rédaction

Au sujet du soi-disant sentiment anti-français :Baba Bourahima Cissé récadre Macron et coéquipiers : »Ressentiment et non un pseudo sentiment anti-français »

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Décidément il n’a pas compris ou peut être , il ne serait disposé à comprendre..En tout cas, il urge de dissiper vite et maintenant cette malheureuse incompréhension …Il n » ya pas et ne saurait avoir un quelconque sentiment anti français.
Loin s »en faut , Ie peuple du Sahel se lasse de cette guerre à lui imposée en grande partie par la maladresse de l’OTAN en Libye….Le peuple du Sahel est fatigué de compter ses morts quotidiennement malgré les fameux accords de Coopération militaire signés avec votre pays .Mieux , les attentes sur la présence de vos troupes sur nos sols semblent être en dessous de l’ effet escompté….Nous avons beaucoup de respect pour le peuple français .Nous sommes un peuple civilisé ..Nous voulons tout simplement un changement de paradigme , de votre politique France-Afrique, pardon de la politique de la France en Afrique…
En somme , c « est plutôt un ressentiment et non un sentiement anti français comme vous l’insinuez….
BB.CiSSE

Sénégal : 200 milliards de FCFA dans les caisses du trésor public

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C’est un record qu’a réalisé la Direction générale de la comptabilité publique et du trésor du Sénégal a levant le 6 décembre 2019 sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) un montant de 200 milliards de FCFA (300 millions d’euros) à l’issue de son émission  simultanée d’obligations assimilables du trésor (OAT)à 3, 5 et 7 ans  réalisée en partenariat avec l’agence UMOA-Titres basée à Dakar.

En effet, entre juin et novembre 2019, le trésor public sénégalais a effectué trois émissions avec respectivement  des montants maximums levés de 50 milliards de FCFA en juin, 50 milliards de FCFA en septembre et 55 milliards de FCFA en novembre. Pour cette présente opération, les autorités sénégalaises ont réussi à lever la barre très haute, en sollicitant 200 milliards de FCFA. Les investisseurs ont répondu positivement à cette sollicitation avec 385,506 milliards de FCFA de soumissions globales. Ce qui donne un taux de couverture du montant mis en adjudication de 192,75%.

Tous les pays de l’UEMOA ont soumissionné à l’opération avec des montants variés.

Sur le montant global des soumissions, le trésor public sénégalais en a retenu 200 milliards de FCFA, en rejetant les 185,506 milliards de FCFA restants soit un taux d’absorption de 51,88%. Selon les données établies par l’Agence UMOA-Titres, le taux d’absorption est plus élevé au niveau des OAT à 3 ans. Il y est de 100%, les 128,944 milliards proposés par les investisseurs ayant tous été retenus par l’émetteur. Par contre le taux d’absorption est plus faible au niveau des autres 0AT. Il est de 52,39% pour les OAT à 7 ans (49,799 milliards retenus sur 95,056 milliards de soumissions) et 13,16% pour les OAT à 5 ans (21,256 milliards retenus sur 161,506 milliards de soumissions).

Le prix moyen pondéré, le prix marginal ainsi que le rendement moyen pondéré varient selon la maturité de l’OAT.

Pour les OAT à 3 ans,  ils se situent respectivement à 1000, 9925 et 5,81%. Pour les OAT à 5 ans,  ils se situent respectivement à 9985, 9865 et 6,03%. Quant aux OAT à 7ans, ils s’établissent à 9900, 9800 et 6,33%.

Le trésor public sénégalais s’est engagé à  rembourser en totalité les OAT à 3 ans  le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 9 décembre 2022. Le paiement des intérêts se fera par contre à un taux de 5,85% dès la première année.

Pour les OAT à 5 ans, leur remboursement se fera également  le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 9 décembre 2024. En revanche, le paiement des intérêts se fera annuellement dès la première année au taux de 6%.

Taux OAT à 7 ans, leur remboursement sera aussi le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au 9  décembre 2026. Le paiement des intérêts au taux de 6,15% l’an se fera dès la première année.

Financialfrik.com/Alberta savama

Mali: Le cinéaste Cheikh Oumar Sissoko s’adresse à la France à travers une lettre ouverte à M. Emmanuel Macron Président de la République Française.

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Mon poste de secrétaire général de la FEPACI, m’oblige à un devoir de réserve. Mais l’appel irrespectueux et inacceptable de Emmanuel Macron à nos chefs d’État me fait sortir de cette réserve. Impossible de faire autrement.

Monsieur le Président de la.République Francaise,
Vous vous offusquez des voix africaines qui s’élèvent contre votre Etat dans la partition qu’il joue dans la tragédie que les populations du Sahel vivent . Vous exigez de vos homologues africains qu’ils fassent taire ces voix, au moment où l’expression plurielle des Francais se fait entendre dans vos rues contre votre politique. Cette liberté chèrement acquise par le Peuple de France vous contraint au dialogue avec la société civile. La société civile africaine selon votre philosophie de ce continent ne merite que la chicotte comme sous le colonialisme. Et devant vos contradictions et vos conflits avec vos Pairs de l’OTAN à Londres vous trouvez une échappatoire en déversant votre courroux sur le Sahel pour vous donner une image de chef.
« L’habitude coloniale francaise a été préservée  » dixit le député Jean Paul Lecoq dans son intervention à l’Assemblée Nationale française. Et pourtant M. le Prresident vous avez eu une belle occasion à la cérémonie d’hommage du 2 décembre pour appeler avec élégance à une réunion de mise au point ou plus simplement en parler avec votre homologue du Mali IBK présent à ladite ceremonie.

M. Le President
Nos voix s’élèvent contre la politique de l’Etat francais parce que le doute est permis sur sa sincérité à nous aider à sécuriser nos pays dans leur intégrité territoriale et leur souveraineté.
Chaque jour que Dieu fait renforce ce sentiment de doute depuis le jour où Kidal violé, martyrisé et enfin libéré pour employer les mots du Général De Gaulle à la libération de Paris en 1944, fut fermé aux Forces Armées du Mali, à l’Etat et livré aux rebelles et à leur mouvement, le MNLA qui avait été totalement défait et éparpillé au Burkina Faso et en Mauritanie . Vous n’êtes pas sans savoir que dans ce même Kidal, votre compatriote Christophe Sivillon représentant la Minusma s’est particulièrement distingué au Congrès du MNLA où il n’aurait pas du se trouver. Son discours mensonger, militant pour le MNLA est une insulte à la souveraineté de notre pays .

Quelles autres preuves vous voulez?

  • le 26 janvier 2012, 2 jours après le massacre de 100 soldats à Aguel hoc par le MNLA allié aux terroristes d’Ansar Eddine de Iyad Ag Aly, le Ministre des Affaires Étrangères Alain Juppé déclare sur Europe 1 Je cite;  » Le MNLA est en train d’enregistrer des succès éclatants sur le terrain ». La France de Sarkozy n’a pas dénoncé ce massacre.
    Jean Yves Le Drian ministre de la Défense a dit sans ambages en 2013 je cite::  » Je le dis pour aujourd’hui et pour demain, les touareg sont nos amis ». Les visas d’entree en France sont ouverts à toutes leurs demandes. L’Assemblée Nationale française invite et reçoit une délégation du MNLA reçu plus tard par le Parlement européen……Les nombreux massacres au Burkina Faso, au Mali et au Niger sans aucun soutien de Barkhane au moment de l’attaque étonnent quand on sait les possibilités qu’une puissance comme la France peut avoir en ces temps de nouvelles technologies.

Mais qu’à cela ne tienne. Nos chefs d’État semblent avoir décidé d’aller à Pau où le risque d’une mobilisation des familles des soldats français morts au Mali est grand. Nous vous mettons en garde contre une telle éventualité tout comme nous ne nous opposons pas à ce voyage de nos Présidents parce que nous savons ce dont est capable l’Etat francais revanchard. Nous avons en mémoire la politique de la terre brûlée en Guinée Conakry en 1958 après le NON historique de Sekou Touré. Tout y avait été détruit.
Nous attendons de nos Présidents de poser clairement les points suivants :
1- Vous libérez Kidal comme dit
2- Vous vous expliquez sur votre refus de nous communiquer les attaques depuis leur préparation. Vous avez les outils technologiques par satellite et avec des drones pour une surveillanve de tout le Sahel au mètre carré près.
3- Vous enlevez vos hommes de la gestion de la Minusma. Christophe Sivillon vient de nous éclairer sur votre parti pris. Parce que , plus que l’habitude coloniale francaise dénoncée par le député Jean Paul Lecoq, c’est  » l’habitus colonial », une disposition d’esprit faite de complexe de supériorité et de mépris souverain à l’égard de peuples dominés, exploités par le colonialisme francais, qui est ancrée, cultivée et entretenue depuis des lustres au sein de la classe dirigeante française. Vous revendiquez cet héritage car nous constatons que vous ne ratez aucune occasion pour le vivifier- par plaisir et par devoir. Le show de Londres et c’est bien le cas, malgré le respect que je vous dois, en est un exemple. Il a été précédé d’un autre à l’Université de Ouagadougou et ailleurs sur les femmes africaines. Qui ne se rappelle pas de la sortie de Sarkozy à Dakar?

  • 3 Vous devez respecter l’ Afrique qui est si humaniste, tolérante, respectueuse et fidèle .

M.le Président,

Les dirigeants francais et européens manquent- ils d’intelligence ? Ils ne comprennent pas le mieux qu’ils peuvent tirer de bonnes relations avec notre continent assurément le plus riche et le plus proche de vous par la culture et la distance. Vous avez les finances, la science et les technologies dont nous avons besoin. Nous avons les ressources humaines (70% de nos populations ont moins de 35ans), la terre, l’eau et d’énormes potentialités dans le sous sol toutes choses qui font de notre continent le coffre fort du monde.
Comment ne pouvons nous coopérer dans des échanges mutuellement avantageux et dans le respect de l’un et de l’autre. Nous ne sommes plus en 1885. Vous voulez le beurre et l’argent du beurre. Vous ne voyez même pas que nos Peuples sont debout sur les remparts pour leur liberté et pour la démocratie qui suppose des droits.
Nous attendrons nos Chefs d’État pour juger de leur patriotisme et pour juger de la sincérité de la France. Et les Peuples du Sahel qui sont entrain de se mettre ensemble décideront de l’avenir de nos relations et de l’avenir de nos pays.
Très haute considération

Sissoko cheick Oumar
Cineaste
Ancien Ministre

Un couple achète un vieux château en France et se met à gagner des millions – photos

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Après avoir acheté un château français en très mauvais état, ce couple l’a restauré et l’a transformé en lieu de mariage. Maintenant, les propriétaires gagnent des millions, rapporte le Daily Mail.

téléspectateurs, Dick Strawbridge, 60 ans, et Angel Adoree, 41 ans, a acquis le vieux Château-de-la-Motte Husson situé dans les pays de la Loire afin de participer à l’émission Escape To The Chateau (Fuir dans le château) de la chaîne britannique Channel 4.

Escape to the Château is back on TV tonight! Catch up with their story so far with our interview > https://t.co/HWIE463wIG @ChateauHusson pic.twitter.com/6q2J3PTii4— French Property News (@FrenchPropNews) 24 сентября 2017 г.

​Le prix de ce château de 45 chambres était d’environ 330.000 euros. Mais après sa rénovation, le bâtiment a été évalué à quelque 2.365.000 euros.

Entreprise florissante

Pour exploiter au mieux cette résidence, le couple a décidé d’y organiser des mariages. Une seule cérémonie permet à Dick et Angel de gagner jusqu’à environ 45.000 euros, précise le Daily Mail.

Le quotidien britannique indique que le couple a même embauché deux spécialistes en relations publiques en vue de mieux présenter leur entreprise florissante.

Chateau-de-la-Motte Husson 🏰👸🏻💖 no words! Loving every minute of this fabulous weekend 💕x pic.twitter.com/a214Lqp3sr— Alison Pyne (@ALiPYNE) 5 октября 2019 г.

Una boda en Chateau de la Motte Husson, Francia | Casilda se casa Una boda en Chateau de la Motte Husson, Francia N… pic.twitter.com/F9tozbHKq0— kutxipacheco_photo (@Kutxi_Pacheco) 11 ноября 2016 г.

​Par ailleurs, les activités du couple comprennent maintenant non seulement des mariages, mais aussi cadeaux, calendriers, articles de ménage personnalisés, tissus d’ameublement. Dick et Angel ont même une équipe distincte qui s’occupe des produits du château.

Huawei aurait demandé à ses fournisseurs de contourner l’embargo américain

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Huawei encouragerait ses fournisseurs à contourner l’embargo mis en place par le gouvernement Trump, accuse Wilbur Ross, le secrétaire américain au Commerce. D’après lui, la firme chinoise demande explicitement à certains partenaires commerciaux américains de violer les lois des Etats-Unis.  

Huawei demande à ses fournisseurs de délocaliser certaines activités dans des pays offshore afin d’échapper aux sanctions du gouvernement américain, assure Wilbur Ross dans une interview accordée à nos confrères de Reuters.

Le secrétaire au Commerce estime que Huawei réagit aux dernières sanctions envisagées par les Etats-Unis. Selon Reuters, Donald Trump envisage en effet de barrer l’accès à 100% des technologies américaines. Washington souhaiterait modifier deux règles présentes dans la législation actuelle afin d’interdire à une firme étrangère de fournir Huawei si elle s’appuie sur n’importe quelle quantité de technologie américaine dans ses produits.

Pour le moment, les Etats-Unis ne peuvent agir que si les produits concernés sont constitués de plus de 25% de technologies américaines. Interrogé sur la question, Wilbur Ross confirme que des changements pourraient âtre apportés à la législation« C’est un problème que nous commençons à résoudre » souligne Wilbur Ross.

Huawei a « plaidé ouvertement pour que des sociétés délocalisent leur production à l’étranger (NDLR : dans des pays offshore qui échappent à la juridiction des USA), afin de contourner sa mise sur liste noire », tacle Wilbur Ross. « Déplacer un produit pour éviter une sanction est une violation de la loi américaine. Huawei encourage donc les fournisseurs américains à violer la loi » accuse le républicain.

Lire également : victime d’une nouvelle sanction des États-Unis, Huawei porte plainte

Pourtant, Huawei a réduit sa dépendance aux technologiques américaines

Pourtant, Huawei est parvenu en l’espace de quelques mois à trouver de nombreuses alternatives aux composants américains. Le constructeur chinois n’utilise par exemple aucun composant venu des USA dans ses Mate 30 et Mate 30 Pro. De plus, les équipements réseau 5G de Huawei sont « désormais dépouillés de composants venu des Etats-Unis », assure John Suffolk, le principal responsable de la cybersécurité chez Huawei.

Source : Reuters

Sécurité au Sahel: Le Chercheur Jerome PIGNE du 2r3s livre ses impressions

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La dégradation de la situation sécuritaire dans la bande sahélo-saharienne (BSS), ces dernières années, s’est accompagnée d’un sentiment hostile croissant vis-à-vis de la présence militaire de forces étrangères – en particulier vis-à-vis de la MINUSMA et de l’opération Barkhane.

Lors d’une visite dans plusieurs pays du G5 Sahel, début novembre, la France, à travers sa ministre des armées, Florence Parly, annonçait la création d’une unité de forces spéciales européennes (« Takuba ») pour appuyer les pays de la sous-région . Quels sont les objectifs et les défis auxquels sera confrontée cette nouvelle initiative ? Eléments de décryptage avec Jérôme Pigné, président et co-fondateur du Réseau de Réflexion Stratégique sur la Sécurité au Sahel (2r3s), actuellement en mission à Bamako.

Hamidou E. Touré : Quelle est votre réaction face à l’annonce de la ministre des armées ?

Jérôme Pigné : « L’annonce de la ministre des armées intervient dans un contexte particulièrement « crisogène » au Sahel : 500 incidents/attaques en 2019, au Burkina Faso, contre 150 en 2018 et 118 au Niger, pour 69 incidents en 2018. Cette situation s’accompagne assez logiquement d’un fort mécontentement des populations face à la dégradation de l’environnement sécuritaire, malgré un engagement sans précédent de la communauté internationale (aussi bien dans le domaine de la sécurité, du développement et de l’urgence humanitaire).

A quelques semaines du sixième anniversaire de l’opération française au Sahel (intervention Serval en janvier 2013, transformée en opération Barkhane en août 2014) et après la mort des 13 soldats français au Mali, le 25 novembre dernier, le récit dominant des médias et de certains leaders d’opinion est sans appel : enlisement et isolement de la France au Sahel, Barkhane considérée comme une force d’occupation, hausse du sentiment anti-français, etc.

Je crois que ces débats sont d’une stérilité assez déconcertante qui fait fi d’un certain nombre de paramètres et de réalités. Il est vrai que la situation s’est considérablement dégradée depuis 2013. Le ministre des Affaires étrangères de la France, Jean-Yves le Drian, l’a par ailleurs rappelé, il faut une plus forte mobilisation politique des Etats pour remédier à la problématique sécuritaire. Ni Barkhane, ni la MINUSMA ne seront en capacité de ramener, à elles-seules, la paix et la stabilité au Mali et au Sahel. Concernant le sujet qui nous intéresse aujourd’hui – la force « Takuba », il y a encore des questions en suspens… »

Hamidou E. Touré : Justement, alors que Barkhane semble de plus en plus contestée, faut-il y voir une volonté de Paris de se faire un peu oublier ?

Jérôme Pigné : « Se faire oublier non, la France ne cherche pas à cacher la présence de ses 4500 soldats. Je pense néanmoins qu’il y a une volonté politique de décentrer le débat qui se focalise essentiellement sur le rôle de la France. Sur le plan opérationnel, il est difficile de comprendre l’objectif de la force « Takuba ». La France, l’Allemagne, les Etats-Unis forment et travaillent déjà en bilatéral sur le plan sécuritaire et militaire, avec les pays de la sous-région. A quoi bon une force d’unités spéciales européenne pour former les armées locales ? Si la question était d’engager des unités spéciales européennes pour lutter contre les groupes armés terroristes sur le terrain, le projet serait pertinent. En l’état, l’Allemagne, par exemple, n’est pas prête à engager des forces spéciales au sol pour des opérations de neutralisation.

Se pose également la question des aspects juridiques de ce projet. Si le cadre d’intervention reste Barkhane, certains pays européens peuvent être tentés de développer leurs propres « SOFA » (Statut of Force Agreements » ou accords de statut des forces à l’étranger). De source interne au gouvernement malien, certains pays profitent de la situation pour avancer leurs propres pions afin de développer une collaboration en bilatéral au Mali, et ainsi « s’émanciper » de la France. Est-ce que Paris a anticipé cette situation ? Je ne saurais le dire.

Sur le plan politique, la France tente de montrer qu’elle n’est pas isolée au Sahel (c’est un objectif depuis 2013, comme ce fut le cas pour la Centre-Afrique, par exemple). Certains pays, comme la République Tchèque, affichent leur volonté politique de s’impliquer plus directement au Sahel, aux côtés de la France. C’est également le cas de l’Estonie ou encore de la Belgique. Le contexte semble opportun et favorable pour impulser une véritable mobilisation multilatérale, en s’unissant sous la bannière européenne. En somme, les deux principaux objectifs de Paris sont : alléger la pression médiatique et liée à l’opinion publique vis-à-vis de Barkhane d’une part, et dynamiser la coopération européenne au Sahel, d’autre part. Sur le plan militaire et opérationnel, « Takuba » semble être essentiellement, à ce stade, une approche discursive et symbolique… ».

Propos recueillis pour Malimedias.com par Hamidou Elhadji Touré, Bamako, Mali, dimanche 1er décembre 2019.

Mali: Bamako a abrité le sommet de l’OMVS, une vision commune aux profit des populations riveraines

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L’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal OMVS, une vision commune auc profit des populations rivéraines. C’était au centre international de conférence de Bamako (CICB).

Les Chefs d’Etat de la Guinée, de la Mauritanie, du Sénégal et du Mali ont participé à la cérémonie d’ouverture de la 18ième Session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’OMVS

L’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal faut-il le rappeler, a vu le jour le 11 mars 1972, suite à une volonté de 4 pays, à savoir: le Mali, la Guinée, la Mauritanie et le Sénégal ayant en partage une communauté de destin bâtie autour du fleuve Sénégal.

L’événement qui a mobilisé les différents chefs d’État et de Gouvernement de l’organisation est placé sous la présidence de Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita ,Président de la République du Mali.
Le Chef de l’Etat avait à ses côtés, leurs Excellences:

  • Monsieur Mohamed Ould Ghazouani, Président de la République Islamique de Mauritanie
  • Monsieur Alpha Condé, Président de la République de Guinée
  • Monsieur Macky Salle, Président de la République du Sénégal

La présente session ordinaire qui se tient dans la capitale malienne a permis aux chefs d’État et de Gouvernement d’échanger sur les avancées et les perspectives de l’organisation.

A la fin des travaux le président Maliens IBrahim Boubacar Keita désigné nouveau président en exercice de la conférence des Chefs d’État et de gouvernement de l’OMVS pour un mandat de deux ans.

Daouda Bakary Koné

Source: Croissanceafrique.com

Le PDG de la Coris Bank International lance la branche de méso finance, (Coris Méso Finance)(CMF) au capital d’un (1) milliard de Francs CFA.

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La direction générale de la Coris Bank International sise Ouagadougou (Burkina Faso) a procédé ce jeudi 5 décembre 2019 au lancement officiel des activités de la première institution dédiée à la méso finance, Coris Méso Finance (CMF), dotée d’un capital social de 1 milliard de Francs CFA. C’était en présence du du président directeur général M.Idrissa Nassa


La cérémonie de lancement officiel des activités de cette nouvelle entité du Groupe Coris s’est tenue sous la présidence du Ministre de la Jeunesse et de la Promotion de l’Entrepreneuriat des Jeunes et du Président de la Chambre de Commerce. De nombreuses personnalités du monde de l’économie ont témoigné de leur adhésion à cette nouvelle entité du Groupe Coris dédiée au financement des PME.


A travers la création de CMF, le Groupe Coris vise deux objectifs majeurs, à savoir :

  • élargir sa gamme de services financiers à l’économie du Burkina Faso
    -contribuer à l’effort national et communautaire d’inclusion financière en facilitant l’accès au financement des Petites et Moyennes Entreprises.
    Bon vent à cette nouvelle ligne de métier qui est appelée à se développer dans tous les pays!

Notons que la nouvelle institution est dotée d’un capital social de 1 milliard de Francs CFA.

Daouda Bakary Koné