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« Je veux des réponses claires et assumées”, Emmanuel Macron aux chefs d’Etats du G5 Sahel

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La présence des forces françaises en Afrique et notamment dans le Sahel est souvent critiquée par les africains entre autres, des activistes, des leaders d’organisations anti-françaises et des hommes politiques. Pour ses derniers, les troupes françaises ne sont pas au Sahel pour lutter contre le terrorisme, elles y sont, simplement pour piller le sous-sol des pays concernés.

Ce courant d’idée a pris d’ampleur au point où, le président français Emmanuel Macron l’a évoqué au Sommet de l’OTAN. Emmanuel Macron a conditionné ce mercredi 04 décembre 2019, le maintien de l’opération Barkhane à une clarification des pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) sur la présence militaire de la France dans la région, où les forces françaises sont parfois dénoncées comme une “armée d’occupation”.

Les présidents du G5 Sahel sommés de donner des réponses claires à Macron …

«Nous devons à très court terme clarifier le cadre et les conditions politiques de notre intervention au Sahel avec les cinq Etats membres du G5 Sahel» (Mali, Burkina Faso, Niger, Tchad, Mauritanie), a-t-il dit avant d’ajouter: «Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français au Sahel alors que l’ambiguïté perdure à l’égard des mouvements antifrançais», a-t-il averti.

 « J’attends les cinq pays du G5 Sahel qu’ils clarifient et formalisent leurs demandes à l’égard de la France et de la communauté internationale… souhaitent-ils notre présence ? Ont-ils besoin de nous? Je veux des réponses claires et assumer sur ces questions », a-t-il conclu.

Mali : Bientôt la phase des audiences publiques de la CVJR

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Pour informer l’opinion nationale et internationale sur la tenue des audiences publiques de la Commission, Vérité, Justice, et Réconciliation (CVJR) dont la première se tiendra le dimanche 8 décembre au Centre International de Conférence de Bamako (CICB), une conférence de presse a été organisée pour la circonstance, animée par son président, Ousmane Oumarou Sidibé, en présence des autres commissaires de la CVJR. C’était le mardi 3 décembre à la maison de la presse.


Conformément à son mandat, à son plan d’action et à sa vision, ainsi qu’aux termes établis par ses manuels de procédures, les objectifs des audiences publiques de la CVJR ne seront ni de contribuer aux enquêtes, ni d’administrer une procédure d’amnistie. L’objectif premier des audiences publiques de la CVJR est la reconnaissance des victimes de violations graves des droits de l’homme. Elles (audiences publiques) permettront également de rendre aux victimes leur dignité et faciliter un début de guérison ; de promouvoir la reconnaissance nationale des victimes et l’intégration de leurs récits à la mémoire et à l’histoire nationale ; d’utiliser l’information reçue comme un outil d’éducation et de sensibilisation pour la population dans son ensemble, afin de promouvoir le dialogue sur le passé et la réconciliation nationale.
Selon le président de la CVJR, Ousmane Oumarou Sidibé, dans l’agenda de la CVJR, il est prévu d’organiser six (6) audiences publiques réparties sur un (1) an. Parmi ces audiences, quatre (4) sont centrées sur les thématiques qui concernent les violations graves couvertes par le mandat de la CVJR, arrangées en quatre (4) thèmes. Il s’agit des thématiques sur les atteintes au droit à la liberté, les atteintes au droit à la vie et l’intégrité physique, les disparitions forcées, et les atteintes au droit à la propriété. En plus de ces 4 thématiques, deux (2) autres audiences sont centrées sur les particularités des violations commises contre deux groupes spécifiques, qui sont : une sur les violations sur les femmes et les victimes de violences sexuelles et l’autre sur les enfants. Seules les victimes, témoins et experts seront entendus, et face à face entre victimes et responsables présumés ne sont pas prévus.
Quant à l’accompagnement des victimes, des dispositions sont prises par la CVJR en vue d’apporter un accompagnement psychologique ou médical avant, pendant et après les audiences publiques. La confidentialité des données personnelles des victimes est également assurée par la CVJR. Les victimes et témoins entendus par la CVJR peuvent être accompagnés d’un ami, d’un représentant légal ou d’un membre de leur famille. Cette personne, de même que la victime est prise en charge par la CVJR. Autrement, un expert de la CVJR en appui aux victimes ou un psychologue partenaire est proposé pour accompagner la victime lors de son témoignage et se tenir à ses côtés.
Le Français, le Bambara, le fulfulde, le Tamasheq, l’Arabe, et le Songhoï sont les langues de fonctionnement de la CVJR. Si une victime ou un témoin souhaite parler une autre langue, la CVJR prend les dispositions adaptées pour lui permettre de s’exprimer dans la langue de son choix.
Pour la première audience publique, les témoignages des victimes porteront sur les atteintes au droit à la liberté comme les arrestations et détentions arbitraires, enlèvement, séquestrations et enrôlements forcés.
IB KONE

Diaspora bonds: la Banque de l’Habitat du Sénégal et la BRVM signent une première en Afrique

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La cérémonie de cotation de la diaspora bonds de la Banque de l’Habitat du Sénégal (BHS) a attiré grand monde le 3 décembre à Dakar. Les titres sont admis  au compartiment des obligations de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) de l’UEMOA.

Il s’agit d’une première pour la Bourse commune aux 8 pays, qui accueille ainsi un produit nouveau faisant jonction entre la diaspora et le système financier de l’UEMOA. Rappelant le processus, «une longue aventure commencée le 21 mai 2019», et qui s’est conclue par un succès éclatant, une sursouscription de 114% pour un montant global collecté de 22,780 milliards de FCFA, Mamadou Bocar Sy, Administrateur Directeur Général de la BHS, a souligné le rôle joué par le DG de la BRVM, Felix Edoh Amenounvé. «Ce qui était une rencontre fortuite entre une volonté d’avec une opportunité et une expertise est devenu une première réussie dans l’UEMOA, à savoir la transformation qualitative de l’épargne de nos compatriotes en investissements immobiliers».

Et Bocar Sy de poursuivre : «nous avons dit Diasporas Bonds et les Diasporas ont répondu» de 26 pays. Pour sa part, le directeur général de la BRVM a rappelé le cadre des réformes continues permettant à la place financière la plus intégrée d’Afrique d’accompagner de telles innovations. «Les obligations « Diaspora Bonds BHS 6,25% 2019-2024 » sont symboliques de l’aboutissement de plusieurs actes de réformes en vue de la dynamisation du  marché financier régional. En effet, elles combinent à la fois la réforme des garanties (émission sur la base de la notation), les incitations fiscales (émissions défiscalisées par l’Etat Sénégalais ) et la liquidité (titres cotés à la BRVM)».

De plus, poursuit M. Amenounvé, “les produits sont destinés à financer un secteur de développement du Sénégal que constitue l’habitat qui est l’un des besoins les plus exprimés par les membres de la diaspora qui souhaitent avoir un toit dans leur pays d’origine». Suivez le liens ci-dessous pour la suite de l’article :

https://www.financialafrik.com/2019/12/03/diaspora-bonds-la-banque-de-lhabitat-du-senegal-et-la-brvm-signent-une-premiere-en-afrique/

Agriculture : Hausse de 200,4% du résultat net de la SOGB au troisième trimestre 2019

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Le résultat net  de la Société de caoutchouc de Grand Béréby (SOGB) basée à Cassandra en Côte d’Ivoire a connu une forte hausse de 200,4% au terme du troisième trimestre 2019  comparé à la même période de 2018, ont annoncé les dirigeants de cette entreprise.

Ce résultat est passé de 1,379 milliard de FCFA au 30 septembre 2018 à 4,143 milliards de FCFA un an plus tard, soit une augmentation de de 2,764 milliards de FCFA en valeur absolue. Selon les dirigeants de la SOGB, cette forte progression est la  conséquence d’une très bonne maîtrise des charges d’exploitation non décaissées.

Concernant le chiffre d’affaires, il s’est bonifié de 7% à 46,7539 milliards de FCFA contre 43,477 milliards de FCFA un an auparavant. Durant la période sous revue, la SOGB a bénéficié  d’une augmentation de 9% des volumes vendus de caoutchouc et de 7% pour l’huile de palme brute. Le prix du caoutchouc a affiché une progression de 4% tandis que celui de l’huile de palme est en retrait de 14%.

Du côté du résultat des activités ordinaires, on relève une forte hausse de 175%, avec une réalisation passant de 1,865 milliard de FCFA au troisième trimestre 2018 à 5,131 milliards de  FCFA au troisième trimestre 2019.

Togo : l’ADUA et Ecobank lancent un Camp de Formation au profit de 100 PME africaines

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L’Agence de développement de l’Union Africaine (ADUA-NEPAD) a lancé ce mercredi 4 décembre à Lomé, son tout premier Camp de Formation pour 100 PME venues de toutes les régions de l’Afrique, organisé en partenariat avec Ecobank. 

Prévue du 4 au 6 décembre 2019 au siège de la banque, la rencontre « cadre avec “l’Initiative 1 million à l’horizon 2021” du Président de la Commission de l’Union Africaine (CUA) visant à donner des opportunités réelles à 1 million de jeunes d’ici l’an 2021 dans les domaines de l’Education, de l’Emploi, de l’Entreprenariat et de l’Engagement », selon un communiqué conjoint des deux organisations. L’initiative, indique-t-on, a été conçue pour développer les partenariats stratégiques, créer des écosystèmes d’efficacité et tester les idées novatrices capables de dynamiser le développement des jeunes.

Pour Fati N’zi-Hassane, directrice du capital humain de l’ADUA-NEPAD, l’objectif visé par son organisation est de promouvoir l’accès de la jeunesse africaine aux emplois décents en soutenant des PME pérennes appartenant à des jeunes et en particulier aux jeunes femmes. Du côté d’Ecobank représentée au lancement par son directeur général Ade Ayeyemi, l’on « croit aux PME, non seulement en tant que clients, mais également en tant que partenaires de l’agenda économique et social ».  Suivez le liens ci-dessous pour la suite de l’article :

https://www.financialafrik.com/2019/12/04/togo-ladua-et-ecobank-lancent-un-camp-de-formation-au-profit-de-100-pme-africaines/

UBA nommée Banque africaine de l’année par The Banker Magazine

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Pour la deuxième année consécutive, le groupe United Bank for Africa (UBA) a été reconnue Banque africaine de l’année par le magazine Bankers.
Désignée «Banque africaine de l’année 2019» aux Bankers Awards, UBA a également remporté le titre de meilleure banque dans 6 de ses filiales: UBA Benin, UBA Tchad, UBA Gabon, UBA Congo, UBA Côte d’Ivoire et UBA Sierra Leone.

John Everington, rédacteur en chef pour The Banker au Moyen-Orient et en Afrique, a déclaré que l’objectif de ce prix est de souligner l’excellence de l’ensemble du secteur bancaire au sein de la communauté bancaire mondiale.

«Les récompenses sont une assurance que nous sommes en voie de consolider notre position de leader en Afrique, alors que nous continuons à créer de la valeur pour toutes nos parties prenantes », a déclaré le directeur général du groupe UBA, Kennedy Uzoka.

« Être reconnu comme la meilleure banque d’Afrique complète les réactions positives de nos clients et témoigne de l’amélioration de notre efficacité, de la qualité de nos services et de notre innovation » a-t-il ajouté. Suivez le liens ci-dessous pour la suite de l’article :

https://www.financialafrik.com/2019/12/04/uba-nommee-banque-africaine-de-lannee-par-the-banker-magazine/

Oragroup remporte le prix « The Banker Awards – Bank of the Year 2019 » au Burkina Faso, en Guinée Bissau, au Sénégal et au Togo

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Le groupe bancaire panafricain Oragroup a remporté le prix « The Banker Awards – Bank of the Year 2019 » pour ses opérations au Burkina Faso, en Guinée Bissau, au Sénégal et au Togo. Décerné par le média international de référence The Banker (Groupe Financial Times) lors de la cérémonie officielle qui s’est tenue le 28 novembre 2019 à Londres, cette prestigieuse distinction récompense l’excellence financière et managériale du groupe ainsi que sa trajectoire de croissance accélérée. Avec plus de 500 000 clients, 152 agences et 1 857 collaborateurs, Oragroup, qui a été sélectionné parmi plus de 1 000 établissements, a affiché en 2018 des performances en forte progression avec un total de bilan à 2 171 milliards de francs CFA (3,7 milliards de dollars), soit une progression de 21% par rapport à l’année précédente. Les dépôts de la clientèle de l’ensemble du réseau Orabank se sont élevés à 1 462 milliards de francs CFA et les opérations de crédits à 1 255 milliards de francs CFA, soit une hausse respective de 24% et 16%. Au total, le Groupe a affiché un produit net bancaire de 126,77 milliards de francs CFA (221 millions de dollars, + 17%) et un résultat net consolidé en forte hausse de 36% à 29,77 milliards de francs CFA (51,9 millions de dollars).

2018 a également été marquée par le succès de l’offre publique de vente d’Oragroup à hauteur de 20% de son capital, soit une levée de fonds de 56,92 milliards de francs CFA, qui a conduit à l’introduction du titre à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) en avril 2019, la plus importante opération depuis la création de la BRVM en 1998.

« C’est un immense honneur de recevoir cette récompense. Nos performances et nos progressions en parts de marchés s’appuient sur une stratégie de développement articulée autour de la transformation digitale du groupe, le déploiement de la marque Orabank, la consolidation de nos activités et l’optimisation de notre réseau pour dégager de la performance au service de notre clientèle et créer de la valeur pour nos actionnaires », explique Ferdinand Ngon Kemoum, Directeur général d’Oragroup.

« L’ambition d’Orabank Togo est de soutenir le développement de l’économie et des populations togolaises par le financement d’infrastructures fortifiant l’intégration économique et la compétitivité du pays, la démocratisation de l’accès à l’investissement et à la consommation et des services bancaires accessibles grâce au digital. La salle des marchés à Lomé et le déploiement de la solution KEAZ au Togo sont l’illustration de cette dynamique. Le mérite revient avant tout à nos collaborateurs de terrain qui mettent en œuvre la vision définie par Oragroup », a ajouté le Directeur général d’Orabank Togo M. Guy-Martial Awona.

Suivez le liens ci-dessous pour la suite de l’article :

https://www.financialafrik.com/2019/12/04/oragroup-remporte-le-prix-the-banker-awards-bank-of-the-year-2019-au-burkina-faso-en-guinee-bissau-au-senegal-et-au-togo/

Côte D’Ivoire: Une production de riz passée de 500 000 tonnes à 1,5 million de tonnes

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Il faut signaler que la Banque africaine de développement considère l'agriculture comme un secteur clé. Jacob Oduor, responsable du bureau de la Banque en Tanzanie, a expliqué les investissements massifs dans le secteur agricole du pays : croissance plus inclusive.

 La Côte d’Ivoire en route vers l’autosuffisance en riz – Quels défis pour y parvenir ? », c’est autour de cette thématique que l’entreprise Solevo a convié tous les acteurs de la filière riz à une conférence, qui a eu pour cadre la salle «Café» lors du 8ème jour du Salon International de l’Agriculture et des Ressources Animales d’Abidjan (SARA).

Pendant plus de trois heures d’horloge, l’ensemble des acteurs de la chaîne des valeurs que sont les riziculteurs, les partenaires du monde agricole, les partenaires financiers, ont échangé sur les défis liés au développement de la filière riz en Côte d’Ivoire. Marc Desenfant, directeur général de Solevo Côte d’Ivoire, initiateur de cette conférence, a justifié la tenue de cette rencontre. « La grande ambition pour la Côte d’Ivoire est d’être autosuffisante en riz. Il n’y a donc plus de temps à perdre. Demain se prépare aujourd’hui et doit se préparer ensemble avec la contribution soutenue de tous les acteurs de la chaîne des valeurs », a-t-il insisté. Cette rencontre a eu lieu sous le parrainage du ministère de la Promotion de la Riziculture.

Aussi, le directeur de cabinet, Apporture Kouakou, s’est félicité de cette initiative. «Notre pays dispose de tous les atouts pour atteindre cet objectif. En effet, elle possède plus d’un million et demi d’hectares de terres rizi-cultivables et cela en condition pluviale, inondée et irriguée. Elle possède également des ressources en eau abondante et un environnement macroéconomique et institutionnel satisfaisant», a-t-il affirmé.

Une production de riz passée de 500 000 tonnes à 1,5 million de tonnes

Le ministère de la Promotion de la Riziculture est chargé de la mise en œuvre et du suivi de la politique du gouvernement en matière de promotion de la riziculture en Côte d’Ivoire. A ce titre, il supervise la mise en œuvre de la Stratégie Nationale du Développement de la Riziculture (SNDR) adopté en février 2012 et dont l’objectif est de satisfaire durablement la couverture totale des besoins nationaux de consommation en riz en quantité et en qualité, puis de dégager le surplus pour l’exportation. La SNDR adoptée pour la période 2012-2020, a boosté cette filière puisque la production en riz est passée de 500.000 tonnes en 2011 à plus de 1,5 millions de tonnes actuellement. Suivez le liens ci-dessous pour la suite de l’article :

https://www.financialafrik.com/2019/12/04/la-cote-divoire-vers-lautosuffisance-en-riz/

La BCEAO maintien le statu quo sur les taux directeurs

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Réuni jeudi 4 décembre à Dakar, le Comité de Politique Monétaire (CPM) de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a décidé de maintenir inchangés ses taux d’intérêt clés, et-ce pour la quatrième fois d’affilée en 12 mois. À l’issue de sa quatrième réunion ordinaire au titre de l’année 2019, le taux d’intérêt de base de la zone restera à 2,50%, le taux de prêt marginal et le taux de dépôt demeurant respectivement à 4,50% et à 3,0%, selon la BCEAO.

Dans son communiqué final, le CPM a estimé que «le maintien des taux directeurs de la BCEAO résulte de l’analyse des principales évolutions de la conjoncture économique internationale et régionale au cours de la période récente ainsi que de l’évaluation des facteurs de risques pouvant peser sur les perspectives à moins termes d’inflation et de croissance économique de l’union». Malgré le ralentissement de l’économie mondiale, souligne le document, l’activité de l’union s’est renforcée au troisième trimestre 2019.

Le taux d’accroissement du PIB, en termes réels, est ressorti à 6,6% après 6,4% le trimestre précédent, soit une hausse de 0,2 point de base. Ainsi, la Banque centrale projette un taux de croissance de 6,6% (similaire en 2018) pour l’ensemble de l’année 2019. Au titre des finances publiques, le comité a relevé une réduction du déficit budgétaire, base engagements, dons compris, estimé à 2,7% du PIB au cours des 9 premiers mois de 2019 contre 3,3% sur la même période de l’année précédente.

Concernant la situation monétaire de l’Union, le communiqué renseigne que la masse monétaire a connu une légère décélération au cours du troisième trimestre 2019. Selon le document présenté par Bléhoué Toussaint Damoh, directeur de la conjoncture économique et des analyses monétaires, cette baisse est liée au ralentissement des créances intérieures. Les réserves, souligne-t-il, se sont consolidées, assurant ainsi 4,8 mois d’importations de biens et services à fin septembre 2019. Suivez le liens ci-dessous pour la suite de l’article :

https://www.financialafrik.com/2019/12/04/la-bceao-maintien-le-statu-quo-sur-les-taux-directeurs/

Coris Bank International ouvre officiellement au Niger

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Avec cette ouverture, la banque étend sa présence dans sept pays d’Afrique de l’Ouest à savoir, le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo.

Les dirigeants de Coris Bank International (CBI) reçus par le premier ministre du Niger, Brigi Rafini. De gauche à droite, Diakarya Ouattara, Directeur Général de Coris Bank International, Idrissa Nassa, PCA de CBI, le premier ministre du Niger et Rakiatou Idé Issaka, DG de Coris Bank Niger.

Coris Bank a fait savoir qu’elle mettra une priorité  au financement des PME mais également au secteur informel, qui représente environ 40 % du PIB du pays.

Idrissa Nassa, PDG de la panafricaine Coris Bank International, a insisté sur ce point  : « l’arrivée de Coris Bank international (CBI) au Niger s’inscrit dans la continuité de sa stratégie fondée sur le financement des petites entreprises ».