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Mali: En analysant les 100 jours du premier ministre Boubou CISSE, Moussa Sey Diallo dit Macké « L’économie malienne n’a jamais été autant secouée..dixit

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Il s’agit d’une analyse faite et consacrée sur l’après 100 jours du premier ministre Malien, D’r Boubou CISSE, chef du gouvernement, ministre de l’économie et des finances au Mali, par l’homme politique Malien M.Moussa Sey Diallo dit Macké. Pour lui, « l’économie malienne n’a jamais été secouée » suivez l’integraliré son analyse ci-dessous.

Désigné chef du gouvernement en Avril 2019 par le chef de l’Etat, après des jours successifs de flottement social et de joutes politiques dans le pays, qui ont fini par avoir raison du puissant premier ministre Soumeylou Boubèye Maïga.

Le jeune premier ministre Dr Boubou Cissé, malgré les difficultés a su calmer le jeu par une grande humilité dans ses agissements. Des négociations teintées de beaucoup de patience avec l’opposition, ont abouti sur la formation d’un gouvernement, après un accord politique polémique et précaire. Le gouvernement issu de ces rencontres est qualifié selon les postures, ou d’ouverture ou de compromis stratégique du pouvoir. Il est quand même de mission, et a accepté en son sein des cadres, qui avaient dénoncé officiellement les dérivations dans la gestion des affaires du pays.

La méthode du premier ministre Boubou Cissé ne se voit pas directement. Mais il a une douceur, ou un grand sang-froid dans sa conduite des actions publiques. Ce qui peut nous pousser à observer de près ses rapports directs avec le président de la république, qui l’a nommé parce qu’il avait plus besoin d’un missionnaire, que d’un homme politique, d’un véritable chef puncheur. Dr Boubou Cissé est son fils, et n’a encore dévoilé aucun signe d’une ambition politique. C’est un cadre valable, docile et reconnaissant envers son chef.

Au-delà de l’aspect formel de l’exécutif, son jeune chef a été nommé pour faire surtout ses preuves sur le terrain, ce qui va forcément l’exposer aux jugements.

La précarité sécuritaire du pays l’a fait se plonger sans transition sur ce volet, il s’est rendu au centre avec une forte délégation du 03 au 07 Juillet dans la zone non inondée de la région de Mopti, et depuis le 1er Août il est dans la zone inondée de la même localité. Des notables ont été rencontrés, des pourparlers initiés, des vivres distribués. Certains déplacés ont même accepté le retour au bercail. Malgré tout cela, quand on regarde globalement, la situation sécuritaire reste très critique.

Pour le centre nous allons attendre les effets de la démarche du premier ministre.
Mais au Nord le Mali est présent grâce aux forces de la Minusma et à l’opération Barkhane bien que ces forces soient contestées par les maliens. Les régions de Ségou et de Koulikoro restent sous menace terroriste. Dernièrement à la frontière mauritanienne des membres de mouvements rebelles maliens cantonnés se sont entretués, il a fallu que les autorités mauritaniennes haussent le ton pour faire baisser la tension. Dans la région de Kayes des populations entière sont en train d’être harcelées et chassées des terres parce qu’elles refusent l’esclavage. Il faut aussi signaler que le petit banditisme pilule dans nos zones urbaines.

L’économie malienne n’a jamais été autant secouée, d’ailleurs l’ambassadeur d’Allemagne, sans égard à son statut de diplomate a dénoncé sans porter des gants une corruption institutionnalisée au Mali. Une étude canadienne a enfoncé le clou en indiquant que 700 milliards de nos francs ont été dépensés de manière irrégulière par nos autorités entre 2005-2017. Le chef de l’exécutif, qui cumule aussi la fonction de ministre des finances a du pain sur la planche pour convaincre nos partenaires dans ces conditions.

La fronde sociale après une grande ébullition s’est apaisée. Les syndicats et autres faîtières se sont misent dans une phase d’observation, ils attendent que l’Etat tienne les promesses faites. Beaucoup pensent qu’il faut donner du temps pour que nos autorités puissent s’organiser et tenir leurs engagements. Une chance unique pour ces dernières, mais pas facile.

Quant aux acteurs politiques ils attendent le dialogue national inclusif. Un triumvirat a été désigné par le président de la république pour mener la barque. Pourtant le format qui sera adopté pour que les maliens se parlent est toujours attendu.

Pour terminer nous pensons que l’actuel premier ministre qui a été jugé à sa nomination novice, commence à être bien apprécié grâce à sa patience. Mais après cent jours de gouvernance il doit se hâter pour combler les attentes et effacer les doutes. Une période de grâce n’est jamais longue, surtout dans un pays qui joue son existence.

Macké Diallo

Mali: IBK face aux élèves de l’école de guerre du Nigeria

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« Chaque fois que vous oubliez que nous sommes en guerre vous vous exposerez » dixit IBK

Le Président de la République, Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEÏTA, , Chef de L’Etat, Chef Suprême des Armées a reçu en audience , dans l’après-midi du samedi , 3 août 2019 dans la Salle des Banquets du Palais de Koulouba, une forte délégation de la 3ème promotion de l’école guerre de l’armée de terre du Nigeria. La délégation composée de 42 officiers , 4 officiers généraux et 3 colonels du corps de l’encadrement, auxquels s’ajoutent 38 officiers supérieurs stagiaires dont un du Congo Brazzaville était conduite par le Commandant de l’école, le général de division Ufotie Charles , accompagné pour la circonstance par l’Ambassadeur de la République Fédérale du Nigeria au Mali. Au centre des échanges la coopération militaire trans-frontalière pour la sécurité des personnes et de leurs biens dans la sous-région et le continent africain. Les élèves et leur encadrement, en fin de séjour au Mali, étaient vénus s’imprégner de l’expérience malienne en matière de gestion participative et inclusive de la sécurité , la défense et le développement.

Le Chef Suprême des Armées , accorde un grand intérêt à ce voyage d’étude dont le thème est  «  la coopération militaire , facteur clé de la sécurité sous-régionale ». Le Mali et le Nigeria sont confrontés à une difficulté que rarement, un pays africain indépendant a connu . Ils sont confrontés à un ennemi invisible, mais qui est partout , qui se transporte par moto , à dos de chameaux de jour comme de nuit entre nous . Raison pour laquelle, s’exprimant sur le bien fondé du thème de ce voyage d’étude , le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées a expliqué « cette situation d’insécurité qui demande beaucoup de créativité , d’imagination, de résilience . Chaque fois que vous oubliez que nous sommes en guerre vous vous exposerez ». IBK a évoqué également les torts causés par Bokoharam au Nigeria , au Tchad, au Niger , au Cameroun, al Qaida au Mali, Daesch avec le reflux au Moyen-Orient l et le chaos en Libye . « Notre espace , le sahel , est devenu un lieu de passage et de déversions de ces forces vers le sud , vers vous . Un lieu privilégié d’accueil, d’aguerrissement et d’agression contre nos pays . Un pays comme le Benin qu’on croyait à l’abri a récemment fait parler de lui . C’est pourquoi nous avons compris qu’il fallait désormais revoir nos concepts , revoir les mandats à vous confiés et comment nous organiser aussi , dans l’espace sahelien. Nous avons compris que des pays comme le Tchad , le Niger , le Mali, la Mauritanie et le Burkina Faso étaient particulièrement exposés . Quand on voit la carte de la région , on voit la Libye , quand on sait que le sud de la Libye est devenu un marché à ciel ouvert , on comprend le défi auquel vous êtes dorénavant confrontés et auquel nous devons faire face . Et c’est pour cela que nous avons regroupé dans une mutualisation intelligente nos capacités de défense , dans ce que nous avons appelé la force conjointe du G5-Sahel, mais qui n’exclut pas du tout a coopération avec tous les pays voisins , tous les pays frères . En ce qui vous concerne, très tôt , le Nigeria a compris l’intérêt de la coopération trans-frontalière avec un pays comme le Tchad et le Niger d’où la force multinationale du lac Tchad . Ces deux capacités sous-régionales sont absolument indiquées , parce que nous avons à faire à un ennemi qui appartient à une nébuleuse internationale qui vit des moyens de trafics; trafics de drogue , trafics d’êtres humains , qui a des ressources inépuisables, qui arrive à s’équiper en armes légères et en armes lourdes , comme nos armées, et qui n’a aucune de nos valeur , qui n’a aucun respect pour la vie humaine, dès lors votre mission est une mission ardente , d’organisation , de circulation, d’intelligence tactique et d’intelligence également en terme de renseignements . Et là, la coopération entre nos pays est essentielle. Il faut que nous  échangions en matière stratégique , il faut que nous échangions en matière tactique , il faut que nous échangions en matière d’informations au quotidien ; donc votre tâche est devenue plus complexe, plus difficile, vous n’avez pas à faire a une armée conventionnelle , vous avez en face de vous une force invisible , elle pose des engins explosifs improvisés , sur vos chemins, elle rend difficile le ravitaillement des hommes d’où l’intérêt nouveau du vecteur aérien , pour réduire nos pertes sur nos chemins , sur nos routes et aussi permettre la protection plus rapide de nos éléments en cas de besoin . Que ce voyage ait lieu au Mali sous le thème de la coopération militaire a un sens profond , et vient à son heure car on a besoin aujourd’hui de partager les concepts , de partager les modes opératoires pour que l’operationalité soit possible et rapide entre nos éléments en cas de besoin . Aucun pays aujourd’hui ne peut être tout seul , nos destins sont liés » a souligné IBK.

Le Chef d’Etat Major général adjoint des armeés, le général Abdrahamane Baby de saluer et remercier le Président de la République et Chef Suprême des Armées « Le choix de l’étude sur le Mali est important puisque vue la gestion de la crise multidimensionnelle par nos plus hautes autorités depuis 2012 au niveau national , sous régional , international , les actions stratégiques de sortie de crise politique et militaire ont démontré l’importance d’une stratégie collective. Notre pensée stratégique a toujours mis en l’avant l’esprit d’équipe . Un seul doigt ne peut pas prendre une charge , et c ‘est ensemble que les esprits se complètent harmonieusement pour une meilleure solution ».

Pour sa part le chef de la délégation des élèves militaires du Nigeria , le général de division Charles , après avoir salué le leadership et l’hospitalité du Chef l’Etat et lui transmettre les salutations du Président Muhammadou Bouhari du Nigeria , a déclaré « Nous sommes venus au Mali pour voir comment le Mali a fait pour faire face à cette situation et pouvoir également appliquer la même chose au Nigeria . Tous ces officiers et leur encadrement ont été collaboratifs , ils sont contents de toutes les expériences acquises ».

Les élèves de la 3ème promotion de l’école de guerre de l’armée de terre du Nigeria ont offert des cadeaux symboliques au Président de la République en signe de reconnaissance à son leadership et à la qualité de leur séjour réussi au Mali depuis le lundi 29 juillet 2019.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République du Mali

Réchauffement climatique: 66% des Français trouvent le gouvernement trop peu actif

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Une maquette du globe déformée pour illustrer le réchauffement climatique qui menace la planète, une illustration réalisée le 8 novembre 2015 à Paris — JOEL SAGET AFP

Les Français ne font pas confiance au gouvernement quand il s’agit de sauver la planète. 66 % d’entre eux estiment que le gouvernement « n’en fait pas assez en matière de politique environnementale » selon un sondage mené par YouGov pour Le HuffPost et publié ce mercredi.

Ils sont quand même 13 % à trouver qu’il « fait ce qu’il faut », au coude à coude avec ceux qui estiment qu’il « en fait trop » (11 %). Cette déception face au manque d’engagement est partagée quelle que soit l’orientation politique : elle concerne 70 % des partisans de La France insoumise, 67 % de partisans du PS, mais aussi 56 % de sympathisants LR et 61 % de partisans LREM.

Trop de ministres de l’Ecologie se succèdent

Selon le sondage, plus des trois quarts des personnes interrogées (77 %) ne font « pas confiance à la politique menée par le gouvernement » concernant la lutte contre le réchauffement climatique. Sur ce point, seuls 2 % des sondés font « totalement confiance » aux dirigeants. Parallèlement, 65 % des Français estiment que la lutte contre le réchauffement « doit être la priorité numéro une du gouvernement ».

Pour avoir la confiance des Français, le gouvernement devrait penser à la continuité. Pour 47 % des sondés, la succession de démissions au ministère de la Transition Écologique « a eu un impact sur la confiance accordée au gouvernement » contre 38 % pour qui cela n’a rien changé. Succédant à François de Rugy, Élisabeth Borne, la nouvelle ministre de l’Ecologie, est la septième à ce poste en sept ans.

357 millions de dollars d’investissements pour les Fintech africaines en 2018

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L’investissement dans les fintechs africaines a quadruplé en 2018 pour atteindre 357 millions de dollars, selon The Mobile Economy, Afrique subsahariene 2019, rapport de la GSM Association.

Les startups fintech au Kenya, en Afrique du Sud et au Nigéria ont reçu la plus grande part de ce financement, avec MTN en tête qui a annoncé cette semaine avoir obtenu au Nigeria une licence de super agent pour sa filiale Yello Digital Financial Services Limited («YDFS»).

Trois start-up nigérianes dans le secteur des fintech – Kudi, OneFi et TeamApt – ont aussi collecté chacune cette année environ 5 millions de dollars de financement.

L’Afrique subsaharienne est l’une des zones d’investissement les plus dynamiques pour les entreprises de technologie financière au cours des 12 dernières années. 

Les fintech du continent sont passées de 301 en 2017 à 491, tandis que les 132,8 millions de dollars récoltés en 2018 ont été la meilleure année de ce secteur, selon le rapport Finnovating for Africa 2019.

ZLECAF : la bataille de positionnement entre pays a commencé

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Après le Togo qui est en train d’élaborer un document  stratégique pour être  résilient et compétitif face à la concurrence induite par la ZLECAF (Zone de libre-échange continental ratifié début juillet à Niamey), c’est au tour de la Tunisie d’annoncer la couleur, mardi 30 juillet.

Tunis  a laissé entendre  qu’elle  n’est pas obligée d’appliquer immédiatement la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLEC). Moins catégorique, le Maroc continue de se montrer en faveur du marché commun africain en dépit des réserves ouvertes de son patronat.

Et  pour le Sénégal, l’heure est à la mise à niveau des entreprises nationales  pour aller à l’assaut du marché unique,  qui devrait, selon les projections, augmenter le PIB des pays  membres de l’ordre de 3% (Cnuced).

Sur cette base, le ministère du commerce  et des PME du Sénégal, a tenu, mardi 30 juillet 2019, un point de presse avec  les acteurs de l’économie sénégalaise.

Cette rencontre avait pour objectif  principal de  faire le point  sur  l’avancée  de la ZLECAF et  d’échanger sur les autres sujets d’actualités économiques.

La ministre du commerce et des PME, Aminata Assom Diatta, l’a rappelé:, “la libéralisation dans la ZLECAF  ne se fera pas  d’un seul coup”.
En fait, rappelle-t-elle, c’est 90%   des produits et services qui seront libéralisés sur une période de 10 à 13 ans.

« Quand un pays dit qu’il n’est pas obligé d’appliquer immédiatement  la ZLECAF , c’est normal car  les termes de l’accord stipulent une libéralisation progressive », a-t-elle commenté.

L’ancienne directrice du ministère du commerce a  précisé  que  sur ce processus de libéralisation, chaque pays est tenu de  positionner  ses entreprises  nationales afin qu’elles tirent le maximum de  profit  sur ce marché. Pour  le cas du Sénégal,  indique  la ministre, “nous sommes en train d’élaborer une stratégie afin de rendre  compétitives nos entreprises sur ce marché qui pèse sur 2,5 milliards de dollars  du PIB total”. Le Sénégal, mentionne-t-elle, qui exporte environ 46%  de ses exportations  totales sur le continent africain a un grand intérêt  à la mise en œuvre de ce marché unique.

« Mais, le Sénégal ne va pas rester les bras croisés face à la concurrence qui  sera âpre.

Entrée  officielle en vigueur  le 7 juillet à Niamey en marge  de la 33e  sommet  de l’UA, la ZLEC fait l’objet de beaucoup de critiques notamment des économistes africains opposés au “néolibéralisme”

Cependant, plusieurs études (OMC, ONU …) ont montré que ce marché permettra de booster le commerce intra -africain. Celui-ci augmentera  de  plus de 50% en supprimant notamment les droits à l’importation.

Ibrahima jr Dia

Economiste de formation, passionné des questions de développement, suit l’actualité financière africaine au jour le jour. Milite pour une Afrique nouvelle sans frontières et sans préjugés. A lu Marx, Adam Smith et Cheikh Anta Diop et aime échanger sur ces sujets.

Facebook démarre le programme “Boost Avec Facebook” au Bénin

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Après une première phase pilote réussie, Boost Avec Facebook va former 1 500 entrepreneurs à travers le pays aux techniques du marketing digital

  • 1 500 entrepreneurs vont bénéficier gratuitement du programme “Boost Avec Facebook” au Bénin.
  • Facebook veut donner aux petites et moyennes entreprises du Bénin les moyens d’exploiter les plateformes digitales pour démarrer et faire grandir leur activité.
  • Plus de 1,6 milliard de personnes sont connectées avec une entreprise sur Facebook, WhatsApp et Instagram.

Facebook a annoncé hier le démarrage au Bénin de son programme “Boost avec Facebook”. Lancé en mai dernier en Afrique centrale et de l’ouest, le programme, qui a pour ambition de toucher 10 000 entrepreneurs en Afrique francophone d’ici l’horizon 2020, fait désormais son entrée au Bénin.

L’annonce a été faite lors d’un événement à Cotonou qui a réuni une cinquantaine de jeunes entrepreneurs en présence de la Ministre de l’économie numérique et de la communication du Bénin Mme Aurélie Adam Soule Zoumarou. “Le Bénin a fait de l’économie numérique un secteur prioritaire pour la relance économique. Nous sommes heureux de voir Facebook accompagner notre ambition de généraliser l’usage du numérique par la formation aux outils numériques à l’attention des professionnels béninois, notamment les petites et moyennes entreprises, et les encourager à exploiter le potentiel de croissance que leur offrent ces outils.”, a-t-elle déclaré.

Le programme Boost Avec Facebook complète les projets du gouvernement béninois et du secteur privé visant à généraliser l’usage du numérique dans le pays, notamment à travers la mise en place d’un environnement favorable aux investissements grâce au code du numérique, le développement de l’accès au haut débit et la promotion de l’e-commerce.

Ouvert à tous, “Boost Avec Facebook” propose gratuitement des outils pédagogiques et des formations pour développer son entreprise sur les plateformes digitales, débloquer de nouvelles opportunités commerciales et conquérir de nouveaux marchés. Il a pour objectif de former 1 500 entrepreneurs à travers le Bénin par le biais d’une centaine d’ateliers prévus dans plus de sept villes. Les formateurs de Boost Avec Facebook, qui s’est associé pour ce programme à la plateforme d’innovation Kinaya Ventures, iront à la rencontre des petites et moyennes entreprises dans les villes de Cotonou, Allada, Porto Novo, Lokossa, Bohicon, Parakou et Natitingou.

“Le secteur numérique représente un formidable levier de croissance pour le Bénin. À travers le programme Boost Avec Facebook, Facebook s’engage auprès des entrepreneurs béninois pour leur permettre de développer leurs activités grâce aux opportunités du digital.” a conclu pour Facebook Mme Aïda Ndiaye, Responsable affaires publiques en Afrique francophone.

Rédaction

Financial Afrik se propose de délivrer l’information financière stratégique aux cadres et dirigeants, à travers une newsletter quotidienne et un site web qui couvre toute la finance africaine.

Mali : Fortes soumissions des investisseurs aux obligations du trésor de l’Etat

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Les investisseurs opérant sur le marché financier de l’Union monétaire ouest africaine (UMOA) ont montré le 31 juillet 2019 un véritable engouement pour l’émission  d’obligations assimilables du trésor (OAT) à 3 ans organisée par la Direction nationale du trésor et de la comptabilité publique du Mali en partenariat avec l’Agence UMOA-Titres.

A l’issue de cette opération d’adjudication, les responsables de  l’agence UMOA-Titres ont répertorié 50,621 milliards de FCFA (soit 75,931 millions d’euros) sous forme de soumissions globales alors que l’émetteur ne sollicitait que 20 milliards de FCFA (soit 30 millions d’euros). Les intentions d’émission d’OAT émises par les autorités Maliennes au titre du troisième trimestre 2019 se situent à105 milliards de FCFA (soit 157,500 millions d’euros)

Le taux de couverture du montant mis en adjudication par les soumissions est 253,11%.

Le montant des soumissions retenu par l’émetteur est de 22 milliards de FCFA, soit un taux d’absorption de 43,46%.

Cette somme levée est assortie à un taux moyen pondéré de 9924 et un taux marginal de 9875. Quant au rendement moyen pondéré, il est assez intéressant, se situant à 6,45%

Les titres émis par le trésor public malien sont remboursables le premier jour ouvrable suivant la date d’échéance fixée au premier août 2022. En revanche, le paiement des intérêts se fera à un taux d’intérêt de 6,15% dès la première année.

Albert Savana

Journaliste depuis 20 ans dans la presse économique africaine  et auteur de plusieurs enquêtes et reportages. A couvert plusieurs sommets de l’Union Africaine, de la Commission économique africaine et de la Banque Africaine de Développement.


https://www.financialafrik.com/2019/07/31/mali-fortes-soumissions-des-investisseurs-aux-obligations-du-tresor-de-letat/

Le Rwanda et la Banque mondiale signent un accord de financement de 200 millions de dollars

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Le Rwanda et la Banque mondiale ont signé jeudi 1 août un accord de financement sous forme de crédit d’un montant de 200 millions de dollars destiné à promouvoir une éducation de base de qualité dans le pays. 

L’accord a été conclu par le ministre des Finances et de la Planification économique, Uzziel Ndagijimana, et Yasser El-Gammal, responsable de pays à la Banque mondiale, à Kigali.

L’objectif principal du projet est d’améliorer les compétences des enseignants et la rétention et l’apprentissage des étudiants.

Selon Ndagijimana, le projet comprend trois composantes principales: améliorer l’efficacité des enseignants pour améliorer l’apprentissage des élèves, réduire la surpopulation et l’éloignement des écoles, et renforcer la capacité institutionnelle de soutien à l’enseignement et à l’apprentissage.

Amadjiguéne Ndoye

journaliste économique, titulaire d’un Master II en Communication et Journalisme de l’Institut Supérieur des Sciences de l’Information et de la Communication de Dakar (ISSIC). Grande amatrice de lecture et de musique. Féministe dans l’âme et passionnée de mode.

https://www.financialafrik.com/2019/08/01/le-rwanda-et-la-banque-mondiale-signent-un-accord-de-financement-de-200-millions-de-dollars/

Asilimia, le “Paypal Africain”qui cible les petits entrepreneurs

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Par Casbi Rudy, Paris. 


Si M-Pesa a disrupté la fintech africaine, devenant au passage une référence nationale, continentale puis mondiale, Asimilia, fondée par Tekwane Mendwa et Maxime Servettaz, espère faire la différence en créant « le Paypal africain » de la finance et des assurances.

L’accès difficile aux instruments financiers permettant le développement des petites entreprises explique la raison d’être Asilimia. «Les contraintes sont nombreuses. Si les PME pouvaient accéder aux instruments de prêts bancaires, elles pourraient s’acheter un local ou même payer une assurance pour se couvrir durant leur activité professionnelle», explique Maxime Servettaz.

«Parmi notre clientèle, on retrouve des femmes âgées de 40 ans – 5 enfants – qui vendent du poisson au marché, ce qui leur permet de percevoir un salaire de 300 euros en moyenne chaque mois», indique Maxime Servettaz. Grâce à ce ciblage en terme de clientèle, Asilimia espère attirer plusieurs dizaines d’entrepreneurs – opérant souvent dans l’informel – d’ici la fin de l’année.

M-Pesa dans la viseur ?

Asilimia compte sept collaborateurs. Un chiffre que l’entreprise souhaite doubler d’ici trois ans. «Afin de parvenir à notre objectif, nous avons démarré une levée de fonds qui devrait permettre de financer notre croissance », explique-t-on au sein de la direction. Si Asilimia semble promu au succès, son chemin n’en est pas moins semé d’embûches. «Au début, nous financions même les frais de transactions qui étaient de 0,5% en passant par M-Pesa. Mais cela n’était pas davantage soutenable pour les finances de notre entreprise», se souvient Maxime Servettaz.

Et de poursuivre: «Aujourd’hui, on a décidé de le faire répercuter sur le prix de notre prestation ». En cause, les frais de commissions fixes appliqués par M-Pesa sur chaque transaction. «Il existe encore une belle marge. M-Pesa a certes disrupté totalement la finance en créant le mobile-banking. Mais les petits entrepreneurs souffrent aussi des taux fixes imposés par M-Pesa. En ce sens, on apporte une solution novatrice dans l’accès aux crédits et aux services tels que les produits d’assurance », expliquent Tekwane Mendwa et Maxime Servettaz.

Ainsi, grâce à Asilimia, les deux compères atteindre un chiffre d’affaires d’un montant de 100 000 euros dans les années à venir.

Rédaction

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Asilimia, le “Paypal Africain”qui cible les petits entrepreneurs

L’Afrique a besoin de 614 milliards de dollars pour atteindre les ODD

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“Il ne s’agit pas seulement du niveau de la dette, mais de la capacité à la payer”. Ces propos de Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission Economique Africaine (CEA, organe des Nations Unies) ont été prononcées le 31 juillet 2019 à Kigali, en marge de la 42ème réunion annuelle de l’Association des banques centrales africaines. Le caucus des régulateurs centraux se tenait sur un thème essentiel:  « l’accroissement de la dette souveraine africaine : Conséquences pour la politique monétaire et la stabilité financière ».

Pour madame Songwe, l’inquiétude suscitée par la hausse de la dette souveraine de l’Afrique ne porte pas nécessairement sur son niveau, mais plutôt sur sa capacité à la payer. À cet effet, elle souligne que la bonne gestion de la dynamique de la dette passe essentiellement par la mise en œuvre d’une bonne politique budgétaire, qui est elle-même liée à une politique monétaire efficace.

«Quand nous parlons d’accroître la dette souveraine de l’Afrique, les gens s’inquiètent immédiatement de nos dépenses excessives. Mais il ne s’agit pas seulement du niveau de la dette, mais de la capacité à la payer», souligne Songwe. Et de prendre l’exemple du pays hôte de la rencontre: «le Rwanda montre le bon visage d’une bonne gestion de la dette – avec une part relativement faible des revenus dédiée au service de la dette ».

Une croissance économique africaine en deçà des niveaux requis

À seulement dix ans de l’échéance des Objectifs de développement durable, la croissance économique du continent reste encore bien en deçà des niveaux requis. Cette période d’accès relativement facile aux capitaux, en raison des taux d’intérêt en vigueur bas dans les pays à revenu élevé, ne s’est pas nécessairement traduite par une croissance supplémentaire pour les pays africains, précise-t-elle.

Le Premier ministre rwandais, Edouard Ngirente, qui a inauguré la réunion, indique que le fait d’emprunter, en tant que tel n’est pas mauvais, mais préconise une gestion idéale de la dette. « La dette peut favoriser la croissance économique et emprunter de manière responsable peut maximiser le retour sur investissement. Aussi, gérer notre dette est essentielle pour maintenir des niveaux d’endettement viables ».

Selon les estimations énoncées par Vera Songwe, l’Afrique a besoin de 614 milliards de dollars américains par an pour atteindre ses Objectifs de développement, tandis que les fonds nécessaires à la mise en œuvre de l’Agenda 2030 dans l’ensemble des pays à revenu faible et intermédiaire sont estimés à 1 200 milliards de dollars américains par an.

« Quand vous vous retrouvez face à une mauvaise gestion budgétaire, augmenter le seuil d’endettement n’est pas une solution », prévient madame Songwe pour qui le débat sur la dette ne devrait pas être alarmiste. “Nous devrions examiner les deux aspects de la question : les pays déjà surendettés et ceux qui s’en sortent bien aujourd’hui, mais qui en même temps accumulent des niveaux d’endettement en raison de leur volonté d’atteindre les objectifs du Programme de développement à l’horizon 2030”.

La récente édition du Rapport économique sur l’Afrique 2019, de la CEA, invite les pays à adopter des politiques budgétaires appropriées, recommandant des stratégies telles que l’amélioration de la mobilisation des recettes non fiscales, l’utilisation optimisée des technologies de l’information et de la numérisation et le renforcement des politiques qui combattent la fraude et l’évasion fiscales.

Les gouverneurs des banques centrales réunis à Kigali, conviennent qu’il existe un lien inverse entre une dette publique croissante irresponsable et une croissance durable. Ils affirment que le remboursement de la dette peut entraver à l’avenir la capacité de certains gouvernements à financer les dépenses de développement.

Albert Savana

Journaliste depuis 20 ans dans la presse économique africaine  et auteur de plusieurs enquêtes et reportages. A couvert plusieurs sommets de l’Union Africaine, de la Commission économique africaine et de la Banque Africaine de Développement.


https://www.financialafrik.com/2019/08/02/lafrique-a-besoin-de-614-milliards-de-dollars-pour-atteindre-les-odd/