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Niels Wage, DG de Danakali explique en quoi le projet de potasse de Colluli peut changer le destin de l’Erythrée

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Ecofin Hebdo) – L’Érythrée essaie depuis un an de panser les plaies laissées par 20 ans de conflits avec son voisin éthiopien. Depuis l’accord de paix conclu l’année passée entre les deux parties, le pays essaie de relancer son économie en attirant de nouveaux investissements directs étrangers. Dans la dépression de l’Afar, la compagnie australienne Danakali gère un projet de potasse, présenté comme ayant le potentiel d’être un «game changer» pour le pays.  Niels Wage, le PDG de la société explique à l’Agence Ecofin les raisons de tous ces espoirs que suscite ce projet.

Agence Ecofin : Dans un rapport publié en janvier 2019 et financé par le PNUD, des consultants indépendants ont essayé d’analyser les contributions potentielles de Colluli aux objectifs de développement durable de l’Érythrée. Qu’est-ce qui explique un tel intérêt pour un projet de potasse ? 

Niels Wage : Colluli est un grand projet de sulfate de potasse, un engrais utilisé pour les cultures de grande valeur. Le projet est intéressant parce qu’il est très peu profond, la ressource ne se trouve qu’à 16 mètres de profondeur. Les autres gisements de potasse ou de sulfate de potasse sont normalement plus profonds. Pour celui-ci, nous n’aurons qu’à creuser 16m, à enlever un peu de terres, un peu de sel gemme et extraire le produit lui-même, qui pourra ensuite être facilement traité et transporté par camion jusqu’à un port d’où il sera expédié vers les destinations de vente.

1Colluli map

1,1 milliard de tonnes de réserves.

Parce qu’il est unique en son genre et peu profond, et parce qu’il s’agit d’une mine à ciel ouvert, les coûts de production sont très faibles, et cela représente un énorme avantage.

Parce qu’il est unique en son genre et peu profond, et parce qu’il s’agit d’une mine à ciel ouvert, les coûts de production sont très faibles, et cela représente un énorme avantage.

L’autre aspect à souligner, c’est qu’il contient 1,1 milliard de tonnes de réserves essentiellement convertibles en environ 200 ans de production. Cela nous permet de véritablement construire un projet à long terme avec Enamco, la compagnie nationale minière érythréenne avec laquelle nous collaborons, et de travailler au développement de cette région de l’Érythrée très éloignée, où il n’y a pratiquement rien.

AE : Justement vous présentez Colluli comme le projet de potasse le plus avancé au monde. Où en êtes-vous exactement en ce qui concerne le développement ?

NW: Le projet est assez bien avancé en ce sens que nous avons finalisé toutes les études, nous avons tous les permis nécessaires pour commencer la construction et nous avons également conclu un accord de prélèvement de 10 ans avec Eurochem (un des plus grands producteurs d’engrais au monde, ndlr). Colluli sera développé en deux modules dont un premier qui produira 472 000 tonnes de sulfates de potasse (à partir de 2020, ndlr). Le deuxième module devrait entrer en production 5 ans après le démarrage du premier et livrer également 472 000 tonnes de produits supplémentaires, ce qui portera la production totale annuelle à 944 000 tonnes.

2Niels Wage

Niels Wage, DG de Danakali : « 10 000 emplois à la clé »

Nous disons que c’est le projet de potasse le plus avancé au monde actuellement parce que toutes les études ont été réalisées. Si vous regardez la plupart des projets dans le monde, l’étude FEED est pratiquement la conception du projet la plus précise. Nous l’avons finalisée et nous travaillons maintenant sur le financement. À ce propos, nous avons conclu un mandat avec Afreximbank et AFC, deux banques avec lesquelles nous sommes familiers, pour un financement de 200 millions $. Nous espérons que l’accord soit finalisé bientôt et que nous atteignons le capital nécessaire pour entrer dans la phase de construction dans les deux prochains mois.

AE : Tel que présenté, Colluli est un projet minier unique en son genre. Qu’apporte-t-il concrètement à l’Érythrée et à votre compagnie ?  

NW : Tout d’abord, il faut noter que l’impact sur l’environnement est très faible et que, parallèlement, l’impact sur l’économie est très important. L’Érythrée est, rappelons-le, un pays en développement et le projet peut être un «game changer» pour le pays : il représentera environ 50% (537 millions $) des exportations totales du pays en 2030, et une part importante du PIB (3% d’ici 2021, ndlr).

Le projet peut être un «game changer» pour le pays : il représentera environ 50% (537 millions $) des exportations totales du pays en 2030, et une part importante du PIB (3% d’ici 2021, ndlr).

Il aura un fort impact sur un certain nombre de personnes, en ce sens qu’on estime à plus ou moins 10 000 le nombre total d’emplois indirects qu’il créera. Vous pouvez imaginer qu’avec une opération comme celle-ci, ce sera formidable. Le projet rapportera au fisc érythréen 204 millions $ chaque année d’ici 2026. Au-delà de tout ça, il faut souligner que Colluli impactera également la productivité agricole de l’Érythrée. Les engrais aideront les agriculteurs locaux et de la région à améliorer le rendement de leurs cultures.

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« Le projet rapportera au fisc érythréen 204 millions $ chaque année d’ici 2026. »

Pour les actionnaires Danakali, Colluli générera évidemment de bons résultats financiers. L’étude FEED prévoit par exemple une valeur actuelle nette après projet positive (902 millions $ pour les deux modules) et un taux de rentabilité interne après impôt de 29,9%.        

AE : L’état actuel du marché de la potasse se prête-t-il au développement d’un projet comme celui de Colluli ?

NW: Si vous observez le marché aujourd’hui, il y a une augmentation de la demande qui est vraiment tirée par une population croissante qui pourrait atteindre 9 milliards d’ici 2050. Pour nourrir tout ce monde, on aura besoin d’un plus grand volume de produits agricoles provenant de la terre et cela nécessite des engrais. Les engrais et le sulfate de potasse (SoP) sont des facteurs importants pour augmenter les rendements et la production des agriculteurs. De plus, la classe moyenne se développe également et les sommes d’argent disponibles augmentent dans de nombreux pays, ce qui permet aux gens de passer d’une alimentation de base à une alimentation riche en fruits et légumes. Par conséquent, la demande pour ces produits augmente également. C’est aussi ce qui stimule la demande de SoP.

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« Colluli est en bonne position pour fournir des tonnes sur le marché. »

Pour ce qui est de l’offre, il n’y a pas beaucoup de projets primaires comme celui-ci. Il y en a deux ou trois plus petits en Australie, mais rien qui atteigne l’étendue et la taille de Colluli.

Pour ce qui est de l’offre, il n’y a pas beaucoup de projets primaires comme celui-ci. Il y en a deux ou trois plus petits en Australie, mais rien qui atteigne l’étendue et la taille de Colluli.

En Chine, il y a aussi une certaine production primaire, mais qui est principalement destinée à la consommation locale. Il y a donc un besoin important en nouvelles sources d’approvisionnement et Colluli est en bonne position pour fournir des tonnes sur le marché.

AE : À chaque fois qu’il s’agit d’évoquer le secteur minier africain, la question de l’environnement «difficile» revient. Récemment, de nombreux pays ont révisé leurs codes miniers. Que vous inspire cette situation en considérant le contexte érythréen ?

NW : En Érythrée, il y a trois autres mines, en l’occurrence Bisha, Asmara et Yara. Nous avons été en contact avec plusieurs acteurs du secteur minier du pays et participé à des événements publics au cours des dix dernières années. Jusque-là, toutes les interactions avec Enamco et le gouvernement sont très stables et ils sont très fiables. Ils respectent ainsi ce qu’ils ont prévu dans les conventions et lors de  l’octroi des permis.

Je pense qu’il est également dans l’intérêt de l’Érythrée de voir le projet réussir. Ils ne changeront pas les règles du jeu parce que les changer signifierait qu’il y a un risque que le projet ne soit pas développé. L’Érythrée a tout intérêt à créer et à maintenir un environnement stable pour pouvoir créer 10 000 emplois, obtenir des redevances et des dividendes grâce à ce projet. Nous ne sommes pas inquiets.

L’Érythrée a tout intérêt à créer et à maintenir un environnement stable pour pouvoir créer 10 000 emplois, obtenir des redevances et des dividendes grâce à ce projet. Nous ne sommes pas inquiets

Ce qui est bien, c’est que nous travaillons avec Enamco, une société minière nationale dont les deux administrateurs sont les ministres des Finances et les ministres du Développement économique. Il est clair qu’ils s’intéressent beaucoup à la réussite de ce projet et à la création d’un environnement où les redevances et les dividendes seront versés et où des emplois seront créés. Cela fait à peine un an qu’un accord de paix a été signé avec l’Éthiopie après 20 ans de guerre. Dans ce nouveau contexte de paix, les autorités érythréennes veulent voir leur pays se développer.

AE : Quels sont vos projets d’expansion en Afrique ?

NW: En ce moment, nous nous concentrons sur la mise en production du module 1 du projet Colluli et nous voulons vraiment montrer au monde que nous pouvons livrer un produit de qualité. Pour l’instant, l’idée d’expansion ne concernerait que le module 2 qui sera développé grâce au cash-flow que générera le premier module.

Le potentiel d’expansion de ce projet est toutefois très important en raison des autres produits qu’on pourrait y trouver (muriate de potasse et sulfate de magnésium et potassium entre autres, NDLR), mais aussi à cause de l’extensibilité du module 2. C’est 200 ans de service dans ce gisement.

Cela peut aussi faire une différence pour les agriculteurs africains et pour le développement des populations en Afrique.

Personnellement, je trouve que le projet Colluli change la donne en matière de développement économique pour l’Érythrée. Cela peut aussi faire une différence pour les agriculteurs africains et pour le développement des populations en Afrique, parce qu’il offre la possibilité de produire quelque chose de bon pour la région. C’est une grande opportunité de s’impliquer dans un si grand projet. 

Propos recueillis par Louis-Nino Kansoun

Louis Nino Kansoun

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L’Angola va privatiser 190 entreprises publiques via le marché boursier

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(Agence Ecofin) – Le gouvernement angolais va privatiser plus de 190 entreprises publiques, dont 32 grandes entreprises nationales, par l’intermédiaire du marché boursier, a annoncé Patrício Vilares (photo), le coordinateur adjoint du Comité technique de la privatisation rattaché au ministère des Finances, le 26 juin.

« Le programme de privatisation vise à améliorer le secteur productif et à offrir des conditions concurrentielles aux entreprises qui ont le plus d’impact sur l’économie nationale.», a-t-il déclaré en marge d’une réunion du Conseil des ministres.

Il a également précisé que le programme de privatisation élaboré par le gouvernement devrait toucher des entreprises opérant dans les secteurs de l’agriculture, de l’industrie, du tourisme, des finances, des mines, des transports et des télécommunications.

Le ministre des Transports angolais, Ricardo de Abreu, avait annoncé, fin mai dernier, la privatisation prochaine de certains aéroports pour améliorer leur gestion.  

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La Chine reste le premier créancier du Mozambique

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(Agence Ecofin) – Pour la sixième année consécutive, la Chine est restée le premier créancier du Mozambique en 2018, selon des données rendues publiques le 25 juin par le gouvernement mozambicain.

Le montant total des prêts servis à Maputo par Pékin a enregistré une hausse de 400 millions de dollars pour s’établir à 2,2 milliards de dollars à fin 2018, a précisé un document relatif au compte général de l’Etat qui a été approuvé lors d’une réunion du Conseil des ministres.  

La hausse de la dette du Mozambique auprès de l’Empire du Milieu s’explique essentiellement par les décaissements destinés à financer plusieurs projets d’infrastructures, dont  la construction du pont Maputo-Catembe, de la route Catembe Bela Vista-Ponta do Ouro, de la jetée du port de pêche de Beira ainsi que la réhabilitation de la route Beira-Machipanda.

Avec 611 millions de dollars, le Portugal arrive en deuxième position dans le classement des créanciers du Mozambique devant le Japon (300 millions de dollars), la Libye (257 millions) et la Corée du Sud (243 millions).

Tunisie: le Parlement refuse de déclarer la vacance du pouvoir après le malaise du président Caïd Essebsi

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(Agence Ecofin) – Le Parlement tunisien a refusé, dans l’après-midi du jeudi 27 mai, de déclarer la vacance du pouvoir après la publication par la présidence d’un communiqué faisant état de l’hospitalisation en urgence du président Béji Caïd Essebsi (photo) suite à un «grave malaise».

Réunis à l’Assemblée des représentants du Peuple (ARP), les chefs des blocs parlementaires ont constaté qu’ «il n’y avait aucune vacance officielle au niveau de la présidence de la République et n’ont pas abordé le processus constitutionnel de succession», a déclaré le président de l’Assemblée, Mohamed Ennaceur.

A Tunis, les rumeurs sont allées bon train sur le décès du président âgé de 92 ans suite à la publication, à la mi-journée, par la présidence d’un communiqué selon lequel, le locataire du palais de Carthage «a été victime d’un grave malaise et a été transféré à l’Hôpital militaire de Tunis».

Une heure plus tard, Firas Guefrech, l’un des conseillers du président, a indiqué que l’état de santé du chef de l’Etat était «critique », ce qui a poussé plusieurs médias étrangers à évoquer son décès. Cette information été catégoriquement démentie par la porte-parole de la présidence, Saïda Garrach, qui a affirmé que le président est «fatigué, mais conscient».

Dans la matinée de ce vendredi 28 juin, la présidence de la République a annoncé, via un communiqué, que l’état de santé de Béji Caïd Essebsi est «en amélioration», indiquant que le chef de l’Etat «s’est entretenu au téléphone avec le ministre de la Défense Abdelkrim Zbidi».

À la tête du plus petit pays du  Maghreb depuis 2014 et premier président démocratiquement élu depuis la chute de Ben Ali, Béji Caïd Essebsi avait annoncé qu’il ne se représenterait pas à l’élection présidentielle prévue en novembre prochain.

Lire aussi:

03/05/2019 – Tunisie : le président Béji Caïd Essebsi décore le président du Groupe de la Banque africaine de développement dans l’Ordre national du mérite

Afrique-UE: 40 milliards d’euros pour créer 10 millions d’emplois sur sept ans

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(Agence Ecofin) – L’Union européenne (UE) envisage d’accorder près de 40 milliards d’euros de financement aux pays africains, sur sept ans. C’est ce qu’a annoncé Ranieri Sabatucci (photo), Ambassadeur de l’Union européenne près l’Union africaine, cette semaine, à Addis-Abeba.

S’exprimant dans le cadre du forum de l’Accord de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour la Corne de l’Afrique, le diplomate a indiqué que le financement devrait permettre de générer 10 millions d’emplois sur le continent. Prévu pour s’étendre entre 2021 et 2027, le nouveau programme devrait s’appuyer sur la ZLECAf pour mettre en place un « accord global de libre-échange de continent à continent entre l’UE et l’Afrique ».

« Notre soutien à la ZLECAf a beaucoup à voir avec notre histoire. C’est à travers la création de la zone de libre-échange, de l’Union douanière et du marché unique que les 60 dernières années sont devenues la période de paix, de croissance économique et de prospérité la plus longue, de notre continent [l’Europe, Ndlr] », a indiqué l’Ambassadeur Sabatucci, cité par un communiqué publié par la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Pour rappel, la ZLECAf, adoptée l’année dernière par l’Union africaine, vise à doper le commerce africain, à travers la mise en place du plus grand  marché commun intégré du monde, depuis la création de l’OMC. Elle est entrée en vigueur le 30 mai dernier.

Moutiou Adjibi Nourou

Mali: L’INPS à l’offensive pour plus de protection sociale

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La gouvernance instaurée, ces dernières années, à l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS), est pleine d’espoir. Cette juxtaposition naturelle du passé et du présent au sein de la structure a amené son Directeur Général, Bréhima Noumoussa Diallo et son équipe, à consolider et à améliorer constamment les acquis en termes de prestations et de qualité de service rendu pour une meilleure protection sociale des assurés de l’Institut et l’apport d’assistance aux employeurs pour la survie et le développement de leurs entreprises. Du coup, sur le plan social et économique, l’INPS sous la tutelle du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales est au cœur de l’exécution du programme présidentiel.

L’INPS est un maillon incontournable du développement social et économique au Mali. Cependant, la Protection Sociale de façon générale est l’ensemble des mesures préconisées par l’État et les Collectivités pour assurer la prise en charge des risques sociaux de la population. Elle est désormais perçue au plan mondial et au Mali, comme une composante clé dans les stratégies de réduction de la pauvreté. En bloc, la sécurité sociale contribue à briser le cycle intergénérationnel de la pauvreté par le développement du capital humain.

Aux grand maux, les grands remèdes

De nos jours, s’il y a un système qui soulage les Maliens en matière de prise en charge des maladies, c’est bien l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Depuis son institution en 2009, nombre de nos compatriotes ont vu leurs dépenses de santé diminuer. L’AMO, en effet, facilite à la fois l’achat de médicaments, les analyses et les radiographies et réduit le coût des soins. Au cœur de ce dispositif qui facilite la vie se trouve l’INPS qui a signé une convention spécifique avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) afin de consolider l’AMO.

Dans ce mécanisme de prise en charge, la CANAM confie à l’INPS le soin d’exécuter pour son compte, les opérations relevant du recouvrement des cotisations majorations et pénalités dues par les populations qui lui sont affiliées selon les conditions édictées à un décret qui détermine les taux et les modalités de recouvrement des cotisations des bénéficiaires du régime de l’Assurance maladie obligatoire.

Au regard des avancées que notre pays a enregistrées depuis la mise en place de l’AMO, le gouvernement a engagé en 2015 un processus devant aboutir à l’institution d’un mécanisme de couverture maladie universelle. Il s’agit de préparer les instruments légaux susceptibles de permettre au Mali d’étendre la couverture maladie à toutes les catégories de la population par une mise en cohérence des différents dispositifs existant actuellement afin d’en garantir le maximum d’efficience. Ce faisant, le Régime d’Assurance Maladie Universelle qui sera mis en place procédera du renforcement de la solidarité et de l’équité dans l’accès aux soins de santé de toutes les catégories de la population.

De bonnes perspectives

L’institution du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) depuis le 20 juin 2018 vise à défragmenter les dispositifs de couverture du risque maladie existants en vue d’offrir à l’ensemble de la population malienne un régime d’assurance maladie unique qui couvrira toutes les catégories sociales par des mécanismes plus adaptés.

Pour gagner ce pari le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, M. Michel Hamala Sidibé, s’est fixé une vision : ‘’sortir le Mali de l’offre de santé et aller vers l’offre de soins’’. Et pour relever ce défi au Mali, le département en charge des Affaires sociales se doit de travailler en synergie d’action avec l’INPS pour l’application du RAMU qui prévoit une disposition spécifique de prise en charge des maliens de l’extérieur ; soit par l’affiliation directe aux catégories assujetties à l’AMO (fonctionnaires ou autres travailleurs), soit par l’affiliation à la mutualité malienne (autres personnes vivant à l’extérieur).

C’est à ce titre que la santé des maliens de l’intérieur tout comme de l’extérieur devient l’une des priorités du programme présidentiel. Déjà, l’INPS travaille d’arrache-pied pour l’application de cette vision de protection sociale au Mali.

Malgré la crise multidimensionnelle que le Mali traverse, l’INPS arrive aujourd’hui, à payer les pensions grâce à un service d’immatriculation efficace. C’est dans cette dynamique que sa participation à la réussite du développement social au Mali continue de faire tache d’huile.

En attendant, l’implication de l’INPS pour l’institution du RAMU au Mali, vise à défragmenter les dispositifs existants de la couverture du risque maladie en vue d’offrir à l’ensemble de la population malienne un régime d’assurance maladie unique qui couvrira toutes les catégories sociales par des mécanismes plus adaptés.

Source: Le Nouveau Réveil

Mali, mutation des magistrats : La liste validée, le document bientôt signé par IBK!

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La justice malienne, après le dynamisme et la combativité des syndicats de magistrats à redevenir l’espoir du peuple,vient d’avoir un coup de piston longtemps souhaité par les maliens.

Faut-il croire qu’Ibrahim Boubacar Keïta, chef suprême de la magistrature est résolument engagé à faire rétablir l’équilibre de la balance à tous les niveaux et pour tous les maliens?
De telles questions n’auraient leurs réponses que dans les mois et années à venir, vu l’homme à plusieurs composé et ressassé la même chanson.

Selon nos insondables sources au ministère de la justice, le conseil Superieur de la Magistrature a eu lieu hier mardi 25 juin de 17h06 minutes à 23h46 minutes. Le projet de Mutation, porté par le ministre de la justice, Me Malick Coulibaly, n’a pas trouvé d’obstacle majeur. Il est passé comme un timbre à la poste, explique une source à la Présidence.

Le document final est en cours rédaction et devra être signé par le président de la République. Selon des recoupements effectués, une grande satisfaction des populations est notée pour le départ de l’ensemble des procureurs et des présidents des tribunaux de la capitale, Bamako.

Le purgatoire des bandits économiques, précisément au pôle économique, en plus du président et du procureur, trois autres juges d’instruction ont aussi été mutés. Cette mutation avait longtemps traîné, mais le nouveau ministre, après avoir mis son poste en jeu, s’est engagé à assumer et honorer la confiance que le président IBK lui avait solennellement témoigner. Il s’agit de faire vivre la justice afin que certains actes, causes de la faillite de l’Etat, prennent fin.

Mais que le Peuple n’oublie jamais que les juges sont indépendants et rendent leurs verdicts selon leur perception de la loi. C’est maintenant à la presse de jouer son rôle de sentinelle. Toutes les personnalités qui seront mises en causes devraient répondre. Que le peuple sente que pauvres et riches, tous les maliens sont justiciables.

Figaro du Mali

Mali: La Société Bara Muso veut installer une usine de dernière génération dans la zone office du Niger

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Pour satisfaire ses milliers de clients, la société Bara Muso veut installer une usine de dernière génération dans la zone de l’Office du Niger pour développer une culture de qualité sur tous les maillons de la chaîne de valeur des condiments locaux. Le projet est soutenu par la direction de l’Office.

La nouvelle usine viendra renforcer la présence de Bara Muso à l’Office du Niger, qui évolue déjà dans les zones de production de N’Débougou et de Molodo. L’usine fabriquera des bouillons (en poudre et en cube) et épices culinaires. Elle aura également des unités d’huilerie, d’aliment bétail et volaille, de soumbala et de savonnerie.

Pour le démarrage des activités, le Président directeur général de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly, a reçu en audience le PDG de Bara Musso, Boureima Doumbia, le mercredi 12 juin 2019.pub

Au cœur des échanges, le projet de partenariat pour la transformation et la commercialisation des produits maraichers localement produites pour, explique le PDG de Bara Musso, faciliter l’accès des bouillons aux consommateurs, créer plus d’emploi, booster l’autonomisation de la femme et enfin augmenter la balance commerciale du Mali.

Le PDG de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly, s’est engagé à accompagner davantage la société Bara Musso afin que le projet devienne rapidement une réalité.

Les produits culinaires Bara Musso sont composés uniquement d’épices et de condiments naturels locaux « minutieusement sélectionnés, emballés dans du papier aluminium par des équipements modernes ».

« La production est respectueuse de l’environnement, des conditions d’hygiènes et de la qualité », affirme son PDG, avant de préciser : « Bara Musso ambitionne d’être le leader dans le domaine de l’alimentation générale et culinaire en particulier au Mali et en Afrique, pour cela nous sommes en phase de mettre en place plusieurs unités de productions selon la nature et le type de produits afin de donner une souveraineté alimentaire à nos pays ».

Selon les statistiques de l’entreprise, Bara Muso transforme localement 50 produits à plus de 80% et emploie 4200 personnes.

S.I.K.
30minutes.net

Cooperation militaire: Le Mali signe un accord avec la Russie.

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Les ministres de la défense de la Russie et du Mali ont signé un accord intergouvernemental sur la coopération militaire entre les deux pays en marge du forum militaire et technique international «Armée-2019». » À notre avis, l’intensification des relations militaires est dans l’intérêt de nos deux pays », – a déclaré lors d’une conversation Sergei shoigu


La Russie est prête à contribuer à la normalisation de la situation au Mali et à la création de conditions pour une paix et une stabilité durables. Sergueï Choïgou a noté que la situation dans la zone Sahraouie, où le niveau élevé de menace terroriste persiste, restait un défi majeur pour la sécurité régionale. « Nous souhaitons à votre pays de surmonter rapidement les problèmes internes et de réussir à refléter l’assaut des forces terroristes de l’extérieur. Nous sommes reconnaissants pour le soutien des initiatives de politique étrangère russes. Nous apprécions la compréhension du Mali de nos approches sur les questions ukrainiennes et syriennes », a déclaré le chef du ministère russe de la défense, s’adressant au ministre malien de la défense et des anciens combattants, le général de division Ibrahim DahirouDembélé.


Le ministre russe de la défense a souligné le caractère traditionnellement amical des relations entre les deux pays, dont le 60e anniversaire sera célébré l’année prochaine. « Nous considérons l’expérience solide acquise au cours de cette période comme une bonne base pour renforcer le partenariat dans divers domaines», a – t-il Ajouté.
De son côté, le chef du département militaire malien a adressé ses remerciements au Président russe Vladimir Poutine et au Ministre de la défense pour leur soutien au Mali.


Le conflit armé au Mali entre les forces gouvernementales et les combattants de divers groupes a éclaté début 2012. À bien des égards, il a été provoqué par l’aggravation de la situation en Libye après le renversement de Mouammar Kadhafi.


Ibou Sy

Mali: Mamadou Kansongué nommé nouveau Procureur de la Commune III

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C’etait à la suite du conseil superieur de la magistrature que le juge Mamadou Kassogué, a été nommé hier mardi 25 juin 2019, nouveau procureur du tribunal de commune III. Il est également le président du Syndicat Autonome de la Magistrature ( SAM).

Le juge Kansongué jusqu’a sa nomination est vu par plusieurs observateurs comme un magistrat exceptionnel de part sa competence et son savoir faire. C’est pourquoi, l’autre disait que « le travail assure l’idependance » tel est le cas du juge Mamadou Kansongué.

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Crédit photo : Ammy Baba Cisse