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Afrique-UE: 40 milliards d’euros pour créer 10 millions d’emplois sur sept ans

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(Agence Ecofin) – L’Union européenne (UE) envisage d’accorder près de 40 milliards d’euros de financement aux pays africains, sur sept ans. C’est ce qu’a annoncé Ranieri Sabatucci (photo), Ambassadeur de l’Union européenne près l’Union africaine, cette semaine, à Addis-Abeba.

S’exprimant dans le cadre du forum de l’Accord de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour la Corne de l’Afrique, le diplomate a indiqué que le financement devrait permettre de générer 10 millions d’emplois sur le continent. Prévu pour s’étendre entre 2021 et 2027, le nouveau programme devrait s’appuyer sur la ZLECAf pour mettre en place un « accord global de libre-échange de continent à continent entre l’UE et l’Afrique ».

« Notre soutien à la ZLECAf a beaucoup à voir avec notre histoire. C’est à travers la création de la zone de libre-échange, de l’Union douanière et du marché unique que les 60 dernières années sont devenues la période de paix, de croissance économique et de prospérité la plus longue, de notre continent [l’Europe, Ndlr] », a indiqué l’Ambassadeur Sabatucci, cité par un communiqué publié par la Commission économique pour l’Afrique (CEA).

Pour rappel, la ZLECAf, adoptée l’année dernière par l’Union africaine, vise à doper le commerce africain, à travers la mise en place du plus grand  marché commun intégré du monde, depuis la création de l’OMC. Elle est entrée en vigueur le 30 mai dernier.

Moutiou Adjibi Nourou

Mali: L’INPS à l’offensive pour plus de protection sociale

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La gouvernance instaurée, ces dernières années, à l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS), est pleine d’espoir. Cette juxtaposition naturelle du passé et du présent au sein de la structure a amené son Directeur Général, Bréhima Noumoussa Diallo et son équipe, à consolider et à améliorer constamment les acquis en termes de prestations et de qualité de service rendu pour une meilleure protection sociale des assurés de l’Institut et l’apport d’assistance aux employeurs pour la survie et le développement de leurs entreprises. Du coup, sur le plan social et économique, l’INPS sous la tutelle du Ministère de la Santé et des Affaires Sociales est au cœur de l’exécution du programme présidentiel.

L’INPS est un maillon incontournable du développement social et économique au Mali. Cependant, la Protection Sociale de façon générale est l’ensemble des mesures préconisées par l’État et les Collectivités pour assurer la prise en charge des risques sociaux de la population. Elle est désormais perçue au plan mondial et au Mali, comme une composante clé dans les stratégies de réduction de la pauvreté. En bloc, la sécurité sociale contribue à briser le cycle intergénérationnel de la pauvreté par le développement du capital humain.

Aux grand maux, les grands remèdes

De nos jours, s’il y a un système qui soulage les Maliens en matière de prise en charge des maladies, c’est bien l’Assurance maladie obligatoire (AMO). Depuis son institution en 2009, nombre de nos compatriotes ont vu leurs dépenses de santé diminuer. L’AMO, en effet, facilite à la fois l’achat de médicaments, les analyses et les radiographies et réduit le coût des soins. Au cœur de ce dispositif qui facilite la vie se trouve l’INPS qui a signé une convention spécifique avec la Caisse nationale d’assurance maladie (CANAM) afin de consolider l’AMO.

Dans ce mécanisme de prise en charge, la CANAM confie à l’INPS le soin d’exécuter pour son compte, les opérations relevant du recouvrement des cotisations majorations et pénalités dues par les populations qui lui sont affiliées selon les conditions édictées à un décret qui détermine les taux et les modalités de recouvrement des cotisations des bénéficiaires du régime de l’Assurance maladie obligatoire.

Au regard des avancées que notre pays a enregistrées depuis la mise en place de l’AMO, le gouvernement a engagé en 2015 un processus devant aboutir à l’institution d’un mécanisme de couverture maladie universelle. Il s’agit de préparer les instruments légaux susceptibles de permettre au Mali d’étendre la couverture maladie à toutes les catégories de la population par une mise en cohérence des différents dispositifs existant actuellement afin d’en garantir le maximum d’efficience. Ce faisant, le Régime d’Assurance Maladie Universelle qui sera mis en place procédera du renforcement de la solidarité et de l’équité dans l’accès aux soins de santé de toutes les catégories de la population.

De bonnes perspectives

L’institution du Régime d’Assurance Maladie Universelle (RAMU) depuis le 20 juin 2018 vise à défragmenter les dispositifs de couverture du risque maladie existants en vue d’offrir à l’ensemble de la population malienne un régime d’assurance maladie unique qui couvrira toutes les catégories sociales par des mécanismes plus adaptés.

Pour gagner ce pari le Ministre de la Santé et des Affaires Sociales, M. Michel Hamala Sidibé, s’est fixé une vision : ‘’sortir le Mali de l’offre de santé et aller vers l’offre de soins’’. Et pour relever ce défi au Mali, le département en charge des Affaires sociales se doit de travailler en synergie d’action avec l’INPS pour l’application du RAMU qui prévoit une disposition spécifique de prise en charge des maliens de l’extérieur ; soit par l’affiliation directe aux catégories assujetties à l’AMO (fonctionnaires ou autres travailleurs), soit par l’affiliation à la mutualité malienne (autres personnes vivant à l’extérieur).

C’est à ce titre que la santé des maliens de l’intérieur tout comme de l’extérieur devient l’une des priorités du programme présidentiel. Déjà, l’INPS travaille d’arrache-pied pour l’application de cette vision de protection sociale au Mali.

Malgré la crise multidimensionnelle que le Mali traverse, l’INPS arrive aujourd’hui, à payer les pensions grâce à un service d’immatriculation efficace. C’est dans cette dynamique que sa participation à la réussite du développement social au Mali continue de faire tache d’huile.

En attendant, l’implication de l’INPS pour l’institution du RAMU au Mali, vise à défragmenter les dispositifs existants de la couverture du risque maladie en vue d’offrir à l’ensemble de la population malienne un régime d’assurance maladie unique qui couvrira toutes les catégories sociales par des mécanismes plus adaptés.

Source: Le Nouveau Réveil

Mali, mutation des magistrats : La liste validée, le document bientôt signé par IBK!

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La justice malienne, après le dynamisme et la combativité des syndicats de magistrats à redevenir l’espoir du peuple,vient d’avoir un coup de piston longtemps souhaité par les maliens.

Faut-il croire qu’Ibrahim Boubacar Keïta, chef suprême de la magistrature est résolument engagé à faire rétablir l’équilibre de la balance à tous les niveaux et pour tous les maliens?
De telles questions n’auraient leurs réponses que dans les mois et années à venir, vu l’homme à plusieurs composé et ressassé la même chanson.

Selon nos insondables sources au ministère de la justice, le conseil Superieur de la Magistrature a eu lieu hier mardi 25 juin de 17h06 minutes à 23h46 minutes. Le projet de Mutation, porté par le ministre de la justice, Me Malick Coulibaly, n’a pas trouvé d’obstacle majeur. Il est passé comme un timbre à la poste, explique une source à la Présidence.

Le document final est en cours rédaction et devra être signé par le président de la République. Selon des recoupements effectués, une grande satisfaction des populations est notée pour le départ de l’ensemble des procureurs et des présidents des tribunaux de la capitale, Bamako.

Le purgatoire des bandits économiques, précisément au pôle économique, en plus du président et du procureur, trois autres juges d’instruction ont aussi été mutés. Cette mutation avait longtemps traîné, mais le nouveau ministre, après avoir mis son poste en jeu, s’est engagé à assumer et honorer la confiance que le président IBK lui avait solennellement témoigner. Il s’agit de faire vivre la justice afin que certains actes, causes de la faillite de l’Etat, prennent fin.

Mais que le Peuple n’oublie jamais que les juges sont indépendants et rendent leurs verdicts selon leur perception de la loi. C’est maintenant à la presse de jouer son rôle de sentinelle. Toutes les personnalités qui seront mises en causes devraient répondre. Que le peuple sente que pauvres et riches, tous les maliens sont justiciables.

Figaro du Mali

Mali: La Société Bara Muso veut installer une usine de dernière génération dans la zone office du Niger

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Pour satisfaire ses milliers de clients, la société Bara Muso veut installer une usine de dernière génération dans la zone de l’Office du Niger pour développer une culture de qualité sur tous les maillons de la chaîne de valeur des condiments locaux. Le projet est soutenu par la direction de l’Office.

La nouvelle usine viendra renforcer la présence de Bara Muso à l’Office du Niger, qui évolue déjà dans les zones de production de N’Débougou et de Molodo. L’usine fabriquera des bouillons (en poudre et en cube) et épices culinaires. Elle aura également des unités d’huilerie, d’aliment bétail et volaille, de soumbala et de savonnerie.

Pour le démarrage des activités, le Président directeur général de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly, a reçu en audience le PDG de Bara Musso, Boureima Doumbia, le mercredi 12 juin 2019.pub

Au cœur des échanges, le projet de partenariat pour la transformation et la commercialisation des produits maraichers localement produites pour, explique le PDG de Bara Musso, faciliter l’accès des bouillons aux consommateurs, créer plus d’emploi, booster l’autonomisation de la femme et enfin augmenter la balance commerciale du Mali.

Le PDG de l’Office du Niger, Dr Mamadou M’Baré Coulibaly, s’est engagé à accompagner davantage la société Bara Musso afin que le projet devienne rapidement une réalité.

Les produits culinaires Bara Musso sont composés uniquement d’épices et de condiments naturels locaux « minutieusement sélectionnés, emballés dans du papier aluminium par des équipements modernes ».

« La production est respectueuse de l’environnement, des conditions d’hygiènes et de la qualité », affirme son PDG, avant de préciser : « Bara Musso ambitionne d’être le leader dans le domaine de l’alimentation générale et culinaire en particulier au Mali et en Afrique, pour cela nous sommes en phase de mettre en place plusieurs unités de productions selon la nature et le type de produits afin de donner une souveraineté alimentaire à nos pays ».

Selon les statistiques de l’entreprise, Bara Muso transforme localement 50 produits à plus de 80% et emploie 4200 personnes.

S.I.K.
30minutes.net

Cooperation militaire: Le Mali signe un accord avec la Russie.

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Les ministres de la défense de la Russie et du Mali ont signé un accord intergouvernemental sur la coopération militaire entre les deux pays en marge du forum militaire et technique international «Armée-2019». » À notre avis, l’intensification des relations militaires est dans l’intérêt de nos deux pays », – a déclaré lors d’une conversation Sergei shoigu


La Russie est prête à contribuer à la normalisation de la situation au Mali et à la création de conditions pour une paix et une stabilité durables. Sergueï Choïgou a noté que la situation dans la zone Sahraouie, où le niveau élevé de menace terroriste persiste, restait un défi majeur pour la sécurité régionale. « Nous souhaitons à votre pays de surmonter rapidement les problèmes internes et de réussir à refléter l’assaut des forces terroristes de l’extérieur. Nous sommes reconnaissants pour le soutien des initiatives de politique étrangère russes. Nous apprécions la compréhension du Mali de nos approches sur les questions ukrainiennes et syriennes », a déclaré le chef du ministère russe de la défense, s’adressant au ministre malien de la défense et des anciens combattants, le général de division Ibrahim DahirouDembélé.


Le ministre russe de la défense a souligné le caractère traditionnellement amical des relations entre les deux pays, dont le 60e anniversaire sera célébré l’année prochaine. « Nous considérons l’expérience solide acquise au cours de cette période comme une bonne base pour renforcer le partenariat dans divers domaines», a – t-il Ajouté.
De son côté, le chef du département militaire malien a adressé ses remerciements au Président russe Vladimir Poutine et au Ministre de la défense pour leur soutien au Mali.


Le conflit armé au Mali entre les forces gouvernementales et les combattants de divers groupes a éclaté début 2012. À bien des égards, il a été provoqué par l’aggravation de la situation en Libye après le renversement de Mouammar Kadhafi.


Ibou Sy

Mali: Mamadou Kansongué nommé nouveau Procureur de la Commune III

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C’etait à la suite du conseil superieur de la magistrature que le juge Mamadou Kassogué, a été nommé hier mardi 25 juin 2019, nouveau procureur du tribunal de commune III. Il est également le président du Syndicat Autonome de la Magistrature ( SAM).

Le juge Kansongué jusqu’a sa nomination est vu par plusieurs observateurs comme un magistrat exceptionnel de part sa competence et son savoir faire. C’est pourquoi, l’autre disait que « le travail assure l’idependance » tel est le cas du juge Mamadou Kansongué.

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Crédit photo : Ammy Baba Cisse

Mali: IBK reçoit l’Ambassadeur russe en fin de mission

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« Je quitte le Mali à l’heure où, il se dessine vraiment des perspectives intéressantes » dixit Alexei Doulian

Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, a reçu en audience en début de soirée du 25 juin 2019 , S.E.M. Alexei DOULIAN, Ambassadeur de la Fédération de Russie au Mali.
Le diplomate russe était venu faire ses adieux au Président de la République après avoir contribué pendant huit ans à renforcer et raffermir les relations de Coopération entre le Mali et la Russie.

A sa sortie d’audience, le diplomate à remercié et salué le Président de la République pour son hospitalité et ses utiles et sages conseils qui lui ont permis de renforcer les relations entre nos deux pays. SEM Alexei Doulian a profité également de l’occasion pour saluer et remercier le peuple malien qui lui a réservé son hospitalité légendaire et accomoagné dans l’exercice et la réussite de sa mission diplomatique au Mali.

Il a souhaité la paix et la réconciliation au Mali et l’unité entre les maliens pour sortir de la crise et réitéré l’accompagnement de la Russie qui a toujours été aux côtés du Mali: « ….On se rappelle que l’Union Soviétique et la Russie ont beaucoup fait pour le Mali au début de l’indépendance en aidant le Mali à se mettre debout et même dans les moments difficiles en dépit de certains événements malheureux qui nous ont fait reculer depuis cette période soviétique. Maintenant on est en train de reprendre du terrain, de renouer un dialogue toujours plus actif, la coopération dans beaucoup de domaines surtout dans le domaine de la défense dont le Mali a besoin. En ce moment même le ministre de la Défense du Mali se trouve en visite en Russie où il participe à un forum militaire international « Armée 2019 » et où il aura une rencontre avec son homologue russe au cours de laquelle ils vont signer un accord de défense , cela est un pas important dans les relations bilatérales entre nos deux pays, puis il y’a aussi la visite prochaine du Président de l’Assemblée nationale qui participera à deux forums consécutifs parlementaires y compris le forum qui est dédié aux relations Russe-Afrique et ensuite nous attendons au mois d’octobre prochain la visite du Président Keita, pour participer au forum politique Russie-Afrique qui aura lieu à Sotchi…
Je pense que nous avons un bon avenir devant nous , il y’a de bonnes perspectives . Je quitte le Mali à l’heure où, il se dessine vraiment des perspectives intéressantes , j’espère bien et je souhaite , que ces perspectives se réalisent au plus vite.» a souhaité SEM Doulian.

Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République

Mali : la Gazelle d’Étain a bien été touchée par des tirs ennemis

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RFI lève le voile sur l’âpreté du combat mené le 14 juin à la frontière entre le Mali et le Niger. Trois membres du 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain avaient été blessés lors de cette opération, durant laquelle vingt djihadistes ont été neutralisés. Leur Gazelle a essuyé des tirs ennemis.

L’État-major de l’Armée de Terre est resté très vague sur les circonstances qui ont poussé un équipage du 3e régiment d’hélicoptères de combat d’Étain à procéder à un atterrissage d’urgence, le 14 juin, lors de combats à la frontière entre le Mali et le Niger. L’opération s’était soldée par la neutralisation de vingt djihadistes, mais aussi par la blessure des trois occupants de cette Gazelle, aussitôt rapatriés en France.

Radio France Internationale (RFI), qui a enquêté sur place, a levé, ce mardi 25 juin, un coin du voile sur les circonstances de l’attaque. Selon le média, l’aéronef a essuyé des tirs de mitrailleuse kalachnikov-PKM de calibre 7.62. Ils ont provoqué un incendie puis une perte de puissance moteur, obligeant l’équipage à effectuer un atterrissage forcé à proximité des combats, sur un terrain poussiéreux et avec une visibilité réduite.

Mesure d’extraction immédiate

Le pilote et le chef de bord, placés à l’avant de l’appareil, ont été blessés dans le choc. À l’arrière, un commando tireur d’élite s’en est mieux sorti. Selon RFI, il est parvenu à extraire ses camarades de l’appareil, avant qu’un hélicoptère d’attaque de type Tigre ne vienne leur porter assistance, au risque d’être à son tour abattu. Cette machine biplace n’étant pas conçue pour le transport, les militaires ont été dans l’obligation d’appliquer une mesure d’extraction immédiate. Les deux soldats les plus sérieusement blessés ont été sanglés à l’extérieur de l’appareil, près du train d’atterrissage. Le commando a ensuite rejoint la machine accidentée, l’a faite sauter et a été exfiltré dans un autre appareil.

Ce récit témoigne de l’âpreté des combats contre ce groupe appartenant probablement à l’État islamique pour le Grand Sahara.

Ph. M.

Bonne Nouvelle: Le FMI et les autorites Maliennes sont parvenus à un accord préliminaire sur un nouveau programme économique et financier appuyé par le FEC

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C’est en fin de mission par les services du fonds monétaire International (FMI) incluent des declarations qui expriment leurs observations préliminaires au terme d’une mission dans un pays que l’institution de breton wood a animé une conférence de presse au cours de laquelle, l’opinion nationale et internationale ont été informée que le bilan économique du Mali est jugé positif et cela, le FMI et les autorités Maliennes sont parvenus à accords préliminaire sur un nouveau programme économique et financier appuyé par la FEC.

Selon Aoua SYLLA BARRY, la ministre Malienne, chargée du Budget  » Une mission du fonds monétaire International (FMI) , conduite par Boriana YONTCHEVA, a sejourné à Bamako du 12 au 25 juin 2019 dans le cadre des discusions relatives à un nouveau programme économique et financier du Mali appuyé par l’accord au titre de la facilité elargie de credit (FEC) du FMI », dit-elle. A l’issue des discusions, Mme Yontcheva a fait le point de la situation tout en declarant que « la mission du FMI et les autorités Maliennes sont parvenus à un accord préliminaire sur un nouveau programme économique et financier du Mali soutenu par la FEC du Fond monétaire International (FMI), pour un montant de 200 millions de dollars sous reserve de l’approbation par la Direction et le conseil d’administration du FMI, l’examen est prevu pour fin août 2019 », a-t-elle précisé.

Il faut ajouter que le nouveau programme économique et financier vise à favoriser une croissance forte et inclusive et reduction de la pauvreté par des investissements dans les infrastructures et les secteurs sociaux , et à stimuler la creaction d’emploi, notamment pour les jeunes. Ce n’est pas tout car les objectifs clés du programme sont de maitriser les depenses et renforcer la mobilisation des recettes par la poursuite des reformes d’administrations fiscales.

Selon Mme YONTCHEVA de la FMI « la mission du FMI encourage les reformes visant à renforcer la gouvernance et l’éfficacité du secteur public et à améliorer le climat des affaires », a-t-elle laissé entendre.

Sachant qu’en mettant en oeuvre ces politiques, le Mali sera en mesure de créer de l’espace budgetaire pour un meilleur redéploiement de l’Etat dans les régions du centre et du Nord du Mali, l’investissement dans les secteurs sociaux et les infrastructures.

Notons que le nouveau programme économique et financier sera ancré sur la nouvelle strategie de developpement des autorites Maliennes (CREDD) 2019-2023. Le deficit budgetaire de l’Etat devrait respecter le critère de convergence de l’UEMOA de 3% du (PIB) produit Interieur Brut.

Daouda Bakary KONE

Source: Croissanceafrique.com

Mali: Cérémonie de pose de la première pierre de l’École Africaine des Mines du Mali (EAMM).

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Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Dr Boubou CISSE a procédé à la pose de la première pierre de l’École Africaine des Mines du Mali (EAMM), cet après-midi à Bamako.

« C’est un grand jour pour le Mali et l’Afrique car cet établissement permettra de mettre à la disposition des industries minières des compétences africaines nécessaires à leur fonctionnement. En outre, grâce à cette école, le nombre d’employés sera triplé dans les prochaines années, passant de 7000 aujourd’hui à plus de 21 000 au Mali » a déclaré le Chef du Gouvernement.

L’École Africaine des Mines du Mali, qui sera bâtie sur un espace de 20 ha, coûtera la somme 15,40 milliards de F.CFA sur financement de l’État et des partenaires, notamment du secteur minier.

Elle aura une capacité d’accueil de trois cents (300) étudiants qu’elle formera sur des programmes de cycles d’ingénieurs miniers, de spécialistes en géologie minière et de techniciens supérieurs en technologies minérales, ainsi que dans des modules de formation liés aux aspects de santé et sécurité, de l’environnement, de la fiscalité minière et de la réhabilitation des sites.

« Le fait de poser aujourd’hui la première pierre d’une école qui sera dédiée à la formation des cadres pour ce secteur, avec toutes les commodités requises, est un grand pas vers l’amélioration de l’exploitation des ressources minérales pour une croissance économique équitable et inclusive et un développement durable, eu égard aux potentialités minières de notre pays » a expliqué Mme LELENTA Hawa Baba BAH, Ministre des Mines et du Pétrole lors de la cérémonie.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence des membres du Gouvernement, des représentants des Institutions de la République, des membres de la chambre des mines du Mali et des représentants des sociétés minières et des partenaires techniques et financiers.

Par Croissanceafrique.com