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Mali: « IBK n’est pas mon ennemi, mais il doit respecter la volonté du peuple malien» dixit Mahamoud Dicko

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Mahamoud Dicko: « IBK n’est pas mon ennemi, mais il doit respecter la volonté du peuple malien»,

Plus de 10.000 personnes ont manifesté vendredi à Bamako à l’appel de chefs religieux musulmans, d’associations peules, de l’opposition et de la société civile pour dénoncer les violences dans le centre du Mali et l’action du président Ibrahim Boubacar Keïta.

La semaine dernière, les associations peules avaient annoncé puis reporté à deux reprises une manifestation à Bamako pour condamner la tuerie le 23 mars de quelque 160 habitants du village peul d’Ogossagou par des membres présumés de groupes de chasseurs dogons affirmant lutter contre les jihadistes.

Les manifestants, au nombre de 15.000 selon les organisateurs, de 10.000 selon la police, ont d’abord participé la prière du vendredi sur l’esplanade de la Bourse du travail.

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Edito: « IBK doit se méfier à l’heure actuelle du canicule. La situation sociale est fragilisée. Le peuple se cherche. D’autres cherchent à se venger. La tuerie continue dans la région de Mopti. L’économie fragilisée. L’insécurité s’agrandit de jour en jour. Les bords politiques s’accusent mutuellement. L’école banalisée et fragilisée au détriment du peuple. Une diplomatie pas comme les précédentes. Un premier ministre et son gouvernement décrié. Augmentation de prix des denrées de première nécessité. Le prix du carburant augmenté. Une presse diffusée. Une société civile corrompue et faible face aux enjeux. Une justice délaissée et corrompue. Les hybrides politiques sont laissées au détriment des fidèles religieux . Ce pouvoir est en dangers. La communauté internationale joue toujours ses deux cartes. La vie chère, la pauvreté, l’accord de paix issu du processus d’Alger peine à décoller normalement. La France précipite le gouvernement Malien pour une mise en oeuvre rapide. Un projet référendaire qui arrive avec ses grands problèmes qui risquent de dégénérer dans quelques mois. Des élections législatives et régionales, déjà en regard. Les hôpitaux sous une crise financière et manque de matériels adéquats, plus de 170 préavis de grèves déposés. Que le président de la République s’adresse au peuple. Qu’il dit au peuple qu’il a compris le message. IBK doit s’assumer.
Daouda Bakary Koné


Répondant à l’appel de l’influent président du Haut conseil islamique du Mali (HCIM), l’imam Mahmoud Dicko, et du chérif de Nioro du Sahel (nord-ouest), chérif Bouyé Haïdara, un dirigeant religieux musulman très respecté, ils ont ensuite rallié la place de l’Indépendance, lieu traditionnel de rassemblement dans le centre de la capitale.

témoin des responsables de l’opposition, de syndicats d’enseignants et de cheminots –en grève depuis des mois, des représentants de la principale association peule du Mali, Tabital Pulaaku, d’association de la société civile et de parents d’élèves étaient également présents, selon un témoin.

Des manifestants, dont des femmes voilées de noir, scandaient des slogans ou portaient des pancartes hostiles au président Ibrahim Boubacar Keïta, dit « IBK », tels que « IBK dégage ».

« Ce régime nous a fatigués, nos enfants, nos maris et nos parents meurent à cause de la mauvaise gestion d’IBK et de son clan. Trop c’est trop, on ne peut plus continue avec ce régime, IBK dégage », a déclaré à l’AFP au sein du cortège une veuve de militaire, Mariam Fomba.

« Comme un seul homme le peuple malien est sorti pour dire non à la violence et non au nettoyage ethnique », s’est félicitée dans un communiqué, l’association Kisal, qui défend les droits des populations pastorales.

A Nioro, le chérif Bouyé Haïdara a participé à une manifestation similaire. « Nous nous sommes rassemblés pour les morts d’Ogossagou, contre la mauvaise gestion du pays par IBK et son Premier ministre incompétent » Soumeylou Boubèye Maïga, a déclaré son fils, Moulaye Oumar.

Leçon de la marche « les maliens ont ras-le-bol de vos discours méprisants et arrogants » affirme Kader TOURE manifestant lui aussi. Pour Mahamoud Sacko journaliste « IBK ceci est un avertissement à vendredi prochain encore in sha Allah » dit-il.

A l’issu de la manifestation la tension était tout un coup montée et un groupe de manifestants s’est dirigé vers les ponts de Bamako pour les libérer . ceux-ci ont été informé par certaines populations qui sont venues leurs « ils ont coupé les deux ponts » sous l’anonymat.

Quelques minutes après , nous avons appris que « les ponts viennent d’être libérer, les gens continuent de venir alors que le boulevard de l’indépendance a du mal à contenir ceux qui sont déjà présent », précise-t-il.

Notons que les affrontements ont eu lieu entre policiers et manifestants devant le domicile du premier ministre Soumeylou Boubeye Maiga. Cette derrière action a été sanctionnée par des tirs de gaz lacrymogène et jette de cailloux.

Daouda Bakary KONÉ

Source : Croissanceafrique.com

Mali: Impact du projet sur les populations sikassoises

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L’échangeur et le viaduc du projet sont situés sur la section urbaine de la RN7 qui est un maillon de l’axe communautaire Cu2a de l’UEMOA (Dakar-Tambacounda-Bamako-Sikasso-Bobo Dioulasso-Ouagadougou-Niamey-Zinder-Frontière du Tchad), et permettant de relier la ville de Sikasso à Abidjan en Côte d’Ivoire, en passant par la localité de Zégoua. Il sortira de terre au carrefour Bougouni -Koutiala (Intersection RN7-RN11) ; il comprendra un viaduc de 450,5 au carrefour de l’OUA ; et l’aménagement de 10 km de voies urbaines dans la ville de Sikasso.

Les ouvrages d’art du projet à construire, à savoir l’échangeur et le viaduc contribueront à une meilleure gestion du trafic international en transit dans la ville de Sikasso et du trafic local ; ce qui devrait permettre une intensification des échanges entre les pays de la sous-région. Quant aux 10 km de voies urbaines à aménager, elles permettront de desservir des zones fortement fréquentées (marchés de quartiers, centres de santé, établissements scolaires, zones administratives, etc.) tout en améliorant la mobilité urbaine et l’assainissement de Sikasso, deuxième ville du Pays par le nombre d’habitants après la capitale « Bamako ».
En somme, la réalisation des travaux contribuera, à réduire le temps de parcours des usagers et les coûts d’exploitation des véhicules d’environ 50% à partir de la première année de mise en service des ouvrages ; à améliorer l’accès aux quartiers de Sikasso de manière durable ; et promouvoir les échanges dans la zone d’influence du projet.

La Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République du Mali

Par Croissanceafrique.com

Mali: Lancement de l’échangeur de Sikasso, IBK a rendu visite aux notables dans le vestibule de « Sobaboulow » à Bougoula ville

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Lancement des travaux à Sikasso, le 04 Avril 2019

Le Président de la République, respectueux de nos valeurs ancestrales et de notre organisation sociale, sur le chemin du retour à Bamako, a rendu visite aux notables de la Ville de Sikasso dans leur vestibule de « Sobaboulow » à Bougoula Ville.

Sur place le Président de la République a reçu les bénédictions de ses hôtes qui ont fait des prières et bénédictions pour la paix au Mali, pour la réconciliation nationale et pour le vivre ensemble dans la stabilité.

Sur tout le long de son trajet le Président de la République était au contact direct avec des populations sorties nombreuses pour le remercier et lui accorder un accueil des grands jours.

La Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République du Mali

Par Croissanceafrique.com

MALI: ÉCHANGEUR DE SIKASSO, IBK A DONNÉ LE PREMIER COUP DE LAME

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« Après ces journées de grande amertume nationale deux fois en raison de l’horreur que nous avons vécue, il y’a que le pays avance, le pays doit continuer d’avancer, le pays doit continuer de se construire, le pays doit continuer de répondre aux aspirations de ses enfants où qu’ils se trouvent, où qu’ils soient »dixit le Président de la République

Le Président de la République, Chef de l’Etat, SEM Ibrahim Boubacar Keïta, a donné en milieu de journée du jeudi 4 février 2019, le premier coup de lame qui consacre le lancement officiel des travaux de construction d’un échangeur, d’un viaduc et de l’aménagement de 10 kilomètres de voiries urbaines dans la ville de Sikasso.

Le nouveau joyau est le fruit de la coopération entre le Mali et la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD). Son coût global est estimé à 31, 595 milliards de nos francs, financé par la BOAD et le budget national.

Le Président de la République tenant ainsi une promesse faite aux Sikassois, s’est exprimé devant la presse : « Mon sentiment est à l’image de celui qui vous anime tous ici et de ce qui anime aujourd’hui tous les maliens. Après ces journées de grande amertume nationale deux fois en raison de l’horreur que nous avons vécue, il y’a que le pays avance, le pays doit continuer d’avancer, le pays doit continuer de se construire, le pays doit continuer de répondre aux aspirations de ses enfants où qu’ils se trouvent, où qu’ils soient. Aujourd’hui, venir à Sikasso pour le premier coup de lame d’un ouvrage aussi attendu qu’est un échangeur pouvant faciliter l’entrée à Sikasso et aussi au contournement de la ville pour réduire autant que faire se pourra la mortalité due aux véhicules, aux accidents de la route, est un jour de bonheur pour nous, un jour d’espérance renouvelée. Nous l’avions entendue cette grande attente, nous avions promis d’y réfléchir et d’en chercher les voies de réalisation. Fort heureusement la BOAD nous a entendus, c’est le lieu de rendre hommage à la grande fraternité, à la compréhension, à la compétence de notre frère le président de la BOAD, Christian Adoveland, qui a pris ce projet comme une priorité malienne, y a fait droit. Et cela est survenu à un temps où nous sommes dans un projet tri-national qui nous verra à côté de nos frères du Burkina et de Côte d’Ivoire dans le Sikobo (Sikasso -Korogho-Bobo), régions de vieilles cultures, historiques et d’agriculture prospère, d’agro-industrie dans le futur qui a déjà débuté, qui est donc une plateforme naturelle et qui demain serait un hub sous régional au bénéfice de toutes les économies locales et régionales ; un grand facteur d’intégration. L’ouvrage qui a été lancé aujourd’hui remplira beaucoup de fonctions, sera multifonctionnel, et c’est un bonheur pour nous de l’avoir fait. Il y’a également, nous l’avons entendue malgré sa voix qu’il a voulue modeste, mais nous avons entendu la forte interpellation de Monsieur le Maire de Sikasso, Professeur Kalifa Sanogo dont nous nous souvenons qu’il fut directeur de l’Institut Polytechnique Rural de Katibougou. Et, il est en cela dans la veine de ses aînés N’Golo Traoré et Fagnanama Koné, et Madou Fatogoma, tous de Sikasso et qui ont rendu d’éminents services à notre pays, et ont été de grands chercheurs dans le domaine agricole. Cette demande d’université sera elle aussi examinée par les voies appropriées pour que nous voyons dans quelles conditions et de quelle façon nous pourrions également y faire droit, mais c’est de droit. Voilà tout ce bonheur aujourd’hui qui nous réunit ici à Sikasso » .

Le Chef de l’Etat en a profité pour rassurer une nouvelle fois de la totale combativité de nos Forces maliennes sur le terrain: « certains depuis quelques jours allègrement jettent le bébé avec l’eau du bain, non ! ces forces ne dorment pas, ces forces sont en alerte permanente, qui ont réussi ce matin en son aurore à déjouer une attaque perfide contre le village de Tegourou, à quelque 15 kilomètres de Bandiagara. L’arrivée de l’hélicoptère et des éléments terrestres de Sevaré les a mis en déroute. Voilà l’armée malienne, et inshallah cela va continuer. Il reste que nous sommes dans un monde aujourd’hui dont nul ne peut dire qu’en quel lieu il soit un monde de sécurité parfaite, nul ne peut le dire, nul, de bonne foi ne peut le dire. Des Armées plus puissantes des pays mieux équipés que le nôtre, ont subi ce coup d’une guerre atypique imposée à nos peuples, imposée aux peuples du monde. Je l’ai déjà dit, une guerre d’intégristes, une guerre d’enfants du Prophète, une guerre menée au nom de l’obscure, une guerre où la mort n’est pas un accident, où la mort n’est même pas un fait recherché pour être un héros comme dans l’antiquité, mais la mort le but ultime quand ça c’est le cas, l’homme est désemparé, les valeurs humaines ne sont plus interpellées. Voilà dans quel monde nous sommes aujourd’hui. En dépit de cela nos éléments tentent, et font de leurs mieux, faisons leur des bénédictions, supportons les, tel est le devoir et tel devrait être le devoir aujourd’hui de tout citoyen qui a un souci réel et vrai du Mali  » a insisté le Président de la République.

La Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République du Mali

Par Croissanceafrique.com

Crise sécuritaire au pays Dogon , les jeunes des quatre cercles du pays Dogon ont marché pour montrer leur angoisse

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Ce jeudi, le 4 avril 2019, les jeunes de quatre cercles du pays Dogon ont effectué une marche de façon synchronisée à Bandiagara, à Bankass, à Douentza et à Koro. Ils ont crié haut et fort leur ras le bol contre l’insécurité, les violences, les amalgames ainsi que les stigmatisations qui sont devenues depuis 2012 notre apanage quotidien. Ainsi donc, nous vous proposons de lire l’intégralité de la déclaration de la jeunesse du pays Dogon.
Cordialement DECLARATION DE LA JEUNESSE DU PAYS DOGON
Opinion nationale et internationale.
Aujourd’hui, 04 Avril 2019, nous, jeunes du Pays Dogon, sortons en masse et de façon synchronisée à Bandiagara, à Bankass, à Douentza et à Koro afin de crier haut et fort notre ras le bol contre l’insécurité, les violences, les amalgames ainsi que les stigmatisations qui sont devenues depuis 2012 notre apanage quotidien.
Le Pays Dogon est meurtri par les assassinats et les destructions de ses villages.
Le Pays Dogon est dépouillé de ses réserves alimentaires. Le Pays Dogon est devenu méconnaissable à cause de ces lots de morts, de blessés, de disparus et de dégâts matériels importants. Le Pays Dogon est emprisonné dans la violence depuis 3 ans.

En un mot, le Pays Dogon est au bord du gouffre.

Ça suffit et réellement çà suffit
Chers populations du Pays Dogon, toutes ethnies confondues, réclamons en ce jour et en ce lieu précis, notre droit à la vie, à la sécurité, à la protection de tous et surtout à la paix et au développement. Impliquons-nous davantage dans la recherche de la paix et inscrivons-nous sur la véritable voie de la réconciliation. Ouvrons nos cœurs et dialoguons car nul autre ne viendra le faire à notre place. La paix, c’est nous qui la réussirons.

Chers autorités du Mali, comprenez nos souffrances et libérez nous de cette vague de violence inouïe venue d’ailleurs et qui empoisonne notre «vivre ensemble». C’est un cri de cœur.
Chers autorités du Mali, prenez toutes les dispositions utiles afin que le Pays Dogon ne tombe plus bas que ce que nous venons de vivre ces dernières semaines à Bandiagara, à Bankass à Douentza et à Koro.
La jeunesse du Pays Dogon demande à l’Etat de :
accélérer son retour dans toutes localités du pays dogon afin d’assumer ses responsabilités régaliennes et exclusives,
renforcer et rendre plus opérationnel les forces de sécurité présentes dans la zone afin de mettre à l’abri nos champs, nos greniers, nos pâturages, nos puits et nos villages,
apporter une réelle assistance humanitaire aux déplacés,
anticiper la crise alimentaire qui naitra de l’impossibilité pour les paysans de cultiver lors de l’hivernage prochain.
Vive le Pays Dogon, Vive la région de Mopti et Vive le Mali

Hamadoun Alphagalo

Source : Croissanceafrique.com

Mali: Le Président de la République est arrivé à Sikasso ce jeudi 4 avril 2019

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Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, accompagné d’une forte délégation est arrivé à Sikasso en milieu de matinée du jeudi 4 avril 2019. Dans la capitale du Kenedougou , le Président de la République va procéder à la pose de la première pierre qui va consacrer le lancement officiel des travaux de construction d’un échangeur, d’un viaduc d’aménagement de 10 km de voiries urbaines dans la ville de Sikasso.

Le coût global hors taxe du gigantesque ouvrage est estimé à 31, 595 milliards de nos francs financé par la BOAD et le budget national. Le délai d’exécution des travaux est de 27 mois.

Une promesse tenue du Président de la République, qui permettra le décollage industriel de toute la 3ème Région du Mali ( Sikasso). La ville de Sikasso sera le principal hub pour les infrastructures économiques qui devrait conduire à différents bassins de production.

La Cellule de Communication et des Relations Publiques de la Présidence de la République du Mali

Source : Croissanceafrique.com

Urgent: Un général Algérien décline une offre de Saïd Bouteflika pour conduire la transition

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Le frère cadet du président Bouteflika, Saïd, continue de manœuvrer pour contourner la mobilisation populaire réclamant le changement du système. Après avoir tenté de proroger le 4e mandat du chef de l’Etat, le «puissant» conseiller a essayé, après six semaines de protestation populaire, d’impliquer l’ancien président Liamine Zeroual dans la transition.

Il a chargé l’ex-patron du DRS, le général Toufik, de lui soumettre la proposition de présider l’instance de transition. C’est ce qu’a confirmé Liamine Zeroual dans une lettre rendue publique, hier. «Je tiens à informer, par devoir de vérité et transparence, que j’ai reçu ce samedi 30 mars et à sa demande le général de corps d’armée Mohamed Mediene qui m’a porté la proposition de présider une instance chargée de la conduite de la transition.

Il m’a confirmé que cette proposition avait été faite en accord avec Saïd Bouteflika, conseiller à la présidence de la République», explique-t-il. Poursuivant, l’ex-chef de l’Etat laisse entendre qu’il avait gentiment décliné l’offre. «J’ai fait part à mon interlocuteur de toute ma confiance dans la maturité des millions de manifestants et de la nécessité de ne pas entraver la marche du peuple, redevenu maître de son destin», ajoute-t-il.

«Organiser une véritable alternance»

Liamine Zeroual dit avoir ressenti de la fierté devant cette mobilisation populaire. «Comme tous les algériens, j’ai ressenti une immense fierté en voyant des millions d’Algériennes et d’Algériens réclamer une Algérie démocratique dans une ferveur et une discipline qui font honneur à la nation et donnent de l’Algérie et de son peuple une image digne de nos aspirations historiques», écrit-il.

L’ex-Président dénonce, dans la foulée, l’incapacité du système algérien à se réformer 57 ans après l’indépendance. «Depuis l’indépendance, notre système politique n’a pas su être à l’écoute du peuple, se réformer à temps, se moderniser et se hisser à la hauteur des attentes d’un grand peuple qui, le 22 février 2019, n’a pas raté son rendez-vous avec la démocratie et a réconcilié l’Algérie avec son immense Histoire», rappelle-t-il.

L’auteur de cette lettre affirme être, lui aussi, interpellé par la force des manifestations populaires, massives et organisées du peuple algérien «auxquelles j’ai apporté publiquement mon soutien dès les premiers instants». «Je suis également, tout comme vous, préoccupé par l’absence de réponses politiques à la hauteur de ses légitimes revendications démocratiques», précise-t-il.

Ce faisant, Liamine Zeroual adresse un message aux tenants du pouvoir leur demandant de répondre à la demande citoyenne afin d’éviter tout dérapage au pays. «Aujourd’hui, et devant la gravité de la situation, les tenants du pouvoir doivent faire preuve de raison et de discernement et s’élever à la hauteur de notre peuple pour éviter tout dérapage aux conséquences inéluctables pour le pays et laisser les Algériens s’exprimer librement et imposer la volonté de notre grand peuple», recommande-t-il.

Rappelant qu’il ne veut aucune responsabilité politique, il appelle aussi à une véritable alternance. «Comme vous le savez, je décline depuis 2004 toutes les sollicitations politiques et j’appelle à chaque fois à organiser une véritable alternance de nature à favoriser l’émergence de nouvelles générations auxquelles j’ai toujours fait confiance et fortement encouragées», souligne-t-il.

A travers cette lettre, Liamine Zeroual dément également indirectement le dernier message du chef d’état-major de l’ANP, Ahmed Gaïd Salah, qui avait dénoncé «des parties malintentionnées qui ont tenu des réunions, le 30 mars dernier, pour comploter contre l’armée». Avant lui, rappelons que l’ex-patron du DRS, le général Toufik, est sorti de son mutisme aussi pour affirmer qu’il «n’a jamais rencontré le personnel des services de sécurité» et rejette «l’accusation d’avoir rencontré des agents étrangers».

(Voir photo ci-dessus les frères Bouteflika)

Par Elwatan

Source : Croissanceafrique.com

Pétrole: à Malabo, l’Afrique cherche son unité

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Le 7 ème congrès  et exposition du pétrole africain (CAPE VII) s’est ouvert ce 3 avril 2019 à Malabo, capitale de la Guinée Équatoriale, sous le thème de la prospérité partagée. Quelque 700 délégués de 38 nationalités  (dont 23 africaines )de tous les continents ont fait le déplacement de Malabo, une ville aux infrastructures ultramodernes construites sur la rente pétrolière.

Parmi les 13 compagnies africaines présentes à cette conférence , le géant nigérian NNPC, l’ivoirienne Petroci ou encore la sud-soudanaise Sudapec.

Pour Mahaman Laouan Gaya, secrétaire général de l’Association des pays africains producteurs de pétrole (APPO), représentant 18 membres, soit 95% de la production africaine, «le continent doit s’unir pour avoir son mot à dire sur l’échiquier mondial du pétrole». Pris isolément, les pays africains ne peuvent pas rivaliser avec les puissances pétrolières , poursuit le haut cadre nigérien qui estime que le défi énergétique se place tout juste derrière le défi alimentaire. 

Un point de vue partagé par Mohamed Sanusi Barkindo, secrétaire général de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), qui a tout d’abord rendu un vibrant hommage au leadership du président Teodoro Obiang Nguéma Mbasogo et 

salué l’initiative de la Guinée Équatoriale de faire de 2019 l’année de l’ énergie. 

Le nigérian s’est dit impressionné par la politique de diversification économique engagée par le gouvernement equato-guinéen dans les infrastructures, l’Agriculture et les services financiers. Appelant à la promotion de la coopération interafricaine, Sanusi Barkindo s’est dit optimiste quant au futur du secteur. 

A la suite du secrétaire général de l’OPEP, le ministre equato-guinéen du pétrole, Gabriel Mbaga Obiqng Lima, a estimé que cet événement offre un espace de dialogue et de concertation entre acteurs africains. «Nous devons harmoniser nos lois et législations , notamment sur le local content , qui doit bénéficier d’une approche commune dans toutes nos juridictions». 

La mondialisation nous impose des politiques communes.  C’est ce qu’a déclaré en substance le président Obiang Nguéma qui a livré sa  vision panafricaine des défis du pétrole. «la globalisation nous pousse vers de nouvelles orientations pour garantir et faire valoir nos aspirations». L’Afrique doit, après plus d’un demi siècle de dépendance,   revoir ses rapports avec le monde développé. Car «les temps ont changé», poursuit le président équato-guinéen insistant sur la formation des resources humaines, le développement des nouvelles technologies et la nécessité de cette approche commune qui, souvent, fait défaut.

Le sommet de Malabo se déroule dans un contexte particulier. Entre 2015 et 2016, les activités d’exploration et de production pétrolières sont en baisse de 27%.  Depuis 2017, l’on assiste à un timide regain de l’activité. Les tendances se confirment en 2018 et 2019.  C’est dire que l’Afrique a une nouvelle fois l’occasion de saisir la balle au rebond pour faire du pétrole le socle de sa transformation économique et sociale. 

Zangouna Koné

Source : Croissanceafrique.com

Algérie: Lettre de démission du président Algérien ABDOUL AZIZ BOUTEFLIKA

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 »J’ai honneur de vous notifier formellement ma décision de mettre fin au mandat que j’accomplis en qualité de Président de la République, à partir de ce jour, mardi 26 Radjab 1440, correspondant au 02 avril 2019.

Cette décision que je prends en mon âme et conscience est destinée à contribuer à l’apaisement des cœurs et des esprits de mes compatriotes, pour leur permettre de projeter ensemble l’Algérie vers l’avenir meilleur auquel ils aspirent légitimement.

Cette décision procède de mon souci d’éviter que les excès verbaux qui marquent malencontreusement l’actualité ne dégénèrent en dérapages potentiellement dangereux pour la protection des personnes et des biens qui relève des prérogatives essentielles de l’État.

Dans le même temps, cette décision se veut l’expression de ma foi en une Algérie fière et digne tenant son rang et assumant pleinement ses responsabilités dans le concert des nations.

Dans cette perspective, j’ai pris les mesures appropriées, dans l’exercice de mes prérogatives constitutionnelles, pour les besoins de la continuité de l’Éat et du fonctionnement normal de ses institutions durant la période de transition devant mener à l’élection du nouveau président de la République.

Dieu, Le Tout-Puissant, m’est Témoin des initiatives que j’ai prises, des actions que j’ai menées, des efforts que j’ai déployés et des sacrifices que j’ai consentis pour être à la hauteur de la confiance dont mes compatriotes m’ont honoré, œuvrant sans relâche pour consolider les bases de l’unité nationale, de l’indépendance et du développement de notre cher pays ainsi que pour promouvoir la réconciliation avec nous-mêmes et avec notre identité et notre histoire.

Je souhaite tout le meilleur au peuple algérien  »

Source : Croissanceafrique.com

Nigéria : Access Bank s’offre un directeur exécutif en charge du Business Banking

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Access Bank Plc a porté Chizoma Okoli au poste de directeur exécutif en charge de la division Business Banking. Une nomination approuvée par la Banque centrale (CBN) selon une note publiée lundi 25 mars à la bourse nigériane (NSE).

Directrice exécutive de Diamond Bank depuis septembre 2016, Chizoma Okoli avait rejoint le groupe depuis 1992. Elle est diplômée en droit de l’Université du Bénin, et admise au barreau du Nigéria en 1990. Elle est, par ailleurs, titulaire d’un MBA de la Warwick Business School de Coventry (Royaume-Uni).

« Nous sommes ravis d’accueillir Mme Okoli au conseil d’administration d’Access Bank. Elle apporte une expérience très approfondie du secteur bancaire et des salles de conseil à notre banque. Sa nomination améliorera sans aucun doute les compétences et la diversité de notre conseil d’administration et appuiera notre volonté de devenir la Banque africaine la plus respectée au monde et la porte d’ouverture de l’Afrique sur le monde », a commenté le directeur général du groupe Access Bank Plc, Herbert Wigwe.

Fondée depuis 1989, Access Bank opère dans la banque de financement et d’investissement, la banque commerciale, la banque personnelle et la banque d’affaires. Elle vient de finaliser sa fusion avec Diamond bank après avoir déboursé environ 200 millions USD à débourser par Access Bank. L’opération devrait à terme faire passer les actifs d’Access de 12,5 milliards USD à environ 17 milliards et se positionner devant Zenith Bank, la plus grande banque nigériane qui totalise un actif de 15,4 milliards USD.

Par Nephthali Messanh Ledy

Source : Croissanceafrique.com