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Mali: LANCEMENT par le Ministère de l’Artisanat et du Tourisme d’une formation de 200 femmes artisanes du 22 au 23 Mars 2019 à Gao.

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La cérémonie était présidée par l’épouse du Président de la République, Mme Keïta Aminata Maïga, Présidente de l’ONG AGIR, accompagnés, par Mme Nina Walet Intalou, Ministre de l’Artisanat et du Tourisme, Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo , Ministre la Culture, la princesse Esther Kamatari, membre de la famille royale du Burundi, M. l’Ambassadeur de la Chine au Mali ainsi que des nombreuses autres personnalités.

Cette formation initiée par le département de l’Artisanat et du Tourisme, dirigée par Mme Nina Walet Intalou en collaboration avec ONU-Femmes, consistera à former les femmes artisanes en tannage, technique moderne de production, gestion et marketing, en genre (VB), sur l’accord pour la paix et la réconciliation et la Résolution 1325.

Pour les bénéficiaires, cette formation sera une opportunité pour elles d’être plus autonome, plus active et aussi avoir de quoi combatte l’oisiveté.

« C’est pour moi un réel plaisir ici de renouveler toute ma gratitude à ma soeur, madame la première dame, Keïta Aminata Maïga, pour son soutien inébranlable qu’elle ne cesse d’apporter à ma personne et à mon départemen » a souligné Mme Nina Wallet Intalou.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Xi Jinping présente une proposition en quatre points sur la gouvernance mondiale

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Le président chinois Xi Jinping a exhorté mardi le monde entier à faire des efforts concertés dans quatre aspects pour façonner conjointement l’avenir de l’humanité face à d’énormes défis mondiaux.
Il a présenté cette proposition lors de la cérémonie de clôture d’un forum sur la gouvernance mondiale co-organisé par la Chine et la France à Paris. Outre M. Xi et son homologue français Emmanuel Macron, la chancelière allemande Angela Merkel et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker y étaient aussi présents.
La Chine et la France, deux grands acteurs de la gouvernance mondiale, partagent un large consensus politique et une base de coopération solide sur de grands dossiers tels que la préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité dans le monde, la défense du multilatéralisme et du libre-échange, ainsi qu’un soutien à un rôle actif des Nations Unies.
Xi Jinping a noté que Beijing et Paris étaient attachés aux principes de respect et de confiance mutuels, d’égalité, d’ouverture, d’inclusion et de résultats bénéfiques pour tous.
Il a ainsi proposé une approche pour remédier aux « quatre déficits » dans les affaires mondiales.
En premier lieu, le président chinois a appelé à l’équité et à la sagesse pour combler le déficit de gouvernance.
Il est ainsi souhaitable de défendre une vision de la gouvernance mondiale qui comprend des consultations approfondies, des contributions conjointes, des bénéfices partagés ainsi que le principe selon lequel les affaires mondiales devraient se régler par les peuples du monde par le biais de consultations, a noté M. Xi, appelant à faire progresser activement la démocratisation des règles de gouvernance mondiale.
Il a également appelé à défendre l’ONU, un flambeau du multilatéralisme, à mettre pleinement en valeur le rôle constructif des mécanismes multilatéraux mondiaux et régionaux, ainsi qu’à favoriser conjointement l’édification d’une communauté de destin partagé pour l’humanité.
En second lieu, Xi Jinping a appelé à des consultations et à la compréhension pour remédier au déficit de confiance.
Il est ainsi souhaitable de mettre en avant le respect et la confiance mutuels, de dialoguer, de rechercher un terrain d’entente tout en mettant de côté et réduisant les différends, de renforcer la confiance stratégique et de réduire la suspicion mutuelle, a-t-il déclaré.
Le président chinois a préconisé un dialogue plus étroit entre les différentes civilisations afin de renforcer la compréhension et la reconnaissance mutuelles.
En troisième lieu, M. Xi a appelé à des efforts communs et à une assistance mutuelle pour remédier au déficit de la paix.
Il est ainsi souhaitable de défendre une nouvelle vision d’une sécurité commune, globale, coopérative et durable, d’abandonner les mentalités du jeu à somme nulle et de la guerre froide, de rejeter la loi de la jungle et de régler les conflits de façon pacifique, a-t-il poursuivi.
Il a également appelé à rejeter les positions telles que la recherche d’un bénéfice aux dépens des autres.
En quatrième lieu, le chef d’Etat chinois a souhaité des bénéfices partagés et des résultats avantageux pour tous en vue de combler le déficit de développement.
Il est ainsi souhaitable de poursuivre une approche fondée sur l’innovation qui soit coordonnée et interconnectée, juste et inclusive, et de forger un modèle de croissance empreint de vitalité, un modèle de coopération reposant sur l’ouverture et des résultats avantageux pour tous, ainsi qu’un modèle de développement équilibré avec des bénéfices communs de sorte que les peuples du monde entier puissent se partager les bénéfices de la mondialisation économique, a souligné M. Xi.
La Chine soutient les réformes nécessaires de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) et défend le système commercial multilatéral, a déclaré le président chinois, ajoutant que son pays invitait la France et d’autres pays à participer activement à l’Initiative la Ceinture et la Route (ICR).

Aïssatou TRAORÉ

Source : Croissanceafrique.com

Beijing et Paris se serre à nouveau la main

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Le 25 mars, le président chinois Xi Jinping est arrivé à Paris pour une visite d’Etat en France, cinq ans après sa dernière visite en France. De l’Arc de triomphe au Palais de l’Elysée, le cortège de Xi Jinping a été salué entre deux haies par une centaine de cavaliers de la Garde républicaine française. Les relations sino-françaises respirent la prospérité sous ce beau soleil printanier à Paris.

Solennelle cérémonie d’accueil à l’Arc de triomphe

Etant l’un des monuments les plus célèbres de Paris, l’Arc de triomphe cristallise le rêve et la gloire de la nation française à la recherche de la liberté et de la paix. Dans l’après-midi du 25 mars, à la place de l’Etoile, le président français Emmanuel Macron a organisé une solennelle cérémonie d’accueil en honneur au président Xi Jinping, avant laquelle les deux premières dames se sont fait la bise. Cette courtoisie traditionnelle française traduit une intimité particulière.

A l’occasion du 55ème anniversaire des relations diplomatiques sino-françaises et du Centenaire du Mouvement Travail-Etude des étudiants chinois en France, cette visite s’accorde une particulière importance aux yeux des deux pays. La partie française a déployé des arrangements exceptionnels pour accueillir le président Xi. Deux avions de chasse français ont escorté l’avion du président Xi pendant sa navigation aérienne de Nice à Paris. Avant son départ pour la France, le président Xi avait déclaré: «Je reviens avec une amitié particulière pour le peuple français, et surtout pour, ensemble avec la France, semer le nouvel espoir de notre coopération. »

Deux entretiens en 24 heures

Au soir du 24 mars, le président Xi et son épouse étaient invités au dîner privé offert par le président Macron et son épouse à la villa Kérylos, à Beaulieu-sur-Mer, sur la Côte d’azur. Les deux couples présidentiels ont passé trois heures dans ce bâtiment au style grec, qui symbolise la culture de la Méditerranée et l’esprit d’ouverture de l’Europe.

Le lendemain, le président Xi a rencontré une nouvelle fois son homologue français à Paris. Durant ces deux rencontres de 8 heures au total, les deux chefs d’Etat ont abouti à un consensus pour forger un partenariat global stratégique sino-français plus solide et stable et plus dynamique

«La connaissance du passé peut nous aider à mieux comprendre la situation actuelle afin de mieux nous avancer.» C’est ce qu’a déclaré le président Xi lors de son entretien avec son homologue français à l’Elysée. M. Xi a, par ailleurs, réitéré le principe de traitement entre les grandes puissances que les deux pays continuent à rechercher avec un esprit d’indépendance, de compréhension mutuelle, de clairvoyance et de coopération gagnant-gagnant.

La France était le premier grand pays occidental à établir les relations diplomatiques au niveau d’ambassadeur avec la Chine en 1964. Les deux pays partagent un grand nombre de points communs relatifs aux concepts politiques internationaux, ceux-ci constituent une puissante force pour faire progresser les relations bilatérales. A cette occasion, les deux chefs d’Etat ont formulé une conception de haut niveau pour le développement de leurs relations dans la nouvelle ère, qui demande aux deux pays de mieux coordonner dans les domaines de la confiance mutuelle, de la coopération pragmatique et des échanges socio-culturels.

La Chine poursuit l’élargissement de l’accès au marché en améliorant l’environnement des affaires

Le 25 mars, les chefs d’Etat chinois et français ont témoigné la signature de 14 dossiers bilatéraux, sans compter les contrats commerciaux conclus entre les deux pays, d’une valeur de dix milliards d’euros. Les deux parties se sont entendues sur la promotion de l’initiative « la Ceinture et la Route » et la coopération au sein des marchés tiers, tout en déterminant trois listes de projets de démonstration.

Au cours de la rencontre avec son homologue français Emmanuel Macron, le président chinois Xi Jinping a fait savoir que la Chine poursuivrait l’élargissement de l’accès au marché, suite à la publication de la nouvelle « Loi sur les investissements étrangers », tout en améliorant l’environnement des affaires et renforçant la protection des propriétés intellectuelles. De son côté, Emmanuel Macron a affirmé la volonté de la France à prendre activement part à la deuxième édition du Forum de « La Ceinture et la Route » pour la coopération internationale et à la deuxième édition de l’Exposition internationale d’Importation de la Chine.

Xi Jinping : la Chine ne souhaite pas faire cavalier seul dans son développement

Dans la nouvelle circonstance, la Chine et la France, toutes deux, pays membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, voient leurs relations s’octroyer des nouvelles significations stratégiques et globales de notre temps. Les deux chefs d’Etat ont, à l’issue de leur tête-à-tête, établi un consensus consistant à faire pousser davantage les projets de coopération internationaux, à perfectionner la gestion globale et à défendre le multilatéralisme et le libre-échange.

« Nous recherchons le bonheur de la population chinoise, sans jamais oublier les responsabilités internationales à assumer », a souligné Xi Jinping en ajoutant que « la Chine ne veut pas faire cavalier seul dans son développement » et que c’est vers un développement pacifique et gagnant-gagnant des pays que doit mener l’Initiative « la Ceinture et la Route », à travers la construction et les négociations conjointes. «L’idée est de réaliser une harmonie de l’humanité, reflet de la civilisation chinoise vieille de 5 000 ans », a conclu Xi Jinping.

Xi Jinping a souligné que la partie chinoise souhaite conjuguer des efforts en commun avec la partie française pour apporter des contributions historiques pour construire un monde, propre et beau, avec la paix durable, la sécurité globale, la prospérité commune, l’inclusion et la tolérance.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

MAISON DE LA PRESSE : Communiqué de presse

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La Maison de la presse du Mali constate avec beaucoup de regret des interprétations tendancieuses et prises de position sur les événements dramatiques au centre du Mali par des journalistes sur les réseaux sociaux (Facebook, WhatsApp, Twitter, etc.)
La Maison de la presse a le devoir d’inviter tous les journalistes maliens, du privé comme du public, de considérer la situation ethnique au Mali comme une cause nationale qu’il convient de ne pas exacerber.
En cette circonstance, la Maison de la presse convie tous les journalistes à voir les conflits interethniques au centre du Mali comme une épreuve nationale, dont l’apaisement incombe à tous.
La Maison de la presse sait compter sur l’engagement patriotique de tous, en particulier des journalistes, pour la résolution pacifique des différends sur toute l’étendue du territoire. Elle saisit cette occasion pour présenter ses condoléances les plus attristées aux familles des disparus et souhaiter prompte guérison aux blessés.
Ensemble pour la paix et la sécurité, gages du développement du Mali !
Bamako, le 26 mars 2019
Le président de la Maison de la presse
Dramane Aliou Koné

Source : Croissanceafrique.com

Communiqué du Réseau Paix et Sécurité des Femmes de l’Espace CEDEAO suite aux violences perpétrées dans le centre du pays

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Les femmes du Mali à travers le REPSFECO ont appris avec consternation la recrudescence de la violence au centre du pays et dans certains camps militaires.
Les femmes du REPSFECO/Mali :
1- Condamnent avec la dernière rigueur toutes ces violences (tuerie, assassinat enlèvement de personnes et de biens, intimidations etc) à l’endroit des militaires et des populations civiles dont des femmes, des femmes enceintes, des enfants et des vieillards ;
2- Souhaitent un prompt rétablissement aux blessés,
3- affirment leur solidarité à l’endroit des familles des victimes militaires et civiles ;
4- Exhortent le gouvernement du Mali à aller très urgemment dans la recherche de la vérité afin que les coupables soient punis conformément aux textes nationaux et internationaux en vigueur ;
5- Sollicitent la communauté internationale régionale et sous régionale, l’accompagnement et l’appui au Mali dans l’épreuve difficile et compliquée qui est la sienne aujourd’hui ;
6- Réaffirment leur engagement dans la recherche de la paix conformément à ses objectifs et à l’esprit de la CEDEAO ;
7- Demandent aux populations de rester soudées, unies et mobilisées face à l’ennemi invisible.
Vivement le Mali en paix !

Bamako, le 25 mars 2019
Pour le REPSFECO/Mali,
La Chargée de Communication
Mariétou KONATE

Source : Croissanceafrique.com

GUIMBALA BAGAYOKO « Le Mali est au bord d’un précipice.. » dixit

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Et si on se ressaisissait !!  » Lee Mali est au bord d’un précipice dans lequel toutes les forces de la nation doivent concourir pour nous empêcher d’y tomber.
Nous sommes face à des actes qui doivent être analysés avec la plus grande rigueur. Il n’y a pas longtemps on nous avait créé un problème touareg avec le MNLA et au bout du compte le MNLA s’est trouvé être du pur montage. Mais pour autant, ses initiateurs l’on prépare, encadré et managé et même restructuré pour lui conférer une dimension politique. Nous savons tout le reste.
De nos jours on tente de nous faire croire à un conflit entre peuls et dogons.
J’invite tous les maliens à avoir une vision claire de la situation et interroger notre riche histoire de cohabitation et vivre ensemble durant des centaines d’année.
N’agissons pas à la vue des effets sans toucher aux causes. Nous sommes en passe de tomber dans le piège qui nous est tendu .
D’un coté tout le monde accuse tout le monde sur des actes commis pour des raisons non encore élucidées et souvent par des acteurs non identifiés. Tout proche de nous le conflit avec Boko Haram a vu l’implication de plusieurs facteurs qui lui ont donné une dimension très complexe.
Le cas du Rwanda en est aussi un exemple
Dans notre cas parmi les vraie causes il faut retenir la mauvaise répartition de la justice depuis des décennies qui a créé, entretenu et attisé les tensions entre individus au départ, puis entre familles pour finir entre ethnies.
A la mauvaise répartition de la justice il faut ajouter le banditisme pur comme on l’a vu avec le trafic de drogue et de contrebande dans le nord. Les bandits aiment le trouble et pendant que vous vous battez le bétail est pillé et exporté et chaque communauté rejette la responsabilité sur l’autre.
Le plus grave est qu’à chaque fois que le dialogue s’installe ou a tendance à s’installer, des actes sont commis pour semer la haine.
Nous sommes au bord du précipice mais faisons l’impossible pour ne pas y tomber.
Nous en avons les moyens, à commencer par les intellectuels qui doivent sans partie pris analyser la situation et proposer des solutions idoines.
Nous n’avons rien à faire d’un conflit ethnique encore moins d’une guerre civile.
Mais, Mais je dis bien mais les accusations, les bouc émissaires ne nous font avancer en rien. Nous sommes tous des maliens et ce lien est plus fort que nos ego
Je compte sur tous mes amis et les amis de mes amis pour partager ce poste qui est juste une demande de prise de conscience de la part de tous les maliens. Je compati à la douleur des parents des victimes et souhaite un bon rétablissement aux blessés. La haine ne résout pas les problèmes et au contraire elle les agave.
Pour terminer je vais résumer une sagesse lue sur le mur d’un ami ce matin.
Un cheval était attaché à un arbre Un démon est venu et l’a relâché.
Le cheval est entré dans le jardin du paysan voisin et a commencé à tout manger.
La femme du propriétaire du jardin a pris un fusil et a tué le cheval.
Le propriétaire du cheval a vu le cheval mort il a aussi pris son fusil et a tué la femme du paysan.
En rentrant à la maison, le paysan a trouvé sa femme morte et a tué le propriétaire du cheval.
Les enfants du propriétaire du cheval, en voyant leur père mort, ont brûlé la ferme du paysan.
Le paysan, en représailles, les a tous tués.
Ils ont demandé au démon ce qu’il avait fait, et il a répondu : je n’ai rien fait. J’ai juste libéré le pauvre cheval qui avait faim.
Le diable fait des choses simples… parce qu’il sait qu’avec la colère dans le cœur, la méchanceté fait le reste.
Donc nous devons toujours réfléchir avant de poser tout acte. Évitons surtout toute vengeance.
Cherchons le démon qui a libéré le cheval affamé du Mali », s’indigne t-il

GUIMBALA BAGAYOKO

Source : croissanceafrique.com

Mali: Le Général de Division Abdoulaye Coulibaly tient désormais le témoin du commandement de l’état-major général des armées

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Promu Général de Division et Chef d’état-major général des Armées le 24 mars 2018 à l’issu d’un conseil des Ministres extraordinaire, le Général de Division Abdoulaye Coulibaly remplace, le Général de Division M’Bemba Moussa Keïta, la cérémonie de passation de témoin s’est déroulée ce mardi 26 mars 2018 à la place d’Armes du camp Soundiata Keïta de Kati. C’était en présence du ministre de la Défense et des Anciens Combattants, le Pr Tièmoko Sangaré et de plusieurs responsables militaires dont le général de Division Ibrahima Dahirou Dembélé Inspecteur général des Armées et services, le secrétaire général du ministère de la défense et des Anciens Combattants le général de Division Ibrahima Fané et les CEM et Directeurs de services.

Zangouna KONÉ

Source : Croissanceafrique.com

Mali: AJCAD rend hommage aux victimes de la révolution de mars 1991 (26 mars)

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26 Mars 1991-26 Mars 2019, il y a de cela exactement 28 ans que le peuple malien a bravé le régime militaire du Général Moussa Traoré pour l’instauration de la démocratie au Mali. Des femmes et des enfants ont payé de leur vie pour que naisse la démocratie et le multipartisme intégral au Mali.
En journée commémorative, AJCAD rend d’abord hommage aux victimes de la révolution et prie pour le repos éternel de leur âme.

Ensuite, AJCAD estime qu’au delà de l’hommage méritoire pour les combattants de la démocratie, il est grand temps de jeter un regard rétrospectif sur les 28 ans de l’exercice démocratique.
Que nul n’oublie que la démocratie malienne a été arrachée de haute lutte et au prix du sang pour : plus de justice sociale( égalité de chance entre les citoyens, accès à l’éducation, la santé, à un emploi décent…) la lutte contre la corruption, le pluralisme politique, la liberté de presse , d’expression, de réunion, d’association …

28 ans après, que reste-il ?
Le visage du pays a changé en termes d’infrastructures, les libertés sont acquises,
Plus de 160 partis politiques créés ne participants pas convenablement à la formation du citoyens, des fonctionnaires milliardaires, l’éducation relégué au second plan avec un taux d’alphabétisation de moins de 40%, la mauvaise gouvernance et l’injustice érigées en système de gouvernance, un pays au bord de l’effondrement…

AJCAD estime que le combat pour la démocratie a été dévié de sa ligne directrice et a été vidé de toute sa substance.
Par conséquent, elle invite les démocrates sincères à plus d’engagements pour l’atteinte des idéaux de la révolution de mars 1991 et d’honorer les promesses du renouveau.

Daouda Bakary Koné

Source : croissanceafrique. com

Session ordinaire du Conseil des ministres de l’Uemoa : Le Conseil des ministres note une réduction du déficit dans l’exécution des budgets

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Le Conseil des Ministres de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) a tenu sa première session ordinaire de l’année, ce 22 mars. La rencontre a eu lieu dans les locaux du Siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) à Dakar, sous la Présidence de Monsieur Romuald Wadagni, ministre de l’Economie et des Finances de la République du Bénin, son Président en exercice.
L’exécution des budgets des Etats de l’Uemoa se solderait par une réduction du déficit global en 2018. C’est le constat fait par le Conseil des ministres de l’Uemoa. C’était ce vendredi lors de la session ordinaire de l’année.
Passant en revue la situation économique récente et les perspectives de l’UEMOA, le Conseil des Ministres a noté le renforcement du dynamisme de l’activité au quatrième trimestre 2018. «En effet, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) réel s’est élevé à 6,8%, en glissement annuel, après 6,6% un trimestre plus tôt. Sur l’ensemble de l’année 2018, le PIB de l’Union est estimé en hausse de 6,6%, niveau de croissance identique à celui de 2017, en lien principalement avec la bonne orientation du secteur des services ainsi que des activités commerciales, industrielles, portuaires et aéroportuaires. Ces performances appréciables se consolideraient en 2019, avec une croissance attendue à 6,8% », lit-on dans le communiqué qui a sanctionné la rencontre.
Le Conseil a noté une accélération des prix, le taux d’inflation passant de 0,4% à 0,9% au quatrième trimestre 2018, en liaison avec le renchérissement des carburants, des loyers, des combustibles et des services de communication. Ces tendances ont été amoindries par la baisse des prix des produits alimentaires, du fait d’un bon approvisionnement des marchés en céréales. Pour l’ensemble de l’année 2018, le taux d’inflation s’est établi à 0,8% après 2,0% en 2017. Les perspectives d’inflation dans l’Union font état d’une modération de la hausse des prix, avec l’inflation en dessous de 2,0%. En effet, le taux d’inflation est attendu à 1,1% en 2019.
«Les Ministres ont également relevé que l’exécution des budgets des Etats se solderait par une réduction du déficit global, base engagements, dons compris, qui se situerait à 3,9% du PIB en 2018 après 4,3% en 2017, en liaison avec la maîtrise des dépenses publiques, notamment les dépenses courantes, conjuguée à l’amélioration du taux de pression fiscale », lit-on dans le document.
Quant au déficit du solde des transactions courantes, il augmenterait de 0,1 point de pourcentage, en passant de 6,3% du PIB en 2017 à 6,4% en 2018, du fait du creusement de la balance commerciale. Avec la consolidation des entrées nettes de capitaux, les échanges extérieurs des pays de l’UEMOA se solderaient par un excédent global de 1.142,5 milliards après 304,1 milliards en 2017. Les réserves officielles de change de l’UEMOA assurent 4,7 mois d’importations des biens et services, niveau inchangé par rapport au troisième trimestre 2018.
Pour maintenir une croissance vigoureuse des économies de l’Union, dans un contexte d’incertitudes entourant les perspectives économiques mondiales, les Etats devront poursuivre les mesures visant à accélérer la mise en œuvre des réformes nécessaires pour améliorer le climat des affaires, afin d’attirer davantage d’investisseurs privés, notamment dans les industries agro-alimentaires et manufacturières. Ils devraient également accroître leurs ressources, en mettant un accent particulier sur les actions visant à élargir la base fiscale et à amener le taux de pression fiscale à l’objectif communautaire de 20% au terme de cette année 2019, et rationaliser davantage les dépenses publiques pour une meilleure efficacité.
Aissatou TRAORE

Source : Croissanceafrique.com

Mali: Situation politique, sécuritaire et sociale, la jeunesse du PACP propose un mémorandum au sortir d’une réunion extraordinaire

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MEMORANDUM DU BNJ PACP SUR LA SITUATON POLITIQUE, SÉCURITAIRE ET SOCIALE EN RÉPUBLIQUE DU MALI AU SORTIR DE LA RÉUNION EXTRAORDINAIRE DU 24 MARS 2019.

La République du Mali, malgré les élections qui ont vu l’élection du Président Ibrahim Boubacar Keita pour un second mandat, continue de connaître la persistance de la crispation politique et l’insécurité généralisée.
Les violences multiformes perpétrées sur les populations civiles par les groupes armés sont les plus graves jamais connues dans l’histoire de notre pays.
Les conséquences sont tragiques : massacres de masses, incendies de villages entiers, pillages, etc.
La liste des localités et populations sinistrées s’allonge jour après jour à l’instar de Nampala, Soumpy, Koulongon, Dioura, Ogossagou et bien d’autres encore.
Des centaines de nos compatriotes sont des déplacés internes ou des réfugiés dans les pays voisins et plus de la moitié de la population a besoin d’aide humanitaire d’urgence.

L’absence de forces de sécurité sur le terrain et les violences qui en découlent , rendent illusoire la restauration de l’autorité de l’Etat et les responsables de l’Administration récemment nommés ne disposent objectivement d’aucun moyen de contrôle des localités occupées par les groupes armés.

Le pouvoir exécutif fait montre d’un profond déficit de leadership qui compromet une légitimité pourtant issue des urnes et qui rend impossible toute perspective de sortie de crise à court ou moyen terme.
Cette situation fait courir à notre pays un risque de désintégration ou de partition aux conséquences désastreuses, sur fond de corruption généralisée dans tous les secteurs.

La crise est désormais multiforme : elle est sécuritaire, humanitaire, économique, financière, judiciaire, etc.
Mais une succession d’analyses erronées sur la manière de l’aborder tend malheureusement à favoriser son instrumentalisation en conflit communautariste qui ne l’est pas , avec un agenda caché qui pourrait être nuisible à l’unité nationale.

La transparence étant érigée en valeur institutionnelle pour le second mandat du Président IBK, il est de rigueur de traduire cette transparence à tous les niveaux institutionnels par l’exemplarité.

Comme tout le monde , le BNJ a suivi la sortie très musclée du Chef du Patronat accusant le président de la cour suprême d’être corrompu. Devant ce silence si assourdissant face à cette sortie, le BNJ, rappelant le rôle très important de la Cour Suprême qui est la plus haute institution judiciaire de notre pays, demande l’ouverture d’une enquête et la démission du magistrat TAPILY pour lui permettre de se défendre afin de ne pas fragiliser l’institution judiciaire.

La grève des enseignants , de la santé et d’autres corporations inondent les bureaux du Ministère de la Fonction publique.

L’éducation est un droit constitutionnel et un pilier dans le programme politique du PACP. Plus d’un mois que les élèves sont privés de ce droit. Cette situation est inacceptable. Nous invitons le gouvernement et les différents syndicats de l’éducation à trouver une issue finale et durable dans les brefs délais.

Face à toutes ces situations inquitantes, nous, membres du BNJ,
soucieux et conscients de la gravité, de la profondeur et de la complexité de la crise, saluons les efforts multiformes et constants de la Communauté internationale et singulièrement ceux des Nations Unies à nos côtés, pour aider notre pays à sortir de cette spirale de violence.

Cependant, nous déplorons l’inefficacité et l’inaction de la MINUSMA malgré le mandat qui lui a été conféré par le Conseil de Sécurité des Nations unies, et déplorons malgré leur présence, la prolifération des groupes armés et des attaques contre les populations civiles démunies dont elle est censée protéger.

Devant cette situation catastrophique, nous estimons que seule une conjugaison des efforts nationaux avec renforcement de la présence armée de nos FAMAS avec ceux de la communauté Internationale pourrait faire naître l’espérance d’une sécurisation véritable et d’une pacification de notre pays.

Aussi, nous proposons ce qui suit :

✓L’organisation concertée d’un leadership au sommet de l’Etat, autour des valeurs républicaines de paix, d’unité nationale, de cohésion sociale, de réconciliation nationale de nos forces vives en vue de sauvegarder notre vivre-ensemble millénaire et de garantir l’intégrité de notre territoire ;
✓La gestion et l’anticipation par le Gouvernement de toutes ces questions sociales et les grèves répétées par l’organisation de la conférence sociale annoncée depuis Décembre 2018
✓La prise en compte du fait que la République du Mali demeure un pays en conflit et donc la nécessité de renforcer le mandat de la MINUSMA pour en faire une force efficace de lutte contre le terrorisme et les trafics de tous genres ;
✓Le désarmement de gré ou de force de toutes les milices , de tout mouvement armé au Centre et dans la région de Mopti et environnants.
✓La mobilisation de toutes les populations autour de nos forces armées FAMAS dans leur quête de recouvrement de nos territoires perdus.

Fait à Bamako le 26 Mars 2019

Pour le BNJ PACP
Le Président
NIAGA DIOP

Source : Croissanceafrique.com