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France: Xi Jinping en Monaco, une visite comme convenu et des échanges amicaux

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Moment historique pour Monaco qui accueille le président chinois Xi Jinping

Le président chinois Xi Jinping a entamé le 24 mars une visite d’Etat en Principauté de Monaco, un beau pays situé dans le sud-ouest de l’Europe. C’est la première fois qu’un chef d’Etat chinois visite Monaco. Les drapeaux nationaux chinois et monégasque flottant dans les rues de Monaco, qui accueille un temps fort pour ses relations avec la Chine.

Une visite comme convenu et des échanges amicaux

En septembre dernier, lors de sa visite d’Etat en Chine, le prince Albert II, chef d’Etat de la Principauté de Monaco, avait invité le président chinois Xi Jinping à visiter Monaco. C’est ce qu’a récemment révélé le prince Albert II. Il a affirmé dans une interview que cette visite du président Xi est pour lui un grand honneur. Il est à noter que la visite du président Xi à Monaco permet de réaliser les échanges de visite entre les chefs d’Etat des deux pays en seulement moins de six mois.

Lors de son entrevue avec le prince Albert II dimanche, Xi Jinping a dit apprécier que la Chine et Monaco jouissent de caractères nationaux similaires et de l’aspiration commune malgré leurs différences en termes de dimension, d’histoire, de culture et de système social des deux pays. Ce qui permet les deux pays de se connaître et de se rapprocher. Il a proposé que les deux parties consolident sans cesse la confiance politique mutuelle, renforcent la coordination des affaires internationales afin d’approfondir les bénéfices réciproques et le gagnant-gagnant.

Malgré la disparité des volumes économiques, la coopération économique et commerciale sino-monégasque a continué de se renforcer. D’après les statistiques, le volume du commerce bilatéral s’est élevé, entre janvier et août 2018, à 125 millions de dollars, soit une augmentation de 876,8%. La coopération des deux pays dans le domaine de l’économie numérique et de la communication mobile se trouve d’ailleurs à l’avant-garde de la coopération sino-européenne.

Jusqu’à présent, la Fondation Prince Albert II de Monaco a mené des coopérations avec la Chine dans des projets tels que la station d’observation sur le terrain pour la prévention et le traitement des proliférations d’algues dans le lac Tai, la protection du tigrede Sibérie. La Fondation envisage d’ouvrir son bureau à Beijing, pour développer le potentiel de coopération avec la Chine. Lors de cette visite à Monaco, Xi Jinping a proposé d’augmenter le niveau de coopération en matière de protection de l’environnement entre les deux pays, invitant la Fondation Prince Albert II de Monaco à mener des actions d’intérêt public en matière de protection de l’environnement en Chine. Pour sa part, le prince Albert II a aussi souligné sa volonté d’étendre la coopération sino-monégasque dans les domaines de la science et de la technologie, de l’innovation, de la protection de l’environnement, de la protection de la faune sauvage, ainsi que des énergies renouvelables. Il a hautement apprécié le rôle crucial de la Chine dans les affaires internationales comme le changement climatique et s’est déclaré disposé à soutenir la COP15 de la Convention sur la diversité biologique qui se tiendra en Chine l’année prochaine.

Le prince Albert II s’est rendu en Chine dix fois. A l’instar de son homologue chinois, il est fervent de sport et s’attache à promouvoir sans relâche la protection de l’environnement et de l’écosystème. Pour accueillir la première visite d’Etat du président chinois, Monaco s’est préparé avec soins : lors de la cérémonie d’accueil solennelle qui s’est tenue au Palais princier, le commandant de la garde d’honneur a salué spécialement en chinois le président Xi. Avant l’entretien entre les deux chefs d’Etats, ils ont eu une entrevue en tête-à-tête avec leurs épouses, dans la salle de la famille princière du Palais. A l’occasion du banquet de bienvenue, des enfants monégasques ont interprété des chansons traditionnelles chinoises et récité, en chinois, des poèmes de la Dynastie des Tang.

Zhang Zhang, une violoniste d’origine chinoise de l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo, a confié au journaliste qu’elle était impressionnée par l’interaction étroite entre les deux premières dames. Ce soir-là, elle a joué devant elles le solo de Bach et un morceau folklorique chinois«La pastorale». Les jumeaux du couple du prince Albert II, le prince Jacques et la princesse Gabriella, étaient aussi présents. Ils étaient enlacés sur les genoux de leur mère, la princesse Charlène de Monaco. La scène était très douce et affectueuse, comme une réunion de famille.

La visite du président Xi a suscité un vif enthousiasme local pour la Chine

Ces derniers jours, la visite du président Xi a été au cœur d’actualité. Pour faciliter la couverture par la presse de la visite de Xi Jinping à Monaco, son gouvernement a installé un centre de presse près du palais princier.

Monica Corgnati, qui avait fait des études en Chine, est le chroniqueur de Monte Carlo IN. Lors de son interview à notre journaliste, elle a dit: «Je pense que cette visite constitue d’excellentes opportunités pour Monaco et la Chine. D’une part, le public monégasque qui connaît peu la Chine augmentera ses connaissances sur la Chine, et d’autre part, Monaco, malgré sa superficie de 2km², dispose de nombreuses politiques préférentielles et accueille favorablement les amis chinois pour y investir et voyager.»

Selon un reportage à la Une du «Monaco-Matin» daté du 23 mars, la visite de Xi Jinping à Monaco est un moment historique important pour Monaco. Le magazine «Monaco Hebdo» fera une analyse profonde sur les opportunités pour la coopération bilatérale apportées par la visite de Xi Jinping à Monaco.

Aïssatou TRAORE

Source : croissanceafrique.com

Mali: C’est parti pour la conférence commémorative de la Journée météorologique mondiale 2019

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Ce lundi 25 Mars 2019, la direction générale de l’agence Mali-Meteo en collaboration avec la Banque Africaine de Développement (BAD) et le ministère des transports du Mali ont procédé à l’ouverture de la conférence commémorative de la Journée météorologique mondiale 2019. Cette rencontre avait pour thème «Le Soleil, la Terre et le Temps»,. Un thème n’est pas fait du hasard car, il a été choisit pour commémorer la Journée météorologique mondiale célébrée le 23 mars de chaque année, depuis 1950. Il faut le rappeler que le Mali a signé la Convention de lOMM le 11 novembre 1960. C’était en présence du ministre des transports M.Soumana Mory Coulibaly et du représentant de la BAD.

Selon le minsitre des transports M. Soumana Mory Coulibaly, « cette conférence vise à informer les Autorités politiques, administratives, techniques, les Partenaires techniques et financiers, les Universitaires, la Presse et la société sur le rôle éminemment important du soleil du Soleil sur le système climatique, sur la santé et le bien-être de la population », dit-il.


En effet, l’énergie du Soleil régit le temps qui fait, les courants océaniques et anime le cycle hydrologique en provoquant en permanence l’évaporation de l’eau qui retombe ensuite sur la terre sous forme de précipitation sans laquelle aucune vie sur notre planète.


C’est pourquoi, le ministre affirme qu’ « en outre, les données sur le rayonnement solaire sont aussi utilisées pour étudier le climat et les changements climatiques, prévoir le temps et fournir des informations permettant de faire face aux effets des hausses de températures, des déficits pluviométriques, des inondations, sur l’apprivoisement en eau potable, la santé et la sécurité alimentaire », a-t-il affirmé. Avant d’ajouter que  » elles contribuent aussi à la réduction des émissions des gaz à effet de serre par l’exploitation de l’énergie solaire », ajoute-t-il.

Par ailleurs, la communauté internationale s’emploie pour renforcer et moderniser les réseaux d’observations afin de collecter et échanger suffisamment de données météorologiques pour renforcer les capacités des services météorologiques à améliorer la résilience des populations et des économies face aux changements climatiques.

Et face à cette collaboration internationale, le Gouvernement de la République du Mali et ses partenaires techniques fournissent de gros efforts tendant à appuyer et soutenir les actions du Service Météorologique du Mali aussi bien sur le plan institutionnel que sur le plan des investissements dans les infrastructures de base.

Notons que le ministre Soumana Mory Coulibaly a profité pour saluer tous les partenaires du Mali dont la Banque Africaine de Développement, l’USAID, la Coopération Luxembourgeoise, le PNUD, et la Banque Mondiale et cela pour leurs appuis multidimensionnels dans notre pays.

Daouda Bakary KONÉ

Source : Croissanceafrique.com

Mali: GAL Keba SANGAGRE, Faites la découverte d’un officier supérieur de pointe

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Le nouveau Chef d’état major de l’armée de terre : Le Colonel Major Keba Sangaré :

Cet officier supérieur a un riche parcours militaire, il faut le rappeler. Le colonel-major Kéba Sangaré est de la deuxième promotion du Prytanée Militaire de Kati (1982). Après le Baccalauréat, il a passé au concours d’entrée à l’EMIA. Dès sa sortie, il a été désigné instructeur dans la même école. Le Colonel major Kéba Sangaré a été respectivement commandant de compagnie de Troupe Aéroportée de la 334ème CGP, directeur du Centre National d’entraînement commando, Commandant de l’Eso, de la Région Militaire de Tombouctou, Sous-chef d’État major des opérations de l’armée de Terre, directeur du Centre d’instruction Boubacar Dada Sy. Il est présentement directeur du Service National des Jeunes. En dehors de multiples formations internes et externes, Il a fait, entre autres, l’Ecole d’Etat-major de Libreville en 2004, l’Ecole de Guerre en Chine en 2011.

Zangouna KONÉ

Source : Croissanceafrique.com

Mali: Qui est le nouveau chef d’État major général des armées ?

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Le Général de brigade Abdoulaye Coulibaly a été Commandant du Théâtre de l’Opération Maliba (2013-2014), Chef d’Etat-major de l’Opération Badenko (2012- 2013), Chef de Division du Centre Opérationnel Interarmées, Etat-major Général des Armées, décembre 2010, Chef d’Etat-major de la 1ère Région Militaire (Juillet-Décembre 2010) Gao, Commandant 12ème Régiment Mixte (2008-2010), Kidal, Commandant 13ème Régiment Mixte (15 Février 2007) – GAO, Chef d’Etat-major de la 5ème Région Militaire (Août 2005 – Tombouctou).

Il est aussi un formateur avéré pour avoir été Officier d’Etat-major à la mission des Nation Unies au Burundi (ONUB), charge de la formation (Juin 2004 – Juin 2005), Directeur Adjoint de l’Ecole des Sous-officiers de Banankoro Sept 2003 – Août 2005, Instructeur permanent à l’Ecole Militaire Inter Armes (EMIA), Koulikoro, (Jan 1997 – Sept 1999).

l’ancien du Prytanée Militaire de Kati (1982-1989) est un produit de l’EMIA de Koulikoro, Mali, 1989-Juin1993.

Après le Mali, son cursus indexe plutôt les USA où il a suivi les cours d’application de l’Arme Blindée Cavalerie à Fort Knox, USA (Oct-Dec 1993) ; le cours d’Etat -Major et de Commandement à Fort Leavenworth, (Juin2002-Juin 2003).

Le général Abdoulaye Coulibaly est aussi passé le Canada, Centre de formation pour le soutien de la paix, 2006. ; l’Ecole de Guerre Armée de Terre USA (2009 – 2010) ; l’Atelier pour les Officiers Supérieurs sur les Règles Internationales Régissant les Operations Militaires (SWIRMO 2014).

Expériences professionnelles

L’ancien Chef d’Etat-major adjoint de l’Armée de Terre (2012-2015) est un homme d’expérience opérationnelle Sous-Chef d’Etat Chargé des Operations EMGA (2016-). Il a été, entre autres, Commandant du Théâtre de l’Opération Maliba (2013-2014), Chef d’Etat-major de l’Opération Badenko (2012- 2013), Chef de Division du Centre Opérationnel Interarmées, Etat-major Général des Armées, Décembre 2010 ; Directeur Adjoint de l’Ecole des Sous-officiers de Banankoro Sept 2003 – Août 2005.

Distinctions Honorifiques

Chevalier de l’Ordre National du Mali

Médaille du Mérite Militaire

Médaille Commémorative de Campagne des UN

Médaille Commémorative de Campagne “FLAMME DE LA PAIX” Mali

Médaille Commémorative de Campagne Opération “DJIGUITOUGOU” Mali

Médaille Commémorative de Campagne Opération “MALIBA” Mali.

Zangouna KONÉ

Source: Croissanceafrique.com

MALI: COMMUNIQUE DU CONSEIL DES MINISTRES DU DIMANCHE 24 MARS 2019

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CM N°2019-08/SGG

Le Conseil des Ministres s’est réuni en session extraordinaire, le dimanche 24 mars 2019 dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence de Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République.

Après examen des points inscrits à l’ordre du jour, le Conseil a adopté :

  • un projet de décret ;
  • et procédé à des nominations.

AU CHAPITRE DES COMMUNICATIONS

A l’ouverture de la session, le Président de la République a fait observer une minute de silence à la mémoire des victimes de l’attaque terroriste perpétrée le 23 mars 2019 contre les paisibles populations du village de Ogossagou dans le Cercle de Bankass.

Le Président de la République a souhaité prompt rétablissement aux blessés.

AU CHAPITRE DES MESURES LEGISLATIVES ET REGLEMENTAIRES

AU TITRE DU MINISTERE DE L’ADMINISTRATION TERRITORIALE ET DE LA DECENTRALISATION

Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant dissolution de l’Association DAN NA AMBASSAGOU.

Depuis un certain temps, l’Association DAN NA AMBASSAGOU s’est écartée de ses objectifs initiaux, en dépit des mises en garde répétées des autorités administratives locales.

En application des dispositions de la Loi n°04-038 du 05 aout 2004 relative aux associations, le Conseil des Ministres a prononcé sa dissolution.

AU CHAPITRE DES MESURES INDIVIDUELLES ET AU TITRE DU MINISTERE DE LA DEFENSE ET DES ANCIENS COMBATTANTS

  1. Le Conseil des Ministres a procédé à la nomination d’officiers aux grades ci-après :

Grade de Général de Division :

  • Général de Brigade Ibrahima FANE ;
  • Général de Brigade Abdoulaye COULIBALY.

Grade de Général de Brigade :

  • Colonel-major Keba SANGARE ;
  • Colonel-major Daouda DEMBELE ;
  • Colonel-major Boubacar DIALLO ;
  • Colonel-major Mamari CAMARA ;
  • Colonel-major Débérékoua SOARA ;
  • Colonel-major Moussa Moriba TRAORE.

Grade de Colonel-major :

  • Colonel Ismael WAGUE ;
  • Colonel Boukary KODIO ;
  • Colonel Abbass DEMBELE.

Grade de Colonel :

  • Lieutenant-colonel Salif MALLE.
  1. Le Conseil des Ministres a procédé également à la nomination d’officiers aux postes ci-après :
    Chef d’Etat-major Général des Armées :
  • Général de Division Abdoulaye COULIBALY.

Chef d’Etat-major Général Adjoint des Armées :

  • Général de Brigade Souleymane BAMBA.

Chef d’Etat-major de l’Armée de Terre :

  • Général de Brigade Keba SANGARE.

Chef d’Etat-major Adjoint de l’Armée de Terre :

  • Colonel-Major Oumar DIARRA.

Chef d’Etat-major de l’Armée de l’Air :

  • Général de Brigade Daouda DEMBELE.

Chef d’Etat-major Adjoint de l’Armée de l’Air :

  • Colonel-major Ismael WAGUE.

Directeur de la Sécurité Militaire :

  • Colonel-major Boukary KODIO.

Directeur Adjoint de la Sécurité Militaire :

  • Colonel Salif MALLE.

Bamako, le 24 mars 2019

Le Secrétaire général du Gouvernement

Madame SANOGO Aminata MALLE
Officier de l’Ordre national /DK.

Source : Croissanceafrique.com

Mali: Après les attaques et les massacres sanguinaires, Soumeylou Boubeye Maiga, la démission ou la révocation ?

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Il s’agit de l’attaques du camp de Dioura et les massacres de masses de Bankass, l’actuel Premier Ministre, ancien Directeur de la Sécurité d’Etat (SE), ancien ministre de la défense et des affaires étrangères, dont la nomination a été accueillie comme une lueur d’espoir par des milieux d’internautes, de la presse nationale et internationale, réputé d’être
Un homme d’Etat ! Un homme au sens élevé de la responsabilité de l’Etat ! Une boîte noire de l’administration publique ! Une mine d’or de l’administration publique pour la sortie de crise!

Il y a eu « un jugement » sur la temporalité, de l’image et de l’incarnation des valeurs sur la maîtrise des « questions sécuritaires et de défense » par l’actuel Premier ministre, Soumeylou Boubeye Maiga. Au Mali, la crise institutionnelle a donné une dimension symbolique à la capacité du premier ministre actuel, « l’homme de la situation ». Malheureusement, les attaques multiples des camps militaires avec comme conséquence la déroute de nos forces armées, chapeautée par les massacres de Bankass aujourd’hui, ont fondamentalement remis en cause les capacités du PM Boubeye et de son gouvernement à relever les défis sécuritaires du pays.

Il fallait croire en un homme, en ses « capacités supposées » ou « réelles ». Les Maliens(nes) ont créé une « figure idéalisée, mythique, fantôme » du premier ministre avec le slogan « fallacieux » qu’il est expert des questions sécuritaires et de défense, pensant qu’il pouvait incarner le changement dans la maitrise de la situation sécuritaire au nord et au centre du pays.

Il possédait toutes « les valeurs d’homme d’Etat, d’expert sécuritaire et de renseignements militaire », il était « l’homme à poigne », « homme discret », « l’homme d’Etat » « PM expérimenté » disposant de l’autorité nécessaire pour gagner la paix, restaurer la force de l’État, reconquérir « l’intégrité du territoire national » et réaliser le développement socio-économique du pays, la « reconstruction du pays », « le PM qu’il faut pour mettre le Mali ensemble », « le PM qu’il faut pour réconcilier les maliens ». Mais hélas ! Le rêve a été d’une courte durée.
Notre propre sécurité est sous-traitée. Les forces étrangères présentes sur le territoire malien font semblant de nous aider, en exacerbant les paranoïas identitaires et les replis identitaires.

On ne peut pas demander aux communautés d’assurer leur propre sécurité, en présence d’une armée régalienne.

Vous avez la responsabilité historique, de désarmer dans les plus brefs délais, toutes les milices qui sévissent au centre du pays, avec des massacres de masses de populations civiles comme le scénario de Bankass aujourd’hui.

Patrick Émérite Lumumba (internaute)

Source : Croissanceafrique.com

Massacre d’Ogossagou « Nous ne sommes pas impliqués là-dedans ni de près, ni de loin » dixit les milices Dana Amassagou

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« Nous n’avons rien à voir avec ce massacre que nous condamnons avec la dernière rigueur. Nous ne sommes pas impliqués là-dedans ni de près, ni de loin

La tenue des chasseurs, tout le monde peut la porter, on la trouve au marché. Il y a même des mouvements qui portent la tenue militaire actuellement à Bankass et ils ne sont pas militaires

Nous avons signé un cessez-le-feu unilatéral et nous l’avons signé avec personne. Chaque jour un dogon est tué. La #Minusma est au courant, nous le lui avons dit, ces deux derniers mois beaucoup de Dogons ont été tués et personne n’en parle

Nos villages sont aussi attaqués, brûlés et des gens tués, c’est pour cela que nous avons repris les patrouilles. Ce qui est arrivé est terrible mais nous ne sommes pas responsables de ces massacres ». Dixit le Capitaine #Goudienkilé un des porte parole de la milice #Dana_Amba_Sagou

Moussa Nimaga

Source : croissanceafrique.com

Mali, au sujet des attaques, Boubacar Salif Traoré « Le mieux, c’est de doter l’armée de chefs non négligents, consciencieux et proactifs.. »

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De l’armée….Dans le discours du Président de la République le passage suivant, « Dioura la surprise », a retenu mon attention.

Les secteurs de la défense et de la sécurité n’ont toujours pas réussi à revêtir le caractère grave que la situation leur impose pourtant. D’ailleurs, le Mali détient hélas le triste record de six ministres de la défense en six ans et autant de secrétaires généraux du ministère de la défense.

Comment espérer des résultats probants dans une telle instabilité ?

Il ne ne surtout pas dire que l’Etat est une continuité au Mali, car les ministres et directeurs, nommés mettent près de trois mois, à défaire tout ce que leurs prédécesseurs ont fait, du ventilateur à la moquette en passant par les dossiers.

Selon les propos du Président de la République, l’armée fut surprise à Dioura, En effet, il y a eu une surprise qui a coûté la vie à près de 30 militaires. Les surprises funestes sont trop nombreuses dans le pays, faute de capacité d’anticipation.

Le Mali a basculé dans une sorte de banalisation de la mort. Ainsi l’émotion suscitée par la tragédie de Dioura, a par exemple relégué au second plan les tueries de ces derniers jours dans le pays.

Aucune armée ne peut affirmer qu’elle n’a jamais été surprise, en temps de guerre, surtout asymétrique. Mais le cas de Dioura démontre qu’au-delà de la surprise, il y a eu une supériorité stratégique.

Cela fait la troisième ou quatrième fois après Nampala, Boulekessy et Soumpi que les groupes armés terroristes appliquent le même modus operandi. Ces attaques ne se font pas dans la précipitation, Les assaillants prennent le temps d’achever les blessés, de faire des images, de tourner dans le camp, de mettre le feu aux engins de se servir et de retourner en toute tranquillité.

En prononçant le mot surprise, le Chef de l’Etat pointe directement la responsabilité de toute la hiérarchie militaire, car l’armée, c’est avant tout une bonne coordination des actions. Le Président a également évoqué la négligence.

Difficile d’interpréter ce terme dans un contexte de guerre qui fait chaque année, plus de 1000 personnes morts.

Les deux mots les plus graves en période de guerre, ont été prononcés par le chef suprême des forces armées. Dur aveu en direction des parents des disparus, dont les enfants ont été tués par négligence.

Le mieux que le Président puisse faire à présent, c’est de doter l’armée de chefs non négligents, consciencieux et proactifs.

En temps de guerre et de menace persistante d’un effondrement possible de l’Etat, l’on ne peut pas traiter les ministères régaliens de manière normale. Aucun jeu politique ne doit l’emporter. Les prétendant aux postes régaliens doivent passer devant plusieurs commissions afin d’exposer leur vision et leur plans pour le futur.

C’est sur la base de la compétence et de la capacité à mettre en œuvre de vraies évolutions que les choix doivent se faire, ni le calcul et encore moins le sentiment ne doit l’emporter.

Quant à l’armée, elle a ses règles, qu’il faut tout simplement connaître et respecter, il faut connaître le personnel militaire, leur parcours depuis l’EMIA et leurs capacités.

Ces dernières années de nombreuses frustrations se sont installées, l’armée compte de grands oubliés compétents. Le lien entre les officiers et les soldats, est devenu distant, les officiers supérieurs ne connaissent plus le monde des sous-officiers.

Au sein de l’armée, il existait plusieurs dispositifs, qui permettaient de reconnaitre les véritables officiers de commandement. A défaut de pouvoir restaurer ces dispositifs, comme « l’ordinaire », il faut créer de nouvelles méthodes. J’avais proposé la création dans les camps, de la journée du soldat, en faisant en sorte que chaque mois, les officiers supérieurs passent au moins un dimanche dans leur camp d’origine, dans le but de fraterniser. Et par la suite d’avoir des activités interarmées.

Il faut une armée renouvelée avec des femmes et des hommes de conviction à sa tête. Les chefs actuels peuvent difficilement représenter l’avenir. Le soupçon est le pire poison pour une personne en charge de conduire la guerre.

Le chef d’état-major doit être celui qui donne l’assurance d’être le premier responsable en cas d’engagement des troupes sur le théâtre d’opération, son uniforme de combat doit être à portée de main. Le Ministre de la défense doit être une personnalité forte, capable d’imposer ses idées et il doit surtout avoir de fortes convictions.

Le Président doit être le Commandant en Chef, sur lequel le peuple peut compter à tout instant. Il est celui qui protège et qui rassure. Il doit être celui qui peut rétablir la confiance entre la nation et son armée.

Pour l’instant, l’issue de la situation malienne est très incertaine, car malgré les mauvaises nouvelles, le dispositif reste toujours le même, sans aucune volonté d’évolution, dans le fond.

Boubacar Salif Traoré experts en sécurité et défense

Source : croissanceafrique.com

Mopti, massacre dans le village d’ogossagou:Un chef religieux local, Bara Sékou, a également « été tué ».

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Cheick Harouna Sankaré est le maire d’une commune du centre du Mali. Comme d’autres, bouleversé, il décrit la scène. Tôt ce samedi matin, des hommes armés débarquent dans le village d’Ogossagou, non loin de la ville de Bankass, « massacrant plusieurs dizaines de civils peuls ».

Un autre élu donne des détails. Le chef de village, Amadou Belko Bari est « tué devant sa mère » qui sera, à son tour, « exécutée ».

Un chef religieux local, Bara Sékou, a également « été tué ».

Dans la furie, les assaillants n’épargnent personne… ni les femmes, ni les enfants, ni les jeunes, ni les vieillards, tous de la communauté peule.

Et comme s’ils s’étaient bien préparés, alors qu’un groupe tuait sans discernement, un autre groupe de chasseurs traditionnels mettait le feu aux cases.

Dans le village d’Ogossagou, il y a également un endroit où étaient cantonnés les jeunes peuls armés, ex-jihadistes ou pas, qui souhaitaient intégrer le Processus désarmement, démobilisation et réinsertion (DDR). Certains, parmi eux, ont perdu étagement la vie.

Selon des sources concordantes, le dernier bilan fait état de plus de 100 morts.

Zangouna KONÉ

Source : Croissanceafrique.com

Région de Mopti: Une centaine de maliens meurent a Bankass

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Ce jour le 23 mars 2019 aux environs de 05H du matin, une trentaine d’hommes lourdement armés habillé en tenue traditionnels ont attaqué le village peuls de Ossagadou situé à 18 kilomètres au sud ouest de Bankass et à vingtaine de kilomètres de Ouenkoro

Selon certains témoins rescapé que nous avons pu joindre, nous parle de carnage, selon les témoins, ils sont au nord Est et Sud Est du la village et ont commencé à tiré sur tout ce qui bougeait, des vieillards, des enfants, des femmes enceintes personne n’a été épargné, toujours selon les témoins on dirait un film. Selon un autre témoin, le village à été entièrement réduit en cendre
Plus de 400 cases brûlés, selon un autre témoin, toute personnes se trouvant au village excepté quelques uns, ont tous été massacré, une cinquantaine de grenier brûlés, plusieurs dizaines d’animaux massacrés
Bilan humain provisoire est de plus de 105 morts toujours selon les témoins et quarantaine de blessés. Selon nos informations, le village à été complètement rasé !

Selon d’autres sources , les corps de 110 civils ont été trouvés après l’attaque de la localité d’Ogossago, dans la région de Mopti, située dans le centre du Mali, a annoncé à BBC Afrique le maire de Bankass, Moulaye Guindo.

Des officiels maliens ont été envoyés dans la zone.

Boubacar Kané, le préfet de Bankass (centre), a dit à BBC Afrique que ce bilan donné de l’attaque n’est pas encore exhaustif.

Moulaye Guindo signale que plusieurs personnes ont été blessées.Ogossago est un village majoritairement habité par des Peuls. Selon nos informations, un détachement de l’armée est arrivé dans la zone, dans l’après-midi.

Il s’agit de l’un des plus lourds bilans des attaques contre les civils dans le centre du Mali, depuis que la situation sécuritaire s’y est dégradée en 2015, selon notre correspondant à Bamako.

Ils ont pillé tout le village, a ajouté un témoin qui dit avoir peur pour sa sécurité après tel assaut.

Pour le moment l’identité des assaillants n’est pas connue. Attaques terroristes ou affrontements inter communautaires, rien ne permet de privilégié une hypothèse pour le moment.

Le centre du Mali est en proie à l’insécurité. En plus des actions terroristes, des violences inter communautaires entre peul et dogon y sont régulièrement enregistrées
Selon l’ONU plus de 500 personnes, en majorité des civils, ont été tués dans le centre du Mali Mali en 2018. Ce qui a fait de cette région la zone la plus dangereuse du pays devant le nord ou la crise sécuritaire actuelle à pris naissance.

Zangouna KONÉ

Source : croissanceafrique.com