Le Président de la République, Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées, en marge de la présentation au drapeau des 600 recrues de la cohorte 2018 du SNJ, très touché s’est pour la première fois exprimé en public sur l’attaque de Dioura.
« Oui , se disant, j’ai au cœur, vous le savez, DIOURA. Dioura la martyrisée, Dioura la torturée, Dioura l’agressée, Dioura la violentée, Dioura la surprise. Que non, que ne soit plus le cas, que ce ne soit plus le cas, que nous ne soyons plus surpris nulle part. Messieurs les Chefs militaires, je vous y engage instamment, en le nom de la Patrie, nous sommes en guerre, aucune négligence, aucune négligence, ne saurait plus être tolérée, en tout cas, je ne la tolérerais pas, pour la vie de nos enfants, pour celle de la Patrie. Chacun doit savoir en quelque lieu où il se trouve que nous sommes sous les regards, qui ne sont pas des regards amicaux, que nos moindres fautes, nos moindres failles seront exploitées, hélas pour nous faire un sort pas toujours le meilleur, le plus funeste. Que cela ne soit plus, c’est nous qui devons apporter dorénavant la peur ailleurs, pas qu’on nous l’apporte à nous. J’espère que mon message est bien compris, ceci est un mot d’ordre aux Forces Armées. Qu’il soit compris dorénavant, très clairement. Et, cela dit, je voudrais ici, encore une fois savoir grée à tous ces jeunes formateurs, qui jour et nuit sont aux côtés de nos jeunes, de nos enfants pour les former au métier des armes, pour leur inculquer également les rudiments du devoir civique. Le civisme est un devoir, un devoir rigoureux, de présence dans la cité, nuit et jour, pour empêcher qu’elle fut surprise cette cité-la ; c’était le cas avant, ce serait le cas aujourd’hui plus que jamais. Que chacun se le dise notre pays je le dis encore une fois n’est pas en paix, nous faisons face à une guerre asymétrique, une guerre traîtresse, sans règle établie, il faut que chacun le sache et que nous soyons dans la posture d’une vigilance absolue, accrue, que nul ne vienne plus jamais nous surprendre en train de faire du thé, ou en passivité, ou à un Check point ; cela ne sera pas tolérable, en tout cas cela ne sera pas admis, cela ne sera plus admis, c’est clair. Je pense que, nos jeunes gens, leur vie mérite que nous fassions tout pour la sauvegarder. Nous avons devoir et mission, de qualifier nos Forces Armées, de les équiper, de les former, en retour nous attendons un service impeccable en les temps où nous vivons, en les temps que nous vivons, cela est de requis national obligatoire. Chers amis je ne pensais pas au-delà de l’interview les circonstances m’interpellent vivement et ce que j ai dit est dit !» a évoqué IBK
Les heureux gagnants de la dernière semaine de la Tombola a vu son épilogue ce jour 21 mars au siège de la société sous la direction du DG Ousmane sana, de la directrice de communication Mme Maye Niaré, des cadres et plusieurs heureux gagnants.
Pour le directeur Général M. Ousmane SANA, « c’est une manière pour la société dans le cadre de sa responsabilité sociale d’entreprise d’offrir plus de cadeaux aux fidèles clients », dit-il.
Pour l’occasion les gagnants sont en majorité des localités de koutiala, sikasso et Bamako. Il est a rappeler que c’est plus de 350 gagnants qui se sont distribuer des lots d’ une valeur d’une cinquantaine millions de francs CFA.
Notons que cette cérémonie de remise de cadeau s’est déroulée en présence d’une brochette de journalistes.
À l’occasion de la journée mondiale de l’eau, célébrée chaque année 22 mars. La direction nationale de l’hydraulique et la coalition National Campagne Internationale pour l’eau potable et l’assainissement ( CN-CIEPA ), ont animée une conférence de presse, sur la situation d’accessibilité de l’eau potable au Mali et dans le monde. C’était à la Direction générale de l’hydraulique.
Pour le conférencier Dounadié DAOU, ‹‹ La journée mondiale de l’eau, dont l’objectif est d’attirer l’attention sur l’importance de l’eau et de promouvoir la gestion durable des ressources en eau douce, est célébrée le 22 mars de chaque année. C’est pourquoi le thème retenu pour cette année est » Ne laisser personne de côté ». ›› Quant à Dounadié DAOU, ‹‹ Ce thème fait référence à l’objectif de développement durable: l’eau pour tous d’ici 2030, ‹‹ cela signifie ne laisser personne pour compte››. Il a ensuite déclaré que ‹‹ L’accès aux services d’eau potable et d’assainissement est essentiel pour les droits humains et la dignité, ainsi que la survie, des femmes et hommes à travers le monde, en particulier les plus défavorisés. L’eau est un élément essentiel de la vie. Il est plus qu’essentiel d’étancher la soif ou de protéger la santé. L’eau est vitale pour créer des emplois et soutenir le développement économique, social et humain.›› ‹‹ Aujourd’hui, plus de 663 millions de personnes vivent sans eau potable près de chez elles, passent d’innombrables heures à faire la queue ou à faire du trekking vers des sources éloignées et à faire face aux conséquences sanitaires se l’utilisation d’eau contaminée. Il a affirmé que 2,1milliards de personnes vivent sans eau salubre à la maison. Une école primaire sur quatre ne dispose pas de service d’eau potable. Plus de 700 enfants de moins de cinq ans meurent chaque jour de la diarrhée liée à une eau insalubre et un assainissement médiocre. Pour 68,5 millions de personnes qui ont été contraintes de fuir leur domicile ››, a-t-il expliqué. Il a aussi ajouté, dans la situation dans laquelle se trouve les maliens pour son accessibilité à l’eau potable ‹‹ Au Mali la problématique d’accès à potable se pose avec acuité malgré les efforts fournis par l’État. Le taux d’accès à l’eau potable est de 65,3% en milieu rural, 74,7% en milieu semi-urbain et urbain et 68,0% au niveau national.›› Après cette journée, il y aura d’autres activités à l’intérieur du pays qui sont entre autres: Célébration de la JME au niveau communautaire à Falo, dans le cercle de Bla, Célébration du 1500eme forage réalisé par L’ONG World vision au Mali dans la commune de Dombila dans le village de Djenidje, …
Notre armée est le socle sur lequel est bâti notre nation; cette armée debout sur les remparts et qui fait face aux ennemis de l’intérieur et de l’extérieur avec courage et determination, est aujourd’hui vouée aux gémonies par une certaine presse et une certaine élite,qui au lieu de faire bloc derrière elle, fait le choix facile et lâche de l’ecorcher et de l’humilier.
En temps de guerre , saper le moral des troupes peut valoir à l’intéressé d’être poursuivi pour démoralisation de la troupe.
De grâce, ne politisons la question de l’armée; à croire que cela fait plaisir à d’autres de se délecter jour après jour de nos pertes en faisant leur décompte macabre dans les choux gras d’une certaine presse, croyant ainsi fragiliser un adversaire politique.
Si un certain nombre de sujets doit faire consensus au sein des politiques, quelque soient les bords, l’armée est assurément un d’entre eux, elle doit unir et non diviser.
Chaque grande perte que nous subissons doit être un moment de communion et de gravité, et Dieu seul sait qu’il y en a de plus en plus compte tenu de la guerre asymétrique et à la difficile gestion de l’accord de paix auxquelles nous faisons face.
En ces temps difficiles pour nos FAMAS ,beaucoup se decouvre des talents de stratège militaire; Que nous aurions aimé les voir s’engager sous les drapeaux tous ces Napoléon et ces Soundiata derrière leur écran et leurs plumes.
Une armée reste une armée, avec ses difficultés, ses batailles souvent perdues mais l’essentiel pour elle est de gagner la guerre; cela ne peut se faire sans le soutien sans faille et résolu de son peuple; Oui l’armée c’est le peuple , puisqu’elle en est l’émanation.
Il est aussi bon de rappeler que cest inefficace, face au type de guerre qui nous est imposé par nos ennemis, de former nos soldats avec plus de notions sur les concepts de droits de l’homme et les « bonnes manières ».
Dans une armée c’est un endroit qui vous apprend à tuer et à vous défendre en cas de guerre.
La hiérarchie militaire dont c’est le rôle de définir la stratégie de la guerre devrait plutôt s’atteler à les aguerrir en les sur-entraînant, en protégeant leurs devants et leurs arrières avec un travail de renseignements efficaces sur le terrain.
Cette hiérarchie doit être au devant sur le théâtre d’opérations pour mener les troupes comme le ferait n’importe quel capitaine sur le terrain.
Il est de notre responsabilité, nous population d’aider les FAMAS en leur rapportant toute info et tout fait susceptible et digne d’être apporté à leur connaissance;
Car l’iformation autant qu’elle permet de changer le cours de la guerre mais autant elle peut aussi sauver des vies si elle est rapportée au bon moment; de même, il est de la responsabilité des médias en temps de guerre de faire attention à certaines informations en leur possession en tenant compte du contexte et du timing.
Parler mal de notre armée c’est non seulement la fragiliser mais c’est ausi soutenir sans le vouloir, nos ennemis et pas les plus innocents, mais les plus dangereux .
Pourquoi il n’est pas productif de parler mal de nos FAMAS parce que nos ennemis en ressortent glorieux et se gaussent de nos plaintes et de nos récriminations.
En définitive nous sommes les gardiens de nos FAMAS autant qu’elles sont les gardiens de nos vies et de notre quiétude.
Vive les FAMAS pour que vive un Mali indivisible et sûr pour toutes et tous
Journée Internationale de la Francophonie
Le Mali célèbre nonchallament le 49ème anniversaire.
Ce mercredi 20 mars 2019, le Mali a l’instar de la communauté internationale a marqué le pas dans la célébration de l’anniversaire de la Francophonie qui a pour thème cette année << En français …s’il vous plaît>>
Placée sous la haute Présidence du Secrétaire Général de la Présidence representé a l’occasion par son Adjoint Monsieur Emmanuel SAGARA, la cérémonie était copresidée par Monsieur l’Ambassadeur de France au Mali Monsieur Joël MEYER.
On note la présence de représentants de l’ambassade du Canada, de la Tunisie, de la Directrice de la Coopération de l’ambassade de France Madame Françoise Gianviti accompagné de son ccllegue Monsieur David LASSERE.m et de Monsieur Ismaël Bachio MAIGA de la coopération suisse
La cérémonie s’était déroulé en trois étapes, une première consacré aux discours, une seconde aux prestations artistiques et une troisième à la remise d’apoui aux jeunes et aux groupes culturels.
Après le mot de bienvenue du représentant du Maire de la commune 5, le discours de son Excellence Monsieur Joël MEYER, Ambassadeur de France au Mali et Président du Groupe des Ambassadeurs de la Francophonie a porté sur l’appel au renforcement des liens entre les pays membres ” La journée du 20 mars est l’occasion de renforcer les liens des pays membres de cet espace et de réaffirmer leur attachement à la recherche de justice, de progrès économique et social, de protection des diversités et de compréhension mutuelle. Des valeurs plus que jamais a defendre, dans un contexte de repli identitaire et face aux dangers obscurantiste et extrémiste qui menacent les democratie” dit il.
Excellence Monsieur MEYER a féliciter le Président de la République pour sa désignation comme Coordinateur des Arts, de la Culture et du Patrimoine pour l’Union Africaine par ses pairs.
Monsieur l’Ambassadeur a au passage notifié la création en Janvier d’un groupe informel et amical des ambassadeurs francophones (GAF) dont le Mali est un invité permanent et dont il assure la Présidence pour 12 mois au terme desquels un nouveau président sera choisi.
Monsieur l’ambassadeur a souligné quelques fonctions d’un GAF en ces termes : “la fonction d’un GAF, que l’on trouve dans de nombreux pays du monde, est de témoigner des liens d’amitié puissants qui unissent ses membres. Son activité principale est de fêter la Francophonie et particulièrement au cours du mois qui lui est mondialement dédiée, le mois de mars”. Il a aussi souligné que le GAF soutient et organise des activités dans les régions de l’intérieur plus précisément Tombouctou, Mopti, Koulikoro, et Bamako.
Avant de terminer son discours, Monsieur l’Ambassadeur a salué l’incroyable engagement de la société civile pour les lettres, les langues et l’éducation.
Au moment de prononcer son discours
d’ouverture le Secrétaire Général Adjoint de la Présidence a gratifié l’auditoire d’un poème éloquent et émotionnel.
Monsieur SAGARA a au nom du Secrétaire Général salué et encouragé les organisateurs.
Le secrétaire Général a aussi présenté ses sincères félicitations a Madame Louise Mashikiwabo, nouvellement élue Secrétaire Générale de la Francophonie.
C’est un secrétaire général adjoint responsable inspiré par le thème qui disait ceci: “….il ne s’agit plus de dire en français, il s’agit de dire en français aussi! Il ne s’agit plus d’interdire les autres langues, il s’agit de dire en français en plus ! Il ne s’agit plus de défendre le Français seulement, il s’agit de défendre le Français aussi! Il ne s’agit d’user du français comme seul outil de communication, il s’agit d’utiliser le Français comme un autre outil de communication! Il ne s’agit plus de promouvoir les langues locales, il s’agit de promouvoir le Français aussi! Car a côté de la langue française et avec la langue française cohabitent et coopèrent au Mali et dans la plupart de l’espace francophone, les langues nationales et locales”
Avant de terminer son discours le Secrétaire Général Adjoint de la Présidence adresse au nom du Président de la République a tous les partenaires institutionnels et à tous les acteurs afin que cette commémoration de la date de l’OIF soit de plus en plus un espace d’échanges fructueux et féconds au service du développement, de la sécurité et de la paix.
Monsieur SAGARA a tenu aussi à féliciter et encourager “tous ces jeunes qui ont donné de la couleur a ces instants que nous vivons””
Notons que les jeunes et associations culturelles ont massivement participé à la fête.
Si les discours étaient pleins de sens et si la fête était riche en couleurs musicales avec les prestations artistiques de slammers, les Ambassadeurs réunis au sein du Groupe des Ambassadeurs de la Francophonie (GAF) ont brillé par leur absence.
L’absence du Représentant de l’organisation Internationale de la Francophonie, qui à l’occasion devait représenter Madame le Ministre des Affaires Étrangères et de la Coopération Internationale et prononcé un discours n’a pas échappé à la salle.
L’organisation de cette journée anniversaire a démontré une fois de plus combien il est important de mettre un accent sur la Francophonie au Mali.
Espérons que l’entrée dans la danse du Groupe des Ambassadeurs de la Francophonie donnera un sang nouveau a la prochaine commémoration de la journée de l’OIF.
Au delà de l’euphémisme, c’est un mauvais temps que vit le Gouvernement. Inaudible depuis quelques jours, l’État semble croulé sous le poids des revendications catégorielles. La plateforme des Syndicats signataires du 15 Octobre 2016 observe depuis bientôt deux semaines un mot d’ordre de grève qui a sérieusement perturbé l’enseignement de base, secondaire, général, technique et professionnel. Pour l’heure, rien n’indique que la reprise pourrait être effective le 05 Avril prochain, fin annoncée du débrayage. « Le secteur de la santé est malade », pensent les syndicats de l’Hôpital du Mali et de Gabriel Touré. Pour se faire entendre, ils monteront au créneau respectivement les 25, 26,27 et les 27,28 Mars. Même les diplomates généralement très courtois sont sortis de leur réserve. Le Syndicat Libre des Travailleurs des Affaires Étrangères a observé trois jours de grève les 18,19 et 20 Mars. Quant au Syndicat des Travailleurs des Collectivités Territoriales, son mot d’ordre de quatorze (14) jours de grève est effectif depuis le 19 Mars.
Source : Contribution de Sékou Tangara journaliste à l’Africable télévision.
Le transfert d’argent par WhatsApp, Facebook et autres sont encore assez nouveaux dans le monde, mais ces services pourraient connaître un franc succès en Afrique au regard du fort intérêt de la population, en majorité jeune, pour les réseaux sociaux. Pour les banques, un peu d’audace pourrait même leur permettre prendre leur revanche sur les opérateurs télécoms et leur Mobile Money.
Bientôt, pour les populations africaines, les réseaux sociaux ne seront plus uniquement un outil qui renforce le pouvoir de communication, d’accès à l’information ou de mobilisation. Après avoir contribué à libérer la parole des communautés face aux injustices ou la mal gouvernance, après avoir brisé le contrôle des gouvernements sur l’accès à l’information et la diffusion des idées, les réseaux sociaux devraient bientôt contribuer à faire avancer davantage l’inclusion financière sur le continent. Lors du MEST Africa Summit, tenu du 18 au 20 juin 2018 à Cape Town en Afrique du Sud, Julien Decot, le directeur de la plateforme des partenariats de Facebook pour la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), annonçait l’exploration par WhatsApp d’un service de paiement.
Julien Decot : «Nous le ferons en Afrique aussi.»
Le nouveau service est en phase de test depuis février 2018 en Inde, où l’application compte près de 200 millions d’utilisateurs, et l’Afrique est dans son viseur. «Nous le ferons en Afrique aussi. Quoi qu’il en soit, cela dépend de la rapidité avec laquelle nous pouvons le faire. WhatsApp est à une échelle où la réglementation est délicate », avait déclaré Julien Decot qui soulignait « qu’avec WhatsApp, plus d’un milliard de personnes pourraient déplacer énormément d’argent dans le monde entier et ce mode de transaction financière pourrait facilement devenir dominant en Afrique subsaharienne où WhatsApp est encore largement le réseaux social par défaut ».
Avant WhatsApp, c’est SnapChat qui avait, le premier, fait irruption dans le transfert d’argent. Le service SnapCash, lancé en 2014 par le réseau social, ciblait uniquement les Américains. Or, Facebook a pensé plus grand. La société avait lancé son service de transfert d’argent par Messenger en mars 2015 aux Etats-Unis, avant de l’exporter au fil des années en France et en Angleterre. Une possible introduction en Afrique avait été évoquée, mais sans plus de détails. Le réseau social chinois WeChat s’est également lancé dans le transfert d’argent. En novembre 2015, il avait signé un accord de partenariat avec Western Union permettant aux utilisateurs américains d’envoyer de l’argent dans les points de retrait d’argent Western Union de 200 pays. Hormis le transfert d’argent direct entre particuliers, les réseaux sociaux pourraient aussi aider les banques à innover tout en jouant la carte de la proximité avec les consommateurs.
Hormis le transfert d’argent direct entre particuliers, les réseaux sociaux pourraient aussi aider les banques à innover, tout en jouant la carte de la proximité avec les consommateurs.
Une audace dont fait déjà preuve quelques institutions et qui pourrait leur permettre de tacler les opérateurs télécoms qui ont grignoté pendant longtemps de belles parts de marché du secteur financier avec le Mobile Money.
Banques
Battues à plate couture sur leur propre terrain par les opérateurs télécoms, les banques, qui n’ont pu que suivre la tendance de la banque mobile avec beaucoup de retard, pourraient tenir leur revanche sur les sociétés télécoms avec les réseaux sociaux.
Quelques banques audacieuses ont déjà flairé le filon.
La banque par WhatsApp qui fait ses premiers pas en Afrique affiche en effet un beau potentiel de croissance au regard du fort intérêt de la population africaine, en majorité jeune, pour les réseaux sociaux.
La banque par WhatsApp qui fait ses premiers pas en Afrique affiche en effet un beau potentiel de croissance au regard du fort intérêt de la population africaine, en majorité jeune, pour les réseaux sociaux.
Grâce à un taux de pénétration en constante augmentation, le mobile, qui est également le moyen le plus prisé pour accéder aux réseaux sociaux sur le continent, pourrait permettre aux banques de reprendre le contrôle total du secteur financier. Un sacré pied de nez à leurs rivaux des télécoms.
L’Afrique, c’est actuellement 135 services Mobile Money déjà en activité, représentant 338,4 millions de clients.
L’Afrique, c’est actuellement 135 services Mobile Money déjà en activité, représentant 338,4 millions de clients.
En 2017, l’Association mondiale des opérateurs télécoms, dans son dernier rapport sur l’industrie mondiale du paiement mobile, estimait à 1,2 milliard le volume de transactions financières totalisé par l’Afrique pour une valeur financière estimée à 19,9 milliards de dollars US. Le continent, c’est également 473 millions d’utilisateurs d’Internet dont 202 millions d’utilisateurs de réseaux sociaux via mobile sur un total de 216 millions enregistrés. Un chiffre qui devrait croître au fil du temps avec l’amélioration des réseaux télécoms à haut débit travers l’Afrique.
Le groupe Clickatell a permis à la FirstBank du Nigeria de démarrer le Chat Banking sur WhatsApp.
Quelques banques audacieuses ont déjà flairé le filon et se sont lancées sur le segment encore nouveau, mais qui pourrait s’avérer être la prochaine évolution de la banque en ligne et de proximité. En novembre 2018, le groupe Clickatell a permis à la FirstBank du Nigeria de démarrer le Chat Banking sur WhatsApp. L’innovation donne l’opportunité à des millions de nouveaux clients de la banque, d’expérimenter un moyen d’accéder de manière sécurisée aux services bancaires de jour en jour à travers cette application. « Cette fonctionnalité permet aux clients de FirstBank de gérer leurs besoins bancaires au sein de leur conversation WhatsApp avec la même efficacité que l’USSD. Les clients peuvent ajouter le numéro de téléphone WhatsApp publié de First Bank ou un lien direct pour accéder au profil »Vérifié » de First Bank afin de commencer une session sécurisée de Chat Banking », soulignait Clickatell qui précisait que la nouvelle application, FirstBank peut offrir à ses clients une gamme complète d’options bancaires pouvant être lancées via WhatsApp.
« Cette fonctionnalité permet aux clients de FirstBank de gérer leurs besoins bancaires au sein de leur conversation WhatsApp.»
Les clients peuvent y vérifier leur solde, effectuer des virements et des paiements ainsi que bénéficier à divers autres produits et services numériques accessibles instantanément.
« Les clients peuvent ajouter le numéro de téléphone WhatsApp publié de First Bank ou un lien direct pour accéder au profil »Vérifié » de First Bank afin de commencer une session sécurisée de Chat Banking »
Avant FirstBank, c’est Union Bank of Africa (UBA) qui s’était offert les services de Clickatell Transact pour offrir de la banque par WhatsApp. En mars 2019, l’innovation s’est déportée au Zimbabwe où Steward Bank l’a adopté avec le soutien technique de Facebook, maison-mère de WhatsApp.
En mars 2019, l’innovation s’est déportée au Zimbabwe où Steward Bank l’a adopté avec le soutien technique de Facebook, maison-mère de WhatsApp.
Depuis 2013, de nombreuses études menées au Kenya, en Tanzanie ou encore en Inde démontrent clairement que les réseaux sociaux joueront un rôle prépondérant dans l’accroissement des revenus du secteur bancaire. Selon l’Association des banquiers américains, « il faudrait être fou pour ne pas utiliser les réseaux sociaux pour fidéliser les clients et en gagner de nouveaux », quand les chiffres sur le volume d’utilisateurs de ces plateformes sont si convaincants. C’est très peu de frais engagés et la possibilité d’atteindre un public large et en croissance rapide.
Ce mercredi 20 mars 2019, la salle de conférence de l’hôtel Millenium a servi de cadre pour la cérémonie d’ouverture de la cérémonie de la conférence régionale Co-organisée par Banca ETICA en étroite collaboration avec la banque Malienne de la solidarité et la Caritas Africa. Le thème de cette rencontre est « financer l’avenir : quel rôle pour la finance éthique et basée sur la valeur en Afrique ? ». C’était en présence des représentants du président de la République M Tiegoum Boubeye MAIGA, de M. Ugo BIGGER président de Banca Etica, du représentant du cardinal Jean ZERBO et plusieurs membres de la BMS sa. L’évènement deux jours a été une occasion unique pour les participant de rencontrer et de discuter avec les parties prenantes africaines du rôle de la fiance éthique. C’est pourquoi, la problématique a été posée devant les décideurs évoluant dans le domaine de la finance africaine afin de mieux débattre les questions qui entourent l’aspect de l’inclusion financière et l’entreprenariat durable en Afrique. Dans son intervention, M. Ugo BIGGER président de Banca Etica « Banca populare, la Banque Malienne de la solidarité (BMS) et Caritas Africa se proposent d’organiser une conférence régionale dont l’objectif est de discuter et de présenter comment les banques éthiques et fondée sur des valeurs qui peuvent jouer un rôle en référence à l’inclusion financière et l’entreprenariat durable en Afrique », dit-il. Pour lui, « les acteurs confessionnels de l’aide humanitaire et au développement, les instances gouvernementales africaines, les institutions financières internationales, les organisations des nations Unies, les organisations de commerce, équitable, le mouvement des coopératives, et les banques de développement peuvent tous organiser une coalition de bonne volonté pour lutter contre la pauvreté aujourd’hui mieux et plus qu’autrefois », a- t- il ajouté. A l’issu des travaux, le président de Banca Etica affirme qu’une attention particulière sera accordée au rôle des institutions des microfinances dans le soutien à l’inclusion financière de la balance des paiements et des micros et petite agriculteurs. En ce sens, l’expérience des partenaires stratégiques de Banca Etica à savoir : (MAIN ; Oikocredit, SIDI, et fairtrade) et de quelques Caritas d’Afrique que sont : CAURIE MF « Sénégal », GRAINE « Bukina Faso », IFOD « RDC », RIM « Rwanda » ont été partagées. Il faut ajouter que les banques éthiques et fondées sur des valeurs sont par définition, vouées à réduire l’instabilité sociale et financière, à créer un environnement propice à la croissance économique et sociale et à favoriser les possibilités d’emploi. En Europe et en Afrique, elles collaborent avec des organisations de la société civile, des institutions internationales et des acteurs publics afin de maximiser leurs actions. Daouda Ba KONE
Atelier de formation sur ‹‹ Paix et Sécurité, promotion du genre et des droits de femmes ››, tenu le 19 mars 2019, l’école de maintien de la paix. Ayant pour thème National ‹‹ Autonomisation de la femme et de la fille à travers l’engagement de tous contre les violences basées sur le genre. ›› La cérémonie d’ouverture a été présidée par le représentant du ministre de la promotion de l’enfant et de la femme. A sa prise de parole le représentant du haut représentant de MISAHEL, M. Piere Buyoya a souhaité la bienvenue a tout le monde. Pour sa part M. Guindo, après avoir souhaité la bienvenue, nous a rappelé l’événement par le commencement ‹‹ la journée du 8 mars instaurée ‹‹ Journée Internationale Mondiale de la femme›› en 1857, suite à la révolte des ouvrières des usines de textiles de Chicago pour l’émancipation des femmes, a été déclarée » Journée Internationale de la Femme » par les Nations-Unies en 1977.››
Depuis 1994 et à l’instar de la communauté Internationale, le Mali célèbre chaque année la Journée Internationale de la Femme en vue de rendre hommage aux femmes pour le rôle qu’elles jouent dans le processus de développement socioéconomique et culturel du pays. ‹‹ La célébration de la journée du 8 Mars offre l’opportunité aux femmes de faire le bilan de leurs progrès réalisés par le biais des activités de plaidoyer, de GT et de conférence/débats. Elle permet à toutes les femmes de s’exprimer et d’échanger sur des situations spécifiques entravant leur développement socio-économique››, a-t-il dit. Selon M. Guindo, la participation active des femmes dans les forces de défense et de sécurité est une propriété du département à travers le Plan d’action National de la R 1325 CSNU. ‹‹ En 2018, 3330 cas de VBG ont été déclarés par le système de gestion de l’information sur le VBG dont 59℅ sont des cas de violences sexuelles parmi lesquels 41 des cas d’agressions sexuelles et 18% de viol››, a-t-il expliqué.
En effet, pour le représentant du ministère de promotion de l’enfant de la femme et de la famille, ces violences constituent une des violations des droits humains les plus répandues.
Il a détaillé, la représentativité du personnel féminin dans les différents corps:Armée: militaire du rang 8%, sous-officier 7%, officier 5,7%, Police: commissaire 12, 41%, inspecteur 10,07, sous-officier 12,88. Protection Civile: 13, 29% Femmes contre 86, 71 hommes Services pénitentiaire: agent 20,2% contrôleur 5, 6%, Douane: 10,5% femmes.
Il a transmis les soucis du ministre ‹‹ Le ministre de la promotion de la femme de l’enfant et de la famille soucieux de la promotion du genre, ne peut que se réjouir de la présente initiative et par la même occasion encourage et felicite l’EUCAP Sahel Mali pour les efforts inclassables consentis pour la paix et la sécurité au Mali à travers nombreuses actions.
Plusieurs émissaires du président russe, Vladimir Poutine, parcourent depuis des mois les capitales africaines en vue du 1er Sommet Afrique-Russie, qui se tiendra à Sotchi du 22 au 24 octobre prochain, a constaté l’agence de presse panafricaine African Daily Voice (ADV).
Le Sommet de Sotchi est la traduction d’une promesse faite en juillet 2018 par Vladimir Poutine, lors de la réunion des BRICS à Johannesburg. Moscou a également posé les premiers jalons de ce futur rendez-vous lors du 1er Forum social russo-africain sur la coopération russo-africaine organisé le 22 octobre 2018 à Moscou.
Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, et le vice-ministre des Affaires étrangères de la Fédération de Russie et envoyé spécial du président russe pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Mikhail Bogdanov, enchaînent les missions sur le terrain. L’objectif de ces déplacements officiels étant d’expliquer le bien-fondé de ce Sommet puis de s’assurer de la présence d’un grand nombre de chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que des décideurs des milieux économiques africains.
Ainsi, vendredi 15 mars, le président kenyan, Uhuru Kenyatta, a reçu à Nairobi, Mikhail Bogdanov, porteur d’un message spécial de Vladimir Poutine. Le lendemain, l’émissaire du chef du Kremlin était l’hôte du leader soudanais, Omar el-Béchir, destinataire d’une invitation à participer à la rencontre historique de Sotchi.
Le 13 février 2019, à Sotchi, les ministres des Affaires étrangères de Russie et du Royaume du Lesotho se sont rencontrés. Une première depuis l’établissement des relations diplomatiques entre les deux pays.
Du 23 au 26 janvier 2019, Sergueï Lavrov a effectué une tournée de 4 jours au Maghreb. Ce périple, axé essentiellement sur les dossiers économiques, l’a successivement conduit en Tunisie, au Maroc et en Algérie.
Autre signe de cette intense activité diplomatique russe en direction de l’Afrique, le 29 janvier, Sergueï Lavrov s’est entretenu, à Moscou, avec le ministres des Affaires étrangères de Sierra Leone, Alie Kabba.
Depuis quelques semaines, l’on sait désormais les grandes lignes du 1er Sommet Afrique-Russie de Sotchi, prévu du 22 au 24 octobre. La célèbre station balnéaire estivale devrait donc abriter le premier Forum économique Russie-Afrique, auquel sont attendus des chefs d’État africains, des représentants d’entreprises russes, africaines et internationales et d’agences gouvernementales.
Plusieurs associations russes et africaines oeuvrant pour le renforcement de la coopération Afrique-Russie sont également attendues.