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Hafez Ghanem, vice-président de la Banque mondiale pour l’Afrique, en visite officielle au Mali

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BAMAKO, 21 février 2019 – Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique, Hafez Ghanem, effectuera une visite officielle au Mali du 25 au 27 février 2019. Au cours de sa visite, M. Ghanem rencontrera les plus hautes autorités maliennes, les partenaires au développement, ainsi que les acteurs de la société civile.

Ce premier voyage de M. Ghanem au Mali s’inscrit dans le cadre du partenariat entre la République du Mali et la Banque mondiale.

Il souligne l’engagement de la Banque mondiale en faveur du Mali pour réduire la pauvreté et promouvoir une prospérité partagée en contribuant à créer une croissance économique durable, investir dans le capital humain, améliorer l’accès aux services de base et renforcer la résilience des populations.

Aissatou Traoré

Source : Croissanceafrique.com

Forum de Bamako: la migration abordée par les décideurs, Quelles réponses communes face aux défis actuels de la migration ?

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Après la cérémonie d’ouverture de la 19ème édition du Forum de Bamako, le Ministre Yaya Sangaré et son homologue du Burkina Faso, Monsieur Paul Robert Tiendrébéogo, Ministre de l’Intégration Africaine et des Burkinabè de l’Extérieur en compagnie de deux autres panelistes ont tenté de répondre à cette question posée plus haut dans un panel de haut.

A l’entame de ses propos, le Ministre Sangaré a salué les initiateurs pour l’organisation de ce forum sur la migration et a remercié le Ministre Tiendrébéogo pour avoir accepté son invitation. Il a poursuivi son intervention en parlant de la nécessité de collaboration entre les différents pays africains en vue de trouver des solutions communes aux causes profondes de la migration. Il a en ensuite souligné la nécessité pour les Etats de la sous-région de renforcer la coopération en matière de lutte contre les réseaux de passeurs qui sont transnationaux.

Le Ministre Sangaré a rappelé l’importance de la planification des actions dans le domaine de la migration, et surtout l’intérêt de s’appuyer sur nos propres outils et strategies d’où la création du Centre Africain d’Etudes et de Recherche sur les Migrations (CAREM) qui sera basé à Bamako. Le processus d’opérationnalisation dudit Centre a démarré avec la signature de l’accord de siège entre le Gouvernement du Mali et la Commission de l’Union africaine, le 11 février 2019 à Addis-Abeba en marge des travaux du sommet de l’U.A. Ce Centre est un dispositif africain de veille des flux migratoires pouvant contribuer à l’amélioration de l’état des connaissances sur la migration au niveau continental.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Boubacar Salif Traoré « Les Généraux sont devenus un problème » dixit

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Le calvaire de nos Généraux… J’ai pu constater que de nombreux citoyens dénoncent la nomination des Généraux dans des postes d’ambassades lointaines.

Personnellement, je n’en suis pas surpris, car la gestion des affaires militaires ne s’improvise pas, surtout pour un Etat, qui n’est pas seulement en guerre, mais qui est dépendant de l’aide des autres.

Les réunions, les promesses, les annonces, tout a été dit, mais rien de profond n’a été fait.

Malgré les apparences, le secteur de la défense reste l’un des plus maltraités du pays, le calvaire du soldat est réel et celui du Général est honteux.

Certains Généraux passent les dernières années de leurs activités à la maison, faute d’être dans les petits papiers. D’autres qui sont parfois les meilleurs, sont maintenus à des poste subalternes. Après les Colonels, la précarisation des Généraux devient une réalité dans notre pays.

La loi d’orientation et de programmation pour la période 2015-2019 n’a jamais pu être mis en œuvre, les dirigeants actuels ne connaissent pas la situation véritable de nos forces, il ne se sont donnés ni les moyens, ni la volonté, alors comment peuvent-il proposer des pistes crédibles.

Comprenez ma sidération lorsque j’ai lu ça….

Le Conseil Supérieur de la Fonction Militaire (CSFM) du Mali se réunit en session extraordinaire du 19 au 21 février 2019 pour discuter de la mise en œuvre de la loi d’orientation & de programmation militaire et de l’amélioration des conditions de vie & de travail des militaires.

Je rappelle que cette loi arrive à échéance cette année…

La misère du militaire est exploitée à des fins politiques, on peut parler d’une armée d’en haut et d’une armée d’en bas.

Le véritable problème des autorités est qu’elles n’ont pas été capables de mettre en œuvre des réformes structurelles crédibles pour doter le pays d’une armée solide.

« Les Généraux sont devenus un problème, il faut leur trouver des postes, or, l’Etat n’a rien prévu ». Aucune organisation régionale, ou internationale ne se précipite pour engager nos Généraux à des postes de commandement, ça en dit long…

Notre pays continuera comme ça, car l’écoute, la prise de conseil et le travail efficace semble être les véritables faiblesses des décideurs.

Même faire un bon communiqué reste problématique. Des officiers se retrouvent à des postes sans jamais savoir ce qu’ils doivent faire, faute d’un objectif national, clair et commun.

La désorganisation interne est flagrante, la prise de décision est loin d’être sérieuse. Les influences se mêlent et s’entrechoquent.

Il ne faut s’étonner de la nomination des Généraux aux postes d’ambassadeurs, mais plutôt de la précarisation progressive des officiers maliens, faute d’organisation et de réformes…

Les succès ponctuels sont le fait de l’engagement personnel de certains militaires présents sur les théâtres d’opération. Ils font surtout preuve d’initiative.

Au passage, je rappelle que le Mali n’a pas accueilli depuis 2012, la manœuvre Flintlock (exercice de grande envergure organisé par l’armée américaine), avant 2012, le Mali l’organisait régulièrement. Cette année elle se déroule Burkina Faso et réunit plus de 30 pays. C’est par ces évènements aussi que l’ont jauge le sérieux des politiques mises en œuvre.

Boubacar Salif Traoré

Source : Croissanceafrique.com

Le dollar risque de perdre son statut de monnaie de réserve mondiale

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La suprématie mondiale de la devise américaine touche à sa fin: la Réserve fédérale des États-Unis (Fed) a reconnu que le dollar allait perdre son statut de principale monnaie de réserve dans les années à venir. C’est également l’avis des plus grands investisseurs.

La Banque centrale des USA et les principaux experts financiers sont-ils prêts à signer l’arrêt de mort du dollar?

La situation est pire qu’on ne l’imagine

La monnaie américaine conserve un rôle clé dans le commerce international mais, d’année en année, de plus en plus de facteurs jouant contre le dollar font leur apparition. Très prochainement, sa suprématie mondiale pourrait toucher à sa fin selon un article du blog Liberty Street Economics appartenant à la Banque fédérale de réserve de New York.

A one euro coin is pictured on one US dollar notes

© AFP 2018 PHILIPPE HUGUENA bout de patience, la Russie et l’Iran renoncent au dollarLes effondrements en bourse se produisent avec une régularité qui effraie les investisseurs, et cela affecte les marchés d’autres pays. Après chaque chute, les appels à réformer le système monétaire international et à trouver une alternative au dollar se font de plus en plus entendre.

En particulier, il est suggéré d’utiliser les droits de tirage spéciaux (DTS) — la monnaie virtuelle du Fonds monétaire international (FMI). A l’heure actuelle, les DTS sont destinés aux paiements dans le cadre du FMI, et une quinzaine d’organisations régionales et internationales les utilisent à titre d’unité de compte lors de la détermination des prix et des tarifs.

L’idée de créer une nouvelle monnaie mondiale basée sur les DTS a été avancée par la Chine en 2009 déjà. A mesure que l’économie mondiale se rétablissait après la crise financière, cette proposition a perdu de sa pertinence, puis, avec le début des guerres commerciales, la situation a brusquement changé.

Les experts continuent de débattre pour savoir si cet instrument monétaire est à même de constituer un véritable substitut au dollar, et pendant ce temps les banques centrales de différents pays entreprennent des démarches qui ferment de facto la porte à la monnaie américaine: elles réduisent la part du dollar dans les réserves internationales.

US-Dollar (Symbolbild)

CC0 / PIXABAY/QIMONOAdieu dollar? L’Inde opterait pour sa devise nationale pour acheter du pétrole iranienAinsi, fin juin 2018, la Banque de Russie avait divisé par plus de deux la part du dollar dans ses réserves de change, de 46% à 22%. Un cinquième de ses réserves, environ 100 milliards de dollars, a été converti en euros et en yuans.

La Chine, l’Inde et la Turquie appliquent la même politique, et l’UE a annoncé vouloir restreindre l’usage de la devise américaine dans les transactions.

Les analystes sont convaincus que les banques centrales, qui détiennent actuellement une grande partie de leurs réserves en dollars, se débarrasseront de plus en plus activement de la monnaie américaine. Au deuxième trimestre de l’année dernière, la part de l’euro dans les réserves mondiales avait augmenté jusqu’à 20-26% — un record depuis le quatrième trimestre 2014. Ce qui promet de sérieux problèmes aux États-Unis.

«Le statut actuel du dollar en tant que principale monnaie de réserve permet d’isoler l’économie américaine des troubles extérieurs. La perte de son rôle dominant sur les marchés mondiaux apporterait des conséquences négatives, avant tout pour son émetteur, c’est-à-dire les USA», explique la vice-présidente de la Banque fédérale de réserve de New York Linda Goldberg.

Des années de baisse, ou un effondrement brutal

A première vue, le dollar n’est pas particulièrement menacé aujourd’hui. Comme l’a rappelé l’expert financier Ulf Lindahl, patron de la société A.G. Bisset Associates spécialisée dans l’étude des marchés monétaires, le dollar a même battu un record historique en atteignant son plus haut niveau depuis trente ans par rapport aux autres monnaies principales.

Dollar

© SPUTNIK . VLADIMIR SERGEEVLa part du dollar diminue mondialement, selon le directeur de la Bourse de MoscouToutefois, poursuit l’économiste, cette situation va bientôt changer: le dollar entre dans une longue période descendante. Selon ses estimations, d’ici cinq ans la monnaie américaine perdra 40% par rapport à l’euro.

D’après les analystes de la banque américaine JP Morgan Chase, cette baisse commencera fin 2019 et le dollar sera incapable de renverser la tendance.

«Au final, on doit s’attendre à une chute du dollar pendant plusieurs années. Au second trimestre 2019, nous assisterons à un affaiblissement de la monnaie américaine», ont indiqué les analystes de JP Morgan en décembre dernier.

D’après certains experts, il n’est pas question d’une baisse en douceur.

Ainsi, Ray Dalio, fondateur du plus grand hedge fund au monde, Bridgewater Associates, est persuadé qu’à un moment donné le dollar s’effondrera tout simplement sous le poids du «triple déficit» de l’économie américaine: le déficit budgétaire, la balance commerciale et le compte des opérations courantes.

Ce triple déficit dissuadera les acheteurs étrangers d’investir dans les obligations américaines, ce qui provoquera une montée en flèche de leur rendement et un effondrement du dollar d’au moins 30%. Dans ce cas, la devise américaine perdra inévitablement — et très rapidement — son statut de monnaie de réserve mondiale.

Daouda Bakary Koné

Source : Croissanceafrique.com

Marché financier : Le Mali s’illustre dans l’adoption des réformes et des bonnes pratiques en termes de matière d’émission de titres publics

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Au cours de l’année 2018, le Mali a levé 393 milliards de FCfa sur le marché par adjudication et 146 milliards de FCfa par syndication. La révélation a été faite ce mardi par Adrien Diouf, directeur de l’Agence Umoa Titres. Ce qui fait un total de 539 milliards de FCfa.
«Sur l’année 2018, l’Etat du Mali a pu lever 393 milliards sur le marché par adjudication et 146 milliards par syndication. Une bonne performance permise par les investisseurs, qui affirment de manière quotidienne leur confiance en l’Etat du Mali ». L’information est donnée par Adrien Diouf, directeur de l’Agence Umoa Titres. Il s’exprimait lors de la cérémonie de lancement du calendrier d’émission de titres publics 2019. «Il faut dire que depuis plusieurs années, le Mali est devenu un intervenant régulier sur le marché des titres publics.
Ainsi , au-delà des volumes qui sont mobilisés, le Mali est devenu le deuxième émetteur de la zone UMOA mais il s’illustre surtout particulièrement dans l’adoption des réformes et des bonnes pratiques en termes de matière d’émission de titres publics », a déclaré M. Diouf en présence du ministre malien de l’Economie et des Finances.
Il a rappelé que le pays a été un des premiers à adopter le guide de bonne conduite élaboré avec la Banque mondiale, en collaboration avec le Fmi et l’Agence UMOA titres et les Etats. Mais également à mettre en pratique les termes de politiques d’émission qui ont été ainsi arrêtées : de l’adoption progressive de la structure infini, d’une présence régulière sur le marché mais surtout de la, mise à disposition d’informations de qualité à destination de tous les investisseurs et de créer une relation dynamique avec ces derniers.
Autant de bonnes pratiques qui ont fait à son avis, leur preuve parce que le Mali durant les années 2017 et 2018 a enregistré un taux de souscription supérieure à 100% avec un niveau de rendement relativement stable dans un contexte de marché en ajustement.
«Nous sommes certains que l’année 2019 sera la confirmation de cette option forte qui a été prise par les autorités maliennes et que cela se traduira par une mise disposition encore plus régulière d’information macroéconomiques et budgétaires plus actuelles à destination de ces investisseurs. Mais aussi avec le soutien de ces derniers et sur des Spécialistes en Valeur du Trésor avec un allongement des maturités des titres à structures unifiés et surtout à l’adoption de la gestion active de la trésorerie et de la dette», a-t-il dit. Selon lui, s’agira surtout au quotidien de ne pas prendre de décision en termes d’option de financement, de fiscalité et sur tous les autres sujets, des options qui ralentissent le développement du marché.
«Le développement de notre marché est devenu un impératif, les modes de financement traditionnelles ne peuvent pas à elles seules combler nos besoins de financement du développement. Il est donc plus que jamais crucial de privilégier notre marché obligataire domestiques afin d’en faire une source durable de financement de nos économies. C’est une question de souveraineté, de maitrise et de prise en main de notre propre destin », a ajouté Adrien Diouf.
Omar Traoré

Source : Croissanceafrique.com

Marché des Titres Publics : Le Trésor Public du Mali mobilise 548 milliards FCFA en 2018

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La révélation a été faite par le ministre de l’Economie et des Finances, qui présidait, ce mardi à Bamako, la cérémonie de lancement du calendrier d’émissions de titres publics au titre de l’année 2019. Aussi, Dr. Boubou Cissé a reconnu les efforts du Trésor Public du Mali pour avoir poursuivi la mise en œuvre de son approche nouvelle et innovante consistant à intervenir sur le marché avec une fréquence plus régulière.
Selon le ministre de l’Economie et des Finances, l’Etat du Mali, à l’instar des autres pays de la zone, intervient sur le marché financier régional, pour lever des ressources pour le financement de son économie en vue de réaliser les infrastructures nécessaires pour son développement.
C’est, dit-il, dans ce cadre que l’Etat du Mali, à travers la Direction Nationale du Trésor et de la Comptabilité Publique, émet des bons et obligations du Trésor sur le Marché Financier Régional, avec le concours de l’Agence UMOA-Titres et des Sociétés de Gestion et d’Intermédiation (SGI).
En 2018, a rappelé Dr. Boubou Cissé, le Trésor Public du Mali a poursuivi la mise en œuvre de son approche nouvelle et innovante consistant à intervenir sur le marché avec une fréquence plus régulière. « Cette approche a donné des résultats satisfaisants avec un montant mobilisé de 548 milliards FCFA », a-t-il indiqué.
Pour lui, malgré les difficultés du marché financier régional, la plupart des émissions de titres publics de notre pays a été réalisé avec succès, à des coûts acceptables grâce à votre forte implication des investisseurs.
Le Mali a satisfait à l’exercice de la notation
Par ailleurs, il a tenu à souligner que la gestion saine et cohérente des finances publiques a toujours été une de leurs préoccupations constantes.
Aussi, a-t-il ajouté, pour renforcer la crédibilité de notre politique budgétaire et la confiance des investisseurs, notre pays, le Mali s’est lancé dans un processus de notation à l’échelle régionale et internationale.
« Cet exercice de transparence permettra non seulement de maintenir la confiance entre l’Etat et les acteurs du marché financier mais aussi de démontrer la volonté de transparence dont l’Etat du Mali s’est toujours prévalu à l’endroit des investisseurs », a expliqué Dr. Boubou Cissé.
Avant d’annoncer que les résultats de ces deux programmes de notation effectués par Bloomfield Investment au niveau régional et Moody’s Corporation pour la notation internationale seront communiqués dans les prochains jours.
Zangouna Koné

Source : Croissanceafrique.com

le Mali mobilisera 520 Milliards de FCFA.

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Lancement du calendrier d’émission de titres publics (Bons et Obligations du Trésor) pour l’année 2019

Le Ministre de l’Economie et des Finances, à ses côtés le Ministre de l’Energie et de l’Eau M. Sambou Wague et le Ministre de l’Economie Numérique et de la Communication M. Arouna TOURE, a procédé au lancement du calendrier d’émission de titres publics (Bons et Obligations du Trésor) pour l’année 2019.

« L’Etat du Mali, à l’instar des autres pays de la zone, intervient sur le marché financier régional, pour lever des ressources pour le financement de son économie en vue de réaliser les infrastructures nécessaires pour son développement.  » dira le Ministre de l’Economie et des Finances.

Le Ministre de l’Economie et des Finances a salué l’engagement des investisseurs lors des émissions du trésor public malien durant l’année 2018 qui ont été couronné de succès.

« Malgré les difficultés du marché financier régional, la plupart des émissions de titres publics de notre pays a été réalisé avec succès, à des coûts acceptables grâce à votre forte implication. C’est le lieu pour moi de vous remercier pour votre remarquable participation aux émissions de titres publics de 2018 » a déclaré le Dr. Boubou CISSE, en présence du Directeur de l’Agence UMOA-Titres, les directeurs de Banques et Etablissements Financiers et le Comité des compagnies d’assurances du Mali.

Si en 2018 le Trésor public a mobilisé un montant de 548 milliards FCFA, celui sollicité en 2019 est de 520 milliards FCFA dont 135 milliards de FCFA pour les Bons du Trésor et 385 milliards de FCFA en Obligations du Trésor.

Selon le calendrier :

  • Une émission sera effectuée tous les 15 jours, les mercredis, avec un montant nominal compris entre 15 et 20 milliards de FCFA ;
  • Une obligation sera émise par Appel Public à l’Epargne d’une maturité de 10 ans ;
  • Deux adjurations ciblées seront faites à l’endroit des Spécialistes en Valeurs du Trésor (SVT).

Les émissions de titres publics (Bons et Obligations du Trésor) visent un double objectif:

  • Mobiliser des ressources en vue d’assurer la couverture des besoins ponctuels de trésorerie de l’Etat ;
  • Financer des investissements nécessaires à la croissance et au développement économique.

Par ailleurs, en vue de renforcer la crédibilité de la politique budgétaire au Mali et la confiance des investisseurs, le Ministre a annoncé le processus de notation du Mali auprès des agences de notations internationales

« Cet exercice de transparence permettra non seulement de maintenir la confiance entre l’Etat et les acteurs du marché financier mais aussi de démontrer la volonté de transparence dont l’Etat du Mali s’est toujours prévalu à l’endroit des investisseurs. Les résultats de ces deux programmes de notation effectués par Bloomfield Investment au niveau régional et Moody’s Corporation pour la notation internationale seront communiqués dans les prochains jours » a déclaré le Ministre de l’Economie et des Finances pour terminer.

Daouda Bakary Koné

Source : Maliemergent

La 7 ème édition du FOHABA est prévue pour le 1er au 11 mars prochain au Congo-Brazzaville

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Les villes de pointe noire et Brazza ville abriteront la septième édition du Forum de l’Habitat, des Banques et Assurances (FOHABA), prévu le 1er au 11 mars prochain

La 7eme édition du Forum de l’Habitat, des Banques et Assurances (FOHABA) aura lieu du 1er au 11 mars prochain à Congo Brazza (Point Noire et Brazza ville). Une opportunité pour les Maliens vivant au Congo Brazza de préparer leur retour au pays en investissant dans l’immobilier. Mais aussi, dans les produits de l’assurance mais aussi l’annonce de 450 logements FOHABA 1 en phase de construction en collaboration avec soutouraso.
L’information a été donnée à la faveur d’une conférence de presse ce jeudi 21 février 2019 à la Direction Générale de l’Agence de Cession Immobilière (ACI) par le principal initiateur du forum, M. Abdoulaye Traoré, non moins PDG de la Société Salvage Bureau en compagnie des responsables de l’ACI. Organisé par la Société Salvage Bureau en partenariat avec l’Agence de Cession Immobilière (ACI), le Forum de l’Habitat, des Banques et Assurances a pour objectif d’informer les Maliens vivant aux Etats-Unis, en Europe et et partout dans le monde sur les possibilités réelles d’investissements au pays notamment dans les domaines de l’immobilier et des produits de l’Assurance. Sixième 7 eme du genre, après celui de 2015, de 2016 et 2018, cette 7 ème édition se propose d’abord de s’informer sur les besoins réels de la diaspora malienne en termes de produits bancaires et immobiliers. Selon le président Abdoulaye TRAORE du FOHABA « Au cours de l’évènement, il y aura une semaine commerciale de vente de produits bancaires et immobiliers » dit-il.

Selon le PDG de la Société Salvage Bureau, M. Abdoulaye Traoré, « l’ACI s’associe à sa société pour permettre aux Maliens où qu’ils se trouvent de se procurer un logement décent. Outre les parcelles nues proposées par l’ACI, les banques proposent, à travers les sociétés immobilières, la construction des logements. Il s’agit entre autres de logements économiques, de moyen et grand standing » a-t-il affirmé. Après la cote d’ivoire, l’ACI et la Société Salvage Bureau entendent se tourner vers les Maliens vivant en Europe et en Afrique centrale. Le Forum de l’Habitat et des Banques sera organisé dans plusieurs pays d’Afrique Notamment au Gabon, Angola dont l’étape de Brazzaville prévue pour le 1er au 11 mars 2019. En attendant, tout a été mis en œuvre pour que ce forum soit un succès. Avant de conclure son intervention, il ajoutera que « je vous annonce également la création de la toute première cité FOHABA 1 sise à Banakoroni sur la route de sikasso. La nouvelle cité FOHABA est octroyée 17 275 850 FCFA soit le paiement de 30 pourcent. Le FOHABA cité espoir à Bamako est composée de 450 logement salvage bureau et Big Apple Financial service en collaboration avec soutouraso » a-t-il conclu.

A cela s’ajoute création et la construction des rues commerciales « magasins », des centres de santés, des mosquées, tous ceux-ci aux noms de la diaspora Malienne.

Notons que la presse que la presse a été informée de la nomination de Mme Diarra Fatou Mariko en qualité de la présidente d’honneur de FOHABA a vie. Pour elle, il s’agit d’une confiance a nulle l’autre pareille. « Le fait de porter cette confiance en ma modeste personne est un grand pas. Je suis très contente de cette nouvelle, cela me permettra à m’impliquer d’avantage pour la bonne marche du salon », dit-elle.

La conférence de presse a été animée en présence de tous les partenaires bancaires à savoir: le représentant de la BMS Sa, de l’OraBank, de la BIMsa et les membres de la CSDM sans oubliées la présence de l’ancien ministre Abdrahamane Sylla. Il faut noter que cette édition se tiendra en présence de deux ministres du gouvernement Malien dont celui des Malien de l’extérieur et l’intégration Africainne SE Yaya Sangaré.

Daouda Bakary Koné

Croissanceafrique.com

Mail: Croissanceafrik@gmail.com

Nigéria : la BADEA accorde un prêt de 65 millions USD à Sterling Bank

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La Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) a signé avec la banque nigériane Sterling Bank Plc un accord de prêts d’un montant de 23,4 milliards de nairas, soit environ 65 millions USD. Ce qui constitue la première coopération entre les deux institutions.

La facilité de crédits a été signée par le directeur général de la BADEA, Sidi Ould Tah et Yemi Odubiyi, directeur exécutif et chef des opérations de Sterling Bank Plc.

La première, d’un montant de 15 millions USD, est une ligne de crédit destinée au financement de projets du secteur privé, tandis que la seconde, de 50 millions USD, est une ligne de crédit qui servira à financer des exportations arabes vers les importateurs africains, dans le cadre du programme de financement du commerce extérieur de la BADEA. Cela contribuera à encourager et à promouvoir les échanges commerciaux entre les pays arabes et africains, en plus de définir les marchés africains pour les produits arabes, contribuant ainsi à la croissance des exportations arabes destinées à l’Afrique subsaharienne.

Signataire de l’accord, Sidi Ould Tah, a par ailleurs indiqué que « la coopération renforcera le rôle du secteur privé dans le développement économique et social du Nigéria en contribuant à la mobilisation des secteurs de la production et des services ».

Amaguiré N’doye

Source : Croissanceafrique.com

Tunisie : la BH et l’IFC signent un partenariat en faveur des femmes

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La Société financière internationale (IFC), membre du Groupe de la Banque mondiale, et la banque tunisienne BH (Banque de l’HabitatH) ont signé ce lundi 18 février, une convention de partenariat destinée à la transformation digitale de la banque et à l’accroissement l’inclusion financière des femmes en Tunisie.

L’entente, signée par le directeur général de la BH, Ahmed Rjiba et le représentant résident d’IFC en Tunisie, Georges Joseph Ghorra, est annoncée pour permettre à la BH de bénéficier d’un accompagnement dans la mise en place de produits et services bancaires entièrement dédiés aux femmes, notamment les femmes entrepreneures. Aussi, la BH bénéficiera de la mise en place d’une stratégie digitale pour la banque tunisienne.

Le projet s’inscrit dans le cadre du programme Women Banking Champions d’IFC au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, qui bénéficie des soutiens de la Confédération helvétique et du programme Global Banking on Women d’IFC.

« Ce partenariat est unique en son genre car il marque le lancement du premier projet entièrement dédié aux femmes tunisiennes, et notamment les femmes entrepreneures. Il s’inscrit dans le cadre de l’engagement société de la Banque de l’Habitat et de la stratégie de la SFI en Tunisie pour soutenir l’inclusion financière et créer des opportunités pour les femmes », a déclaré Ahmed Rjiba.

Le Directeur général de la BH a pour sa part indiqué que le programme Banking on Women d’IFC aide les institutions financières locales à développer des produits et des services dédiés aux femmes entrepreneures afin qu’elles aient accès aux financements.