Accueil Blog Page 1807

La BAD débloque 75,8 milliards FCFA pour le barrage de Kandadji

0

Niamey et les 2 jours) – La Banque africaine de développement a décidé de décaisser une somme de 128,8 millions de dollars (75,8 milliards FCFA) pour la réalisation du barrage de Kandadji, apprend-on dans un communiqué.

Cet appui approuvé par le conseil d’administration de cette institution financière le 22 mai 2019 à Abidjan en Côte d’Ivoire, se compose « d’un prêt de 65,1 millions de dollars (38,3 milliards FCFA) et d’un don de 49,7 millions de dollars (29,2 milliards FCFA) du Fonds africain de développement ainsi que d’un prêt de 14 millions de dollars (8,2 milliards FCFA) de la Facilité d’appui à la transition », lit-on dans ledit communiqué.

C’est donc une enveloppe supplémentaire des partenaires financiers de ce projet de grande envergure qui va créer un pôle de développement économique important au Niger. Car, selon les autorités, ce projet estimé à plus de 740 milliards FCFA, va permettre  non seulement de produire de l’énergie électrique, mais aussi de régénérer l’écosystème du fleuve Niger et créer les conditions du développement local. Les travaux concernent aussi la sauvegarde environnementale.

« C’est un projet extrêmement important pour le Niger. Il y a une situation migratoire dans ce pays parce que les gens n’ont pas d’opportunités et il y a de l’insécurité parce que les gens sont désespérés. Il faut offrir une chance aux gens.», a déclaré Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement. La mise en œuvre du projet « Kandadji » est prévue sur six ans c’est-à-dire à l’horizon 2025.

Le Togo travaille à l’introduction d’une nouvelle politique minière

0

(Togo First) – La validation d’un document pour une nouvelle politique minière au Togo est à l’étude depuis hier, jeudi 23 mai 2019, dans la capitale Lomé. Son entrée en vigueur ouvrirait la voie vers une nouvelle politique du pays, vis-à-vis de l’exploitation de ses ressources minières.

Ainsi que l’explique Dèdèriwè Marc Ably-Bidamon (photo), ministre en charge des Mines, qui a ouvert ces travaux, ce document « participe à la définition des types d’investissements, concourant d’une part à la croissance économique et d’autre part à la réduction de la pauvreté à travers les activités minières ».

En effet, selon le gouvernement togolais, il s’agit notamment de promouvoir un secteur minier durable, tourné vers la transformation, et qui répond « aux attentes légitimes des populations ».

Notons que cette session de validation intervient dans le cadre du Projet de développement et de gouvernance minière (PDGM), avec l’appui du Groupe de la Banque mondiale.

Pour rappel, mi-avril dernier, deux nouveaux parcours licence ont été ouverts à l’université de Lomé, toujours dans le cadre du PDGM : en Géologie minière, et Chimie analytique Mines et Environnement, visant à former une nouvelle génération de spécialistes du secteur minier au Togo.

Ayi Renaud Dossavi

Togo : Plus de 400 millions FCFA pour booster la production de viande

0

(Togo First) – Au Togo, le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage annonce la construction de trois aires d’abattage, d’un coût global de plus de 400 millions FCFA, en vue d’améliorer la capacité et la qualité de la production de viande, dans le cadre de son Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA).

Les trois localités prévues pour accueillir ces ouvrages sont Kara, Sokodé (respectivement situées à 416 km et 340 km au nord de Lomé), et Kpalimé, située à 128 km au nord-ouest de la capitale.

Les travaux pour chaque aire comprennent notamment : la construction d’un bâtiment d’exploitation, d’un bâtiment administratif, d’un bloc sanitaire et d’un bloc de traitement (brûlage, traitement des têtes, pattes et peaux).

La réalisation de ces travaux, s’inscrivant dans l’axe 2 du Plan National de Développement, a été officiellement lancée ce jeudi 23 mai 2019, par Noël Koutéra Bataka (photo), ministre en charge de l’Elevage, à Djamdè dans la région de Kara.

Ayi Renaud Dossavi

Oragroup va distribuer les intérêts partiels de son emprunt obligataire 2013-2019, le 04 juin prochain

0

(Togo First) – Les souscripteurs de l’emprunt obligataire 2013-2019 lancé par le groupe bancaire Oragroup, dont le siège se trouve dans la capitale togolaise, toucheront leurs intérêts semestriels le 04 juin prochain. La banque procèdera, en outre, au remboursement partiel du capital, selon une annonce de la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), ce jeudi 23 mai 2019.

Cet emprunt obligataire par appel public à l’épargne, d’un montant de 15 milliards FCFA, a été stipulé au taux d’intérêt de 6,75% brut, l’an.

Du 30 octobre au 29 novembre 2013, le groupe a, dans l’optique de sa croissance, recherché le montant ci-dessus indiqué pour financer sa stratégie de développement et d’extension de ses filiales. Cet objectif de mobilisation financière a été subdivisé en des titres d’une valeur nominale unitaire de 10 000 FCFA.

En rappel, l’institution financière semble dans une période faste actée par une forte progression (29,77 milliards FCFA) de son résultat net à la clôture de l’exercice de 2018. Paradoxalement, il vient de s’opérer une mutation à sa tête, Binta Touré Ndoye, sa N°1, ayant rendu le tablier et ayant été remplacée par Ferdinand Ngon Kemoum (photo).

Séna Akoda


Brexit : après un énième échec politique, la Première ministre Theresa May va jeter l’éponge

0

(Agence Ecofin) – En Grande-Bretagne, le feuilleton du Brexit va bientôt connaître un nouvel épisode, probablement le dernier pour Theresa May (photo). En effet, la très contestée Première ministre vient d’annoncer son départ prochain du 10 Downing Street, la résidence du Premier ministre britannique.

Près de trois ans après la victoire du oui au référendum britannique sur le Brexit, c’est tout en larmes que la remplaçante de l’ancien premier ministre, David Cameron, a annoncé son départ prévu pour le 7 juin.

Son bilan aura été marqué par son incapacité à trouver un consensus au sein du Parlement britannique pour la ratification d’un « accord à l’amiable » pour faciliter la sortie du pays de l’Union européenne (UE).

La défaite annoncée de son parti aux élections européennes de jeudi dernier (moins de 10 % des voix d’après les sondages) aurait selon plusieurs médias, sonné le glas de son mandat.

Ceci alors que la proposition d’un nouvel accord ouvrant la voie à un nouveau référendum sur le Brexit a été massivement contestée par les députés.    

« J’ai convenu avec le président du parti [conservateur] que la procédure d’élection d’un nouveau leader commencera la semaine suivante », soit le 10 juin, a indiqué celle qui était devenue en 2016 la deuxième femme à occuper ce poste.

Alors que les noms de certains candidats plus « fermes » comme le conservateur Boris Johnson sont évoqués pour lui succéder, Mme May n’a pas manqué d’évoquer la difficulté de la tâche pour le prochain Premier ministre.

« Mon successeur devra aboutir à un consensus », a-t-elle déclaré. Et d’ajouter : « Ce consensus sera possible seulement si, des deux côtés du débat, on accepte un compromis ».

Moutiou Adjibi Nourou

Burkina Faso : le Parlement approuve l’octroi de 8 millions par l’IDA pour un projet de résilience climatique

0

(Agence Ecofin) – Au Burkina Faso, le Parlement a donné son quitus pour l’accord de financement du projet de renforcement de la résilience climatique du pays. Ces fonds, qui s’élèvent à 8 millions $, ont été octroyés, sous forme de don par l’Association internationale de développement (IDA).

Le projet sera mené par l’Agence nationale de la météorologie. Il a pour objectif de fournir des prévisions météorologiques en temps réel afin de permettre aux petits producteurs, aux groupements de femmes et aux communautés de faire face aux menaces d’inondation qui pèsent sur certaines régions du pays. Il sera mis en œuvre sur une période de 5 ans.

La mise en place de ce projet favorisera les efforts faits par le pays pour atteindre l’autosuffisance et la sécurité alimentaires. Jusque-là, les petits producteurs agricoles avaient recours à la divination et aux méthodes non-scientifiques pour leurs prévisions météorologiques, ce qui les rendait vulnérables aux différents phénomènes météorologiques.

Gwladys Johnson Akinocho

L’économie mozambicaine devrait se contracter de 2,2% en 2019 (EIU)

0

(Agence Ecofin) – L’économie mozambicaine devrait entrer en récession à -2,2% en 2019. C’est ce qu’a indiqué un rapport de l’Economist Intelligence Unit (EIU), relayé par Macauhub.

D’après l’étude, cette prévision est motivée par les dégâts infrastructurels et agricoles importants causés par le passage des cyclones Idai et Kenneth dans le pays. Cette situation devrait également entraîner une hausse des prix des denrées alimentaires (compte tenu des importantes pertes subies par les exploitations agricoles), augmentant de ce fait le taux d’inflation du pays.

Cependant, la réparation des dommages causés par le passage des deux cyclones devrait permettre au pays de renouer avec une croissance positive à partir de 2020. Cette performance devrait être motivée par le démarrage de la production de gaz dans le pays à partir de 2023.

L’exportation du combustible notamment vers le marché asiatique devrait augmenter les recettes de l’Etat, qui pourra rembourser sa dette et financer des projets de développement.

Notons que l’EIU table sur une croissance moyenne de 5,3% entre 2020 et 2023 pour le Mozambique. Au cours de cette dernière année, la croissance devrait atteindre les 7,5%.

Moutiou Adjibi Nourou

Mali: Bamako a abrité la 16e session ordinaire du Conseil national de sécurité alimentaire

0
????????????????????????????????????????????????????????????

Cette 16e session du CNSA a permis de faire le bilan du Plan National de réponses de 2018 et l’Evaluation définitive de la situation alimentaire et nutritionnelle au titre de la campagne agricole 2018-2019. Enfin au cours de cette session le CNSA a adopté le plan national de réponses 2019.

Dans son allocution le Premier ministre a rappelé que le CNSA se tient dans un meilleur contexte par rapport à 2018 et que la situation peut être jugée globalement bonne malgré des perturbations dans les région de Gao, Mopti et Tombouctou. Il a également déclaré que « la situation nutritionnelle, quoiqu’en nette améliora demeure toujours préoccupante dans le pays du fait de l’insécurité alimentaire, de l’insécurité civile et de la prévalence des maladies liées aux mauvaises conditions d’hygiène dans certaines zones. »

Il est à noter qu’au cours de l’année 2018, 1 200 000 personnes ont bénéficié de l’assistance alimentaire et plus de 500 000 élèves répartis dans 3000 écoles ont bénéficié d’un appui dans le cadre de l’appui aux cantines scolaires.

Le plan national de réponses 2019 prévoit d’apporter une assistance alimentaire gratuite à 954 000 personnes dont 550 000 personnes qui recevront une aide de l’Etat

Mali: Honorable Mody N’Diaye n’est plus

0

L’homme qui nous devance ce vendredi saint 24 mai 2019 dans le chantier de l’éternel est né le 2 novembre 1959 à Baraouéli.

Réélu en 2013, l’honorable Mody N’Diaye était à son deuxième mandat au sein de l’Hémicycle. Celui que l’on voit souvent au pupitre défendre les positions tranchées de l’opposition, commença sa carrière politique à l’Assemblée nationale en 2007 en tant qu’indépendant. Trois ans plus tard, il décide de rejoindre l’Union pour la République et la démocratie (URD), dont le président Soumaïla Cissé était alors l’un des favoris de la présidentielle qui devait se tenir en 2012.

Après une maitrise en Economie et un diplôme supérieur en finances et banques à Paris, Mody N’Diaye devient Inspecteur des finances, et commence son service au sein de l’administration depuis le 1er janvier 1985. Consultant Formateur en Gestion d’Entreprise, il a été durant sa longue carrière dans la fonction publique tour à tour : DAF du Ministère de l’Economie, Conseiller Technique Charge de l’Industrie, PDG SONATAM et Secrétaire Général Ministère des Mines, Commerce, et Transport. Plusieurs fois Secrétaire général du ministère de l’Industrie et du Commerce, Mody N’Diaye est également reconnu comme expert dans les négociations au sein des organismes internationaux.

Patriote, Mody N’Diaye passera d’ailleurs les deux premières années au service national des jeunes et en sortira avec le brevet de préparation militaire, gage de patriotisme à l’époque. En 2007, il fait son entrée au parlemet.

Depuis 2014, il est le président du groupe parlementaire Vigilance républicaine et démocratique (VRD) qui regroupe quatre partis d’opposition : URD, PRVM Fassoko, PARENA et FARE-Ankawili, et comptabilise 21 des 147 députés de l’Assemblée. Pour son président, l’opposition malienne joue son rôle, le groupe « VRD a travaillé sans relâche dans le cadre du contrôle de l’action du gouvernement et cela de façon très responsable. Les actes que nous avons posés ont été salutaires car ils ont permis au gouvernement de changer légèrement le cap, même si nous ne sommes pas encore très satisfaits. »

Au sein de l’Assemblée nationale malienne, Mody N’Diaye a occupé les postes de vice-président de la commission de Contrôle et rapporteur général de la commission des Finances, de l’Économie, du Plan et de la Promotion du secteur privé. 

Courtoise, sociable et ouvert Mody N’Diaye était un exemple de leader politique qui forçait et imposait le respect, la considération et l’admiration.

À TOUTE SA FAMILLE ET SA CIRCONSCRIPTION À BARAOULÉLI

À TOUS CEUX QUI L’ONT CONNU ET ESTIMÉ

À CEUX QUI L’ONT COTOYÉ ET RESPECTÉ

À TOUS CEUX QUI ONT CHEMINÉ AVEC LUI ET QUI GARDERONT LE MEILLEUR SOUVENIR DE LUI

À TOUS SES CAMARADES DE L’URD ET DE L’OPPOSITION

À L’ENSEMBLE DE LA CLASSE POLITIQUE

À L’ENSEMBLE DE LA NATION MALIENNE

MES TRÈS SINCÈRES CONDOLÉANCES

Dors en paix Grand frère

Sambi Assa Touré

Comprendre la « dévaluation du Franc CFA » qui est ressentie par les acteurs du marché des devises en zone CEMAC

0

(Agence Ecofin) – Face à la récente rumeur d’une dévaluation « en cachette » du Franc CFA utilisé en zone CEMAC, l’opinion publique, notamment au Cameroun, attend toujours une réaction officielle des autorités compétente. L’évocation du sujet par le patronat camerounais lors de sa récente assemblée générale, et les plaintes répétitives des importateurs continuent d’alimenter le débat. 

La dernière position officielle de la BEAC a été de dire qu’une dévaluation du FCFA n’est pas à l’ordre du jour. L’institution évoque, à juste titre, que l’une des conditions phare de cette situation, serait que les réserves de changes ne permettent pas de couvrir plus de 20% des besoins d’importations. La BEAC a aussi rappelé, que lors de la dévaluation de 1994 les pays de la CEMAC notamment connaissaient une récession économique, ce qui est différent actuellement. 

Mais ces explications globales ne semblent pas avoir d’effet sur le marché de change, notamment le marché parallèle. L’obtention des devises peut nécessiter de dépenser parfois jusqu’à 15% de plus que le taux de parité fixe de 655,955 FCFA pour 1 $, ce qui laisse penser aux yeux des acteurs du marché des devises qu’il y a eu une dévaluation discrète de la monnaie.

La BEAC pas si innocente que cela dans la situation actuelle

La banque centrale dégage toute responsabilité dans cette situation, et pourtant, une analyse de sa nouvelle réglementation de change, adoptée le 21 décembre 2018, ne plaide pas totalement en faveur de cette position. Pour un objectif qu’on ignore, l’article 31 de ce texte communautaire indique que les transferts de fonds vers l’extérieur « peuvent être soumis à une commission de transfert déterminée par le libre jeu de la concurrence » 

Des experts du marché des devises estiment que c’est ce changement majeur sur la fixation des commissions, qui a conduit à ce que les clients des devises puissent ressentir une hausse. La BEAC a accepté qu’on passe d’un régime de commission contrôlé à un régime basé sur la concurrence. Or les critères de fixation des montant à payer aux banques commerciales pour leurs services de transfert de fonds ne sont pas toujours connus des demandeurs de devises. 

« Le problème c’est que rapidement, les banques susceptibles d’offrir un accès aux devises via leurs intermédiaires ne sont pas nombreuses et le libre jeu de la concurrence ne peut pas être opérant. Dans le même temps, la complexité des nouvelles procédures de la BEAC et le besoin urgent des agents économiques crée une situation de forte demande face à des ressources finalement plus faibles, et les commissions s’envolent », a expliqué une source qui a requis l’anonymat du fait de sa position contractuelle avec des officiels.

Face aux complexités des procédures d’obtention des devises, de nombreux clients se sont rués sur la marché parallèle. Guy, un de ces opérateurs de change informel qui est basé à la poste centrale de Yaoundé, explique que pour être compétitif, ils alignent leurs propres taux sur celui pratiqué par les intermédiaires agréés. « Nous sommes ainsi sûrs que les clients viendront toujours chez nous. Parfois il suffit de 5 francs de différence et pour nous cela suffit », a-t-il confié à l’Agence Ecofin. 

Pour l’instant, la situation bien que fragile, semblent encore être sous contrôle. Globalement, la BEAC prévoit une amélioration de la capacité des réserves de change à couvrir les besoins d’importations de la sous-région à 4,5 mois. La situation devrait s’améliorer dans presque tous les pays, sauf pour le Cameroun et le Tchad. Rappelons cependant que la couverture extérieure pour le Cameroun sera quand même de 6,5 mois. 

A la BEAC, on reste aussi convaincu, qu’une fois le nouveau cadre sur la réglementation de change bien maîtrisé par tous les acteurs de la chaîne des devises, on assistera à un retour à la normalité, aussi bien sur le marché officiel que sur le marché parallèle. Un avis qui finalement ne fait pas vraiment l’unanimité.

Idriss Linge