Ce samedi 16 février 2018, s’est le FORAM au mémorial Modibo KEITA de Bamako. Cette rencontre est placée sous le signe de « Migrances ». Édition Spécial du genre qui s’est déroulée à Bamako. Elle a enregistré la présence du journaliste Camerounais M. Louis Mangloir , le professeur Issa N’Diaye enseignant chercheur, de l’alter-mondialiste Aminata Dramane TRAORÉ et tant d’autres. Le thème de cette conférence débat est axé sur » de la nécessité des États généraux du Franc CFA ». Au même le président Ivoirien qualifiait le débat qui entour le franc FCFA « d’un faux débat », c’était au cour d’une rencontre d’Emmanuel Macron à l’Élysée (France, il y’a juste quelques heures.A sa prise de parole , l’alter mondialiste Aminata Dramane TRAORÉ » le problème c’est nos modèles économiques, c’est nos dirigeants, c’est nos dirigeants imcapables », dit-elle. Et d’ajouter que le cas « Donald Trump est l’exemple palpable, car aujourd’hui « il veut construire un mur entre le Mexique et son pays » ajoute-t-elle. Aminata Dramane TRAORÉ partira jusqu’à nous dire que « la question migratoire, c’est un délit de démocratie, l’Afrique n’est ni maudite, ni dépassée, et le véritable défi est le défi intellectuel, la monnaie qui nous a été imposée ne nous convient pas , nous ne voulons le franc CFA », a laisser entendre, l’alter-mondialiste. Nous avons assisté à un débat houleux entre les antis franc CFA et ses invités. Pour d’autres panelistes , la recrudescence de l’immigration clandestine est dûe à l’utilisation de cette monnaie historique. Sur le même sujet l’ancien président français François Hollande concrerait une tourné ouest-africaine dont me Mali, la Mauritanie, et la Guinée Conakry, selon certains observateurs.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a demandé vendredi, après avoir été reçu par Emmanuel Macron, que « cesse le faux débat » sur le franc CFA, qui est « une monnaie solide, bien gérée et appréciée ».
« J’ai entendu beaucoup de déclarations sur le franc CFA (…) Je ne comprends pas ce faux débat », a déclaré le président Ouattara à la presse à l’issue de l’entretien à l’Elysée.
Régulièrement critiqué dans les pays africains qui l’utilisent, le franc CFA compte des ennemis jusqu’en Europe où la charge la plus spectaculaire a été récemment lancée par le vice-président antisystème du Conseil italien, Luigi di Maio, qui a accusé la France d’utiliser « le franc des colonies » pour « financer la dette publique française ».
Une monnaie « stabilisante »
« Le franc CFA est notre monnaie, c’est la monnaie de pays qui l’ont librement choisi, depuis l’indépendance dans les années 60 », a déclaré Alassane Ouattara. « Elle est solide, elle est appréciée, elle est bien gérée », a-t-il ajouté, en mettant en avant les taux de croissance des huit pays de l’Afrique de l’ouest qui l’utilisent.
« Nous sommes très, très heureux d’avoir cette monnaie qui est stabilisante », a-t-il assuré, en précisant que des réformes la concernant seraient faites « le temps opportun ».Play Video
14 pays (dont 12 anciennes colonies françaises), huit en Afrique de l’Ouest et six en Afrique centrale, utilisent toujours le franc CFA comme monnaie officielle, soit 155 millions de personnes. Sa valeur est indexée sur l’euro (1 euro = 655,96 francs CFA), ce qui maintient les économies africaines dans la dépendance de la politique monétaire européenne.
D’autres dossiers soulevés
Au cours de leur entretien, Monsieur Macron et Monsieur Ouattara ont également parlé des retards du métro d’Abidjan, dont le chantier avait été inauguré le 30 novembre 2017 par le président français.
Les deux présidents n’ont en revanche « pas parlé » de la situation de l’ex-président Laurent Gbagbo, récemment acquitté par la Cour pénale internationale de crimes contre l’humanité, selon Alassane Ouattara. « C’est un frère (…), nous attendons la suite », a-t-il dit à propos de son ennemi politique lors de la crise post-élection présidentielle de 2010-2011.
Le président ivoirien a par ailleurs indiqué avoir « encouragé le président Macron à continuer le grand débat pour apaiser » la France, un mois après le lancement de cette consultation pour répondre à la crise des « gilets jaunes ». « Je suis réconforté par le fait que les choses semblent aller dans la bonne direction », a-t-il ajouté.
Reçu par le président français Emmanuel Macron, il a appelé les africains à cesser ce qu’il qualifie de faux débat qui existe autour de la monnaie utilisée par les pays africains francophones: «J’ai entendu beaucoup de déclarations sur le franc CFA (…) Je ne comprends pas ce faux débat (…) Le franc CFA est notre monnaie, c’est la monnaie de pays qui l’ont librement choisi, depuis l’indépendance dans les années 60 (…) Elle est solide, elle est appréciée, elle est bien gérée (…) Nous sommes très, très heureux d’avoir cette monnaie qui est stabilisante»
De quoi provoquer la colère des détracteurs de la monnaie sur la toile. Ce n’est pas la première fois qu’Alassane Ouattara prend la défense du Franc CFA. A l’èpoque de l’expulsion de Kemi Seba du SénÉgal, il avait également critiqué les activistes africains affirmant que la monnaie était stable.»
Le débat autour de la monnaie utilisée en Afrique, le Franc CFA, continue de déchaîner les passions en Afrique et au-delà. Si plusieurs économistes, y compris non africains critiquent la monnaie à l’instar du franco-suisse Michel Santi, la monnaie a toujours de fervents défenseurs sur le continent noir. C’est le cas du président ivoirien Alassane Ouattara. Lors d’une conférence de presse, il a réitéré sa position déjà connue de tous.
Ils sont tous agents de l’Etat et enlevés depuis plusieurs mois. Parmi ces trois fonctionnaires, deux ont trouvé la mort d’après les informations recueillies. C’est dans le cadre d’une série de reportages et documentaires sur la situation au nord et au centre du pays, que Sahelien.com a pu rencontrer le troisième otage.
Le commandant de brigade de Guiré, Mamadou Diawara et le président du tribunal d’instance de Niono, Soungalo Koné, enlevés respectivement en octobre et novembre 2017 seraient « décédés des suites de maladie » a indiqué à notre reporter, un des ravisseurs se réclamant de la Katiba du Macina.
Après plusieurs tentatives et avec l’aide d’un fixeur, un rendez-vous a été obtenu, le 25 janvier dernier avec des membres du groupe qui détient ces fonctionnaires maliens.
Une des conditions pour pouvoir les rencontrer est que notre correspondant accepte d’avoir les yeux bandés durant le trajet. Le lieu, non plus, n’a pas été révélé. Après plusieurs heures de route, le point de rencontre se trouve être une zone relativement boisée. Une heure plus tard, un pick-up est arrivé avec à son bord, cinq hommes et l’otage Makan Doumbia. Sur place, ils ont installé ce dernier et mis derrière lui, un tissu de camouflage. Parmi les ravisseurs, un qui semble être leur chef s’est adressé en langue peulh à notre reporter en ces termes : « ne pose pas plus de trois questions ».
Enturbanné, barbe blanche, affaibli, M. Doumbia raconte ses conditions de détention : « quand on m’a pris, j’avais eu peur pour ma vie. Je pensais que je ne verrai plus des jours comme aujourd’hui, mais Dieu merci, quand on m’a amené, on m’a petit à petit rassuré. La couverture sur laquelle je suis assis, c’est le mouvement qui me l’a donnée pour me protéger contre le froid. Même sous la couverture, je grelotte à cause du froid. Je remercie le mouvement pour cela. Pour beaucoup de gens, le prisonnier n’a pas de droit, mais ce n’est pas le cas ici. »
Et de lancer un appel à sa famille : « je regrette beaucoup ce qui m’est arrivé, je n’avais pas souhaité ma vie comme ça. Je dis à mes femmes d’avoir beaucoup de courage. C’est en service public que j’ai été capturé. Je dis à mes enfants d’avoir beaucoup de courage surtout les trois premiers qui sont un peu plus grands de prendre soin de leur petit frère ».
Après la rencontre, nous avons cherché à avoir des nouvelles des autres otages à savoir le commandant de brigade de Guiré, Mamadou Diawara et le président du tribunal d’instance de Niono, Soungalo Koné. « Les trois otages étaient tous détenus dans le même lieu, mais les deux autres sont décédés des suites de maladie. Le CB de Guiré est mort, il y a deux mois de cela et le juge de Niono quelques jours plus tôt (avant l’entretien, ndlr) », a répondu l’un des membres du groupe sans plus de détails. A la fin de la rencontre, le fixeur et notre journaliste (les yeux bandés) sont partis en les laissant sur place.
Contacté par Sahelien.com, le ministère de la sécurité dit n’avoir aucune information sur le sort de ces otages. « Nous n’avons pas d’informations sur le sort de ces otages… et je viens de l’apprendre avec vous », mentionne M. Sangho, chargé de communication au ministère de la sécurité et de la protection civile.
Au centre du pays, les personnes susceptibles ou soupçonnées d’être proches de l’État, comme les fonctionnaires ou autorités traditionnelles sont souvent victimes d’enlèvement et parfois d’assassinat. Hier jeudi, deux otages de l’ONG CARE International ont été libérés, après “un raid aérien coordonné” entre les Forces armées maliennes et la Force française Barkhane dans le secteur de Dialloubé (région de Mopti), a indiqué le ministère malien de la Défense dans un communiqué. Suivez ce liens en bas
De Nara jusqu’à la frontière burkinabè, opère la Katiba du Macina, un groupe djihadiste majoritairement peulh, créé en janvier 2015 par Hamadoun Kouffa, un prédicateur bien connu dans la région. Il revendique l’instauration d’un califat dans cette partie du Mali. Cette Katiba est affiliée au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans né de la fusion, en mars 2017, d’Ansar Dine, d’AQMI au Sahel, d’Al-Mourabitoune et de la Katiba du Macina.
Ce jeudi 14 février 2019, 15 cadres du Ministère des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine ont été décorés aux rangs de chevalier de l’ordre national du Mali et de la médaille de mérite national avec Effigie Abeilles.
La cérémonie de remise de décorations s’est déroulée ce matin dans les locaux dudit département, sous l’égide du Grand Chevalier des Ordres Nationaux du Mali Sagafourou Guèye et du ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine Yaya Sangaré, en présence de plusieurs proches et amis des récipiendaires.
Parmi eux, 5 personnes ont reçu la médaille du » Chevalier de l’Ordre National du Mali » dont l’ancien ministre des Maliens de l’Extérieur et de l’Intégration Africaine Dr Abdramane Sylla. Qui s’est vu honoré par son successeur, actuel ministre au même poste Yaya Sangaré.
À noter également dans ce grade de Chevalier de l ‘Ordre National du Mali, figurent les décorations de deux héros maliens vivants en France, qui sont Lassana Bathily et Mamadou Gassama. On vous rappelle, ils furent héros pour avoir sauvé la vie des personnes dans un restaurant pour Bathily et la vie d’un enfant pour Gassama. Mais, ils étaients absents pour des raisons personnelles.
Et les 10 autres personnes ont été décorées par la médaille » médaille du Mérite National avec Effigie Abeilles « .
Par la suite , deux cadres du ministère à savoir le colonel major Saidou Goundoro et Mamadou Diaby ont fait valoir leur droit à la retraite. Le porte-parole des récipiendaires et celui des retraités n’ont pas manqué de saluer et remercier les plus hautes autorités pour cette considération à leur égard. Le ministre Yaya Sangaré a indiqué que la cérémonie lui est très solennelle et très symbolique. Il a aussi tenu à saluer et remercier très sincèrement les récipiendaires en général et son prédécesseur Abdrahamane Sylla en particulier pour sa présence physique à cette cérémonie. À qui, Il a ainsi rendu un vibrant hommage à l’homme qui fut enseignant, puis député ensiute ministre. M. Sangaré a aussi salué le combat de deux retraités avant de les souhaiter bonne carrière de retraire.
Le Premier ministre, Chef du Gouvernement Soumeylou Boubèye Maïga a raccompagné, ce vendredi, en fin d’après-midi, à l’aéroport international Président Modibo Keïta Senou, l’ancien Président français, S.E.M. François Hollande, au terme de sa visite privée de quelques heures qu’il a effectué dans notre capitale Bamako.
Le Chef du Gouvernement était accompagné pour l’occasion de l’ancien President de la République par intérim, Son Excellence le Professeur Dioncounda Traore.
Ce vendredi 15 février 2019, dans le cadre de la mise en œuvre du « Projet d’Appui aux Initiatives de Prévention et de Lutte contre la Migration Irrégulière (PALMI) » , le ministre Yaya Sangaré dira ceci « j’ai procédé ce matin à l’ouverture officielle de l’atelier de formation en information, éducation et communication (IEC) sur la migration en présence des représentants de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas et les autorités administratives, communales, coutumières et religieuses de Koulikoro », dit-il.
Cet atelier de deux (2) jours vise à renforcer les capacités des responsables d’ONG et d’associations, des animateurs de radios et des agents des comités locaux du PALMI afin d’informer et de sensibiliser les communautés locales sur les risques et dangers de la migration irrégulière.
Ce PALMI rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique Nationale de Migration (PONAM), il a bénéficié du financement des Royaumes de Pays-Bas et du Danemark et couvre les régions de Kayes, Koulikoro, Ségou et le district de Bamako.
Ce jeudi 14 Février 2019, la maison des jeunes en partenariat avec ses partenaires techniques et financier en étroite collaboration avec le ministère de l’emploi, de la jeunesse et de la construction citoyenne a procédé au lancement du concept dénommé « DOGOKOUN Niénadjé », l’événement qui a regroupé les jeunes artistes en musiques, humour, sketch, slam et en danse. C’était en présence du représentant du département de tutelle M. Amadou Batilly et le directeur général de la maison des jeunes ainsi que ses personnels. Dans son discours d’ouverture, le directeur général de la maison des jeunes de Bamako a affirmé « qu’à travers l’organisation de la présente activité, la maison des jeunes de Bamako se propose d’offrir un espace d’expression aux jeunes talents, qui décident de faire carrière dans les arts et la culture » dit- il. Avant d’ajouter que « comme son nom l’indique « Dogokoun Nienadjé » doit se tenir une fois dans semaines et précisément le jeudi après-midi », ajoute-il. C’est pourquoi, « Dogokoun Niénedjé » regroupe les jeunes artistes qui agissent dans plusieurs disciplines artistiques que sont : Musique, humour, sketch, slam et en danse etc. Cet événement peut être traduit, dans le cadre d’un partenariat avec un organe de media, comme émission télévisée ou radiophonique. Dogokoun Niénédjé, c’est aussi une activité artistique et culturelle marquée par des messages et des slogans portant sur l’engagement citoyen et civique des jeunes, l’épanouissement des adolescents, jeunes, la formation et l’emploi des jeunes. Daouda B KONE
Le Président de la République, Chef de l’Etat , Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keita, reçoit à l’instant en audience, vendredi 15 février 2019, l’ancien président français François Hollande arrivé à Bamako ce matin pour quelques heures. M. Hollande répond ainsi à une invitation du président malien.
Avant Bamako, M. Hollande s’était rendu en Mauritanie . Après Bamako, Monsieur Hollande se rendra en Guinée Conakry. Pour son déplacement dans notre pays , Hollande est accompagné par trois de ses collaborateurs, dont l’ancien ministre des Finances, Michel Sapin.
C’est au cours de la 25 ème session ordinaire du conseil d’administration l’agence nationale d’investissement des collectivités territoriale que le ministre de l’administration territoriale a annoncé le budget prévisionnel de l’année 2019 en dépense et en recette. Cette rencontre a été une occasion pour les participants de débattre les défis et problématiques qui contours la structure en charge des collectivités territoriale au Mali. Elle a enregistré la présence du ministre de l’administration territoriale et de la décentralisation, président du conseil d’administration de l’ANICT M. Mohamed AG ERLAF et le directeur de ladite structure.
Avant de commencer son discours le ministre, président du conseil d’administration M Mohamed AG ERLAF a souhaité la bienvenue à tous ceux qui ont pris part à cette 25 ème session ordinaire budgétaire du conseil d’administration de d’administration l’agence nationale d’investissement des collectivités territoriale (ANICT). Et de dire que « pour prévenir la détérioration budgétaire et financière de la loi de finances 2018, le gouvernement a eu recours à une mesure d’annulation de crédit de 12 630 362 761 F CFA su un abondement du FNACT par le budget de l’Etat de 22 780 827 000 F CFA », a- t- il affirmé. Le projet de budget de l’exercice 2019 de l’ANICT soumis a été en équilibre des ressources et des emplois à la somme de 28 Milliards 357 millions 158 mille 301 F CFA et les ressources d’origines extérieurs sont à 4 956 301 F CFA environ du budget 2019.
Notons qu’a l’heure actuelle, l’agence nationale d’investissement des collectivités territoriale (ANICT) a entamé un vaste processus de réformes concernant sa restructuration et la régionalisation du FNACT. Elle recherche de financement innovant, comme le fond vert pour le climat pour conforter les collectivités territoriales dans le financement des domaines de leur compétence. Daouda B KONE