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La Banque mondiale accorde un prêt de 8 milliards FCFA au Niger pour financer la résilience climatique

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Un financement additionnel de 14,6 millions de dollars US (environ 8 milliards FCFA) va être accordé par la Banque mondiale au Niger pour le Projet d’actions communautaires pour la résilience climatique (PAC/RC). Un accord a été signé à cet effet entre cette institution de Bretton Woods et les autorités nigériennes le 8 mai 2019 pour matérialiser cet appui.

Ce prêt va permettre la mise en place et l’opérationnalisation de plateformes multiservices intégrées dans les communes ciblées. Selon la représentante résidente de la Banque mondiale, Joëlle Dehasse (photo) «ce financement additionnel approuvé le 26 avril 2019, s’ajoute au financement initial de 63 millions de dollars américains soit 37 milliards FCFA, du Programme pilote pour la résilience climatique (PPCR) pour le PAC-RC dans le cadre du Programme stratégique pour la résilience climatique du Niger (PSRC Niger) du PPCR approuvé en novembre 2010 ».

A l’en croire, la mise en œuvre du PAC/RC a permis d’atteindre des résultats significatifs en matière de résilience aux changements climatiques. Il s’agit entre autres de l’amélioration de plus de 40 000 hectares de terres agro-sylvo-pastorales. Ce qui a permis aussi d’accroître les rendements agricoles.

Une société mauritanienne va désormais produire de l’énergie électrique au Niger

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(Niamey et les 2 jours) – Une convention de concession de l’activité du service public de production de l’énergie électrique entre l’Etat du Niger et Ististhmar West Africa donne le quitus à cette société mauritanienne de développer, financer, construire, installer, exploiter et faire la maintenance de deux centrales thermiques diesel au pétrole brut, totalisant 76 MW, informe un communiqué du gouvernement.

Il s’agit d’une centrale de 23 MW à Zinder pour la zone du Niger Centre Est qui comprend les régions de Maradi, de Tahoua et de Zinder, et d’une autre de 53 MW à Goudel à Niamey pour la zone du fleuve qui regroupe les régions de Dosso, de Tillabéry et de Niamey.

L’entreprise mauritanienne bénéficiaire de cette concession devra donc, comme le stipule la convention entre les deux parties, financer, construire et exploiter les deux centrales thermiques avant de les rétrocéder à l’Etat nigérien.

Ce contrat, selon le gouvernement, a pour but de renforcer et de sécuriser l’approvisionnement en énergie électrique dans l’ensemble du pays afin de pouvoir faire face à la pénurie de production énergétique à l’instar de celle que vit le pays depuis plusieurs semaines.

Egypte : le gouvernement prévoit l’aménagement de sept nouvelles zones franches pour attirer les investisseurs

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(Agence Ecofin) – Le gouvernement égyptien a annoncé, dans un communiqué rendu public le 12 mai, qu’il allait aménager sept nouvelles zones franches afin d’attirer plus d’investisseurs et accroître les exportations du pays.

Ces zones franches, qui offriront de nombreux avantages fiscaux aux investisseurs étrangers, seront aménagées dans les régions d’Al-Minya (centre), Sinaï Sud (centre-est), New Ismailia (nord-est), Gizeh (centre), Dakahlia (nord), Assouan (centre-est) et Kafr El Sheikh (nord).

Les sept zones franches devraient abriter plus de 1 000 projets industriels, ce qui génèrerait plus de 120 000 emplois.

L’Egypte dispose déjà de neuf zones franches qui ont attiré 2,15 milliards de dollars d’investissements directs étrangers et généré environ 194 000 emplois.

Selon des données officielles, les exportations de ces zones ont atteint 6 milliards de dollars au cours des quatre premiers mois de 2019.

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Climat : faire traîner la lutte contre le changement pourrait coûter 1 200 milliards $ aux entreprises d’ici 2035

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(Agence Ecofin) – Le retard dans la lutte contre le changement climatique pourrait engendrer une perte de 1 200 milliards $ pour les entreprises à travers le monde au cours des 15 prochaines années. Il s’agit là du résultat d’une analyse préliminaire faite par l’Initiative pour le financement climatique des Nations unies qui a réuni 20 gestionnaires de fonds afin de mesurer l’impact du réchauffement climatique sur 30 000 des plus grandes entreprises cotées en bourse.  

Le groupe a également élaboré un guide permettant aux investisseurs d’évaluer les réponses de leurs organisations aux différents degrés de réchauffement climatique.

« Les investisseurs ont un rôle central à jouer dans la transition vers un futur bas-carbone. Cette collaboration est la preuve que nous pouvons tous prendre de meilleures décisions pour nos consommateurs et pour l’environnement.», a affirmé Maurice Tulloch (photo), directeur exécutif d’Aviva Plc, l’un des participants au projet.

Les événements climatiques extrêmes causés par le changement climatique nuisent déjà aux processus de production. Les gouvernements devraient mettre en place des politiques pour des technologies plus propres, sans lesquelles les compagnies auront de plus en plus de mal à être compétitives.

Afin de réduire les risques encourus par les investisseurs, les gouvernements devront probablement mettre en place des taxes carbone de plus en plus élevés afin de contraindre les marchés à adopter des technologies plus propres, a déclaré aux gestionnaires de fonds, Christopher Hope, un expert en politiques de l’Université de Cambridge.

Gwladys Johnson Akinocho

Mauritanie: le banquier Mohamed Debbagh écrit au chef d’Etat-major

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En exil depuis deux ans, Mohamed Ould Debagh, vice-président du groupe Bouamatou (BSA), devenu opposant au régime du président Mohamed Ould Abdel Aziz, a adressé une lettre ouverte au chef d’état-major général des armées de la Mauritanie. Concentrant ses critiques sur le président Mohamed Abdel Aziz, lequel est en fin de mandat, le banquier rappelle ses nombreux états de services rendus à la Nation et se plaint d’une certaine ingratitude.

“Qu’ai-je obtenu en échange des multiples services rendus à la Nation? Ai-je été décoré ? Ai-je eu droit à une quelconque reconnaissance ? Le chef d’état-major des Armées m’a-t-il une seule fois téléphoné, pour m’exprimer sa gratitude ? A-t-il chargé quelqu’un de le faire ? A-t-il apprécié, à sa juste valeur, ces gestes citoyens et hautement patriotiques ?”, s’interroge le numéro deux du groupe BSA. Et de rappeler les services rendus directement au candidat Mohamed Abdel Aziz dans sa course à la présidence de 2009.

Le groupe BSA qui a déliré bourse pour la préparation et la prise en charge en 2009 des voyages d’Etat du Président Aziz en France et à Dakar, le transport du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz et de sa famille, sillonnant toutes les capitales régionales, lors de la campagne électorale pour l’élection présidentielle de juillet 2009, serait-il entrain de négocier un retour en grâce? Cette lettre laisse en tout cas dubitatif.

Le Club Afrique Développement d’Attijariwafa bank lance son antenne en Egypte

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Le Club Afrique Développement poursuit son développement. Le réseau d’échange et de réflexion des hommes d’affaires africains initié par Attijawafa bank a procédé, dimanche soir au Caire, au lancement officiel du Club Afrique Développement-Egypte.

A cette occasion, Mohamed El Kettani, président-directeur général d’Attijariwafa bank, a souligné que le Club Afrique Développement s’assigne pour objectif d’accompagner le développement durable en Afrique, de contribuer à la mise en oeuvre des projets structurés du continent et d’institutionnaliser le Forum International Afrique Développement organisé depuis 2010 par le groupe Attijariwafa bank.

De son côté, la directrice du Club Afrique Développement du groupe Attijariwafa Bank, Mme Mouna Kadiri, a indiqué que le Club Afrique Développement-Égypte est la 10ème antenne du Club implantée en Afrique, notant que cette plateforme vise à booster les échanges commerciaux en Afrique et à promouvoir la coopération Sud-Sud.

Comme l’a déclaré le président El-Kettani au Caire, “le Club a pour vocation d’être une plateforme de services à valeur ajoutée et un initiateur de débats et de rencontres d’affaires au service des dirigeants d’entreprises et décideurs africains”.

L’antenne égyptienne du Club ouvrira de nouvelles opportunités d’affaires aux investisseurs égyptiens intéressés par le marché africain.

Confrontée aux difficultés liées notamment à la baisse du prix de l’uranium, la Cominak, filiale d’Orano pourrait fermer ses portes

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(Niamey et les 2 jours) – La Compagnie minière d’Akouta (Cominak), l’une des deux filiales de la société française Orano au Niger traverse en ce moment, d’énormes difficultés qui pourront conduire à terme à l’arrêt total de ses activités, a affirmé le ministre des Mines, Moussa Hassane Barazé, aux députés.

Cette épée de Damoclès qui pend sur la Cominak est due entre autres à la baisse drastique du prix de l’uranium sur le marché mondial selon le membre du gouvernement. « Le prix spot de l’uranium tourne autour de 35 000 à 36 000 FCFA alors que les coûts de production de la Cominak tournent autour de 49 000 à 50 000 FCFA.», a-t-il expliqué.

Cela démontre à suffisance, que l’entreprise tourne aujourd’hui à perte et ce déficit pourra s’accroître dans les années à venir pour ces mêmes raisons, mais aussi parce que la réserve s’estompe d’années en années suite à l’exploitation de l’uranium qui ne se renouvelle pas.

A en croire le ministre des Mines, le gouvernement fait des efforts pour aider cette compagnie minière en difficulté à repousser les délais de cessation de ses activités. Par exemple, le président nigérien a négocié avec son homologue français, une hausse du prix Niger qui est passé de 40 000 à 45 000 FCFA le kg. Un relèvement qui a permis à la Cominak de ne pas fermer en 2018.

Rappelons que la Cominak et la Somaïr sont deux filiales de la société française Orano (ex-Areva), qui exploite depuis plus de 50 ans, des mines d’uranium dans le Nord du pays. Aujourd’hui, le Niger est le quatrième producteur mondial d’uranium. Un minerai qui, une fois transformée, produit notamment de l’énergie électrique.

L’uranium du Niger, exploité par le Groupe Orano, est exporté dans plusieurs pays dans le monde et en France plus particulièrement où 79% de l’électricité est d’origine nucléaire.

SG

En 2018, près de 10 % de la richesse produite au Gabon a servi à importer des biens et services

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L’année dernière, les importations de produits se sont chiffrées à 1234,1 milliards de FCFA. Sur cette somme, dix fournisseurs ont raflé près de 840 milliards de FCFA. Ce qui représente 68 % de parts de marché. « En 2018, 8,9 % des richesses produites au Gabon ont servi à importer des biens et services venant de ses dix principaux fournisseurs », indique le ministère de l’Économie.

Dans le peloton de tête, on retrouve toujours la France. Elle tient le haut du classement avec 25,8 % de parts. Une performance en régression de 17 % par rapport à l’exercice 2017. La France est suivie de la Belgique (10,4 % des parts elles aussi en diminution de 9,8 %) et de la Chine (9,3 % dont les parts reculent également de plus de 12 %).

Les produits en provenance de la France sont essentiellement des biens de consommation non alimentaire, des produits alimentaires et des outillages, des machines, des appareils mécaniques. Le solde commercial entre la France et le Gabon est resté déficitaire de 250,6 milliards de FCFA en 2018.

PcA

Le Nigeria mise sur le coton génétiquement modifié pour relancer sa production cotonnière

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Agence Ecofin) – Au Nigeria, deux variétés de coton résistantes au ver de la capsule du cotonnier (Helicoverpa armigera) viennent d’être approuvées par les autorités, rapporte Bloomberg.

Le parasite qui compte parmi l’un des ravageurs principaux de la fibre en Afrique de l’Ouest peut entraîner d’après le Conseil consultatif international du coton (ICAC), jusqu’à 90% de dégâts en cas d’inaction.  

Les cultivars génétiquement modifiés ont été développés par l’Institut de la recherche agricole de l’Université Ahmadu Bello en collaboration avec la firme privée Mayco Nigeria, indique Rose Gidado, directrice adjointe de l’Agence nationale de développement de la biotechnologie.

D’après la responsable, l’utilisation de ces nouvelles variétés à maturation précoce et possédant une meilleure longueur de la fibre devrait permettre d’accroître le rendement à plus de 4 tonnes par hectare contre une tonne actuellement.

« Ces semences permettront d’améliorer significativement la production locale de coton et de booster l’engagement des exploitants précédemment découragés par la culture. Nous sommes confiant dans une production comprise entre 150 000 et 300 000 tonnes [durant la prochaine saison, ndlr].», a expliqué Anibe Achimugu (photo), président de l’Association nationale du coton.

Globalement, l’amélioration des variétés vient s’ajouter au décaissement de 40 milliards de nairas (111 millions $) par la Banque centrale du Nigeria (CBN) afin de fournir des crédits aux producteurs de coton et d’huile de palme jusqu’en 2020.  

Pour rappel, le Nigeria a approuvé la culture commerciale du coton Bt en 2018. La culture du coton est réalisée par environ 300 000 agriculteurs sur plus de 250 000 hectares et la récolte fluctue autour de 60 000 tonnes de coton graine par an.

Espoir Olodo

Ethiopie : les salaires des employés des usines textiles doivent être revus à la hausse pour maintenir l’industrie

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(Agence Ecofin) – En Ethiopie, les autorités devraient augmenter graduellement les salaires de base des travailleurs des usines textiles afin de maintenir sur le long terme la compétitivité de l’industrie. C’est ce qu’estime le Centre Stern pour les affaires et les droits de l’Homme de l’Université de New York dans son rapport intitulé « Made in Ethiopia : Challenges in the Garment Industry’s New Frontier »

D’après le document publié le 7 mai dernier, les employés des usines textiles en Ethiopie sont les plus mal payés de la chaîne d’approvisionnement mondiale du textile. En effet, ceux-ci ne reçoivent que 26 $ par mois contre 95 $ pour les salariés du Bangladesh, 207 $ au Kenya, 244 $ en Afrique du Sud ou 326 $ en Chine.

Ce niveau de rémunération des travailleurs est inférieur de 40% au revenu moyen par habitant de l’Ethiopie qui se situe à 783 $ et ne leur permet pas de couvrir leurs besoins fondamentaux, estime l’organisation. « La principale erreur que le gouvernement a faite était d’assurer aux fournisseurs asiatiques et aux acheteurs occidentaux que les opérateurs éthiopiens de machines à coudre seraient dociles avec un faible salaire de base.», indique le rapport.   

Si le faible coût de la main-d’œuvre est le principal avantage comparatif sur lequel mise le gouvernement, l’organisation indique que cet argument n’est pas valable à long terme si les contestations des travailleurs se poursuivent.

« Les propriétaires des usines luttent pour former les opérateurs de machine à coudre afin d’accroître leur efficacité et les employés mécontents de leur compensation et de leurs conditions de vie sont de plus en plus disposés à arrêter le travail ou même à le quitter.», souligne le rapport. Par exemple, note l’étude, dans le Parc industriel de Hawassa (HIP), les usines ont dû remplacer intégralement leur effectif durant la première année des opérations en raison des conditions de travail difficiles.   

Pour rappel, l’Ethiopie exporte environ 145 millions $ de vêtements par an, un niveau que l’exécutif veut porter à 30 milliards $, à terme.

Espoir Olodo