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Des organisations de la société civile de 20 pays africains lancent un appel à leurs dirigeants pour le renforcement des relations entre la Russie et l’Afrique

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MANIFESTE – Plusieurs organisations de la société civile de 20 pays africains lancent un appel à leurs dirigeants pour le renforcement des relations entre la Russie et l’Afrique. Voici l’intégralité de leur texte :

« Ayant participé au récent Forum économique international de Yalta en Crimée (du 11 au 21 avril 2018, NDLR), nous avons fait le constat que les relations politiques, économiques, commerciales, sociales et culturelles entre l’Afrique et la Fédération de Russie sont modestes et souffrent de nombreuses incompréhensions et préjugés.

Le faible niveau de ces échanges est la résultante de nombreux préjugés savamment entretenus et d’une méfiance réciproque entre les peuples africains et russes ; ce qui se traduit par une incapacité pour les pays africains de tirer avantage de l’immense expérience dans les domaines scientifiques, techniques acquises par la Russie et des énormes moyens financiers des entreprises russes, tout en laissant nos états à la merci de dogmes économiques unilatéraux qui ont fait la preuve de leur inefficacité.

Par conséquent, nous présentons ce manifeste à notre continent, afin de faire connaître notre vision et nos demandes concernant les défis importants auxquels nous faisons face, déterminés à faire décoller enfin nos économies.

S’il est incontestable que la Russie est une superpuissance militaire au contraire de l’Afrique qui est plutôt le théâtre d’enjeux politico-économiques, il n’en demeure pas moins que l’Afrique et la Russie partagent nombre de points-communs.

Ces deux régions du monde, grandes par leurs superficies respectives (environ 17 millions km² pour la Russie, 30 millions Km² pour l’Afrique) ont des sous-sols immensément riches en ressources naturelles largement sous exploitées et qui font l’objet de convoitise.

En effet, si l’Afrique possède environ 30% des réserves mondiales en minerais dont 57% des réserves d’or , 60% du cobalt,90% de platine et de cuivre, 80% de coltan, 20% de fer,23% d’uranium et de phosphate, 32% de manganèse, 41% de vanadium,60% de diamant, 14% de pétrole, etc., la Russie est tout largement pourvue en ressources minières (houille, fer, nickel, diamant,etc..) et énergétiques (pétrole, gaz naturel, hydroélectricité) en abondance ce qui en fait un des principaux producteurs et exportateurs mondiaux.

En dépit ou en raison de ces atouts, l’Afrique est confrontée à de multiples défis notamment ceux du développement économique et de l’alimentation avec une population d’1.2 milliard de personnes (16 % de la population mondiale) et aussi de sa sécurité.

Les pays africains sont marginalisés dans les échanges commerciaux avec le reste du monde, ou, sont plus simplement relégués au simple rang de pourvoyeurs de matières premières ; quand les politiques économiques à l’initiative des organisations multilatérales (Banque Mondiale, FMI, etc.) échouent les après les autres non sans aggraver la situation déjà complexe desdits pays.

A l’opposé la Russie, depuis l’époque de l’ex-URSS s’est dotée d’une industrie lourde puissante (aciéries, raffineries, industries chimiques etc..) et a développé son secteur de l’armement, du nucléaire et de l’aérospatiale qui lui a permis de jouer un rôle pionnier dans la conquête de l’espace, dont les pays occidentaux (Europe de L’Ouest, USA et alliés) tirent, aujourd’hui, profit sans complexe.

Il nous appartient, donc, dans une approche décomplexée de rénover les rapports Russie-Afrique, de leur donner une nouvelle dimension, de les régénérer en se souvenant certes du passé mais plus encore en concevant une vision moderne et dynamique en raison de la mondialisation actuelle dans les relations internationales.

Cette approche nouvelle passe par la création de cadres juridico-économiques facilitant les échanges commerciaux, la circulation des personnes et des capitaux et surtout l’instauration de grands rendez-vous politiques périodiques comme un sommet UA-Russie à l’instar des sommets UA-UE ou France-Afrique, la prise en compte des problématiques spécifiques africaines par le nouvel organe russe de coopération avec les pays subsahariens tel que l’éducation, le partage de technologies et de techniques de productions industrielles et agricoles .

Les secteurs concernés par cette nouvelle donne sont :

Le commerce et industrie

L’Afrique est grande consommatrice de produits manufacturés mais la faiblesse du pouvoir d’achat des populations locales suggère la fabrication de produits peu chers, et en dépit de l’énorme potentiel constitué par sa population, il y a très peu d’unités de transformation de matières premières que ce soit d’origine agricole, ou minérales.

La Russie est un des membres du groupe des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), désormais le nouveau pôle de croissance économique le plus important et possède une maîtrise technique dans maints domaines économiques.

Il va de soi que le fait de tisser des alliances d’entreprises permettrait d’acquérir un savoir-faire pour les entreprises africaines et ouvrirait dans le même temps les marchés russes et africains aux produits issus de ces régions respectives.

L’agriculture

Le secteur agricole africain est peu productif avec des terres en majeure parties sous-exploitée, au contraire de la Russie, qui a acquis la maîtrise dans l’exploitation de terres à grande échelles pour nourrir sa population, c’est pourquoi une coopération russo-africaine renforcée serait le gage d’un succès certain.

L’énergie

L’un des leviers fondamentaux à actionner pour le développement de l’Afrique c’est celui de l’énergie, or les pays africains présentent d’énormes déficits en infrastructures de production électriques et plus de la moitié des populations n’ont pas accès à l’électricité.

La Russie, quant à elle, est l’un des plus gros producteurs au monde d’énergie de toute nature (pétrole, gaz naturel, nucléaire). Il est certain que sa connaissance et son savoir-faire incontestés dans la production de ces énergies partagées aux cadres africains dans le cadre de joint-ventures ferait croître la production énergétique, et serait à même de constituer un pilier solide pour la production industrielle de biens et services.

L’Afrique fait face aujourd’hui au défi croissant des inégalités qui menacent les générations actuelles et futures. Les pays africains doivent, grâce à un effort collaboratif mutuel et surtout en donnant une nouvelle impulsion au partenariat russo-africain, permettre de mettre en œuvre des projets économiques qui seront des réponses durables aux problèmes sociaux, politiques et économiques qui les affectent.»

Une contribution soumise par Henri Doué Tai, président de la Chambre de commerce et d’industrie ivoiro-russe (Cirus) – Les opinions exprimées dans ce texte n’engagent que la responsabilité de son auteur ci-dessus mentionné et en aucune façon celle de l’agence de presse.

Daouda Bakary kone

Source: croissanceafrique.com
Mail: croissanceafrik@gmail.com

Six pays de l’UMOA appelés à élaborer leur stratégie nationale d’inclusion financière

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Le président du Conseil des ministres de l’UMOA, par ailleurs, ministre de l’Economie et des Finances du Bénin a appelé les Etats membres de l’union à se doter de stratégies nationales pour l’inclusion financière. Il s’agit en effet pour les Etats de définir des offres de services financiers adaptés aux besoins des populations jusque-là exclues du système financier classique.
Cette invite de M. Romuald Wadagni a été faite ce lundi 26 novembre 2018 à Dakar, au siège de la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) , à l’occasion de l’ouverture officielle de la Semaine de l’inclusion financière.
En effet, il a été constaté que seuls deux pays de l’UEMOA, le Sénégal et de la Côte d’Ivoire, ont une stratégie nationale d’inclusion financière.
Selon le gouverneur de la BCEAO , M. Tiemoko Meyliet Koné, l’inclusion financière en plus d’être un catalyseur de la croissance économique, constitue « un puissant vecteur de développement, en ce qu’elle facilite la participation des couches sociales les moins nanties à la création de richesse » .
« Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit placée au centre de toutes les politiques de développement visant à accélérer la croissance, à lutter contre la pauvreté et à réduire les inégalités sociales » estime-t-il.
Pour sa part, la BCEAO a élaboré sa stratégie régionale de l’inclusion financière soumise au conseil des ministres de l’UEMOA depuis juin 2016 pour venir en complément aux stratégies nationales.
Elle définit un certain nombre d’actions avec pour ambition de faire passer le taux d’inclusion financière à 75% d’ici cinq ans.
Sur cette même dynamique, le secrétaire exécutif adjoint du Fonds d’équipement des Nations unies UNCDF, M. Xavier Michon, estime que la Stratégie de régionale de l’inclusion financière tient lieu de boussole et que la frange des jeunes de 25 ans qui arrive sur le marché du travail est un potentiel énorme à exploiter par le secteur financier avec des produits d’épargne, d’assurance.
A cet effet, il incite ainsi le secteur financier à développer des produits qui répondent aux attentes des jeunes.
Pour lui, aujourd’hui, avec le digital, il est possible de servir les populations les plus éloignées. C’est à l’image, d’après le gouverneur de la BCEAO , du secteur agricole qui enregistre une masse non négligeable de ressources qui circulent dans les réseaux informels.
Ce qui lui fait dire que les défis sont importants pour parvenir à une inclusion financière. Il s’agit d’améliorer la fonction du paiement, de dynamiser celle de l’épargne…
La semaine de l’inclusion financière a pour objectif principal de sensibiliser l’ensemble des acteurs sur l’importance de l’inclusion financière pour le développement économique et social des pays de l’UEMOA.
Cette première édition de la Semaine de l’Inclusion Financière dans l’UEMOA sera, selon le gouverneur de la Bceao, l’occasion pour les participants aux panels et au Forum de haut niveau de faire le point sur la mise en œuvre de la stratégie régionale d’inclusion financière, d’une part, et de clarifier les rôles des différentes parties prenantes et d’autre part, d’échanger sur les questions relatives à l’inclusion financière et les expériences des uns et des autres en la matière.
Aissatou Traoré
Source: croissanceaftique.com

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La croissance des salaires retombe à son plus bas niveau depuis 2008 (OIT)

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La croissance mondiale des salaires est faible tandis que les écarts de rémunération entre hommes et femmes, d’environ 20% à l’échelle mondiale, demeurent insupportablement élevés, selon le dernier Rapport mondial sur les salaires de l’Organisation internationale du Travail (OIT) publié lundi.

« En 2017, la croissance mondiale des salaires est retombée à son plus bas niveau depuis 2008, bien en-dessous des niveaux prévalant avant la crise financière mondiale », souligne l’OIT.
Le Rapport mondial sur les salaires 2018/19 constate qu’ en termes réels, la croissance salariale mondiale a ralenti , passant de 2,4% en 2016 à 1,8% en 2017.
Ces conclusions sur la croissance salariale, qui s’appuient sur les données de 136 pays, montrent toutefois des disparités selon les régions.
Ainsi dans les pays avancés du G20, la croissance des salaires réels a diminué, de 0,9% en 2016 à 0,4% en 2017.
A l’inverse, dans les pays émergents et en développement du G20, la croissance des salaires réels a fluctué entre 4,9% en 2016 et 4,3% en 2017.
Selon cette institution onusienne basée à Genève, les salaires réels moyens ont presque triplé dans les pays émergents et en développement du G20 cours des vingt dernières années.
Toutefois dans les pays avancés du G20 ils n’ont augmenté que de 9%, précise le rapport.
Aussi, dans de nombreuses économies à bas revenu et à revenu intermédiaire , les inégalités salariales demeurent fortes et les salaires sont souvent insuffisants pour satisfaire les besoins des travailleurs et de leurs familles.
« Il est déroutant d’observer que dans les économies à haut revenu la lente croissance des salaires coexiste avec la reprise de la croissance du PIB et la baisse du chômage », a déclaré le Directeur général de l’OIT, Guy Ryder.
D’après les premières indications, cette faible croissance salariale devrait perdurer en 2018.
Selon Guy Ryder, ces salaires qui stagnent sont un obstacle à la croissance économique et à la hausse des niveaux de vie.
« Les pays devraient explorer, avec leurs partenaires sociaux, les moyens de parvenir à une croissance salariale durable du point de vue économique et social », a-t-il ajouté.
Des écarts de rémunération entre les sexes « d’un niveau inacceptable »
Par ailleurs, le rapport calcule les écarts de rémunération entre hommes et femmes de manière innovante et plus précise, en utilisant des données portant sur quelque 70 pays et environ 80% des salariés dans le monde.
Il constate qu’à l’échelle mondiale les femmes continuent d’être payées approximativement 20% de moins que les hommes.
Le rapport constate que dans les pays à haut revenu, c’est dans la partie haute de l’échelle des salaires que l’écart de rémunération entre hommes et femmes est le plus grand, tandis que dans les pays à bas revenu et à revenu intermédiaire l’écart de rémunération entre les sexes est plus fort parmi les travailleurs les moins bien rémunérés.
« L’écart de rémunération entre hommes et femmes représentent aujourd’hui l’une des plus grandes manifestations d’injustice sociale et tous les pays devraient essayer de mieux comprendre ce qu’il cache et de progresser plus rapidement vers l’égalité des sexes », a affirmé Guy Ryder.
Pourtant le document montre aussi que les explications traditionnelles, comme les différences de niveau d’éducation entre hommes et femmes qui occupent un emploi salarié, jouent un rôle limité pour expliquer les écarts de rémunération entre hommes et femmes.
« Dans de nombreux pays, les femmes sont plus éduquées que les hommes mais touchent des salaires inférieurs , même lorsqu’elles travaillent dans les mêmes catégories professionnelles », a indiqué Rosalia Vazquez-Alvarez, économétricienne et spécialiste des salaires à l’OIT et l’une des auteurs du rapport.
Dans ces conditions, les salaires des hommes et des femmes tendent aussi à être inférieurs dans les entreprises et les professions où la main-d’œuvre féminine est prédominante.
Finalement pour réduire les écarts salariaux entre les sexes, « on doit faire davantage pour garantir l’égalité de rémunération pour les hommes et les femmes, et pour remédier à la sous-évaluation du travail des femmes », dit-elle.
La maternité est un autre facteur qui pèse sur l’écart de rémunération entre hommes et femmes, selon l’OIT.
Le rapport signale que les mères perçoivent généralement des salaires inférieurs à ceux des femmes sans enfant à charge .
« Cela peut être lié à une multitude de facteurs, dont les interruptions de carrière, les réductions du temps de travail, la moins bonne rémunération des postes permettant de concilier vie professionnelle et vie familiale ou les décisions de promotion stéréotypées à l’échelon de l’entreprise », conclut l’agence onusienne.
Un.org

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Mali : Les agents financiers de l’Etat projettent une nouvelle grève

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Après leur grève de 72 heures observée du 12 au 14 novembre dernier, la coordination des comités syndicaux de la direction de l’administration et des finances (DAF), des directions de ressources humaines (DRH), des cellules de planification et de la statistique (CPS) et les directions des finances et du matériel (DFM) de la Primature et des départements ministériels décident d’observer une nouvelle grève de 10 jours en deux étapes, à partir du 3 décembre 2018.
La décision a été rendue publique la semaine dernière à la Bourse du travail de Bamako, lors d’un meeting d’information.
Cette rencontre avait pour objectif de faire le compte rendu des séries de grèves, et surtout d’informer sur les nouvelles actions à entreprendre pour faire aboutir leurs revendications, notamment pour bénéficier des mêmes primes que celles accordées aux cadres du Budget et du Contrôle Financier.
Sans démesure, le coordinateur du mouvement des DFM, des DAF, des DRH et des CPS, Issa Sinayoko, a exprimé sa satisfaction par rapport à la réussite de la récente grève, dont le taux a atteint 98 %. « Seule la DFM du ministère des Affaires étrangères n’a pas observé le mot d’ordre, parce que la directrice aurait menacé de sévir contre quiconque tenterait de rester à la maison », a-t-il déploré.
Avant de marteler : « Nous dénonçons cette attitude. Nous pensons que la grève est un droit constitutionnel. Nous invitons cependant nos camarades à ne pas céder à la pression ou les intimidations. Une lutte syndicale est une lutte à haut risque. C’est-à-dire qu’il faut s’attendre à tout jusqu’à la satisfaction des doléances ».
Visiblement engagé et déterminé, il a fait savoir les nouvelles actions à entreprendre. Pour ce faire, la Coordination projette deux grèves dès le début du mois de décembre. La première, qui commence le 3, durera cinq jours, la seconde suivra immédiatement. C’est-à-dire le lundi 11 décembre, pour la même durée, soit une grève de dix jours ouvrables.
Pour faire tâche d’huile, Issa Sinayoko a demandé à ses camarades chargés du traitement des salaires, à ne pas toucher aux dossiers pendant les périodes de grève. « Ce qui met en évidence que lesdites grèves n’ont qu’un seul objectif : prendre les salaires du mois de décembre en otage. Nous sommes déterminés à aller au bout, jusqu’à la satisfaction de nos doléances », a-t-il clamé haut et fort.
Mahamane Maïga
Source: lejecom

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Réunion des ministres du C-4 à N’Djamena : Le défi de promouvoir les filières cotonnières

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L’information émane de la cellule de communication du ministère du Commerce et de la Concurrence. Le ministre Alhassane Ag Ahmed Moussa a réitéré l’appel des plus hautes Autorités de notre pays à un sursaut de tous les membres de l’OMC en vue de l’adoption de solutions concrètes, lors du processus des négociations.
La capitale économique du Tchad, N’Djamena, a abrité les 15 et 16 novembre dernier, les travaux de la 6 Réunion ministérielle de coordination des quatre pays co-auteurs de l’Initiative sectorielle en faveur du coton (C4) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC).Le Mali en tant que premier pays producteur du Coton en Afrique a pris activement part aux travaux de ladite réunion du C4, à travers une forte délégation conduite par le ministre du Commerce et de la Concurrence, Alhassane Ag Ahmed Moussa.
L’occasion a été mise au profit pour les ministres en charge du Commerce du C-4 d’aborder plusieurs questions de fond relatives à l’organisation, au fonctionnement de la coordination du Groupe et à la défense de la filière coton dans les pays du C-4.
Pendant deux jours, les ministres du C4, ainsi que les experts ont procédé à l’examen des points inscrits à l’ordre du jour, notamment :l’évaluation de la participation du C-4 à la 11 Conférence ministérielle de l’OMC à Buenos Aires ;l’état des lieux des négociations sur le coton à la phase post-Buenos Aires ;l’état de mise en œuvre du
Programme intégrateur « Route du coton » ;le projet de Déclaration ministérielle de N’Djamena ;le projet de budget de fonctionnement de la Coordination du C4 basée à Genève ;l’examen du statut d’observateurs au C-4 à accorder à la Côte d’Ivoire et au Togo.
L’Initiative sectorielle en faveur du coton, C-4, a été crée en avril 2003. Selon le ministre Alhassane AG Ahmed Moussa, depuis sa création, il y’a 15 ans, aucun progrès substantiel n’a permis d’envisager une solution définitive, juste et équitable en particulier s’agissant de la réduction, voire la suppression des soutiens internes ayant des effets de distorsion sur le commerce du coton et ce, malgré les différents mandats des Conférences ministérielles de Hong Kong, Bali et Nairobi.
La rencontre d’aujourd’hui nous offre l’opportunité de rappeler toutes les promesses faites depuis Hong Kong et qui sont toujours en attente de réalisation, a-t-il déploré, avant de réitérer l’appel vibrant des plus hautes Autorités de notre pays à un sursaut de tous les membres de l’OMC en vue de l’adoption de solutions concrètes, lors du processus des négociations en cours, afin de préserver et promouvoir nos filières cotonnières dont dépend la vie de millions de personnes.
Mahamane Maïga

Source: lejecom
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Inclusion financière dans l’Uemoa : Le président du Conseil des ministres note des progrès significatif

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Le siège de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest ce lundi 26 Novembre, la cérémonie d’ouverture de la semaine de l’inclusion financière. Une occasion pour le président du Conseil des ministres de l’Uemoa de se féliciter des progrès significatifs enregistrés dans l’espace communautaire.
« Inclusion financière : levier du développement économique et social ». C’est autour de ce thème que s’est tenue, la semaine de l’inclusion financière. Président du Conseil des ministres statutaires de l’Uemoa, Romuald Wadagni estime que ce thème résume à lui seul, toute la problématique de l’accès à moindre coût de nos populations à des services financiers.
Dans son discours, il a expliqué que l’inclusion financière est aujourd’hui perçue comme un facteur de développement humain voire un droit de l’homme comme le droit à l’éducation, à la santé, etc. «Dans cette perspective, les institutions internationales telles que les Nations-Unies et la Banque Mondiale considèrent l’accélération de l’inclusion financière comme un facteur de progrès pour huit des 17 Objectifs de développement durable », a indiqué M. Wadagni, ministre des Finances du Bénin.
Selon lui, l’inclusion financière est également un accélérateur de croissance et une véritable opportunité de rattrapage du retard technologique de nos pays. «Des progrès significatifs ont été notés ces dernières années en matière d’inclusion financière dans l’Uemoa, grâce notamment à la téléphonie mobile et au secteur de la microfinance », se félicite le président du Conseil des ministres.
Selon les dernières statistiques, précise-t-il, le taux d’inclusion financière dans notre zone a atteint 55% en 2017 contre 14,3% il y a dix ans. Romuald Wadagni affirme qu’une telle évolution a été rendue possible grâce aux nombreuses réformes entreprises depuis plus d’une décennie pour renforcer la stabilité de notre système financier, maintenir la confiance du public et promouvoir de nouveaux produits financiers.
Cependant, poursuit-il, de nombreux défis subsistent au nombre desquels, je voudrais citer trois. Le premier est relatif au renforcement de l’éducation financière de nos populations. En effet, nous pourrions mettre en place les meilleures réglementations et tous les investissements pour apporter des services financiers à moindre coût aux populations.
Le second défi est celui de la mise en place d’une politique régionale de protection des consommateurs.
Le troisième enfin est relatif à l’adaptation permanente des moyens d’actions de la Banque Centrale à l’évolution rapide des usages et du marché. Il dit rester convaincu que les différentes activités de cette semaine apporteront des contributions significatives et des éléments de réponse à ces différents défis.
Adou FAYE

Source: lejecom
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Ghana: Akufo-Addo élabore son premier budget sans contrôle du FMI

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Au Ghana, l’heure est à l’autonomisation financière. Plusieurs mois après avoir annoncé son intention de sevrer son pays de l’aide des bailleurs de fonds étrangers, le président ghanéen Nana Akufo-Addo (photo) vient de soumettre au parlement son premier budget sans contrôle du Fonds monétaire international (FMI).

Si le nouveau projet de Loi de finances est le troisième élaboré par le dirigeant ouest-africain, il devrait par contre être le premier lui permettant d’avoir une plus grande marge de manœuvre pour financer ses projets de développement.

En effet, au titre d’un accord triennal de 918 millions $, conclu avec le pays sous l’ancien président, John Dramani Mahama, le FMI avait imposé certaines conditions obligeant l’Etat ghanéen à améliorer ses ressources internes, à maîtriser ses dépenses et à réduire son déficit, limitant ainsi ses marges de manœuvre.

Face aux inquiétudes de plus en plus grandissantes par rapport aux effets pervers de la décision du gouvernement de ne pas reconduire l’accord, le ministre des Finances, Ken Offori-Atta, a réaffirmé l’engagement des autorités à maintenir la discipline budgétaire en insufflant une nouvelle dynamique à l’économie nationale, afin de booster la croissance.

D’après des propos relayés par La Tribune Afrique, le responsable a annoncé une intensification des investissements dans les infrastructures « sans compromettre la viabilité de la dette ».

Notons que, d’après le ministre de la Communication, Kojo Oppong Nkrumah, le nouveau projet de loi devrait apporter « plus de soulagement, d’espoir et d’amélioration du niveau de vie des populations ».

Pour rappel, en mars dernier, le chef de l’Etat ghanéen annonçait une croissance de 8,3% pour le pays, en 2018, en hausse par rapport au chiffre de 6,8% prévu dans le budget de l’Etat pour la même année.

Moutiou Adjibi Nourou

Source: agenceecofin.com

Mail:croissanceafrik@gmail.com

Mali: C’est officiel, Malitel lance son 4G.

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Cérémonie officielle du lancement de la 4G de Malitel, c’était ce matin, en présence du Ministre de l’économie numérique et de la communication Mr Harouna Modibo Touré ,des autorités locales et partenaires.

Au sujet de l’Économie numérique, le ministre Arouna Modibo Touré se lâche: « les consommateurs maliens souffrent. Le coût de la communication est cher au Mali. Cela doit changer », a-t-il déclaré.

Engagée dans la dynamique 2020 du gouvernement du Mali, Malitel vient de manifester son engagement dans ce sens en rendant opérationnelle son réseau 4G.

Le lancement de ce nouveau réseau permettra au Mali d’égaler les pays développés en matière de la technologie de communication. « Le lancement de la 4G permettra au Mali de se hisser au niveau des pays développés», s’est réjoui un partenaire de Malitel.

Ce lancement de la 4G fait suite à l’obtention d’une licence dans ce sens tout recemment. Ce qui a coûté plusieurs milliards de francs CFA à l’opérateur.

L’Arrivée de la 4G Malitel dans notre pays va permettre à la population malienne de mieux profiter des avantages des nouvelles technologies de communication.

Selon un consommateur de Malitel « Il y a de nouvelles technologies dont l’application exige l’utilisation de 4G, telles que la télémédecine, l’agriculture et l’élevage moderne.., a-t-il dit.

Notons que la société Malitel est la deuxième opérateur de téléphonie mobile au Mali après Orange Mali qui se sont doté du réséau 4G, envie de soulager les consommateur de l’internet au Mali.

Daouda Bakary koné
Source: croissanceafrique.com
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Mali: Des félicitations appuyées du Président HCME Habib Sylla à Dr Bokary Treta pour la réélection d’IBK..

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Le président du Haut conseil des maliens de l’extérieur, Habib Sylla à la tête d’une forte délégation s’est rendu au mythique QG de campagne EPM du candidat IBK lors de la dernière présidentielle.

Selon Habib Sylla , président du haut conseil des maliens de l’extérieur « l’objectif de cette visite de courtoisie était de venir féliciter de vive voix au nom de la diaspora malienne, le directeur de campagne d IBK et l’ensemble des présidents des partis membres de l’alliance politique et électorale  » Ensemble POUR le Mali- EPM  » pour la victoire propre du Président de la république IBRAHIM BOUBACAR KEITA et aussi de poser la doléance de la diaspora à la majorité présidentielle, la problematique question de représentation des maliens résidants à l’étranger à l’assemblée nationale » dit-il.

Cette rencontre s’est déroulée ce mardi 27 novembre 2018, au QG de campagne EPM, en présence de tous les partis politiques de l’EPM.

Il faut noter que cette cérémonie marque la dernière activité au QG de campagne EPM qui sera définitivement libéré dans 48h.

Daouda B KONE

Source: croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Mali : les dessous de l’opération ayant éliminé le chef jihadiste Amadou Koufa

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Par jeuneafrique.com

La mort du chef jihadiste Amadou Koufa, annoncée samedi 24 novembre par les autorités françaises et maliennes à l’issue d’une opération militaire conjointe, constitue un succès significatif de la lutte contre les groupes armés dans le centre du Mali où se concentre l’essentiel des violences qui déchirent le pays.

Amadou Koufa, prédicateur radical malien, est apparu il y a trois ans dans le centre du Mali où lui sont attribuées plusieurs des violences qui, mêlées à des conflits intercommunautaires, ont fait plusieurs centaines de morts depuis le début de l’année.
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>>> À LIRE – Mali : Amadou Koufa, le visage peul d’Al-Qaïda

« Par ce message, en tant que sous-chef d’État-major (des) opérations à l’EMGA (état-major général des armées maliennes), vous confirme la mort du +jihadiste+ Amadou Koufa dans la forêt de Wagadou », dans le centre du Mali, a indiqué samedi à l’AFP le général Abdoulaye Cissé, précisant qu’il avait succombé à ses blessures.

Une opération coordonnée
« Après l’opération militaire (des armées malienne et française), le terroriste Koufa était gravement blessé. Il a été transporté par ses proches, avant de décéder après », a confirmé à l’AFP une autre source militaire. La mort du chef jihadiste malien a également été annoncée sur la page Facebook des forces armées du Mali.

L’armée malienne avait auparavant indiqué avoir mené avec les soldats français de la force Barkhane « une opération coordonnée, dans le centre du Mali le 23 novembre 2018, sur une base abritant le commandement de la Katiba d’Ansar Dine du Macina » dirigée par Amadou Koufa.

« Cette opération coordonnée a permis de neutraliser une trentaine de terroristes dont Djourétou, le chef de base; Bobala, le chef des opérations et probablement Amadou Koufa », ajoutait-elle dans un communiqué publié vendredi soir, une information également donnée par la France.

« Mise hors de combat » d’une « trentaine de terroristes »
Dans son propre communiqué, l’armée française avait annoncé au même moment avoir mené dans la nuit de jeudi à vendredi une opération dans le centre du Mali qui avait permis la « mise hors de combat » d’une « trentaine de terroristes ». La ministre française des Armées Florence Parly a salué « une action d’ampleur, complexe et audacieuse qui a permis de neutraliser un important détachement terroriste au sein duquel se trouvait probablement l’un des principaux adjoints de Iyad ag Ghali, Amadou Koufa, chef de la katiba Macina ».

Détaillant la préparation de l’opération, le général Cissé a indiqué à l’AFP que « depuis des mois, les services de renseignements militaires du Mali ont collecté une masse d’informations précises qu’ils ont partagées avec les partenaires, dont la France ». Cette opération représente un coup dur pour les jihadistes, estiment des analystes.

« La mort de Koufa, si elle est avérée, est assez significative. Koufa est en quelque sorte le porte-parole du GSIM dans le centre du Mali », a commenté à l’AFP Aurelien Tobie, chercheur à l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri). Il faisait référence à la principale alliance jihadiste au Sahel, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans.

500 civils tués depuis le débuts de l’année
« Il n’est pas un important chef militaire mais le GSIM a un message global et un message pour le Mali. S’il s’adresse au Mali, Koufa, originaire du centre du pays, pouvait avoir cette légitimité. C’était l’ancrage du GSIM dans la région », a ajouté le chercheur. Depuis l’apparition du groupe de Koufa, les violences intercommunautaires se sont multipliées dans le centre du pays, opposant notamment les Peuls, traditionnellement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon, pratiquant majoritairement l’agriculture. Ces violences ont fait plus de 500 morts civils depuis le début de l’année, selon l’ONU.

Amadou Koufa aux côtés de Iyad Ag Ghaly
Amadou Koufa était apparu aux côtés de l’ex-chef rebelle touareg malien Iyad Ag Ghaly, chef du GSIM, et l’Algérien Djamel Okacha dit Yahia Aboul Hammam, dirigeant d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), dans une vidéo diffusée le 8 novembre. Amadou Koufa y invitait les musulmans en général à « faire le jihad », avant de s’adresser en particulier aux membres de l’ethnie peule. Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes jihadistes, en grande partie dispersés par une intervention militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France.

Mais des zones entières échappent au contrôle des forces maliennes, françaises et de l’ONU, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes, dont l’application accumule les retards.

Source: Jeuneafrique.com

Mail:croissa’ceafrik@gmail.com