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Maroc: inauguration par Emmanuel Macron et Mohammed VI du premier TGV d’Afrique

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Emmanuel Macron et le roi du Maroc Mohammed VI, inaugurent ce jeudi, la première ligne à grande vitesse (LGV) d’Afrique, longue de 200 km entre Tanger et Kenitra. Cette LGV, bâtie avec le soutien de la SNCF et les rames TGV, fournies par Alstom, mettront Casablanca à 2h10 de Tanger contre près de 5h00 actuellement.

Emmanuel Macron effectue ce jeudi une courte visite au Maroc pour inaugurer avec le roi Mohammed VI la ligne à grande vitesse entre Tanger et Casablanca, considérée comme une vitrine pour le développement économique du royaume et pour le savoir-faire des entreprises françaises. Longue de 200 km, sur laquelle les rames rouleront à 320 km/h, cette ligne à grande vitesse doit relier Tanger à Rabat, la capitale politique du pays, en 1h20, au lieu de 3h40 actuellement.

Répondant à l’invitation du roi Mohammed VI, le chef de l’Etat voyagera avec lui à bord du train rapide, au départ de Tanger, grand hub maritime entre l’Afrique et l’Europe, jusqu’à Rabat, la capitale administrative.

El-Hilali
@Khalid_ElHilali
La gare Tanger-Ville fait peau neuve pour accueillir le TGV #Tanger

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Cette ligne à grande vitesse présentée comme la plus rapide d’Afrique, court jusqu’à Casablanca sur 350 km, reliant depuis Tanger les deux régions les plus dynamiques du royaume en 2h10 au lieu de 4h45 actuellement.

le #TGV d’essai a atteint la vitesse de 357 km/h entre Tanger (nord) et Kénitra (ouest), établissant ainsi le record de vitesse sur des lignes ferroviaires au sein du continent #Africain .

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Projet à polémiques
Il faut dire que le chantier a d’abord accusé un retard de trois années. Mais surtout, c’est son coût faramineux qui exaspère une partie de la population, qui regrette de voir ces milliards investis sur une seule ligne, alors que le reste du réseau connait beaucoup d’accidents. Le dernier en date s’est produit il y a un mois, le 16 octobre, sur un train effectuant un trajet similaire, entre Casablanca et Rabat. En cause : une absence de signalisation et d’un défaut d’aiguillage. « Le train a déraillé. Il y a eu sept victimes, et 120 blessés. Ça m’a mis en colère ! », témoigne une habitante au micro d’Europe 1.

De leur côté, et malgré les polémiques, les autorités marocaines comptent bien sur leur nouveau fleuron pour rapidement conquérir 8 millions de passagers par an. En plus de la LGV, de nouvelles gares sont construites, ou rénovées, comme la gare « Casablanca-Voyageurs ». Les porteurs du projet espèrent qu’elle accueillera à terme 22 millions de voyageurs par an, contre « seulement » 4,5 millions aujourd’hui.

Aïssatou Traoré

Source: croissanceafrique.com
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Marrakech (Maroc) : Rencontre entre maliens et marocains sur le secteur du transport et de la sécurité routière.

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En marge du 1er Forum Africain sur la Sécurité Routière, le Ministre des Transports, Mr Soumana Mory COULIBALY a été reçu en audience par son homologue de l’Equipement, des Infrastructures, du Transport, de la Logistique et de l’Eau du Maroc.

Les deux personnalités ont passé au peigne fin, les liens de coopération entre nos deux pays. Des liens de coopération relatifs aux transports et à la sécurité routière.

Les discussions ont duré plus d’une heure de temps, et ont été jugées satisfaisantes par les deux parties.
En répondant aux sollicitations de la partie malienne, le Maroc a promis d’appuyer notre pays en termes de formation et de logistique.

Le Royaume Chérifien va envoyer en début 2019, une mission de formateurs dans le domaine de la sécurité routière à Bamako.

Daouda Bakary kone
Source: croissanceafrique.com

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Mali : l’évolution de la situation des compatriotes en Angola (diaspora Malienne), le département du ministre Yaya Sangaré rassure.

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Ce jeudi 15 0ctobre 2018, le ministère des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine a animé une conférence de presse. L’objectif de cette conférence est d’informer l’opinion nationale et internationale sur la situation que vivent les l’expatriés maliens en Angola. Elle a regroupé la presse nationale et internationale dans la salle de conférence du département des maliens de l’extérieur et de l’intégration Africaine.

A sa prise de parole le secrétaire général ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine M Mamadou DIABY affirmé «  qu’a ce titre, dit-il, il s’agit de rassurer les et les autres sur l’engagement de nos plus hautes autorités de mettre tout en œuvre pour la protection des maliens de l’extérieur en général et ceux d’Angola en particulier ainsi que de leurs biens » dit-il.
Le secrétaire général dira par la suite qu’il s’agit d’une source émanant d’une concordante « l’Angola a expulsé 417 000 étrangers, au mois d’octobre, dans le cadre de l’opération (transparence), se penche-t-il que selon le chiffre officiel avancé par les autorités angolaises. La plus d’entre eux sont des congolais : les organisations humanitaires font état de 350 000 personnes qui sont ainsi rentrées en république de Congo. Elle se plaignent de la violence avec laquelle elles ont dû quitter l’Angola. Une violence démentie par le porte-parole de l’opération, le commissaire Antonio Bernard » révèle-t-elle.
Mais en réalité, il s’agissait d’une opération « transparence » à la laquelle, le gouvernement angolais réaffirme sa ferme volonté de combattre l’exploitation et le trafic illégal de diamant jusqu’en 2020 » a-précis, le segal Mamadou DIABY. C’est pourquoi le département des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine informe les journalistes que l’opération qui a débuté le 25 septembre 2018 est assuré par les organes de sécurité et d’ordre interne. Face à la situation le ministre des maliens de l’extérieur a mis en place un comité national de crise composé de 14 membres (des départements ministériels et associations et organisation internationales partenaires du MMEIA.
Pour sa part, le chef de cabinet du ministre des maliens de l’extérieur précise que cette opération (rapatriement) est une initiative du président de la République Angolaise qui vise d’expulser tout étranger en situation irrégulière en Angola qui finance ou participe à l’exploitation illégale et de punir tout anglais aide à l’immigration illégale » a – t-il précisé le chef de cabinet. Il ajoutera que cette décision (opération) a permis de fermer des établissements de vente de diamant, d’arrêter leurs responsables et d’expulser des migrants en situation irrégulière dans les provinces de Lunda Norte, lunda Sul etc.
Mamadou Diaby, secrétaire général du département de tutelle a rassuré les journaliste en disant « qu’à la date 07 novembre 2018, l’Ambassade du Mali en Angla et le Haut conseil des Maliens de l’extérieur à travers le chargé des questions sociales du conseil de base ont visité encore une fois la prison de trinta. Ils ont identifié dans ledit centre 42 maliens dit-il sur lesquels 5 avaient des titres de voyages pour quitter l’Angola le 11 novembre 2018 a-t-il rassuré.
En ce qui concerne les efforts du gouvernement maliens à travers le ministère des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, il conclut que l’ambassade a initié une gestion concertée avec la guinée Conakry, la cote d’ivoire et le Sénégal au regard du fait que nos ressortissants évoluent dans les mêmes secteurs d’activités ; les visites conjointes rendues aux détenus par l’ambassade et le haut conseil, la saisine du bureau local de l’organisation internationale pour les migration par l’ambassade, la fourniture d’eau et de nourritures aux personnes détenues dans les centres par le conseil de base des maliens d’Angola, les conseils d’usage à nos compatriotes d’éviter les zones minières jusqu’à nouvel ordre par l’ambassade et haut conseil.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com
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Mali: GROUPE TANDIA une référence dans le secteur du Commerce Général et de l’Industrie de transformation.

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Crées depuis 1989 par Monsieur Boubacar TANDIA, les Etablissements TANDIA devenu maintenant le GROUPE TANDIA est aujourd’hui une référence dans le secteur du Commerce Général et de l’Industrie de transformation au Mali.

Avec plus d’une cinquantaine d’agents (permanent et journaliers) et Consultants, le Groupe TANDIA s’est dotés d’une réseau dynamique de distribution de produits sur toute l’étendue du territoire national.

Il s’impose sur le marché National et sous régional grâce en grande partie, à la qualité de ses produits, services et singulièrement par le PRIX très abordable, comme indique son Slogan: « avec GROUPE TANDIA, c’est la Satisfaction au Quotidien! »

La Direction général du Groupe TANDIA est situé sur la route de Bougouba en face de l’ex-Minusma dans la Zone industrielle de Bamako.

Sauce émulsionnée – Ingrédients : Huile de colza 70%, eau, jaune d’œuf 7,8%, vinaigre, sucre, sel, herbes, acidifiant (acide lactique), conservateurs (E202, 211), épaississants (E412, E415), correcteur d’acidité (E575), épices, antioxydant (E385)

Energie : 2725 kJ/662 kcal
Lipides : 72,1 g, Graisses saturées : 5,6 g, Glucides : 2,2 g,Sucre : 2,0 g
Protéines : 1,2 g, Sel : 1,0 g , Poids net : 950 Grs.

Le pack SANCHO comporte une gamme variée de produits, Lait Sancho,Thé Sancho, Thé Infusion Sancho, Mayonnaise Sancho,Café Instantané Sancho.

Le Pack Mayonnaise comprend toute les gammes Mayonnaise du Groupe TANDIA, Mayonnaise SANCHO,Mayonnaise AMALIA, Mayonnaise AKOUNA.

Daouda Bakarumy KONE
Source: croissanceafrique.com

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Mali: Conférence Régionale sur la Réorganisation Territoriale, Région de Sikasso.

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Le Mardi, 13 Novembre 2018, la salle de conférence de l’hôtel cinquantenaire de Sikasso a abrité la conférence régionale sur la réorganisation territoriale.

Une occasion pour les gouverneurs, préfets, sous préfets, administrateurs civils, maires et société civile de se retrouver et d’échanger sur l’avenir des nouvelles régions , cercles et arrondissements.

Pour la part de Ouéléssébougou, devenu cercle, son Excellence Yeah Samake, le maire Yaya Samake, le sous préfet, le maire de la commune de Sanankoro djitoumou Moussa Samake et le représentant de la jeunesse étaient sur place pour représenter valablement OUÉLÉSSÉBOUGOU.

Source:croissanceafrique.com

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Mali: Le ministre Yaya Sangaré sejourne en Ethiopie dans le cadre de la 20e session extraordinaire du conseil exécutif de l’Union Africaine.

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Depuis hier mercredi le ministre des maliens de l’extérieur et de l’intégration Africain son excellence Yaya Sangaré séjourne en Ethiopie (Addis Abeba) dans le cadre de la 20e session extraordinaire du conseil exécutif de l’Union Africaine qui a lieu les 14 et 15 novembre 2018 pour préparer la 11e session extraordinaire de la Conférence de l’union africaine des 17 et 18 novembre 2018.

Selon le ministre Yaya sangaré (sur sa page facebook) que cite « Je suis à Addis Abeba , Éthiopie avec Mme le ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale dans le cadre de la 20e session extraordinaire du conseil exécutif de l’Union Africaine qui a lieu les 14 et 15 novembre 2018 pour préparer la 11e session extraordinaire de la Conférence de l’union africaine des 17 et 18 novembre 2018, qui regroupe les chefs d’états et de gouvernements de l’Afrique » fin de citation.

La présente session porte sur l’examen des conclusions du comité des experts sur la réforme (institutionnelle, administrative et financière) de l’UA.

L’UA compte se doter à l’horizon 2021 d’organes plus performants avec une gestion plus rationnelle et plus rigoureuse, répondant aux priorités de l’ensemble du continent.

Avant de conclure son post le ministre Sanagaré affirme que  » Mieux encore, l’UA se propose de financer à travers les contributions de ses membres son fonctionnement et ses programmes » a-t-il affirmé.

Source: croissanceafrique.com

Bakary kone

Mail: croissanceafrik@gmail.com

CONFERENCE INTERNATIONALE SUR LE PLANNING FAMILIALE À KIGALI: AJCAD au rendez-vous du donner et du recevoir

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La capitale du Rwanda abrite depuis le 12 Novembre jusqu’au 15 novembre 2018, la cinquième Conférence internationale sur le planning familiale, co-organisée par la Fondation Bill & Melinda Gates pour la population et la santé de la reproduction et le Ministère de la santé de la République de Rwanda. AJCAD prend part à cette rencontre de haut niveau à travers la Présidente Adam DICKO. Le thème retenu est << Investir pour des rétributions durables >>.

La Présidente de l’AJCAD a eu l’insigne honneur de modérer, le mardi 13 Novembre, un panel sous le thème << Comment renforcer la participation,l’engagement et l’inclusion des jeunes ». Cette session était co-animée par de jeunes Ambassadeurs de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Burkina Faso et de la Mauritanie. En conclusion, il a retenu que l’engagement des Jeunes passe par quatre points. 1-organiser les jeunes 2-renforcer les capacités des jeunes 3-depeloper des outils pour permettre aux jeunes de participer au processus de prise de décision et enfin mettre des ressources à la disposition des jeunes pour les permettre d’être des acteurs et non seulement des bénéficiaires. Source: Aissatou Traoré Mail: croissanceafrik@gmail.com

Mali: Bamako abrite la journée d’information et d’échanges sur l’action de l’Union européenne concernant la migration.

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Ce mercredi 14 Novembre 2018, s’est tenu le lancement de la journée d’information et d’échanges sur l’action de l’Union européenne concernant la migration au Mali. Objectif: Informer et sensibiliser afin faire le point de l’état de mise en oeuvre des projets financés par l’UE au Mali dans le domaine de la migration.

Le secrétaire général du Ministère des maliens de l’extérieur et de l’intégration africaine, Monsieur Mamadou Diaby a procédé à l’ouverture officielle de la journée d’information et d’échanges sur l’action de l’Union européenne concernant la migration au Mali, à l’endroit de la société civile. C’était matin à l’hôtel de l’amitié de Bamako.

Cette rencontre a pour but d’informer et sensibiliser afin faire le point de l’état de mise en oeuvre des projets financés par l’UE au Mali dans le domaine de la migration. Il fait que depuis sa nomination à la tête de cette département stratégique, le ministre Yaya Sangaré ne cesse de mener des actions concrètes auprès de la diaspora Malienne. C’est pourquoi, son le ministère des maliens de l’extérieur et de l’intégration Africaine animera une conférence de presse sur la situation des migrants maliens en Angola.

Daouda Bakary KONE

Source: croissanceafrique.com
Maol:croissanceafrik@gmail.com

Forum Partenariats Public-Privé Afrique 2018 : les PPP, la solution au développement.

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La deuxième édition du Forum Partenariats Public-Privé Afrique 2018 se tient les 12 et 13 novembre à Casablanca et porte sur le thème « Promouvoir l’agriculture et les Technologies de l’Information et de la Communication grâce aux partenariats public-privé (PPP) ».
D’emblée, les débatteurs, autour du thème, ont campé le sujet sur comment renforcer les Partenariats Public-Privé Sud –Sud en partant par un feuilletage du cadre juridique de certains pays. En Afrique de l’ouest, par exemple, l’ensemble des pays se sont dotés de lois PPP mais lorsque l’on voit le bilan des projets réalisés, d’après Abdou Diaw, expert sur les PPP, on se rend compte de la faiblesse du taux qui dépasse rarement les 2%. D’ailleurs, la plupart de ces pays ont des lois qui ne sont pas applicables. Sous ce registre, on peut donner le cas du Sénégal qui a voté en 2014 une loi PPP en procédure d’urgence mais, aujourd’hui, quatre ans après, la loi n’est pas appliquée, selon notre expert.

Les PPP pour une économie compétitive

Aujourd’hui l’urgence ne se trouve pas dans le renforcement du cadre juridique pour les partenariats public-privé, mais dans la mise en place de constitution de projets bancables. Et pour y arriver, il faut nécessairement prendre en compte deux dimensions :

le mécanisme de financement de la préparation du projet. Certains pays ont mis en place des fonds de financement du projet. Et au-delà du financement, il faut que les porteurs de tels projets aient de l’expertise.

→Lire aussi : La CGEM appelle au renforcement du partenariat public privé

La deuxième dimension, d’après les experts, est la constitution d’un portefeuille de projet bancable, et là, on peut parler de gestion des risques qui doit impérativement être partagée entre le public et le privé. En vérité le travail commence que lorsque le projet est réalisé.

Pour en venir au Partenariat Public-Privé, une question fondamentale se pose, surtout dans les pays de l’Afrique de l’Ouest. En effet, lorsque l’on parle de PPP, on parle de partage des ressources, et sur ce point, beaucoup de pays sont le plus souvent lésés au moment de la négociation du contrat.

Le Maroc cité en référence

Le gouvernement du Maroc, représenté par Najar Saher, DEPP au ministère de l’économie et des finances, les PPP consacrent un changement culturel entre le secteur public et les secteurs privés. Ils se traduisent par une mutualisation des ressources, un partage des risques, une mise en place de services de qualité et surtout il faut qu’ils soient une relation gagnant-gagnant pour que chacun puisse retrouver son compte.

→Lire aussi : Les quatre accords de partenariat économique public-privé et privé-privé signés devant SM le Roi et le Chef de l’Etat sénégalais

Dans le même ordre d’idées, les Partenariats Public-Privé doivent se préoccuper du renforcement de la compétitivité économique des pays partenaires. C’est dans ce cadre que le Maroc à fait le choix d’identifier ses chantiers de réformes pour l’ancrage d’un partenariat équilibré entre les secteurs public et privé avec la mise en place de stratégie sectorielle.

Des 3 P aux 4 P

Pour Mohamed Bourrahim, les PPP doivent se développer davantage en imaginant d’autres formes de partenariats qui se donnent la priorité du service rendu au citoyen. Pour cela, il faut impérativement que l’implication des populations. Et d’ailleurs, pour M. Bourrahim, « nous pensons à un élargissement des PPP pour donner des Partenariats Public-Privés-Population. Tout projet qui n’implique pas les populations ne sera pas réussi. Certes le secteur privé investit pour gagner de l’argent, c’est légitime mais aussi de garantir des services répondants aux attentes des citoyens. »

Source: media marocain.

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Forum PPP Afrique: Allocution du président Daouda COULIBALY, à la cérémonie d’ouverture de la 2e édition du Forum à Casablanca

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Par Malijet – Date: 12 Novembre 2018 6 réactions

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Daouda COULIBALY, Président du Forum PPP Afrique
Daouda COULIBALY, Président du Forum PPP Afrique

Monsieur le ministre du Développement Industriel et de la Promotion des Investissements, Représentant du Premier ministre de la République du Mali,

M. le vice-ministre congolais chargé de la Coopération Internationale,

M. l’ancien ministre malien de la communication et de l’économie numérique,

M. le secrétaire général, représentant M. le ministre malien de l’économie numérique et de la communication

Excellences Mesdames et messieurs les Ambassadeurs,

Mesdames et messieurs les Dirigeants d’entreprise et de structures publiques ici présents,

Mesdames et messieurs les représentants des chambres consulaires,

Mesdames et messieurs, en vos rangs et qualités,

Honorables invités,

Chers participants,

Permettez-moi d’abord de vous souhaiter la bienvenue à cette 2e édition du Forum PPP Afrique à Casablanca au Maroc sur le thème « Promouvoir l’Agriculture et les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) grâce aux partenariats public-privé (PPP) »

Cet évènement fait suite au succès rencontré par la première édition du Forum PPP Afrique, qui a réuni à Paris en octobre 2017, des intervenants de renom ainsi que plus de 300 participants.

La présente édition s’attachera particulièrement à analyser et promouvoir le rôle des PPP dans les transformations agricole et numérique en Afrique, aussi bien en termes d’infrastructures qu’en terme d’usages.

Le Forum PPP Afrique s’inscrit résolument dans une démarche de capitalisation des expériences et de développement des bonnes pratiques dans la mobilisation du secteur privé pour le développement du continent.

Dans cette optique, l’événement cherchera à mettre en avant la longue et fructueuse expérience du Royaume du Maroc dans la mise en place de partenariats public-privé, ainsi que l’excellence et le savoir-faire des entreprises marocaines dans ce domaine. En rassemblant à Casablanca un nombre important de décideurs africains et d’investisseurs internationaux, ce forum ambitionne d’être un catalyseur de nouveaux contrats de PPP, dans lequel les acteurs publics et privés occuperont une place centrale.

La décision d’organiser cet évènement au Royaume du Maroc s’inscrit aussi en cohérence avec l’engagement de Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, pour le développement économique de l’Afrique dans une logique de partenariat équilibré et gagnant-gagnant.

Créé par une entreprise Africaine (Trainis), le Forum PPP Afrique 2018 répond ainsi à une logique de coopération Sud-Sud. Alors que le succès des PPP nécessite un haut niveau d’expertise, le Forum PPP Afrique constitue ainsi un levier pour renforcer l’ingénierie des États africains en ce domaine.

Je reste donc convaincu que ce forum contribuera à raffermir les bases de cette collaboration fructueuse entre le public et le privé, entre pays africains, dans un élan unique d’aider à promouvoir le développement des TIC et de l’agriculture en Afrique.

Il convient, Mesdames et Messieurs de préciser que les PPP peuvent être adaptés aux conditions financières spécifiques de chaque projet à la situation politique et aux spécifiques de chaque projet, à la situation politique et aux priorités socio-économiques de chaque pays;

Mais la mise en œuvre d’un projet PPP requiert une solide organisation au niveau de l’Etat, pour gérer le processus de bout en bout.

Ce forum a donc pour mission, entre autres, d’aider les Etats a mieux prendre en compte cette dimension d’organisation tout en se reposant sur l’expertise d’acteurs privés expérimentés.

Mais pourquoi l’Agriculture ? Pourquoi les TIC ?

Avant tout propos, il convient de préciser que le thème de cette édition ne concerne pas les TIC dans l’agriculture, mais plutôt considère chacune de ces 2 thématiques séparément.

Comme vous le savez, les besoin d’investissements en infrastructures sur le continent sont considérables et loin d’être couverts. Par exemple, la Banque mondiale estime un besoin de l’ordre de 100 milliards de dollars par an. Jusqu’ici, l’Afrique et ses partenaires financiers traditionnels ne parviennent à mobiliser que 40 a 45 milliards de dollars par an, soit moins de la moitié du besoin !

Malheureusement, les secteurs de l’Agriculture et des TIC n’échappent pas à ce déficit d’infrastructures constate en Afrique en dépit des immenses potentialités dont regorge le continent sur ces 2 secteurs.

D’abord l’agriculture.

Faut-il rappeler que nous disposons des plus grandes réserves de terres arables au monde et que l’immense majorité de ces terres demeure inexploitée ?

Nous sommes convaincus que l’Afrique peut opérer son développement par le biais d’une révolution verte, tel que cela a été réussi ici au Maroc.

Malheureusement les gouvernements d’Afrique subsaharienne ne consacrent en moyenne que 5 pour cent de leurs budgets nationaux à ce secteur au lieu de 10% conformément à leurs engagements à Malabo en 2014. A cet égard, il convient de saluer les efforts consentis par certains pays dont le Mali qui consacre désormais 15% de son budget au secteur de l’agriculture.

En Afrique, les partenariats public-privé dans l’agriculture sont récents et modifient considérablement le secteur. Ils évoluent de plus en plus vers un concept élargi qui inclut pleinement les petits agriculteurs. Au Maroc plusieurs projets peuvent être cités : les agropoles de Meknès, les nombreux programmes d’irrigation opérés par la Direction de l’Irrigation du ministere de l’Agriculture (ici présente) ainsi que la mise en location de terres par l’ADA, et l’exemplaire Projet d’irrigation d’El Guerdane dans le Souss-Massa avec un périmètre de 10 000 ha.

Il faut que l’Afrique considère l’agriculture comme un secteur prioritaire et nous sommes persuadés que le privé peut aider à financer ce secteur, notamment par des contrats de PPP. Mais il ne faut pas faire de PPP pour faire du PPP ! Car le PPP doit s’inscrire dans une vision politique cohérente de développement. C’est un outil à la disposition des Etats mais loin d’etre une baguette magique. Il n’est pas une fin en soi, mais un outil au service d’un projet d’intérêt public. Il demande de la préparation, d’où pour certains, PPP, c’est aussi Préparer, préparer et préparer !

S’agissant des TIC

Qui n’a pas été surpris par la révolution du téléphone portable en Afrique ? Depuis bientôt 15 ans, l’Afrique montre la voie au reste du monde en matière de paiement par le mobile.

Regardez comment à travers l’Afrique, la jeunesse s’approprie ces nouvelles technologies avec la création d’applications numériques de tout genre, le développement de drones, etc.

Oui, la jeunesse Africaine est aussi capable d’ingéniosité, de créativité pour peu qu’elle soit dans un environnement stimulant et adéquat.

En mettant le focus sur ce secteur, nous souhaitons la aussi attirer l’attention des investisseurs sur les potentialités qu’offre le continent en matière de numérique.

Je ne saurais conclure mon propos sans adresser mes vifs remerciements à son Excellence Monsieur le Premier ministre de la République du Mali, Monsieur Soumeylou Boubeye Maiga ainsi qu’à son représentant personnel à ce forum, Monsieur le ministre Boubacar.

Je tiens également à remercier l’ensemble de nos soutiens et sponsors :

– le club PPP à travers Marc Teyssier d’Orfeuil, cher ami ;
– l’AMCI à travers son Excellence l’Ambassadeur Si Mohamed Methqal,
– l’OCP,
– La Tribune Afrique à travers Abdelmalek Aloui et sa formidable équipe,
– La DEPP
– Le ministère de l’agriculture du Maroc à travers la Direction de l’Irrigation
– L’Agence pour le Développement Agricole du Maroc (ADA)
– La chambre d’agriculture de Casablanca Settat
– L’APEBI (la fédération marocaine des entreprises du numérique)
– Le groupe ADS de Samba Bathily, cher grand frère,
– Le cabinet Aisse
– L’Isfin
Je voudrais ici remercier sincèrement M. le ministre Freddy KY pour son soutien a l’évènement.

Je ne saurais enfin terminer sans dire encore une fois BRAVO à la jeune et dynamique équipe Trainis qui a fait un travail extraordinaire pour que ce jour soit.

Chers participants,

Un programme riche et dense vous attend aujourd’hui et demain.

Je vous invite à tirer le meilleur profit des rencontres et des échanges dont vous serez les acteurs pendant ces deux jours et avec la conviction que les entreprises et installations qui seront visitées le 2e jour seront une source d’inspiration pour vous.

Je vous souhaite un excellent et très fructueux Forum PPP Afrique 2018 !

Daouda Bakary kone
Mail: croissanceafrik@gmail.com

Source: croissanceafrikque.com