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Mali : « Le FMI soutiendra dans sa totalité le programme économique du Mali »

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C’est ce qu’a déclaré M. Abebe Aemro Sélassié, Directeur du département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI), lors de sa sortie d’audience du jeudi dernier à Bamako, où il a été reçu par le président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta.
Monsieur Sélassié accompagné de la Chef de mission et de membres de son staff est à sa première visite au Mali. Au cours des discussions avec le Président de la République, il a surtout été question du programme économique du Mali en matière de santé, éducation et infrastructures. Le programme du FMI est en passe de prendre fin dans notre pays.
A cette occasion, M Sélassié a salué la bonne coopération entre son institution et notre pays, et les échanges fructueux qu’il venait d’avoir avec le chef de l’Etat. Aussi, l’expert informe sur la nécessité de prendre de nouveaux engagements afin de pouvoir apporter leur appui pour la poursuite du programme pour le développement économique du Mali.
« Nous avons eu au cours de cette audience des discussions très utiles avec Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar Keïta, président de la République, Chef de l’Etat, et avec le ministre en charge des Finances. Le FMI soutiendra dans sa totalité le programme économique du Mali. Nous devons prendre de nouveaux engagements afin de pouvoir apporter notre appui pour la poursuite du programme pour le développement économique du Mali » » a déclaré le Directeur du département pour l’Afrique du FMI.
Avant de préciser qu’il y a trois ou quatre objectifs qui ont été déjà identifiés par le gouvernement du Mali. « Vous savez, ce que nous recherchons tous, c’est la stabilité macro-économique du pays, mais également de pouvoir accompagner le gouvernement du Mali dans son programme de réforme afin de pouvoir amener une forte croissance inclusive pour tous », a-t-il dit.
Aussi, il a dégagé des perspectives. « Et nous avons vu que le gouvernement est en pouvoir de générer des ressources afin de pouvoir prendre en charge des secteurs comme l’éducation, la santé, les infrastructures. Nous allons aussi aider le gouvernement du Mali afin de pouvoir renforcer davantage le capital humain et physique du pays pour une croissance beaucoup plus inclusive pour tous », a indiqué M. Sélassié.
Mahamane Maïga
Lejecom
Mail: croissa’ceafrik@gmail.com

20ème Conférence des Plénipotentiaires de l’UIT à Dubaï : « le Mali considère les Tics comme un secteur stratégique de développement »

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C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, Arouna Modibo Touré, qui intervenait devant les délégués de la 20ème Conférence des Plénipotentiaires de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT). Les travaux de ce grand rendez-vous se sont ouverts lundi 29 octobre 2018 au World Trade Center de Dubaï aux Emirats Arabes Unis.
A la tribune de la Conférence, le lundi 29 octobre, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication a présenté la politique nationale en matière de Tics. Selon le chargé de communication du département, le ministre Arouna Modibo Touré a déclaré : « le Mali considère les Tics comme un secteur stratégique de développement et notre pays est déterminé à faire de ce secteur un important levier de son développement économique, social et culturel ».
Au nombre des chantiers réalisés, le ministre Touré a cité, entre autres : la mise en place de l’Autorité de protection de données à caractère personnel, le renforcement de l’Autorité de régulation des télécommunications, l’adoption de lois sur les échanges et transactions électroniques, la cryptologie, la société de l’information et la cybercriminalité au Mali. Le ministre de l’Economie numérique et de la Communication a aussi évoqué le document de stratégie nationale pour le développement de l’économie numérique “Plan Mali numérique 2020” sans oublier la création de l’Agefau (Agence de gestion du fonds d’accès universel) pour stimuler l’accès des couches défavorisées aux services des télécommunications. Il a aussi parlé des réalisations dans le domaine de l’extension de la fibre optique et de l’inclusion numérique.
Mais malgré ces réalisations, des défis restent à relever, a-t-il souligné, notamment en matière d’accès au haut débit en zone rurale, de réduction des tarifs des services de communication et surtout de l’internet.
Il a profité de la tribune de l’UIT pour réaffirmer l’attachement du Mali aux principes fondamentaux de l’Union et surtout à la coopération internationale qui est la seule réponse aux défis liés au développement des technologies de l’information et de la communication dans nos différents pays.
Enfin, le ministre Touré a sollicité le soutien des délégués à la candidature du Mali pour sa reconduction au sein du Conseil de l’UIT afin de lui permettre de poursuivre sa contribution au rayonnement de l’organisation et au développement des Tics.
Mahamane Maïga
Lejecom

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Projet de loi des finances 2019 Mali : Les constats du Groupe de Suivi Budgétaire

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Le cadre de ses activités de plaidoyer, le Groupe de Suivi Budgétaire (GSB) a organisé le 1er novembre 2018, à Bamako, un débat public sur la note analytique du projet de loi de finances 2019.
Sur la mobilisation des recettes, il ressort du constat du GSB que la projection en matière de mobilisation des recettes fiscales dans le projet de loi de finances de 2019 est de 7% contre 10% dans les lois de finances de 2016, 2017 et 2018. Qu’est ce qui explique cette baisse du taux de mobilisation de recettes ? Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour améliorer la performance de la mobilisation des ressources pour éviter le retard ou l’absence de mise à disposition des fonds prévus dans le projet de loi de finances 2019 ? a demandé le GSB aux représentants de l’Etat.
Concernant la fonction publique, il ressort des remarques du GSB que le nombre de fonctionnaires a considérablement augmenté en 2019 par rapport en 2018 dont les plus fortes sont constatées aux ministères de l’éducation nationale (56.931 en 2019 contre 10 489 en 2018) et de la santé (6000 en 2018 contre 9277 en 2019). Autre constat, le nombre total de fonctionnaire de l’Etat est de 48808 en 2018 contre 96665 en 2019. Qu’est ce qui explique ces augmentations? S’interroge le groupe. Remarque encore. Le crédit de paiement pour les salaires de la fonction publique (sans le Mdac) qui s’élève à 369756 505 000 Fcfa et le budget pour le personnel du Mdac est de 103 708 334 000 Fcfa, soit un total de 473 464 839 000 Fcfa. Or, dit le GSB, les dépenses en personnel total se situent à 595600000000 Fcfa. Qu’est ce qui explique l’écart de 120 milliards de Fcfa, questionne le GSB ?
Concernant le transfert des ressources aux collectivités territoriales, il était convenu entre l’Etat et les collectivités de transférer 30% des ressources aux collectivités. Il ressort qu’en 2019 que les ressources transférées aux collectivités territoriales devraient représenter 21,3% des recettes budgétaires, encore loin donc des 30% prévus au titre de l’accord de paix issu du processus d’Alger pour 2018. A quand le transfert des 30% ? Questionne le GSB.
Sur le cas des ministères ou institutions dont le budget augmente entre la loi de finances 2018 et le projet de loi de finances 2019 comme la présidence de la République représentant essentiellement plus 61% pour la catégorie « acquisition de services », le ministère de la défense et des anciens combattants, représentant plus 18% pour la catégorie « charge de personnel », le ministère de la sécurité et de la protection civile représentant plus 12% du fait de l’augmentation de la catégorie « acquisition, construction et grosses réparations des immeubles », de la sécurité d’Etat représentant plus 59% essentiellement pour la catégorie « achat de biens », du ministère de la jeunesse, de l’emploi et de la construction citoyenne, représentant plus 25% essentiellement du fait de l’augmentation de la catégorie « acquisitions, constructions et grosses réparations des immeubles ». Pourquoi ces augmentations ? De quels services s’agit-il ? En quoi consistent ces acquisitions, constructions et grosses réparations des immeubles ? Étaient des soucis dont le GSB voulait avoir des réponses pour éclairer la lanterne des citoyens.
Pour les ministères ou institutions dont le budget diminue entre la loi de finances 2018 et le projet de loi de finances 2019, l’on note ceux de l’éducation avec – de 4,5% dont -30% pour le programme « éducation de base ». Que signifie l’opérationnalisation de nouveaux services en particulier dans le domaine de l’éducation alors que le PISE n’est visiblement pas financé ? Comment expliquer l’incohérence apparente entre l’augmentation du nombre de fonctionnaires du ministère de l’éducation nationale (400%) et la baisse de la masse salariale au niveau de l’éducation de base (13%) ? Des baisses sont constatées aussi au niveau des départements de l’innovation et de la recherche scientifique (9%), de la santé et l’hygiène publique (3%), de l’agriculture (-2,4%).
Pour les questions transversales, la charge commune, indique le GSB représente plus 25% sans plus de détail ce couvrent exactement ces « charges communes ». Pourquoi parle-t-on de charges communes alors qu’on est en budget programme ? se demande le GSB. L’application de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali connait aussi une baisse de même que l’Agences de développement régional (ADR). Par contre la subvention de l’Edm Sa augmente, de même que les exonérations (augmenté de plus de 21% de 2016 à 2017). Le GSB se demande aussi comment les fonds d’investissement de l’assainissement peuvent être réduits vue l’insalubrité des grandes villes du Mali ?
Mahamane Maïga
Lejecom.com

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Sénégal: L’Union africaine et les pays du G5 Sahel zappent le forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique

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Depuis ce lundi 5 Novembre 2018, se tient au Sénégal le forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique. Ce sommet qui est organisé par le gouvernement du Sénégal en partenariat avec la France, pour réfléchir sur les enjeux sécuritaires en Afrique a enregistré des grands absents. Le Président de la Commission de l’Union africaine et les Chefs d’État du G5 Sahel n’ont pas fait le déplacement de Dakar. Dessous d’un raout qui n’attire plus grand monde. Décryptage.
La 5ème édition du forum international de Dakar sur la paix et la sécurité en Afrique qui se tient dans la capitale sénégalaise n’a pas vu la participation du Président de la Commission de l’Union africaine. Raison: l’agenda du Tchadien Moussa Faki Mahamat ne le permettait pas d’y prendre part. Outre l’absence de ce poids lourd qui déploie à fond la machine diplomatique en tandem avec l’homme fort de Kigali, par ailleurs Président en exercice de l’Union africaine, Paul Kagamé, les Chefs d’État des pays du G5 Sahel n’ont pas aussi fait le déplacement de Dakar. Selon des sources diplomatiques autorisées, le Président malien, Ibrahim Boubacar KEITA, a préféré zappé l’événement pour se rendre à Rennes (République de France) pour la commémoration de la première guerre mondiale (1914-1918), aux côtés du Chef de l’État français, Emmanuel MACRON et d’autres hauts dignitaires du monde, en hommage aux tirailleurs sénégalais. Pourquoi cette préférence française à celle de Dakar, où discutent experts et chercheurs sur des questions de paix, de sécurité et de développement? Idem pour Deby Itno, Marc Christian Kaboré, Issoufou Mahamadou et Ould Abdel Aziz, qui ont marqué leurs absences. Seul le locataire du State House, le Président gambien Adama BARROW s’est tapé un petit safari au CICAD. À l’évidence, si beaucoup de diplomates africains aguerris estiment que le gouvernement sénégalais joue trop solitaire sur recommandation de Paris, dans la formulation de cette problématique, Dakar lui resterait irréprochable dans les contenus du raout. Un officiel sénégalais, a révélé à Confidentiel Afrique, que cet événement revêt une dimension symbolique et reste avant tout une affaire entre experts et chercheurs de la question sécuritaire. Pas de fétichisme solennel en la circonstance. Encore moins une messe de Chefs d’État. Peut-être que c’est cette posture ou cette incompréhension dans l’approche du forum qui constitue le pêché diplomatique. Selon des sources crédibles parvenues à Confidentiel Afrique, l’État du Sénégal, malgré le soutien financier de la France versait la bagatelle de 3 milliards de FCFA au titre de sa contribution à l’organisation du Forum, sous l’autorité d’alors du ministre sénégalais Cheikh Tidiane GADIO. Depuis le départ de ce dernier, l’État du Sénégal s’est retourné vers d’autres puissances comme le Qatar, pour le soutenir dans l’organisation.
La nécessité de l’union
Dans un contexte de globalisation, des phénomènes comme le terrorisme sont devenus une menace planétaire. La paix et la sécurité relèvent aujourd’hui d’une question de survie collective. Autrement, s’unir ou périr.
Comment peut-on organiser un sommet sur la paix et la sécurité en Afrique sans une implication active et officielle de l’union africaine ou même des Présidents du G 5 Sahel? Le faire, là n’est pas le problème, mais ressemble aux yeux de certains spécialistes à une farce sur la paix et la sécurité. « L’Afrique devra discuter de ces questions dans un cadre de réflexion crédible, de dimension continentale » commente ce diplomate africain.
L’Algérien Smail Chergui, Commissaire en charge de la paix et sécurité de l’Union africaine qui appelle de ses vœux les africains à faire bloc afin de régler ensemble les problèmes sécuritaires auquel fait face le continent africain ne dira pas le contraire.
ConfidentielAfrique

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Eau : la BAD prête 117 millions d’euros au Maroc

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Un prêt de 117 millions d’euros a été accordé au Maroc par le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) pour la mise en œuvre du « Projet de pérennisation et de sécurisation de l’accès à l’eau potable ».

Cette convention a été signée à Abidjan, indique la BAD dans un communiqué, qui précise que ce projet « consiste en la sécurisation de l’accès à l’eau potable dans les provinces de Guercif, Zagora, Al Hoceima, Tanger et Beni Mellal qui comptent 2,5 millions d’habitants, grâce à de nouveaux investissements dans les stations de traitement et les réseaux d’adduction d’eau potable ».

Pour le directeur général de la BAD pour la région Afrique du nord Mohamed El Azizi, « garantir l’accès de tous à une eau potable de qualité est le préalable nécessaire à toute forme de développement durable. C’est pour nous une contribution stratégique ».

En un demi-siècle, la BAD a octroyé quelque 10 milliards d’euros au Maroc pour plus de 160 projets et programmes couvrant différents secteurs, notamment l’énergie, l’eau, les transports, l’agriculture ainsi que le développement social.

Aïssatou Trapré
Source:croissanceafrique.com
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Iran: les USA poursuivent leur guerre économique, l’UE se couche, les autres profitent

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Les nouvelles sanctions US contre l’Iran sont donc officielles. Washington, qui souhaite plus que tout détruire le pouvoir iranien actuel, a tout de même concédé que certains pays pourraient continuer d’acheter du pétrole à Téhéran. Mais cette annonce n’est pas un signe de faiblesse pour l’avocat franco-iranien, Ardavan Amir-Aslani. Interview.

En ce 39e anniversaire de la crise des otages américains à Téhéran (1979), les États-Unis ont instauré ce 4 novembre la deuxième salve des sanctions contre l’Iran. Après la mise en place de mesures pénalisant les importations de matières premières, l’automobile et l’aviation, Washington a annoncé l’application de sanctions contre les secteurs financier et pétrolier.

Le but est de réduire rapidement à zéro tout échange, notamment la vente de pétrole en provenance de l’Iran. Cette seconde étape d’embargo vise à faire tomber la puissance iranienne en s’attaquant à l’or noir, dont les ventes représentaient il y a peu, 80 % du budget de l’État.
Si l’administration Trump a annoncé avec surprise que huit pays avaient obtenu des dérogations pour continuer, sur une période de six mois, d’acheter du pétrole à Téhéran, son « allié » européen, exclu de ce groupe, subi une nouvelle humiliation.

Me Ardavan Amir-Aslani, avocat franco-iranien, nous livre son analyse. Il est le cofondateur du cabinet d’avocats d’affaires Cohen Amir-Aslani, qui possède un bureau d’activité à Téhéran.

Sputnik France: Avant de rentrer dans le vif du sujet, quel constat faites-vous depuis le 8 mai jusqu’à aujourd’hui?
Ardavan Amir-Aslani: Le constat économique inévitable est le retrait quasi-total de l’ensemble des entreprises étrangères de l’Iran. La totalité des grands intervenants étrangers dans le domaine des projets d’infrastructures s’est retirés. Les exportations pétrolières iraniennes, à compter du mois de mai dernier, ont baissé, et ont perdu deux tiers de leurs importances: de 3 millions de barils en avril 2018, on est passé à 2 millions au mois d’août dernier et aujourd’hui à 1,2 million. Et il est fort possible que cette baisse augmente avec le temps.
D’ailleurs, les exemptions prononcées par l’administration Trump ne concernent qu’un certain nombre de pays, dont l’Inde, la Chine, la Corée du Sud, qui sont acheteurs de pétrole iranien et qui vont être autorisés pour les six prochains mois à continuer de la sorte, mais ne pourront pas payer directement les Iraniens, puisqu’ils devront consigner le fruit de cet achat sur un compte séquestre dans leur pays où l’Iran pourra avoir accès uniquement dès lors qu’il s’agirait d’utiliser cet argent-là pour l’achat de produits alimentaires ou de produits médicaux.

Sputnik France: Malgré tout, l’annonce de huit pays sont exemptés de ces sanctions peut-elle être considérée comme une défaite pour Washington, qui n’aurait pas les moyens de contraindre les principaux partenaires de l’Iran à stopper leurs achats de pétrole?

Ardavan Amir-Aslani: Non, je ne pense pas du tout que cela soit une question d’incapacité de forcer les partenaires d’acheter du pétrole iranien ou pas. Je pense que c’est un constat économique réel que les États-Unis ont effectué: la capacité mondiale de production de pétrole aujourd’hui ne peut pas, du jour au lendemain, absorber le 1,2 million de barils que l’Iran continue d’exporter. Et les Américains n’ont pas envie que le pétrole, qui a connu une baisse de 15 %, explose avec des taux pharaoniques de 100 dollars le baril, ce qui risquerait d’arriver si les dérogations n’étaient pas octroyées.

Ardavan Amir-Aslani: Les entreprises américaines et les alliés des États-Unis. D’ailleurs, les Américains ont essayé d’envisager la chose. En marge du Sommet de Saint-Pétersbourg, la Russie, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite se sont répartis entre-deux le 1,2 million de barils/jour que l’Iran exporte en moins aujourd’hui.
Mais les Saoudiens ne peuvent pas aller au-delà de 10,7 millions de barils/jour, les Émiratis sont au taquet, les Russes aussi, donc aujourd’hui, globalement, il n’y a pas de solution alternative au pétrole iranien.
Là où les États-Unis ont de la chance, c’est qu’on peut facilement, dans les 6 à 8 mois à venir, remplacer le 1,2 million, parce qu’il y a une baisse de la conjoncture économique internationale: la crise turque, la crise argentine et également une baisse de la demande chinoise pour l’énergie.

L’Allemagne réagit aux sanctions américaines contre l’Iran
Sputnik France: On affirme souvent que l’Iran a peu d’alliés. Il peut au moins compter sur ces huit pays, dont certains sont des puissances économiques et stratégiques de premier ordre (Chine, Inde, Turquie)?
Ardavan Amir-Aslani: Non, je ne le pense pas du tout. Le Général de Gaulle disait qu’un pays comme la France n’a pas d’amis, a juste des alliés de circonstance. C’est pareil pour les Iraniens. Lorsque vous regardez la liste des principaux acheteurs du pétrole iranien, le cas chinois par exemple: les Chinois aujourd’hui détiennent 1.000 milliards de dollars de Bons du Trésor américain. Ils sont collés avec ces bons-là. Ils ont besoin des États-Unis. Leur plus grand marché d’exportation est le marché américain. La Chine exporte plus de 400 milliards de dollars de produit par an. Et la Chine a besoin de ce marché américain pour maintenir son taux de croissance entre 6 et 8 % par an.
Faute de ce taux de croissance, l’économie chinoise ne connaîtra pas la stabilité, qui est la principale considération à Pékin. Les Russes, qui n’achètent pas de pétrole iranien certes, mais apportent leur concours aux Iraniens, eux-mêmes sont coincés avec des sanctions américaines qui ont été prononcées à leur encontre pour d’autres raisons. Leurs entreprises championnes comme Rusal ont perdu presque la moitié de leur capitalisation boursière du fait de ces sanctions et la monnaie russe a perdu de sa valeur. Donc globalement, aucun des pays en question, de par l’importance économique du marché américain et la puissance des États-Unis n’est réellement un contrepoids, aucun de ces pays.

Sanctions contre l’Iran: Trump affirme vouloir en ralentir le rythme
Sputnik France: Est-ce un nouveau pied de nez pour les Européens? Pour rappel, la plupart des grands groupes européens ont déjà quitté l’Iran (Total, PSA, Daimler, Airbus, ENI, etc.)
Ardavan Amir-Aslani: L’Europe sur la question iranienne, n’est que rhétorique, n’est que parole. Alors effectivement, la rhétorique est belle, elle est puissante. L’Europe veut imposer le respect des normes internationales, le respect du multilatéralisme face au souverainisme incarné par le Président actuel aux États-Unis. Mais dans la pratique, l’Europe, à part des propos bien-pensants, n’a pas été capable de livrer quoi que ce soit.
Prenez l’exemple des cas pratiques que l’Europe a proposé de transposer. Cette histoire d’OFAC européen [organisme permettant d’imposer des sanctions aux entreprises américaines], que l’Europe se proposait de créer, n’a pas été créée. Les demandes de dérogations adressées aux Américains pour les champions européens, cela n’a pas été accepté par les Américains. La création d’un fonds pour le financement de projet pour l’Iran n’a pas non plus été créée.
Les lois de blocage, qui interdisent en fait aux sanctions américaines de s’exécuter sur le territoire de l’UE, n’ont pas dissuadé les entreprises européennes de quitter quand même l’Iran. Parce que des entreprises comme Total ou PSA, leurs principaux centres d’activités sont à l’étranger hors de l’UE. La dernière initiative européenne de création d’une chambre de compensation en Europe [qui permettrait des achats à l’Iran, ndlr] n’a même pas vu le jour aujourd’hui, puisqu’aucun pays européen n’a accepté de la recevoir sur son territoire. En plus, quand bien même il y aurait un pays qui accepterait de l’héberger et qui l’immatriculerait sur son territoire, il n’y a pas d’acheteurs européens pour renflouer la caisse. Puisque les grandes entreprises françaises, espagnoles, italiennes et allemandes, ont déclaré qu’elles n’achèteraient plus de pétrole iranien au-delà du 4 novembre.
L’Europe, à part un discours rhétorique, n’a rien pu concrètement livrer à l’Iran.

Sputnik France: Au-delà des discours donc, le problème n’est-il pas aussi politique?

Ardavan Amir-Aslani: Lorsque vous observez les relations bilatérales comme entre la France et l’Iran, vous vous apercevez que cela fait six mois que les deux pays ne sont pas échangés d’ambassadeurs. Dernièrement, à l’issue d’un attentat que l’on attribue à Téhéran, le Danemark a rappelé son ambassadeur. On n’est pas dans un monde très uni.
Et puis quand on parle des Européens, on parle de deux Europe. L’Europe de l’Ouest (la France et l’Allemagne) qui effectivement est, dans une volonté du moins de protéger l’accord nucléaire de 2015 [et parfois avec ambiguïté, ndlr] et il y a l’Europe de l’Est, qui ne partage pas du tout les mêmes valeurs. Je vous rappelle que le Président de la Pologne a demandé aux Américains d’installer une base militaire Fort Trump. Et il y a aussi des pays comme la Roumanie qui hébergent des bases américaines ou comme l’Estonie, la Lettonie, etc. qui ont besoin du soutien américain face au géant russe qui est à côté. Donc il n’y a pas d’unité au sein de l’Europe.

Sputnik France: En quoi ces sanctions touchent-elles votre activité en Iran?
Ardavan Amir-Aslani: Nous avons créé le premier cabinet à vocation internationale en Iran dès le lendemain de la signature de l’accord nucléaire en juillet 2015. Et nous sommes le seul aujourd’hui qui continue d’y demeurer. Nous y représentions les plus grands projets industriels internationaux en Iran. Et dès la déclaration du Président américain en mai dernier, tous nos clients ont quitté le pays, puisqu’aucun grand groupe international n’est disposé à accepter le risque de continuer à faire du business avec l’Iran pour son image et aussi pour éviter les risques juridiques par rapport aux États-Unis.
Donc aujourd’hui, on n’a plus de clients internationaux. En réalité, les derniers dossiers consistent à clôturer les investissements effectués et liquider les sociétés créées. Notre clientèle aujourd’hui est une clientèle composée quasi-exclusivement d’ambassades étrangères basées à Téhéran et d’organisations internationales.

Source: Sputnik.com
Mail:croissanceafrik@gmail.com

1500 opérateurs économiques, institutions et fonds d’investissement de 15 pays attendus à Dakar

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Par Communiqué – 6 novembre 2018

Dakar abritera du 27 au 28 novembre 2018 la première édition du FORUM ECONOMIQUE GENERESCENCE “FEG Dakar” sous le thème “Investissements en Afrique: Le Sénégal porte d’entrée des marchés africains”. Placé sous le Haut Patronage de Son Excellence M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal, le FEG – Dakar réunira en 2 jours entre 500 et 1500 acteurs économiques et donneurs d’ordre venus d’une quinzaine de pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie, attendus sur 4 registres : Conférences plénières, Rencontres B2B, Workshop et Foire d’exposition professionnelle multisectorielle.

Organisé par GENERESCENCE BUSINESS NETWORKING, en coopération avec l’Etat du Sénégal, l’OMC, et EUROPARTNER SA, le FEG Dakar est un rendez-vous annuel économique qui permet à la fois de poser les problématiques de l’investissement en Afrique, mais surtout de favoriser la connexion d’affaire entre les acteurs économiques, institutions publiques et donneurs d’ordre du Sénégal, ceux du reste continent et du monde. Le Forum est soutenu par la Caisse Centrale de Garantie du Maroc (CCG), l’Agence Marocaine pour le Développement des Investissements et des exportations (AMDIE), Gemadec Maroc et Lexis Nexis France, Coface Afrique, la Fédération sénégalaise d’électricité (FESELEC) et le Centre des jeunes Dirigeants du Sénégal (CJD Sénégal).

D’autres institutions y sont attendus : Fenelec (Maroc), Ajecam (Cameroun), Made in Togo (Togo), fédération Marocaine de plasturgie, Fédération Marocaine des technologies de l’Information, de la Communication et de l’Offshoring (Apebi), la Confédération générale des entreprise du Maroc (CGEM Agence Pour la promotion des Investissements du Cameroun et plus d’une centaines d’entreprises et grands groupes africains et internationaux…

Pour sa première édition, le FEG – Dakar met à l’honneur le Luxembourg, le Maroc et la France. Ces pays, qui entretiennent des relations exceptionnelles avec le Sénégal, sont inscrits dans des dynamiques de croissance respectivement salutaires. Ils ont des expériences économiques et industrielles à partager, des savoir-faire et expertises à forte valeur ajoutée à proposer au Sénégal en particulier et à l’Afrique en général. Les deux pays déplaceront de fortes délégations d’hommes d’affaires, industriels et de donneurs d’ordre inscrits dans le cadre du Forum et avec des programmes B2B personnalisés.

Un programme à géométrie variable et Rencontres d’affaire gratuitement accessibles pour les entreprises sénégalaises des réseaux partenaires

Le FEG – Dakar réunit en 2 jours 1500 acteurs économiques, donneurs d’ordre et fonds d’investissement venus d’une quinzaine de pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie (France, Luxembourg, Sénégal, République de Guinée, Tunisie, Cameroun, Pakistan, Turquie, Ille Maurice, Belgique, Burkina Faso, Togo, Côte d’Ivoire, Mali, Gambie, Inde et Chine).

Les Conférences plénières tournent autour de la thématique de l’investissement au Sénégal et valorisant la destination (IDE) Sénégal. Les Rencontres B2B, Workshop (destinés aux jeunes entrepreneurs et portant sur l’entrepreneuriat en général, le montage financier de projet et l’innovation et l’Espace d’exposition de 1000 m²d’exposition avec des pavillons pour les pays à l’honneur.

Le FEG – Dakar réunira les organismes d’Etat (économies, infrastructures, agricultures, énergie, entrepreneuriat….), acteurs économiques, Investisseurs, bailleurs de fonds, donneurs d’ordre nationaux, industriels, organismes professionnels sectoriels et d’export, Chambres de commerce et d’industrie, cabinets d’expertise et d’ingénierie, importateurs, exportateurs, Collectivités locales, mairies, communes, Investisseurs, bailleurs de fonds, donneurs d’ordre, industriels, organismes professionnels sectoriels et d’export, Chambres de commerce et d’industrie, cabinets d’expertise et d’ingénierie, importateurs, exportateurs… Plusieurs chambres de commerces et agences de promotions d’investissements et des exportations.

Les adhérents des réseaux partenaires du Forum auront l’accès gratuit aux rencontre d’affaires. Ils peuvent s’inscrire et programmer gratuitement autant de rendez vous d’effares qu’ils désirent pendant les deux jours.

Des sommités de l’économie mondiale et africaine attendues

Le FEG – Dakar aura en guest-speakers Jacques DEGBELO, Directeur Division africaine et de gestion des politiques commerciales de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) et Jean Michel SEVERINO, Président d’Investisseurs & Partenaires (I&P), ancien Directeur de l’Agence Française de Développement (AFD), mais également Hugues Olivier BAGNEKI, Directeur de Coface Services Afrique de l’Ouest , Guillaume DEROUBAIX, Directeur Général Moyen-Orient Afrique du Nord & Directeur du développement international de LexisNexis, Gilles Bernard, Directeur Associé d’EUROPARTNER SA, fiscaliste (Luxembourg), Hicham BOUDRAA, Directeur de l’Agence marocaine pour la Promotion des Investissements et des exportations (AMDIE), HICHAM SERGHINI, Directeur général de la Caisse Centrale de Garantie du Maroc, Saloua Karkri Belkeziz, Présidente de la Fédération Marocaine des technologies de l’Information, de la Communication et de l’Offshoring (Apebi) ou encore Aicha Laasri Amani, Présidente de l’Association des Femmes Chef d’entreprises.

Pas moins de 4 fonds d’investissements attendus

Le FEG – Dakar accueillera également pas moins de 5 fonds d’investissements nationaux et internationaux venus en prospection et pour partenariats stratégiques : FONGIP SENEGAL, GOFIN, CCG MAROC, I&P.

Pour plus d’information, consultez le site : www.forum-generescence.org

Mail: croissanceafrik@gmail.com
Source:Croissanceafrique.com

Niger : Radisson annonce son premier hôtel à Niamey en 2019

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Le groupe hôtelier Radisson poursuit son expansion en Afrique avec l’annonce, ce 6 novembre, de son tout premier projet à Niamey, au Niger. Prévu pour ouvrir en 2019, le Radisson Blu Niamey est situé au centre-ville de la capitale, à 8 km de l’aéroport, non loin du palais présidentiel et de l’hôtel de ville.

D’un coût global de 50 millions d’euros, soit 32,8 milliards FCFA, la bâtisse de 194 chambres, dont des suites royales et présidentielles, devra être inaugurée en fin mai 2019 pour accueillir des délégations du sommet UA-UE que le Niger abritera quelques jours plus tard, au mois de juin.

« Le Niger est un nouveau pays visé par le Radisson Hotel Group. Nous avons identifié dans ce pays un potentiel remarquable pour nous développer avec trois de nos marques : Radisson Blu, Radisson et Park Inn by Radisson » estime Erwan Garnier, directeur du développement – Afrique subsaharienne du groupe Radisson.

Le groupe qui compte 90 hôtels et plus de 18 000 chambres en opération et en développement dans 31 pays en Afrique, ambitionne atteindre 130 hôtels et plus de 23 000 chambres sur le continent d’ici 2022.

DAOUDA BAKARY

Source: croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

Nucléaire, l’Arabie Saoudite lance la construction de 16 réacteurs nucléaires au cours des deux prochaines décennies, pour un coût total d’environ 80 milliards de dollars (65 milliards d’euros).

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Le prince héritier saoudien a donné le coup d’envoi à la construction du premier réacteur nucléaire du royaume à la Cité des sciences de Riyad, selon les médias locaux.

Nucléaire: Riyad met en garde Téhéran
La première pierre du premier réacteur de recherche nucléaire du royaume saoudien a été posée lundi par Mohammed ben Salmane, relatent les médias d’État.
Selon l’agence officielle SPA, le réacteur de recherche figure parmi sept projets lancés par le prince héritier lors d’une visite à la Cité des sciences de Riyad.

L’intérêt de Riyad pour l’arme nucléaire inspire des craintes
En mars dernier, l’Arabie saoudite avait approuvé la nouvelle politique nationale sur son programme d’énergie atomique. Les intentions de Riyad portent sur la construction de 16 réacteurs nucléaires au cours des deux prochaines décennies, pour un coût total d’environ 80 milliards de dollars (65 milliards d’euros).

Sur le plan militaire, le prince Mohammed ben Salmane avait promis que, si l’Iran se dotait de l’arme nucléaire, l’Arabie saoudite «ferait de même le plus rapidement possible».

L’Arabie saoudite avait également fait part de son opposition à l’accord international sur le programme nucléaire iranien et salué sa remise en cause par Donald Trump.

Source: Sputnik.com

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Le Maroc va allouer près de 13 milliards de dollars pour la construction de barrages

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Abdelkader Amara

Le ministre marocain de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, Abdelkader Amara, a indiqué à Rabat que son pays va allouer environ 116 milliards de dirhams (soit près de 13 milliards de dollars) pour la construction de barrages entre 2019 et 2026.

Intervenant lundi 5 novembre à l’occasion d’une séance d’échanges sur la politique de construction de barrages présentée à la Chambre des représentants, le ministre a également fait savoir que la programmation des barrages est soumise au Plan national de l’eau, compte tenu des plans directeurs d’aménagement intégré des ressources en eau des bassins hydrauliques.

Par ailleurs, a-t-il poursuivi, 1 000 petits barrages et barrages collinaires seront réalisés dans les différentes régions du Maroc. Le pays en compte, à ce jour, environ 255, quelques 144 grands barrages et 13 autres en cours de construction.

Source: Financialafrik.com

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