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La notation de long terme de Coris Holding(CH) reste BBB, mais la perspective est révisée de «stable» à «positive».

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Ouagadougou, le 01/08/2018 — West Africa Rating Agency (WARA) annonce aujourd’hui la publication de la deuxième notation de Coris Holding (CH). Sur l’échelle régionale de WARA, la notation de long terme de CH reste « BBB », en grade d’investissement, et sa notation de court terme demeure « w-4 ». Cette note reflète la solidité du Groupe, malgré sajeune histoire.

La perspective attachée à ces notations devient
positive, prenant en compte le potentiel de croissance des filiales du Groupe et aussi le fait que ces filiales sont désormais toutes rentables.

Simultanément, sur son échelle internationale, WARA assigne à CH une notation de iB/Positive/iw-6.
La notation intrinsèque de CH, indépendamment de tout
facteur de support externe, reflète les facteurs suivants :

– Un Groupe éminemment bancaire qui a su se
développer sur un marché dominé par des
concurrents étrangers agressifs ;
– Une situation financière robuste, qui se reflète dans
une forte capitalisation et une bonne rentabilité lui
permettant d’envisager sereinement son
développement ;
– Une stratégie de diversification géographique bien
pensée qui lui confère aujourd’hui une place
importante dans la sous-région UEMOA, et lui
permet d’être moins dépendante de son marché
domestique ;
– Une croissance soutenue qui s’appuie sur le
caractère innovant du Groupe, combinée à une
excellente gestion des risques, et lui permet de se
différencier de la concurrence. WARA estime que le
Groupe pourrait voir ses rendements continuer à
augmenter au cours des prochaines années.

Cela dit, la notation de CH reflète aussi le fait que le Groupe reste dominé par sa filiale Coris Bank International (BBB+/Stable/w-3) qui est une banque domestique, ce qui le place en situation de vulnérabilité vis-à-vis des enjeux macroéconomiques du Burkina Faso.

De même, la relative jeunesse du Groupe et sa stratégie d’expansion rapide fait craindre des tensions de trésorerie à moyen terme.

Le Groupe Coris est né en 2008 de Coris Bank
International (CBI), une banque issue de la transformation de « La Financière du Burkina » qui était à l’origine un établissement financier en difficulté. CBI a connu une forte croissance sur la période 2008-2013. Très vite, CBI, à travers un maillage judicieux et une stratégie de pénétration du marché burkinabè, parvient à se positionner comme une banque incontournable au plan local.

En vue de diversifier ses activités et de profiter d’opportunités, elle se lance en 2010 dans le conseil et la gestion d’actifs avec l’ouverture de Coris Bourse, et en 2011 dans l’assurance avec la création de la filiale Coris Assurance.

Mais l’activité de prédilection du nouveau groupe reste la banque. « Coris Holding dispose d’une vision stratégique très claire qui lui confère une dynamique positive de développement sur son métier de base qu’est la banque mais également sur ses autres métiers» affirme Landry
Tiendrébéogo, l’analyste principal en charge, pour WARA,
de la notation de CH.

Source;finacialafrik

Présidentielle au Mali: COMMUNIQUE DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE

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De graves accusations de tentative de corruption des neuf (9) membres de la Cour constitutionnelle ont été diffusées dans la presse et sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Lesdites accusations faisaient état d’une rencontre, à Bamako le 29 juillet 2018, au sein de la Cour en vue du partage d’une somme d’argent de neuf cent millions de francs cfa (900.000.000) émanant du candidat Ibrahim Boubacar KEITA en vue de couvrir d’éventuelles fraudes électorales de ce dernier lors de l’élection présidentielle organisée le même jour.

La Cour dénonce le caractère ridicule de cette affabulation médiatique visant à discréditer le scrutin relatif à l’élection du Président de la République à travers une pseudo rencontre houleuse qui ne pouvait matériellement avoir lieu dans la mesure où les juges étaient mobilisés, au même moment, dans différentes régions du Pays et en compagnie d’observateurs internationaux, pour coordonner les missions d’observation des trois mille cinq cent (3500) délégués recrutés par elle en vue d’observer le bon déroulement des opérations de vote sur toute l’étendue du territoire national.

En outre, la Cour attire l’attention de tous que la diffusion de telles accusations, sans fondement, sur la base de faits qui ne pouvaient matériellement avoir lieu troublent la sincérité du processus électoral et constitue ainsi une infraction prévue et punie par les lois électorales et pénale. A cet effet, elle se réserve le droit d’user de tous les moyens légaux par une saisine régulière des juridictions compétentes pour préserver son intégrité.

Enfin, les membres de la Cour, nullement ébranlés par ce montage grotesque, affirment leur détermination à assumer les missions, à eux, assignées par la Constitution et les lois pertinentes, dans le seul intérêt du peuple malien.

La Cour sait compter sur la bonne compréhension de tous.
Bamako, le 31 juillet 2018

LE PRESIDENT DE LA COUR CONSTITUTIONNELLE
Madame Manassa Danioko

Commandeur de l’Ordre National

Daouda Bakary KONE

Les Illuminati contrôlent-ils la planète ?

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C’est LE complot qui permet de mettre en cohérence tous les autres, de l’assassinat de Kennedy au 11 Septembre, en passant par la Révolution française et les extra-terrestres de Roswell. Les Illuminati, mystérieuse société secrète, agiraient dans l’ombre pour prendre le contrôle de la planète – c’est peut-être déjà le cas – afin d’instaurer un « Nouvel ordre mondial ».

SUR LE MÊME SUJET
Qui sont-ils ? L’élite de la franc-maçonnerie ? Les détenteurs d’un savoir occulte ? Un lobby militaro-financier ? Pour certains, les Illuminati incarnent l’intervention du diable sur terre: ils seraient les alliés de l’Antéchrist. A moins que le nom Illuminati ne désigne un super-lobby tentaculaire, dont l’identité véritable est tenue secrète, et qui tirerait les ficelles dans les coulisses de la politique et de la finance.

Les Illuminati ont vraiment existé…

Nous sommes en Allemagne, au XVIIIe siècle. Alors que la franc-maçonnerie se répand en Europe, une société secrète apparaît en Bavière, fondée en 1776 par Adam Weishaupt, un ancien jésuite : c’est l’Ordre Illuminati.
Les Illuminati de Bavière (« Illuminés », ou « ceux qui savent ») ne sont guère nombreux. Mais ils infiltrent quelques loges franc-maçonnes allemandes. Quels sont leurs buts ? Difficile à dire. Les Illuminati se réclament des Lumières, ils sont matérialistes et anticléricaux.
En 1784, l’électeur de Bavière Charles Théodore de Bavière décide de dissoudre toutes les sociétés secrètes. Considérés comme des criminels, contraints à l’exil, les Illuminati auraient complètement disparu avant 1789.
Mais en est-on bien sûr ? Et ne seraient-ils pas apparus des siècles plus tôt ?

Satan ou Wall Street
L’Ordre Illuminati aurait survécu… comme il le fait depuis des millénaires ! Car le groupe serait détenteur d’un savoir ésotérique qui remonterait aux antiques Sumer et Babylone, il y a 5.000 ans. Leur influence aurait perduré à travers les âges, infiltrant l’Eglise romaine, les Templiers, les Rose-Croix puis les francs-maçons.
A moins que ces racines historiques ne relèvent que d’un folklore, d’un nuage de fumée destiné à cacher leur véritable identité: celle d’une caste dont le but ultime serait la maitrise du monde, détruisant gouvernements et religions pour l’instauration d’un « Nouvel ordre mondial ».
Traversant l’Atlantique, ils se seraient notamment implantés au sein des élites d’un pays neuf: les Etats-Unis.

La preuve par le billet de 1 dollar

Aussi surprenant que cela puisse paraître, la puissance des Illuminati serait exhibée bien en évidence : sur le billet vert. Le roi dollar incarnerait ainsi l’avènement de leur empire. C’est après l’élection en 1933 du président américain Franklin D. Roosevelt – un franc-maçon – que le billet de 1 dollar adopte son aspect actuel :

– Dans la partie gauche du billet figure une bien étrange pyramide égyptienne, coupée en deux. A la base de cette pyramide est inscrit le nombre MDCCLXXVI, soit 1776. C’est l’année de la fondation des Etats-Unis. Mais aussi celle de l’ordre des Illuminati de Bavière…
– Au sommet, « l’œil irradiant dans toutes les directions » représente « l’œil qui espionne tout ».
– Sous la pyramide, l’expression latine Novus Ordo Seclorum « explique la nature de l’entreprise : la signification serait ‘un Nouvel ordre social’ ou une ‘nouvelle donne’ », soit un « New Deal ». Annuit Coeptis signifierait: « Notre entreprise [la conspiration] a été couronnée de succès ». (source: « Pawns in the Game », Des Espions sur l’échiquier, William Guy carr, 1958).
Et de nombreux autres codes seraient cachés dans le billet vert.

Sauf que… le dessin ornant le billet de 1 dollar est le même que sur le Grand sceaux des Etats-Unis, utilisé dès 1782, soit six ans seulement après la création des Illuminati de Bavière. Et Novus Ordo Seclorum ne se traduit pas par « nouvel ordre mondial » mais par « nouvel ordre pour les siècles », une expression qu’il faut entendre en gardant à l’esprit les valeurs de la Déclaration d’indépendance. Annuit Coeptis (qu’on traduit par quelque chose ou qu’un « approuve ce qui est
commencé ») place l’Amérique -la nouvelle « Terre promise »- sous la protection de Dieu.

Le propre des symboles est de laisser une large place à l’interprétation. En cherchant bien, on découvre ainsi que les différents billets américains auraient annoncé les attentats du 11 Septembre.

L’essayiste Edward Griffin affirme pour sa part que la Banque fédérale américaine (la Fed) a été fondée par un cartel de banques privées contrôlées par les plus puissants milliardaires, et qu’elle sert donc leurs intérêts particuliers. Des milliardaires qui, bien sûr, feraient partie des Illuminati. A la vérité, la Fed est fondée sur l’articulation de banques régionales. Ses gouverneurs sont nommés par le président américain, après confirmation devant le Sénat.

Skull and Bones, la face visible des Illuminati ?

Derrière les dollars, il y a les hommes, et les arguments conspirationnistes deviennent plus inquiétants. Quel est par exemple le point commun entre George W. Bush le républicain et son ancien adversaire démocrate John Kerry ? Ils sont tous les deux membres de Skull and Bones (littéralement: « le crâne et les os »), une société secrète de l’université de Yale. Fondée en 1830, cette confrérie étend son influence notamment à la CIA, au département de la Défense et au département d’Etat. Réseau d’entraide pour booster une carrière? Ou bien pacte unissant les familles les plus puissantes de l’establishment ? Des auteurs conspirationnistes affirment que les Skull and Bones dirigent en sous main le Council on Foreign Relations (CFR, Conseil des relations étrangères), dont les 4.300 membres à vie influencent eux-mêmes la politique étrangère des Etats-Unis.

L’avertissement d’Eisenhower

Le complot a aussi ses adversaires. Le 17 janvier 1961, le président Eisenhower, au moment de quitter le pouvoir, prononça un discours mettant en garde le pays contre le pouvoir du lobby militaro-industriel :
‘ »Nous devons nous méfier d’une influence non justifiée, qu’elle soit voulue ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d’un accroissement funeste des abus de pouvoir existe et persistera. Ne laissons jamais le poids de ce complexe mettre en danger nos libertés ou notre démocratie. »
Pour les conspirationnistes, les inquiétudes d’Eisenhower annoncent l’assassinat du président Kennedy, deux années plus tard.

Le « Nouvel ordre mondial » s’installe

6 mars 1991. La Guerre froide est finie. « Nous avons face à nous l’opportunité de fonder pour nous et les générations futures, un nouvel ordre mondial un monde fondé sur le règle de la loi », déclare George Bush père.

Bush fait-il référence au « Nouvel ordre mondial » des Illuminati ? Veut-il, au nom des droits de l’Homme, étendre au monde entier la domination des Etats-Unis – et de ceux qui contrôlent le pays ? Depuis la fin de la Guerre froide, la mondialisation de l’économie et la multiplication des institutions internationales alimentent les théories du complot. De la Banque mondiale à l’OMC, des Nations unies à l’Union européenne, des instances jugés non démocratiques seraient à l’œuvre pour abattre la souveraineté des nations et concentrer les pouvoirs dans les mains d’un petit nombre.
Car outre Skull and Bones, plusieurs groupes, dont l’existence est avérée, alimentent les soupçons de complot:

– Le groupe Bilderberg rassemble chaque année, depuis 1954, 130 personnalités du monde des affaires, des médias et de la politique. Ce qui est dit lors de ces réunions reste confidentiel. Et les médias en parlent très peu.
– La Commission trilatérale, fondée en 1973, fonctionne sur le même principe de confidentialité et recrute au sein de la Triade (Etats-Unis, Union européenne, Japon). Ce club fait l’objet de controverses. Il est accusé d’orienter l’économie du monde.

La guerre en Irak enfin, est présentée comme une preuve de l’existence d’un complot. L’administration Bush et les services américains de renseignements ont prétendu que le régime de Saddam Hussein était lié à Al Qaïda et qu’il détenait des armes de destruction massive. Si le président des Etats-Unis a menti cette fois-ci, pourquoi ne l’aurait-il pas fait à d’autres occasions ?
Dès lors, la surveillance sur internet, la vidéosurveillance dans la rue, les passeports biométriques, les recherches sur le génome, les nanotechnologies… seraient autant de moyens pour les Illuminati de parvenir à un contrôle sans cesse plus étroit sur la population, dont les médias seraient les complices.

Un besoin de « réenchantement du monde »

Des indices, des indices soigneusement choisis… mais pas de preuve (on trouve bien sur le web une interview du président des Illuminati de France, Raoul V., mais c’est un canular). Alors au final, faut-il croire aux Illuminati ? Car il s’agit bien ici de croyance, au sens où aucune démonstration rigoureuse ne permet de valider l’hypothèse.
Et pour cause. « Il est difficile d’attraper un chat noir dans une pièce sombre… surtout lorsqu’il n’y est pas », souligne le philosophe et politologue Pierre-André Taguieff, citant un proverbe chinois. « Celui qui ne veut pas entendre n’entend pas. Au contraire, il intègre les objections à sa théorie », poursuit le chercheur au CNRS, interrogé par nouvelobs.com, « les théories du complot sont imperméables à une argumentation, elles relèvent du dogme ».

Les théories du complot répondent selon Pierre-André Taguieff à un besoin de « réenchantement du monde ». Il s’agit de trouver un sens caché à ce qui n’en a pas forcément. D’où un succès incroyable au cinéma, en littérature, en BD…
« Les récits complotistes s’adaptent au contexte politique, militaire, économique ou culturel. Cette accommodation à l’événement étant une condition de leur vraisemblance, donc de leur efficacité symbolique », poursuit le chercheur. Ainsi, les acteurs de ces récits complotistes auront successivement été les francs-maçons, les juifs ou les sionnistes, l’Eglise catholique ou l’Opus Dei, les bolchéviques, les « 200 familles »… C’est dans la seconde moitié du XXe siècle que les Etats-Unis deviennent la nouvelle menace. « Dans les théories du complot, il faut poser une fois pour toute que l’Amérique a toujours tort et qu’elle a toujours de mauvaises intentions », écrit la politologue Nicole Bacharan.

Internet permet de diffuser largement les théories du complot, et chacun fait son marché. « En mêlant le vrai et le faux, le possible et le réel, le vraisemblable et le certain, Internet contribue puissamment à la légitimation et à la banalisation culturelles des croyances complotistes », estime Pierre-André Taguieff. « Il est bon de douter, à condition d’être capable de douter aussi de ses doutes ».

Source: Transcrit par Daouda Bakary KOné

croissanceafrik@gmail.com

MALI : CENSURE DES RÉSEAUX SOCIAUX PENDANT L’ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE DE 2018

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Par INTERNET SANS FRONTIÈRES

Internet Sans Frontières condamne la coupure d’accès au réseau social Twitter et à l’application de messagerie WhatsApp, en cours depuis le 29 juillet 2018, jour de l’élection présidentielle.

Les rapports envoyés par des utilisateurs maliens à Internet Sans Frontières, couplés aux tests de réseau effectués grâce à l’application de mesure de la censure OONI confirment que l’accès à certaines plateformes et sites web a été bloqué. L’analyse détaillée des tests effectués, disponible sur le site d’OONI, démontre que le 29 juillet 2018, le réseau social Twitter, et l’application de messagerie Whatsapp étaient bloqués sur le réseau d’Orange Mali, principal opérateur du pays. Plus inquiétant, les analyses révèlent que le site du Guardian project, qui met à disposition des informations sur les outils de contournement de la censure, était également inaccessible.

Tests effectués les derniers 24 Heures sur le réseau malien par Open Observatory of Network Interference (OONI )
“L’accès à Internet et à l’information qui y est disponible est un droit fondamental, a fortiori en période électorale. Nous sommes très inquiets que la Mali devienne familier de méthodes de censure qui empêche à des millions de citoyen de communiquer à travers les réseaux sociaux, et de s’informer des moyens de contourner la censure. Les autorités maliennes, et les opérateurs télécoms concernés devraient faire preuve de transparence et expliquer ce qui se passe“, a déclaré Julie Owono, directrice exécutive d’Internet Sans Frontières.

“Les mesures OONI ont été collectées quotidiennement au Mali depuis plus d’un an. Ces mesures, collectées principalement auprès d’Orange Mali montrent que la plupart des sites testés (pertinents au niveau international et local) ont été accessibles, ainsi que toutes les applications de messagerie instantanée populaires, telles que WhatsApp et Facebook Messenger. L’accès à WhatsApp et Twitter a cependant été soudainement perturbé dimanche dernier le jour du scrutin. Nous observons également un changement de politique de censure en relation avec l’accessibilité des sites d’outils de contournement”, écrit dans son rapport Maria Xynou, coordonnatrice recherche et partenariats à OONI.

Nous observons une augmentation constante des coupures d’Internet, ordonnées par les gouvernements en Afrique. Le gouvernement malien ne fait pas exception. En août 2016, le gouvernement ordonnait le blocage de Facebook et Twitter, alors qu’avaient lieu des manifestations contre l’arrestation d’un animateur radio populaire.

Internet Sans Frontières appelle le gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir l’accès complet à Internet au Mali.

Daouda B koné

VOICI UN PLAN POUR SORTIR DU FRANC CFA À PARTIR DE DÉCEMBRE 2018

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Présentation de la nouvelle monnaie communautaire en remplacement du FCFA à partir de décembre 2018.

Point 1 : Délimitation de la nouvelle zone monétaire
La monnaie qui remplacera le Franc CFA: Ce sera une monnaie commune à tous les pays africains utilisant le CFA actuellement. La Guinée Conakry sera elle aussi approchée pour fusionner dans cette zone monétaire. Ce sera une monnaie communautaire qui occasionnera la fusion de la BCEAO et de la BEAC. Nous aurons donc la nouvelle banque centrale dénommée CBA Central Bank of Africa (tous les noms des institutions nouvelles à naître seront en anglais car l’abandon de la langue française pour l’anglais d’abord et par la suite pour une ou des langues africaines sera le combat juste après l’abandon du Franc CFA).

Point 2: Valeur de la nouvelle monnaie et présentation des coupures.

Au départ, la valeur de notre monnaie sera établie égale au Dollars américain. La nouvelle monnaie Cedis ghanéenne fut établie équivalente au Dollars US en 2007 en parité égale. Il nous suffira de dire que l’obtention d’une unité de la nouvelle monnaie se fera contre environ 600FCFA (le cours du dollar au moment de la conversion) lorsqu’on procédera aux changes avec les populations. Ainsi, le PIB en US Dollar ne changera pas et le patrimoine de chacun restera inchangé. La nouvelle monnaie aura pour grande coupure un billet de 100 unités. Rappelons que les plus grosses coupures de Dollars US, de RMB Chinois font 100, 500 pour l’Euro et 50 pour le Ponds Britannique. C’est seulement chez nous en Afrique francophone qu’on trouve jusqu’à 10 mille unités de notre monnaie sur une seule coupure. Nous utiliserons également des centimes comme pour les Américains. Les motifs seront plus avec des images d’industries de production et de visages de leaders africains. Thomas Sankara, Sylvanus Olympio, Kadhafi et autres pourraient y figurer.

Point 3: Constitution des membres de la Banque Centrale et Rotation du poste de Gouverneur.

Il est important de garantir l’indépendance de la Central Bank of Africa vis-à-vis de tous les dirigeants des pays africains et du monde. Ainsi, il faut un ensemble d’Hommes représentant chaque pays et qui seront alors tenu de se respecter mutuellement. Chacun des 15 pays aura au moins deux représentants à la Central Bank of Africa. Ces deux représentants seront choisis par chaque pays sur appels à candidature avec l’organisation d’un recrutement par le gouvernement et l’organisation du deuxième recrutement par l’Assemblée nationale. Les votes au sein du conseil d’administration seront faits à la simple majorité. PLUS DE DROIT DE VETO. Il y aura rotation du poste de gouverneur entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale tous les 2 ans. À chaque fois que le Gouverneur sera ressortissant de l’Afrique de l’Ouest, le Vice-Gouverneur sera originaire de l’Afrique Centrale. Il n’y aura pas construction de nouveaux sièges. Les sièges actuels seront utilisés.

Point 4: Le nom de la nouvelle monnaie.

Sur la nouvelle monnaie, le mot Franc n’y apparaîtra plus. Les propositions telles que Cauris, Kama, Afro, Cica, ou autres seront faites, et nos chefs d’Etat pourront voter pour le choix définitif d’un nom lors du sommet de l’adoption de l’accord politique sous régional pour l’instauration de la nouvelle monnaie.Un vote public par sondage électronique pourrait être aussi organisé afin de choisir un nom par la population africaine.

Point 5: Centralisation des Réserves de Change.

La nouvelle banque centrale jouera le rôle actuel joué par la France et le Trésor Français. Tous les paiements et recettes externes se feront directement à la nouvelle banque centrale qui gardera ses réserves de change en Afrique. Elle sera aussi chargée d’effectuer directement les paiements aux pays étrangers correspondants à nos importations.

Point 6 : Garantie de la convertibilité et de la transférabilité.

Le fonctionnement sera analogue au système actuel, les commerçants, les importateurs, rendront leurs coupures de la nouvelle monnaie pour se voir transférer des devises étrangères dans les pays de leurs choix.

Point 7 : Stabilisation de la valeur de la nouvelle monnaie.

Nous utilisons 50% de nos recettes externes actuellement en paiement au trésor français pour garantir la parité fixe du FCFA avec l’Euro, mais pas avec le Dollars US. Nous utiliserons aussi avec la nouvelle monnaie ces mêmes 50% de nos recettes externes pour garantir la stabilité de la nouvelle monnaie à travers exclusivement des investissements industriels. Une liste non exhaustive des entreprises qui seront installées par le financement de la Central Bank of Africa est au-dessous de ce document. La Central Bank of Africa fera une répartition de ces investissements par pays et attribuera les allocations budgétaires nécessaires. Ainsi, certains pays deviendront importateurs de matières premières comme le coton des autres pays, pour en devenir des fabricants de vêtements, et exportateurs vers les autres pays. Il en sera de même pour le bauxite/aluminium, le fer/acier, le cacao/chocolat, etc. Ce système permettra l’augmentation des échanges intra-communautaires. Les besoins de consommation et la vie de nos pays vont continuer avec les autres 50% de nos recettes externes habituelles et les mobilisations de ressources internes.

Point 8 : Critères de convergence et établissement de politiques de développement communes.

La nouvelle monnaie permettra l’instauration de la politique de développement commune, de la politique agricole commune . L’Afrique pourra enfin subventionner ses agriculteurs , laquelle est impossible actuellement car l’argent devant servir à subventionner doit venir de l’étranger, ce qui ne sera plus le cas quand nous fabriquerons notre propre monnaie. Nous devrons aussi asseoir une politique d’industrialisation commune et avoir des visions à long terme. Des standards Afro seront établis comme dans la zone Euro avec les standards européens. Des routes ne se feront plus a 100 milliards dans un pays X, et pour les mêmes caractéristiques, même longueur, à 180 milliards dans un autre pays Y. Nous limiterons les investissements étrangers et ferons un audit de la dette de chaque pays immédiatement après la fin du FCFA. Ainsi, nous saurons comment rembourser s’il le faut la partie légitime de cette dette avec nos productions industrielles. Mais, nous arrêterons systématiquement d’augmenter cette dette. La nouvelle monnaie par laquelle nous allons remplacer le CFA sera la monnaie du développement industriel de l’Afrique, la monnaie qui permettra à la Banque centrale d’obliger nos banques habituelles de faire des prêts à 1% de taux d’intérêt contre 13% actuellement. Ce sera la monnaie qui mettra fin à l’émigration clandestine vers l’occident. Ce sera lamonnaie qui mettra fin au chômage de masse chez nous.

Point 9 : Dotation de la masse monétaire par pays.

Chaque pays aura une dotation monétaire équivalente au total de ses exportations, ses prêts et dons internationaux. À cela s’ajoute les crédits d’implantations industrielles , de construction d’infrastructures et de consommation, si possible.

Ce n’est pas parce que tous ces pays seront dans la même zone que l’on utilisera les fruits du travail d’un pays pour donner à un autre pays. Ainsi, les grands pays n’ont rien à craindre des petits pays, et les petits pays n’ont également rien à craindre des grands pays.

Élaboration Jaures SOGBOSSI
Daouda Bakary kone

Les 49entrepreneurs les plus riches de France en 2018

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Les montants indiquent le patrimoine professionnel des familles propriétaires.

1 Arnault Bernard, entreprise: LVMH, fortune: 56,99 milliards d’euros
2 Mulliez Famille, entreprise: Groupe Mulliez, fortune: 45,50 milliards d’euros
3 Bettencourt-Meyers Françoise, entreprise: L’Oréal, fortune: 36,12 milliards d’euros
4 Dumas Axel, entreprise: Hermès, fortune: 33,78 milliards d’euros
5 Pinault François, entreprise: Kering, fortune: 21,44 milliards d’euros
6 Dassault Famille, entreprise: Groupe Dassault, fortune: 20,41 milliards d’euros
7 Wertheimer Alain et Gérard, entreprise: Chanel, fortune: 10,56 milliards d’euros
8 Castel Pierre, entreprise: Groupe Castel, fortune: 7,73 milliards d’euros
9 Louis-Dreyfus Margarita, entreprise: Louis Dreyfus, fortune: 7,72 milliards d’euros
10 Besnier Emmanuel, entreprise: Lactalis, fortune: 7,60 milliards d’euros

11 Bolloré Vincent, entreprise: Bolloré, fortune: 7,34 milliards d’euros
12 Beaufour Anne et Henri, entreprise: Ipsen, fortune: 5,84 milliards d’euros
13 Niel Xavier, entreprise: Iliad, fortune: 5,66 milliards d’euros
14 Drahi Patrick, entreprise: Altice, fortune: 5,64 milliards d’euros
14 Coisne-Roquette Marie-Christine, entreprise: Sonepar, fortune: 5,64 milliards d’euros
16 Guerlain, entreprise: Christian Dior, fortune: 5,60 milliards d’euros
17 Decaux Jean-François et Jean-Charles, entreprise: JCDecaux, fortune: 5,17 milliards d’euros
18 Mérieux Alain, entreprise: BioMérieux, fortune: 4,81 milliards d’euros
19 Saadé Famille, entreprise: CMA CGM, fortune: 4,67 milliards d’euros
20 Ricard Alexandre, entreprise: Pernod Ricard, fortune: 4,43 milliards d’euros

21 Bellon Pierre, entreprise: Sodexo, fortune: 4,26 milliards d’euros
22 Bouygues Martin, entreprise: Bouygues, fortune: 3,43 milliards d’euros
23 Moulin Ginette, entreprise: Galeries Lafayette, fortune: 3,39 milliards d’euros
23 Peugeot Robert, entreprise: Peugeot, fortune: 3,39 milliards d’euros
25 Courtin-Clarins Christian et Olivier, entreprise: Clarins, fortune: 3,34 milliards d’euros
26 Hériard-Dubreuil François, entreprise: Rémy Cointreau, fortune: 3,28 milliards d’euros
27 Lescure Famille, entreprise: Groupe Seb, fortune: 3,19 milliards d’euros
28 Ladreit de Lacharrière Marc, entreprise: Fimalac, fortune: 3,00 milliards d’euros
29 Martin Gilles, entreprise: Eurofins Scientific, fortune: 2,99 milliards d’euros
30 Puech Nicolas, entreprise: Hermès, fortune: 2,90 milliards d’euros

31 Roquette Edouard, entreprise: Roquette Frères, fortune: 2,81 milliards d’euros
32 Bouriez Jacques, entreprise: Louis Delhaize, fortune: 2,75 milliards d’euros
33 Burelle Laurent, entreprise: Plastic Omnium, fortune: 2,74 milliards d’euros
34 Fiévet Antoine, entreprise: Groupe Bel, fortune: 2,54 milliards d’euros
35 Despature Paul-Georges, entreprise: Somfy Damartex, fortune: 2,51 milliards d’euros
36 Omidyar Pierre, entreprise: eBay, fortune: 2,49 milliards d’euros
37 Rothschild Benjamin de, entreprise: Edmond de Rothschild, fortune: 2,46 milliards d’euros
38 Wendel Famille, entreprise: Wendel, fortune: 2,39 milliards d’euros
39 Rocher Bris, entreprise: Groupe Rocher, fortune: 2,30 milliards d’euros
40 Foriel-Destezet Philippe, entreprise: Adecco, fortune: 1,96 milliards d’euros

41 Carmignac Edouard, entreprise: Carmignac Gestion, fortune: 1,95 milliards d’euros
42 D’Ornano Philippe, entreprise: Sisley, fortune: 1,93 milliards d’euros
43 Bich Bruno, entreprise: Bic, fortune: 1,81 milliards d’euros
44 Radat et Lamoure, entreprise: Groupe Atlantic, fortune: 1,77 milliards d’euros
45 Savare Jean-Pierre, entreprise: Oberthur Fiduciaire, fortune: 1,74 milliards d’euros
45 Dentressangle Norbert, entreprise: Dentressangle Initiatives, fortune: 1,74 milliards d’euros
47 Feuillet François, entreprise: Trigano, fortune: 1,69 milliards d’euros
48 Edelstenne Charles, entreprise: Dassault Systèmes, fortune: 1,64 milliards d’euros
49 Altrad Mohed, entreprise: Groupe Altrad, fortune: 1,61 milliards d’euros
49 Primat Martine, entreprise: Schlumberger, fortune: 1,61 milliards d’euros.

Daouda B kone

Le directoire de campagne du candidat Soumaïla Cissé face à la presse : « Il y aura un 2ème tour entre Soumaïla Cissé et IBK »

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Conférence de presse du directoire de campagne du candidat Soumaïla Cissé
Bamako, le 20 juillet 2018 à l`hôtel Laico de l`Amitié. Le directeur de campagne du candidat Soumaïla Cissé, M. Tiébilé Dramé a animé une rencontre au cours de laquelle il a alerté à travers les hommes des médias, l`opinion nationale et internationale sur des incohérences constatées au niveau du fichier électoral de la présidentielle du 29 juillet

Le projet du camp présidentiel de gagner au 1er tour est déjà un échec Hier, lundi 30 juillet 2018, Tiébilé Dramé, directeur de campagne du candidat Soumaïla Cissé était face à la presse au quartier général (QG) de campagne sis à Hamdallaye ACI 2000 de Bamako. Dans une déclaration sur le scrutin présidentiel tenu le 29 juillet 2018, Tiébilé Dramé a soutenu que le Président sortant, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) est contraint à un second tour. « Nous sommes à mesure de vous dire aujourd’hui qu’il y aura un 2ème tour de cette élection présidentielle entre Soumaïla Cissé et Ibrahim Boubacar Keïta. Nous nous acheminons bel et bien vers un 2ème tour. Cela veut dire que le projet du camp présidentiel de gagner au premier tour est déjà un échec », a-t-il dit. Par ailleurs, il a signalé qu’il y’ a eu bourrage d’urne dans certaines localités du pays. A cet effet, le directeur de campagne, Tiébilé Dramé a demandé à un recomptage contradictoire des voix.

«Nous avons notre propre centre de compilation de résultat et nous sommes à mesure de vous dire aujourd’hui qu’il y aura un 2ème tour de cette élection présidentielle entre Soumaïla Cissé et Ibrahim Boubacar Keïta. Nous nous acheminons bel et bien vers un 2ème tour. Cela veut dire que le projet du camp présidentiel de gagner au premier tour est déjà un échec. Malgré l’achat de conscience, nous irons à un second tour. Le président sortant est évidemment contraint à un second tour. Le takokelén n’a pas eu lieu », a déclaré à la presse Tiébilé Dramé.

Il a ajouté que le scrutin organisé le dimanche 29 juillet 2018 a été entaché de nombreuses irrégularités et de défaillances graves, qui vont peser, indéniablement, sur le résultat définitif. A l’en croire, des observateurs électoraux ont recensé plus de 1000 incidents. « Par ailleurs, en raison de l’insécurité dans le Nord et le Centre, le vote n’a pas pu avoir lieu dans 12 circonscriptions. Nous en tenons le pouvoir pour responsable. Nous invitons le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation à rendre publique la liste exhaustive des localités affectées ainsi que le nombre précis d’électeurs concernés par bureau de vote. Ces graves dysfonctionnements ont nuit à la participation pour ce grand rendez-vous démocratique », a-t-il déploré. Au cours de ce point de presse, Tiébilé Dramé a indiqué qu’il y’a eu bourrage d’urne dans plusieurs localités comme Tarkint (Nord du Mali) où le candidat Ibrahim Boubacar Keïta se retrouve avec 8000 voix contre zéro voix pour Soumaïla Cissé. En outre, il a dénoncé le fait que le candidat IBK détient 3335 voix à Gargando, 6500 voix à Talataye, 8000 voix à Salam.

Selon Tiébilé Dramé, cela est impossible car ces zones sont favorables au candidat Soumaïla Cissé. « Nous contestons à l’avance ces résultats et nous demandons un recomptage contradictoire des voix », a-t-il souhaité. Selon Tiébilé Dramé, la victoire du président sortant dès le premier tour est exclue. « Nous exigeons des autorités qu’elles prennent toutes les mesures qui s’imposent, dans la perspective du second tour du 12 août prochain, afin d’éviter la réédition de ces graves manquements. Nous en appelons également à la communauté internationale afin qu’elle joue pleinement son rôle et de garantir aux Maliens et aux Maliennes un scrutin libre, sincère et transparent », a déclaré le directeur de campagne de Soumaïla Cissé.

Au cours de ce point de presse, Tiébilé Dramé a lancé un appel aux candidats à un vaste mouvement démocratique pour réaliser l’alternance. « L’aspiration au changement est aujourd’hui incarnée et portée par la candidature de Soumaïla Cissé. Nous en appelons donc au rassemblement de toutes les forces vives du pays pour changer le destin de notre pays, pour ramener la paix et la sécurité, pour restaurer l’autorité de l’Etat, pour lutter contre la corruption, pour aider les plus défavorisés, pour soutenir les jeunes, pour promouvoir les femmes, pour relancer l’économie. En un mot, pour restaurer l’espoir », a-t-il dit.

Répondant aux questions des journalistes, le conférencier a précisé qu’il laisse le soin à l’administration de rendre publics les résultats provisoires qui seront transmis par la suite à la Cour Constitutionnelle. Enfin, il a souhaité que la parenthèse du président IBK soit fermée.
Aguibou Sogodogo

Mahamadou Camara, porte-parole de l’Alliance (EPM) :« Ibrahim Boubacar Keïta arrive largement en tête »

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Conference débat: Femmes journalistes sur la réconciliation nationale
Bamako, le 16 Aout 2014. Maison de la presse. Le réseau des femmes journalistes a tenu une conference de débat sur l`implication des femmes journalistes maliennes dans la résolution définitive de la crise malienne,particulièrement dans le processus de paix et de la réconciliation nationale.
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La classe politique malienne saluait lundi la tenue du premier tour de l’élection présidentielle, pourtant perturbé par des attaques, le camp du président sortant l’annonçant « largement en tête » et celui de son principal rival pronostiquant un second tour entre les deux hommes.

Les électeurs de ce vaste pays d’Afrique de l’Ouest étaient appelés à choisir entre le président Ibrahim Boubacar Keïta, 73 ans, et ses 23 concurrents, dont le chef de l’opposition, Soumaïla Cissé, 68 ans.

La communauté internationale, présente militairement avec la force française Barkhane, qui a pris le relais de l’opération Serval déclenchée en 2013 contre les jihadistes, et avec les Casques bleus de l’ONU, attend du vainqueur une relance de l’accord de paix signé en 2015 par le camp gouvernemental et l’ex-rébellion à dominante touareg, dont l’application accumule les retards.

Malgré cet accord, les violences jihadistes ont non seulement persisté, mais se sont propagées du nord vers le centre et le sud du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires.

Les premiers résultats n’étaient pas attendus avant mardi ou mercredi, les résultats officiels provisoires devant être proclamés d’ici vendredi, avant un éventuel second tour le 12 août.

Mais selon les premiers résultats compilés par la coalition soutenant le président sortant, « Ibrahim Boubacar Keïta arrive largement en tête », a déclaré Mahamadou Camara, un porte-parole du candidat, se gardant de fournir des résultats chiffrés pour ne pas contrevenir à la loi. « Il est en bonne posture pour assurer sa succession », a-t-il ajouté.

De son côté, le directeur de campagne du chef de l’opposition, Tiébilé Dramé, a assuré « être en mesure » d’affirmer qu’un second tour opposerait MM. Keïta et Cissé, comme en 2013.

Le projet des partisans du président sortant de le faire réélire au premier tour « est déjà un échec », a ajouté M. Dramé, dénonçant « des bourrages d’urnes dans plusieurs localités du nord du pays » exigeant selon lui « un recomptage contradictoire ».

Dans la soirée, le camp d’un autre candidat en vue, l’homme d’affaires Aliou Boubacar Diallo, a également assuré avoir la « certitude » que celui-ci serait au second tour », ajoutant: « on veut nous voler la victoire ».

– Attaque vs. participation –

Le taux de participation n’était pas connu dans l’immédiat mais s’annonçait faible, selon les premières constatations d’observateurs électoraux.

Selon une source au ministère de l’Administration territoriale, il devrait être conforme à la tendance généralement observée dans ce pays, où moins du tiers des plus de 15 ans sont alphabétisés.

La participation devrait en outre être affectée par une série d’attaques jihadistes présumées qui a perturbé le vote, essentiellement dans des zones rurales du centre, malgré la mobilisation de plus de 30.000 membres des forces de sécurité, nationales et étrangères.

Pour « diverses raisons », le vote n’a pas pu avoir lieu dans 716 des plus de 23.000 bureaux de scrutin que compte le pays, selon le gouvernement. Près de 600 bureaux ont été affectés dans la région de Mopti (centre), mais dans tous les autres, le scrutin « s’est globalement bien déroulé et dans des conditions satisfaisantes ».

Jusqu’au dernier moment, « tout le monde pensait que les élections n’allaient pas se passer », a confié lundi, soulagé, un commercial de Bamako, Hamada Touré.

– « Pays fortement troublé » –

Le déroulement du scrutin « montre quand même qu’un processus électoral peut se tenir dans un pays très fortement troublé », a indiqué à l’AFP Aurélien Tobie, chercheur principal sur le Mali à l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (Sipri), tout en s’interrogeant sur la capacité du prochain président à transformer la vie des Maliens.

« Quiconque remportera cette élection ne sera qu’une marionnette entre les mains de la France et des pays croisés », a affirmé la principale alliance jihadiste du Sahel, liée à Al-Qaïda, dans sa revendication des tirs de roquettes qui ont visé dimanche le camp de la Mission de l’ONU (Minusma) à Aguelhok (nord-est).

Le Touareg malien Iyad Ag Ghaly, chef de cette alliance, le « Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans », est le dirigeant d’un des groupes islamistes qui s’étaient emparés de tout le nord du Mali en 2012.

Il s’était invité dans la fin de campagne, fustigeant dans une vidéo les « crimes » de l’armée malienne contre des civils et l’élection, source « d’illusions ».

Selon Sean Smith, analyste pour l’Afrique au cabinet de consultants en risques Verisk Maplecroft, cette présidentielle « constitue un progrès par rapport aux élections locales de 2016 », dernier scrutin dans le pays, puisque cette fois l’ex-rébellion a accepté que le vote se déroule dans les zones qu’elle contrôle, notamment son bastion de Kidal (nord-est).

Selon Abdoulaye Touré, un informaticien, « il faut lutter contre la corruption et restaurer l’autorité de l’Etat ». Pour lui, « entre deux démons il faut choisir le moindre », explique-t-il: « Moi, je préfère un voleur qui travaille à un voleur qui fout rien ».

Abamako.com/ Par Mouhamar

Présidentielle au Mali: Les premières tendances, IBK est le grand favori dans les premiers chiffres.

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Le premier tour de l’élection présidentielle s’est déroulé hier dimanche 29 juillet 2018 au Mali. Quatre heures après la fermeture des bureaux de vote, les premières tendances se dégagent. Selon les résultats partiels et provisoires, quatre candidats sont en ballotage parfois serré. Même si dans beaucoup de centres , le président sortant Ibrahim Boubacar Keita est en nette avance.

Plus de 8,5 millions de Maliens étaient invités à accomplir leur devoir civique pour choisir parmi les 24 candidats en lice. Contrairement en 2013, l’affluence a été qualifiée de moyenne. Le vote s’est déroulé dans le calme avec des incidents signalés dans le centre et le nord du pays.

Selon les résultats partiels et provisoires disponibles à Bamako, Kayes, Ségou, Gao et dans d’autres centres urbains quatre candidats sont en ballotage. Cela s’observe également en Côte d’Ivoire, France, Suisse, Italie, Japon, Belgique, Allemagne, Chine, Etats-Unis d’Amérique, etc.

Ces candidats en tête sont : le président sortant Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK, le chef de l’opposition Soumaïla Cissé, Dr Cheick Modibo Diarra et Diallo. A Bamako tout comme à Gao, le ballotage semble serré entre ces candidats. Toutefois, IBK se taille la part du lion avec une nette avance à Ségou et à Kayes.

Si les premières tendances se confirment, il faudrait envisager un second tour. Lequel est prévu pour le dimanche 12 août. Pour nombre d’observateurs, l’affluence a semblé moindre qu’en 2013 où le taux de participation était de 45%.

En ce concerne les résultats par partis, partout au Mali IBK est le grand favori à travers chiffres qu’on à déjà vus. C’est pourquoi, une réelection d’IBK dès le premier tour n’est pas à exclure selon sa directoire de campagne, parce que IBK a battu son opposant histhorique dans plusieurs régions du Mali dont celle kayes, Kidal, segou, koulikoro, sikasso et Tombouctou.

En attendant les résultats provisoires réels proclamés par le ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, les directoires de campagne sont à pied d’œuvre pour réfléchir sur les éventuels cas de réclamations voire des contestations de résultats.

Au-delà de tout, le scrutin s’est déroulé dans un climat de sérénité ponctué de calme. Même si on a déploré quelques cas d’incidents dans des communes du Nord et du centre du pays où le vote n’a pas pu se tenir.

Daouda Bakary KONE
Par croissanceafrique.com

Projets et programmes financés par la Banque mondiale : Le Mali a atteint un taux de décaissement de 38,8%

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L’information a été donnée lors de la récente revue annuelle conjointe du portefeuille des projets financés par le Groupe de la Banque Mondiale.

Le Mali a réalisé une forte progression en matière de décaissement, en passant de 20,2% en 2016 (contre 18,5% pour la Région Afrique) à 38,8% en 2018 (contre 21% pour la Région Afrique). Il faut noter que ce taux est exigé pour un minimum de 20 à 25% par an et en fonction de la durée des projets.
Le taux de décaissement des projets et programmes au titre de l’exercice fiscal qui ressort à 38,8% a été jugé très satisfaisant et dénote d’une forte mobilisation des différents acteurs de mise en œuvre des projets.
S’exprimant à ce sujet, le ministre de l’Economie et des Finances, pense que ces projets peuvent faire une grande différence dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie des populations. S’adressant aux experts en charge des projets, Dr. Boubou Cissé dira : « Si vous ces projets s’exécutent convenablement et réalisent les objectifs que nous les avons assignés, nous projetterons notre pays à un niveau de développement plus important que ce que nous connaissons »
Avant de poursuivre : « Les ressources de l’IDA ne sont pas uniquement allouées en fonction des performances économiques d’un pays mais aussi en fonction de l’efficacité dans la gestion des projets. Cette efficacité est généralement mesurée en fonction du taux de décaissement ».
Enfin, Dr. Boubou Cissé se réjouit de l’appui : « A travers cette performance là, vous êtes en train de mettre notre pays dans une situation confortable pour bénéficier de plus de ressources IDA à l’avenir. Cela est important surtout pour les défis auxquels nous sommes confrontés ».
Mahamane Maïga