VOICI UN PLAN POUR SORTIR DU FRANC CFA À PARTIR DE DÉCEMBRE 2018

Date:

Présentation de la nouvelle monnaie communautaire en remplacement du FCFA à partir de décembre 2018.

Point 1 : Délimitation de la nouvelle zone monétaire
La monnaie qui remplacera le Franc CFA: Ce sera une monnaie commune à tous les pays africains utilisant le CFA actuellement. La Guinée Conakry sera elle aussi approchée pour fusionner dans cette zone monétaire. Ce sera une monnaie communautaire qui occasionnera la fusion de la BCEAO et de la BEAC. Nous aurons donc la nouvelle banque centrale dénommée CBA Central Bank of Africa (tous les noms des institutions nouvelles à naître seront en anglais car l’abandon de la langue française pour l’anglais d’abord et par la suite pour une ou des langues africaines sera le combat juste après l’abandon du Franc CFA).

Point 2: Valeur de la nouvelle monnaie et présentation des coupures.

Au départ, la valeur de notre monnaie sera établie égale au Dollars américain. La nouvelle monnaie Cedis ghanéenne fut établie équivalente au Dollars US en 2007 en parité égale. Il nous suffira de dire que l’obtention d’une unité de la nouvelle monnaie se fera contre environ 600FCFA (le cours du dollar au moment de la conversion) lorsqu’on procédera aux changes avec les populations. Ainsi, le PIB en US Dollar ne changera pas et le patrimoine de chacun restera inchangé. La nouvelle monnaie aura pour grande coupure un billet de 100 unités. Rappelons que les plus grosses coupures de Dollars US, de RMB Chinois font 100, 500 pour l’Euro et 50 pour le Ponds Britannique. C’est seulement chez nous en Afrique francophone qu’on trouve jusqu’à 10 mille unités de notre monnaie sur une seule coupure. Nous utiliserons également des centimes comme pour les Américains. Les motifs seront plus avec des images d’industries de production et de visages de leaders africains. Thomas Sankara, Sylvanus Olympio, Kadhafi et autres pourraient y figurer.

Point 3: Constitution des membres de la Banque Centrale et Rotation du poste de Gouverneur.

Il est important de garantir l’indépendance de la Central Bank of Africa vis-à-vis de tous les dirigeants des pays africains et du monde. Ainsi, il faut un ensemble d’Hommes représentant chaque pays et qui seront alors tenu de se respecter mutuellement. Chacun des 15 pays aura au moins deux représentants à la Central Bank of Africa. Ces deux représentants seront choisis par chaque pays sur appels à candidature avec l’organisation d’un recrutement par le gouvernement et l’organisation du deuxième recrutement par l’Assemblée nationale. Les votes au sein du conseil d’administration seront faits à la simple majorité. PLUS DE DROIT DE VETO. Il y aura rotation du poste de gouverneur entre l’Afrique de l’Ouest et l’Afrique Centrale tous les 2 ans. À chaque fois que le Gouverneur sera ressortissant de l’Afrique de l’Ouest, le Vice-Gouverneur sera originaire de l’Afrique Centrale. Il n’y aura pas construction de nouveaux sièges. Les sièges actuels seront utilisés.

Point 4: Le nom de la nouvelle monnaie.

Sur la nouvelle monnaie, le mot Franc n’y apparaîtra plus. Les propositions telles que Cauris, Kama, Afro, Cica, ou autres seront faites, et nos chefs d’Etat pourront voter pour le choix définitif d’un nom lors du sommet de l’adoption de l’accord politique sous régional pour l’instauration de la nouvelle monnaie.Un vote public par sondage électronique pourrait être aussi organisé afin de choisir un nom par la population africaine.

Point 5: Centralisation des Réserves de Change.

La nouvelle banque centrale jouera le rôle actuel joué par la France et le Trésor Français. Tous les paiements et recettes externes se feront directement à la nouvelle banque centrale qui gardera ses réserves de change en Afrique. Elle sera aussi chargée d’effectuer directement les paiements aux pays étrangers correspondants à nos importations.

Point 6 : Garantie de la convertibilité et de la transférabilité.

Le fonctionnement sera analogue au système actuel, les commerçants, les importateurs, rendront leurs coupures de la nouvelle monnaie pour se voir transférer des devises étrangères dans les pays de leurs choix.

Point 7 : Stabilisation de la valeur de la nouvelle monnaie.

Nous utilisons 50% de nos recettes externes actuellement en paiement au trésor français pour garantir la parité fixe du FCFA avec l’Euro, mais pas avec le Dollars US. Nous utiliserons aussi avec la nouvelle monnaie ces mêmes 50% de nos recettes externes pour garantir la stabilité de la nouvelle monnaie à travers exclusivement des investissements industriels. Une liste non exhaustive des entreprises qui seront installées par le financement de la Central Bank of Africa est au-dessous de ce document. La Central Bank of Africa fera une répartition de ces investissements par pays et attribuera les allocations budgétaires nécessaires. Ainsi, certains pays deviendront importateurs de matières premières comme le coton des autres pays, pour en devenir des fabricants de vêtements, et exportateurs vers les autres pays. Il en sera de même pour le bauxite/aluminium, le fer/acier, le cacao/chocolat, etc. Ce système permettra l’augmentation des échanges intra-communautaires. Les besoins de consommation et la vie de nos pays vont continuer avec les autres 50% de nos recettes externes habituelles et les mobilisations de ressources internes.

Point 8 : Critères de convergence et établissement de politiques de développement communes.

La nouvelle monnaie permettra l’instauration de la politique de développement commune, de la politique agricole commune . L’Afrique pourra enfin subventionner ses agriculteurs , laquelle est impossible actuellement car l’argent devant servir à subventionner doit venir de l’étranger, ce qui ne sera plus le cas quand nous fabriquerons notre propre monnaie. Nous devrons aussi asseoir une politique d’industrialisation commune et avoir des visions à long terme. Des standards Afro seront établis comme dans la zone Euro avec les standards européens. Des routes ne se feront plus a 100 milliards dans un pays X, et pour les mêmes caractéristiques, même longueur, à 180 milliards dans un autre pays Y. Nous limiterons les investissements étrangers et ferons un audit de la dette de chaque pays immédiatement après la fin du FCFA. Ainsi, nous saurons comment rembourser s’il le faut la partie légitime de cette dette avec nos productions industrielles. Mais, nous arrêterons systématiquement d’augmenter cette dette. La nouvelle monnaie par laquelle nous allons remplacer le CFA sera la monnaie du développement industriel de l’Afrique, la monnaie qui permettra à la Banque centrale d’obliger nos banques habituelles de faire des prêts à 1% de taux d’intérêt contre 13% actuellement. Ce sera la monnaie qui mettra fin à l’émigration clandestine vers l’occident. Ce sera lamonnaie qui mettra fin au chômage de masse chez nous.

Point 9 : Dotation de la masse monétaire par pays.

Chaque pays aura une dotation monétaire équivalente au total de ses exportations, ses prêts et dons internationaux. À cela s’ajoute les crédits d’implantations industrielles , de construction d’infrastructures et de consommation, si possible.

Ce n’est pas parce que tous ces pays seront dans la même zone que l’on utilisera les fruits du travail d’un pays pour donner à un autre pays. Ainsi, les grands pays n’ont rien à craindre des petits pays, et les petits pays n’ont également rien à craindre des grands pays.

Élaboration Jaures SOGBOSSI
Daouda Bakary kone

croissanceafrik
croissanceafrikhttps://croissanceafrique.com
Croissance Afrique (sarl) est un Média multi-support qui propose plusieurs rubriques axées sur l’actualité économique du continent. Le magazine est un journal (en ligne) qui traite spécialement les informations financières dédiées à l’Afrique. Il est également le premier média malien spécialisé dans la production d’Informations Économiques, financières, Stratégiques, et orienté vers le reste du monde. Le Magazine a été fondé en Novembre 2017 à Bamako.

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