Ce samedi 17 fevrier 2017 une forte délégation de la section PACP de Yelimane sous la conduite de la présidente Coumba Diarra a été reçu en audience par le président Yeah Samaké à Ouéléssébougou. C’était en présence de plusieurs militants et sympathisants du parti du soleil levant, le PACP.
La délégation est venue rendre visite à son Excellence Yeah Samake et de lui témoigner tout son soutien. Quelques membres de la sous section PACP de Ouéléssébougou sont sur place.
Selon Yeah Samaké que je cite « J’ai eu le plaisir de recevoir à Ouélessébougou la visite d’une forte délégation de la Section PACP de Yelimane », fin de citation.
Cette délégation a été conduite par Coumba Diarra, la Présidente de la Section du Parti pour l’Action Civique et Patriotique.
La délégation est venue féliciter le président Samaké pour service rendu à la nation et en souhaitant la chaleureuse bienvenue pour une meilleure participation à la vie du parti et de la nation.
Et désormais Yeah Samaké veut servir avec leadership et intégrité, d’ailleurs des slogans phares du parti en prélude des élections présidentielles 2018.
Notons que selon une source concordante, le parti compte organisé une conférence nationale dans les jours venir afin de designer un président et un candidat pour les élections prochaines en 2018.
Sibiry Konaté
L’ union des écrivains du Mali (L’ UEM),a rendue hommage aux grands écrivains disparus et a mis l’ accent sur le rôle que leurs œuvres, jouent dans le cadre de l’ enseignement.
La cérémonie d’hommage aux héros écrivains disparus , a été liée ce vendredi matin (jour saint) 16 février 2018 dans la salle de l’ Amphis Théâtre de la bibliothèque nationale du Mali . Cette cérémonie d’hommage a été organisée par l’ union des écrivains du Mali (L’ UEM) dont le secrétaire général est le professeur M. Urbain Dembele. Qui selon lui, l’oeuvre d’un écrivain , elle est exploité et utiliser pour former les générations futures et les ouvriers à la tâche .
Et alors , rendons hommage à ceux qui nous ont laissé des ouvrages que nous les utilisons, souhaite-t-il. Il faut reconnaître que, la lecture des extraits et le témoignage de la qualité des élites écrivains disparus ont été faits, lors de ladite cérémonie.
Il s’agit de sept (7) écrivains , notamment :
Youssouf Tata cisse, Hamadoun Issabere , Chaka Diarrassouba, Bakary kamian , Moussa konaté, Sidi El Bekaye kounda et Yambo ouologuem, qui ont été rendus hommage par l’ UEM ce vendredi matin.
Hamidou Hass Maiga , professeur de lettre au lycée Bilaly sissoko , a éclairé la lanterne de cette cérémonie d’hommage : » le motif qui nous réunit ce vendredi matin à la bibliothèque nationale est de rendre hommage aux grands écrivains qui ont perdu leur âme .
Et alors, en tant que l’ union des écrivains du Mali , celà s’inscrit dans notre devoir . C’est pourquoi nous sommes présents ici pour rendre hommage les sept écrivains disparus « , éclaire-t-il.
Avant d’ajouter que leur unique préoccupation , est de montrer aux gens , qu’ils ne doivent pas oublier , ceux qui ont écrit pour les générations futures et d’amener le peuple du Mali à se rappeler justement aux grands écrivains, ses étoiles qui nous ont quitté. Le professeur Hamidou Hass Maiga , a terminé son intervention en adressant un message aux élèves ou étudiants du Mali: concernant aux élèves ou étudiants du Mali, qu’ ils sachent que si l’on ne sait pas d’où on vient , on ne saura pas d’où on va .
Donc ils doivent lire et apprendre dans les écrits ceux qui peuvent leur intéresser pour le présent et pour l’ avenir », a tenu à préciser Mr Maiga.
En effet, rend hommage à ces héros, c’est rendre effective leur présence invisible .C’est aussi ,les rendent transparents et c’est la perpétuation de leur immortalité,a affirmé le représentant du ministère de la culture.
Le président Malien Ibrahim Boubacar KEITA prouve aux Maliens qu’il a une santé meilleure. IBK est natif du cercle de Koutiala dans la troisième région administrative du Mali, la région de Sikasso.
Contrairement à ce que les gens (populations) pensent , c’est que IBK peut faire mieux dans ce pays, pourtant il est l’un des membres (homme politique )le plus influant du Mali.
Son prédécesseur, dans 10 ans a réalisé plus de 102 projets , infrastructures durant pas moins de 10 ans , d’ailleurs 10 ans inachevés. Mais ce derniers a torpillé la sécurité, la démocratie et autres fonctionnements de la république du Mali.
Et celui qui est aux commandes aujourd’hui (IBK) a hérité un régime déjà détruit avec une sécurité médiocre et insignifiante. Pour ceux qui croient que IBK passera à côté dans les élections à venir , ils s’amusent à la queue du lion. IBK peut faire mieux, plus que les proches prétendants.
Avec le lancement de la première pierre d’un hôpital moderne fiancé par le budget de l’État du Mali. IBK pourra soulever la part du lion en 2018 contrairement à ce que certaines personnes pensent. En tout cas, il reste déterminer dans cette photo qui a fait le buzz.
Juste une plaisir faite par la rédaction , vos suggestions
Ce samedi 17 Février 2018, le syndicat des médecins du Mali (SYMEMA) a tenu son assemblée générale dans l’amphithéâtre de l’INSFSS de N’tomikorobougou. Le slogan de cette assemblée générale est « Santé pour tous dans la dignité professionnelle ». C’était en présence de plus acteurs du domaine sanitaire , du président de l’ordre des médecins du Mali, et de plusieurs délégations venues de l’intérieur du Mali. Les médecins ont répondus à l’appelle.
Selon le président de la commission d’organisation, D’or Coulibaly, que je cite » je vous invite à vous impliquer dans toutes les activités des médecins pour la réussite de nos missions » fin de citation.
A son tour, le secrétaire générale du SYMEMA, Chaka KEITA a affirmé qu’ « il faudrait un statut particulier pour une médecine digne et prospère », a-t-il-affirmé. Pour lui, il faut que les médecins étudient durant 23 ans pour pouvoir accéder à une spécialité’ ajoutera t-il-dit.
Ce n’est pas tout, le secrétaire générale KEITA progressera dans ses interventions que leur faut ce statut particulier, que sinon » nous allons passé nos vie sans un avancement bénéfique et considérable dans notre métier « progresse-dit-il dans ses interventions. Il a tenue a conclure qu’il faut une instauration d’un fond de garantie pour améliorer la situation des médecins, dit-il le secrétaire générale.
Pour sa part le représentant du ministre de la santé et de l’hygiène publique, Dr Adama DIAKITE a dit que » le médecin , c’est l’incarnation de la qualité « , a-t-il expliqué. Selon lui, les cliniques privées de Bamako doivent travailler de façon spécifique et administrative sous l’égide de la direction nationale de la santé à fin de prescrire un soin de qualité « explique t-il, le représentant du ministre concerné.
En ce qui concerne la situation du cahier de charge, il contient six (6) point essentiel qui constituent le résumé du statut particulier des médecins : ici, il s’agit entre autres concerné, la création du conseil supérieur des médecins en République du Mali, le recrutement direct des médecins sans concours à la fonctions publique de l’État ou de collectivités, la mise en place d’un fond pour les médecins du secteur du privé, la revalorisation de l’indice salariale des médecins et l’octroi d’un siège au SYMEMA au niveau des instances suivantes (conseil d’administration des structures où se trouve un bureau du syndicat bref une commission nationale de recrutement et la commission nationale de mutation.
Concernant le bilan financier et au regard des recettes et de la cotisations annuelle, il y’a eu un avancé considérable. Parce que l’article 14, chapitre V des statuts du SYMEMA stipule que les cotisations son fixée à 1000 F CFA par mois soit. 12 000 FCFA par an payable en deux tranches contre un reçu auprès des trésoriers. Et le financement des activités proviennent de ces cotisations mais les frais de confection de cartes de membres est fixé a 5000 F CFA.
Pour la questions des dons et legs, du congrès à nos jours, le SYMEMA à reçu le financement de la formation par le laboratoire perte FABRE à la somme de 150 000 F FCA , un don de la part du D’r Lamine à hauteur de trente mille francs CFA (30 000) CFA.
Face au silence du gouvernement après le dépôt du cahier de charge depuis le 12 juillet 2017, il est impératif que les médecins s’unissent comme un seul homme pour une médecine digne et responsable.
Daouda Bakary KONE
Source: Croissanceafrique.com
NB: pour vos communiqués et déclaration envoyez nous dans ce mail: croissanceafrik@glail.com
Foutanga Babani Sissoko a ouvert à Miami un compte bancaire par lequel plus de 100 millions de dollars ont été transférés aux Etats-Unis, selon l’avocat Alan Fine.
Un jour d’août 1995, Foutanga Babani Sissoko entre dans le siège de la Banque islamique de Dubaï et demande un prêt destiné à l’achat d’une voiture. Le directeur de la banque accepte. Sissoko l’invite à dîner chez lui. Et c’est le début de l’un des cas d’abus de confiance les plus étonnants de tous les temps, selon Brigitte Scheffer, grand reporter de la BBC.
Au cours du dîner, Sissoko confie au banquier Mohammed Ayoub qu’il a des pouvoirs magiques lui permettant de faire passer n’importe quelle somme d’argent du simple au double. Le banquier revient le voir avec un montant que le mystérieux homme d’affaires venu d’un lointain village du Mali fait simplement doubler, au grand étonnement du banquier.
Entre 1995 et 1998, Ayoub a effectué 183 transferts dans les comptes bancaires que détient Sissoko dans plusieurs pays, selon la journaliste de BBC World, qui a enquêté sur ce fait divers d’un genre particulier.
Image captionLe siège de la Banque islamique de Dubaï
En novembre 1995, quelques semaines seulement après sa rencontre avec Mohammed Ayoub, le ressortissant malien se rend dans une banque new-yorkaise, où il ouvre un compte, témoigne Alan Fine, un avocat de Miami, à qui la Banque islamique de Dubaï a demandé d’enquêter sur l’affaire. « Un jour, Sissoko est entré chez Citibank sans rendez-vous. Il y rencontre une caissière et finit par l’épouser », affirme Alan Fine, qui en sait beaucoup des exploits de l’homme d’affaires malien.
« Il a ouvert un compte par lequel (…) plus de 100 millions de dollars ont été transférés aux Etats-Unis », rapporte l’avocat de Miami, ajoutant que Sissoko a offert à son épouse de Miami plus d’un demi-million de dollars.
Selon M. Fine, le ressortissant malien caressait le rêve de créer une compagnie aérienne en Afrique de l’Ouest, Air Dabia, du nom de son village natal. Ce rêve conduira à l’arrestation de deux douaniers auxquels il paie 300.000 dollars en 1996, pour qu’ils se chargent d’accélérer l’acquisition, à son profit, de deux avions datant de la guerre du Vietnam.
Image captionFoutanga Babani Sissoko est décrit par l’un de ses cousins comme un playboy.
L’acquisition avortée des appareils emmène aussi Interpol à émettre un mandat d’arrêt contre Sissoko, qui est arrêté à Genève, où il est parti ouvrir un compte bancaire. L’homme d’affaires est extradé vers les États-Unis, où des personnalités influentes se mobilisent pour le tirer d’affaire, selon Tom Spencer, l’un de ses avocats.
« Je n’en connais pas la réponse », réplique M. Spencer à la question de savoir comment un étranger pouvait bénéficier de soutiens importants aux Etats-Unis, dans un tel dossier judiciaire. En tous cas, Sissoko est vite libéré en échange d’une caution de 20 millions de dollars et rémunère généreusement ses avocats, leur offrant Mercedes, Jaguar, etc., selon Tom Spencer.
« Il achetait deux, trois ou quatre voitures en même temps. Une semaine plus tard, il revenait en acheter deux ou trois autres… » affirme Ronil Dufrene, le concessionnaire automobile qui l’approvisionnait, ajoutant lui avoir vendu en tout entre 30 et 35 véhicules.
Image captionLe tribunal de Miami où a été jugé l’homme d’affaires malien (un tribunal aujourd’hui fermé).
A Miami, Sissoko avait plusieurs épouses. Il occupait 23 appartements de la ville. « ‘Playboy’ est le mot juste pour le décrire, parce qu’il est très élégant et beau. Il s’habille avec beaucoup de style », témoigne son cousin, Makan Mousa. L’un des avocats rencontrés par Brigitte Scheffer le présente comme un « Robin des Bois moderne », en référence au héros légendaire qui volait les riches pour aider les pauvres.
L’homme d’affaires donnait aussi de grosses sommes d’argent pour soutenir certaines causes, offrant par exemple 413.000 dollars à un groupe de lycéens de Miami pour leur voyage à New York, affirme son cousin.
Du côté de la Banque islamique de Dubaï, ses collaborateurs constatent qu’Ayoub, floué, devenait de plus en plus nerveux. Sissoko avait cessé de répondre à ses appels au téléphone. Finalement, le banquier confie à un collègue combien il avait remis à Sissoko, lui tendant le montant écrit sur un bout de papier, par honte de le dire de sa bouche : 890 millions de dirhams, l’équivalent de 242 millions de dollars.
Image captionSissoko Foutanga dit Babani a offert un voyage de 413.000 dollars à New York à des lycéens de Miami, selon un de ses cousins.
L’employé de la Banque islamique de Dubaï est reconnu coupable de fraude et est condamné à trois ans de prison. Sissoko, lui, n’a jamais fait face à la justice, pour cette affaire. Il est condamné par contumace, par un tribunal de Dubaï, à trois ans pour fraude et « pratique de la magie ». Interpol émet un mandat d’arrêt, qui ne donne rien.
Brigitte Scheffer dit connaître, au terme de son enquête, plusieurs procès dans lesquels Foutanga Babani Sissoko est mis en cause, sans jamais comparaître en justice. L’un de ces procès s’est déroulé à Paris, en présence seulement de son avocat.
Rentré au Mali après une longue pérégrination, Sissoko se fait élire député pendant 12 ans, entre 2002 et 2014, ce qui le mettait à l’abri d’éventuelles poursuites judiciaires. Depuis quatre ans, il n’est plus député. Mais le Mali n’a pas signé de traité d’extradition avec un autre pays. Il n’est pas donc pas inquiété.
Image captionFoutanga Babani Sissoko aura été recherché par Interpol pendant de longues années durant lesquelles il vit tranquillement chez lui, au Mali.
« Avec lui, on peut s’attendre à beaucoup de cadeaux. Il aime aider les gens », témoigne son ancien chauffeur, que la journaliste de la BBC a rencontré à Bamako, au Mali, dans le cadre de son enquête. « C’est quelqu’un qui donne toujours de l’espoir aux gens… » ajoute son ancien chauffeur.
Un orfèvre rencontré à Bamako ne tarit pas d’éloges à l’évocation de l’homme d’affaires. A Dabia, son village où l’a rencontré Brigitte Scheffer, avec l’aide de l’orfèvre, Sissoko est entouré de plusieurs gardes du corps, tous armés.
« Je m’appelle Foutanga Babani Sissoko. Le jour où je suis né, tous les villages de la contré ont pris feu… » se souvient l’homme âgé maintenant de 70 ans, affirmant que sa fortune équivalait à un moment à 400 millions de dollars.
Image captionLa maison de Sissoko Foutanga dit Babani, près des frontières du Mali avec le Sénégal et la Guinée.
Qu’en est-il de l’argent reçu de l’agent de Banque islamique de Dubaï ? « Madame (…) c’est une histoire un peu folle. Les messieurs de la banque devraient expliquer comment ils ont perdu tout cet argent. (…) Comment cet argent a-t-il pu quitter la banque comme ça ? Ce n’était pas seulement cet homme [le banquier Ayoub] qui autorisait les transferts. Quand la banque transfère de l’argent, ce n’est pas seulement une personne qui le fait. Il faut plusieurs personnes pour faire cela », répond-il.
« Je ne suis pas riche… »
Sissoko Foutanga dit Babani recourrait-il à la magie noire pour flouer ses partenaires en affaires ? « Madame, si une personne avait ce genre de pouvoir, pourquoi devrait-elle travailler ? Si vous avez ce genre de pouvoir, vous pouvez rester là où vous êtes et dépouiller toutes les banques du monde, aux États-Unis, en France, en Allemagne, partout », dira-t-il.
« Je ne suis plus riche, je suis pauvre », poursuit l’ancien homme d’affaires, recherché pendant 20 ans par Interpol, sans jamais répondre de l’affaire de la Banque islamique de Dubaï
L’arrestation d’un membre du CDR à SICORO du nom de Mohamed Gnombi Keita par la mairie de la commune n’a laissé aucun démocrate indifférent. Cet acte odieux de la part de la Mairie ne vise qu’à restreindre les libertés individuelles chèrement obtenues par le peuple.
Mohamed Gnombi Keita se battait aux côtés des revendeurs dont les kiosques ont été démolis par la mairie sans le respect du délais. Le jeune activiste a plaidé pour ces pauvres revendeurs en demandant à la mairie de respecter son propre délai. Hélas, le conseiller Oumar Berthe dit Barou a fomenté un complot avec l’aide de certains de ses pairs à la mairie enfin de régler son compte avec Gnombi qui l’empêche nuit et jour de parvenir à ses fins.
Ainsi, la police n’avait d’autre choix que de mettre en oeuvre le complot de monsieur Berthe. Gnombi a été arrêté le mercredi 14 février par le 6ème arrondissement pour avoir filmé la démolition des kiosques par les agents.
Le comble a été lorsque la police a libéré Gnombi, un appel téléphonique venant de la mairie a autorisé son emprisonnement et son transfert à la prison centrale.
C’est à ce moment que le CDR a su qu’un complot est fomenté contre Gnombi. Dès lors les défenseurs de la justice sociale se sont impliqués dans l’affaire.
Selon le tribunal de la commune I, il n’y a rien qui puisse inculper Gnombi, a ordonné son relaxe.
Si ce n’était pas le CDR, Gnombi allait se retrouver en prison par la faute du complot de Monsieur Oumar Berthe dit Barou, conseiller communal de la mairie de la commune I.
Mohamed Gnombi Keita sera l’invité de Ras Kebe ce soir sur l’émission Média Rebelle sur facebook.
Ce matin aux environs de 10 heures, les travailleurs du Département des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale ont été alertés par une fumée venant de l’aile Est du bâtiment abritant les bureaux du Cabinet.
Très vite ils se sont rendu compte qu’il s’agit d’anciennes archives stockées à la terrasse du rez-de-chaussée qui ont pris feu.
Très vite les dispositions ont été prises pour écarter toute propagation et circonscrire le feu. Entre-temps les sapeurs pompiers sont arrivés sur les lieux et ont achevés les quelques flammes rebelles.
Grace à Dieu, aucune victime, aucun dommage matériel n’est à déplorer. Toute l’opération s’est déroulée en moins de 20 minutes.
Merci à tous ceux qui se sont inquiétés. Il y a plus de peur que de mal.
Le lundi dernier, dans la soirée, un conflit a opposé un colonel de la gendarmerie à ses voisins du quartier de Magnambougou. Les habitants se sont plaints pour la simple raison que le Colonel aurait refusé de déplacer son véhicule qui obstruait le passage.
Selon un témoin, tout a commencé quand Aliou Touré, colonel de la gendarmerie nationale, a garé son véhicule sur la route auprès de sa famille. Un autre habitant dans le même carré, dans sa voiture n’a pas pu passer.La ruelle est petite mais le véhicule de l’officier Touré serait aussi sur le passage. « Quand je passais, j’ai trouvé le véhicule du colonel sur mon passage.Je ne pouvais pas passer car la ruelle est petite », nous précise un des plaignants. Selon notre interlocuteur, il est entré dans la famille du colonel pour lui demander de déplacer son véhicule mais celui-là est resté sans réponse. C’est d’ailleurs le silence du colonel qui aurait créé la tension chez les plaignants. Alertés, les policiers du 7ème arrondissement ont intervenu. Malgré tout, le Colonel aurait refusé de déplacer son véhicule.Il leur aurait fait savoir qu’un policier ne peut intervenir dans un dossier concernant un gendarme. Pour les plaignants, c’est tout simplement pour son grade de colonel que Aliou Touré a refusé de faire déplacer son véhicule.
Interrogé par nos soins, le colonel dément tout refus de faire déplacer son véhicule de la route. Il avance aussi que c’est le comportement du premier plaignant qui lui a énervé. « Il est entré dans ma famille, tapé à ma porte et sans me saluer, me demande d’aller faire déplacer mon véhicule de leur passage. Est-ce la manière de s’adresser à quelqu’un ? », explique le Colonel. Il argumente que son silence pendant un instant, c’était pour faire comprendre au plaignant qu’il a aussi mal agi. Quant à l’occupation de la route, il laisse croire qu’il ne refuse pas de le déplacer mais le véhicule a un problème de démarrage. Il faut donc le pousser et une seule personne ne peut pas le faire.
Après plus de deux heures de brouhaha, sur demande de la population, un huissier a fait le constat.On nous apprend que les plaignants ont porté plainte le lendemain.
Le conseil des ministres du mercredi 15 février dernier a été marqué par la nomination de l’ex chef d’état-major général des armées Ibrahim Dahirou Dembélé au poste d’Inspecteur Général des Armées et Services. Une nomination qui ne cesse de susciter des interrogations sur un possible retour des acteurs clés du coup d’Etat de 2012 sur la scène politique.
Cette nomination d’Ibrahim Dahirou Dembélé intervient moins d’un mois seulement après la levée du contrôle judicaire auquel il était soumis par la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Bamako fin janvier dernier. Il était placé sous contrôle judiciaire dans le cade de l’enquête sur les 21 bérets rouges disparus après le contre coup d’Etat de 2012 ayant opposé les bérets verts (clan favorable à l’ex junte) et les bérets rouges, dirigés par l’ex garde rapproché de l’ancien président ATT. Suite à ces affrontements, des militaires de l’unité d’élite appelée bérets rouges ont été montrés à la télévision comme auteurs du contre coup d’Etat par le clan Amadou Haya Sanogo. Après ils ont disparu. Suite aux différentes dénonciations faites par les proches de ces bérets rouges, des enquêtes ont été ouvertes. Lesquelles sont conduit à l’arrestation de plusieurs responsables de l’ex junte dont le N°1, Amadou Haya Sanogo, inculpé pour complicité d’enlèvement de personnes. Les coaccusés de Amadou Haya Sanaogo dans cette affaire étaient : Fousseyni Diarra dit Fouss, Mamadou Koné, TièmokoAdama Diarra, Lassana Singaré, CheicknaSiby et Issa Tangara (enlèvement et d’assassinat), Bloncoro Samaké, Amassongo Dolo (décédé), Simeon Kéita, Oumarou Sanafo dit Kif Kif, Soïba Diarra, Christophe Dembélé, Amadou Konaré, Mohamed Issa Ouedrago et Ibrahim Boua Koné, avec à leur tête le chef d’orchestre le Général Amadou Haya Sanogo. Yamoussa Camara et Ibrahim Dahirou Dembélé sont accusés de complicité d’enlèvement et d’assassinat.
Leur procès fut ouvert le 30 novembre 2016 à Sikasso à travers un procès spécial avant d’être reporté pour les assises de 2017 sur demande des avocats qui ont demandé de reprendre les autopsies sur les victimes. Le retard pris par cette autopsie a provoqué la colère des accusés qui ont même décrété des grèves de la faim courant 2017. Ces grèves sont été suivies d’une grande marche de leurs proches pour demander la tenue de leur procès dans un bref délai ou de procéder à leur libération, conformément à la loi.
Si les autres doivent encore attendre la reprise du procès, tel n’est pas le cas pour le Général Yamoussa Camara, ancien ministre de la Défense et des Anciens Combattants qui a bénéficié d’une liberté provisoire et Ibrahim Dahirou Dembélé dont le contrôle judiciaire a été levé par la chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Bamako en fin janvier dernier.
Quelques semaines seulement après la levée de son contrôle judicaire par la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel, Ibrahim Dahirou Dembéléa été nommé Inspecteur Général des Armées et Services par le Conseil des ministres le 14 février dernier. Une nomination qui a tout de suite suscité des réactions sur les réseaux sociaux au Mali. Pour certains, c’est le retour de la junte sur la scène politique.
Ibrahim Boubacar Keita, président de la république du Mali s’est rendu ce jeudi 15 février, à Koutiala, sa ville natale. Il s’agissait pour le président de la république, à travers cette visite d’aller poser des actes, en vue du développement socioéconomique de cette ville. Une visite qualifiée de celle de rapprochement entre la base et le sommet selon le maire de la commune urbaine de Koutiala.
Pour cette visite du président Ibrahim Boubacar Keita, beaucoup de choses ont été faites pour assurer le bon déroulement du séjour d’IBK, chez lui en famille, à Koutiala. Des populations de Koutiala, aux partis politiques de la convention de la mouvance présidentielle, en passant par les autorités administratives, politiques et coutumières de la région de Ségou, chacun de son côté, s’est investi pour la réussite de la visite.
De façon générale, chacun peut aller de son commentaire et de ses analyses pour décrypter la visite d’IBK à Koutiala. Seulement que, tout le monde est d’accord que Koutiala a réussi le pari de la mobilisation. Les populations de la capitale de l’or blanc sont massivement sorties pour accueillir le président de la république du Mali. Jeunes et vieux, femmes et hommes, tous sont sortis pour souhaiter la bienvenue au fils du terroir, Ibrahim Boubacar Keita. Sur tout le trajet, aux lieux des évènements, des foules se sont installées. Malgré l’accident de route survenu, la veille de la visite présidentielle, où des dizaines de personnes ont trouvé la mort, malgré le retard accusé par le président Ibrahim Boubacar Keita, les koutialais sont restés sous le soleil et le vent pour accueillir, écouter et acclamer le président de la république Ibrahim Boubacar Keita.
De cette visite d’IBK à Koutiala, oui les populations ont réservé un accueil chaleureux, à l’invité du jour.
Source : Yapénè Djénèba Dolo, notre assistance, au cœur des évènements.