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Un jour d’août 1995, Foutanga Babani Sissoko entre dans le siège de la Banque islamique de Dubaï et demande un prêt destiné à l’achat d’une voiture.

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Foutanga Babani Sissoko a ouvert à Miami un compte bancaire par lequel plus de 100 millions de dollars ont été transférés aux Etats-Unis, selon l’avocat Alan Fine.

Un jour d’août 1995, Foutanga Babani Sissoko entre dans le siège de la Banque islamique de Dubaï et demande un prêt destiné à l’achat d’une voiture. Le directeur de la banque accepte. Sissoko l’invite à dîner chez lui. Et c’est le début de l’un des cas d’abus de confiance les plus étonnants de tous les temps, selon Brigitte Scheffer, grand reporter de la BBC.

Au cours du dîner, Sissoko confie au banquier Mohammed Ayoub qu’il a des pouvoirs magiques lui permettant de faire passer n’importe quelle somme d’argent du simple au double. Le banquier revient le voir avec un montant que le mystérieux homme d’affaires venu d’un lointain village du Mali fait simplement doubler, au grand étonnement du banquier.

Entre 1995 et 1998, Ayoub a effectué 183 transferts dans les comptes bancaires que détient Sissoko dans plusieurs pays, selon la journaliste de BBC World, qui a enquêté sur ce fait divers d’un genre particulier.

Image captionLe siège de la Banque islamique de Dubaï

En novembre 1995, quelques semaines seulement après sa rencontre avec Mohammed Ayoub, le ressortissant malien se rend dans une banque new-yorkaise, où il ouvre un compte, témoigne Alan Fine, un avocat de Miami, à qui la Banque islamique de Dubaï a demandé d’enquêter sur l’affaire. « Un jour, Sissoko est entré chez Citibank sans rendez-vous. Il y rencontre une caissière et finit par l’épouser », affirme Alan Fine, qui en sait beaucoup des exploits de l’homme d’affaires malien.

« Il a ouvert un compte par lequel (…) plus de 100 millions de dollars ont été transférés aux Etats-Unis », rapporte l’avocat de Miami, ajoutant que Sissoko a offert à son épouse de Miami plus d’un demi-million de dollars.

Selon M. Fine, le ressortissant malien caressait le rêve de créer une compagnie aérienne en Afrique de l’Ouest, Air Dabia, du nom de son village natal. Ce rêve conduira à l’arrestation de deux douaniers auxquels il paie 300.000 dollars en 1996, pour qu’ils se chargent d’accélérer l’acquisition, à son profit, de deux avions datant de la guerre du Vietnam.

Image captionFoutanga Babani Sissoko est décrit par l’un de ses cousins comme un playboy.

L’acquisition avortée des appareils emmène aussi Interpol à émettre un mandat d’arrêt contre Sissoko, qui est arrêté à Genève, où il est parti ouvrir un compte bancaire. L’homme d’affaires est extradé vers les États-Unis, où des personnalités influentes se mobilisent pour le tirer d’affaire, selon Tom Spencer, l’un de ses avocats.

« Je n’en connais pas la réponse », réplique M. Spencer à la question de savoir comment un étranger pouvait bénéficier de soutiens importants aux Etats-Unis, dans un tel dossier judiciaire. En tous cas, Sissoko est vite libéré en échange d’une caution de 20 millions de dollars et rémunère généreusement ses avocats, leur offrant Mercedes, Jaguar, etc., selon Tom Spencer.

« Il achetait deux, trois ou quatre voitures en même temps. Une semaine plus tard, il revenait en acheter deux ou trois autres…  » affirme Ronil Dufrene, le concessionnaire automobile qui l’approvisionnait, ajoutant lui avoir vendu en tout entre 30 et 35 véhicules.

Image captionLe tribunal de Miami où a été jugé l’homme d’affaires malien (un tribunal aujourd’hui fermé).

A Miami, Sissoko avait plusieurs épouses. Il occupait 23 appartements de la ville. « ‘Playboy’ est le mot juste pour le décrire, parce qu’il est très élégant et beau. Il s’habille avec beaucoup de style », témoigne son cousin, Makan Mousa. L’un des avocats rencontrés par Brigitte Scheffer le présente comme un « Robin des Bois moderne », en référence au héros légendaire qui volait les riches pour aider les pauvres.

L’homme d’affaires donnait aussi de grosses sommes d’argent pour soutenir certaines causes, offrant par exemple 413.000 dollars à un groupe de lycéens de Miami pour leur voyage à New York, affirme son cousin.

Du côté de la Banque islamique de Dubaï, ses collaborateurs constatent qu’Ayoub, floué, devenait de plus en plus nerveux. Sissoko avait cessé de répondre à ses appels au téléphone. Finalement, le banquier confie à un collègue combien il avait remis à Sissoko, lui tendant le montant écrit sur un bout de papier, par honte de le dire de sa bouche : 890 millions de dirhams, l’équivalent de 242 millions de dollars.

Image captionSissoko Foutanga dit Babani a offert un voyage de 413.000 dollars à New York à des lycéens de Miami, selon un de ses cousins.

L’employé de la Banque islamique de Dubaï est reconnu coupable de fraude et est condamné à trois ans de prison. Sissoko, lui, n’a jamais fait face à la justice, pour cette affaire. Il est condamné par contumace, par un tribunal de Dubaï, à trois ans pour fraude et « pratique de la magie ». Interpol émet un mandat d’arrêt, qui ne donne rien.

Brigitte Scheffer dit connaître, au terme de son enquête, plusieurs procès dans lesquels Foutanga Babani Sissoko est mis en cause, sans jamais comparaître en justice. L’un de ces procès s’est déroulé à Paris, en présence seulement de son avocat.

Rentré au Mali après une longue pérégrination, Sissoko se fait élire député pendant 12 ans, entre 2002 et 2014, ce qui le mettait à l’abri d’éventuelles poursuites judiciaires. Depuis quatre ans, il n’est plus député. Mais le Mali n’a pas signé de traité d’extradition avec un autre pays. Il n’est pas donc pas inquiété.

Image captionFoutanga Babani Sissoko aura été recherché par Interpol pendant de longues années durant lesquelles il vit tranquillement chez lui, au Mali.

« Avec lui, on peut s’attendre à beaucoup de cadeaux. Il aime aider les gens », témoigne son ancien chauffeur, que la journaliste de la BBC a rencontré à Bamako, au Mali, dans le cadre de son enquête. « C’est quelqu’un qui donne toujours de l’espoir aux gens… » ajoute son ancien chauffeur.

Un orfèvre rencontré à Bamako ne tarit pas d’éloges à l’évocation de l’homme d’affaires. A Dabia, son village où l’a rencontré Brigitte Scheffer, avec l’aide de l’orfèvre, Sissoko est entouré de plusieurs gardes du corps, tous armés.

« Je m’appelle Foutanga Babani Sissoko. Le jour où je suis né, tous les villages de la contré ont pris feu… » se souvient l’homme âgé maintenant de 70 ans, affirmant que sa fortune équivalait à un moment à 400 millions de dollars.

Image captionLa maison de Sissoko Foutanga dit Babani, près des frontières du Mali avec le Sénégal et la Guinée.

Qu’en est-il de l’argent reçu de l’agent de Banque islamique de Dubaï ? « Madame (…) c’est une histoire un peu folle. Les messieurs de la banque devraient expliquer comment ils ont perdu tout cet argent. (…) Comment cet argent a-t-il pu quitter la banque comme ça ? Ce n’était pas seulement cet homme [le banquier Ayoub] qui autorisait les transferts. Quand la banque transfère de l’argent, ce n’est pas seulement une personne qui le fait. Il faut plusieurs personnes pour faire cela », répond-il.

« Je ne suis pas riche… »

Sissoko Foutanga dit Babani recourrait-il à la magie noire pour flouer ses partenaires en affaires ? « Madame, si une personne avait ce genre de pouvoir, pourquoi devrait-elle travailler ? Si vous avez ce genre de pouvoir, vous pouvez rester là où vous êtes et dépouiller toutes les banques du monde, aux États-Unis, en France, en Allemagne, partout », dira-t-il.

« Je ne suis plus riche, je suis pauvre », poursuit l’ancien homme d’affaires, recherché pendant 20 ans par Interpol, sans jamais répondre de l’affaire de la Banque islamique de Dubaï

CDR-MALI: Le combat contre l’injustice sociale, l’un des points forts du Collectif pour la Défense de la République

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L’arrestation d’un membre du CDR à SICORO du nom de Mohamed Gnombi Keita par la mairie de la commune n’a laissé aucun démocrate indifférent. Cet acte odieux de la part de la Mairie ne vise qu’à restreindre les libertés individuelles chèrement obtenues par le peuple.
Mohamed Gnombi Keita se battait aux côtés des revendeurs dont les kiosques ont été démolis par la mairie sans le respect du délais. Le jeune activiste a plaidé pour ces pauvres revendeurs en demandant à la mairie de respecter son propre délai. Hélas, le conseiller Oumar Berthe dit Barou a fomenté un complot avec l’aide de certains de ses pairs à la mairie enfin de régler son compte avec Gnombi qui l’empêche nuit et jour de parvenir à ses fins.
Ainsi, la police n’avait d’autre choix que de mettre en oeuvre le complot de monsieur Berthe. Gnombi a été arrêté le mercredi 14 février par le 6ème arrondissement pour avoir filmé la démolition des kiosques par les agents.
Le comble a été lorsque la police a libéré Gnombi, un appel téléphonique venant de la mairie a autorisé son emprisonnement et son transfert à la prison centrale.
C’est à ce moment que le CDR a su qu’un complot est fomenté contre Gnombi. Dès lors les défenseurs de la justice sociale se sont impliqués dans l’affaire.
Selon le tribunal de la commune I, il n’y a rien qui puisse inculper Gnombi, a ordonné son relaxe.

 
Si ce n’était pas le CDR, Gnombi allait se retrouver en prison par la faute du complot de Monsieur Oumar Berthe dit Barou, conseiller communal de la mairie de la commune I.
Mohamed Gnombi Keita sera l’invité de Ras Kebe ce soir sur l’émission Média Rebelle sur facebook.

 
K. Tapily

 

Source : CDR par croissanceafrique. com

 

Mail:croissanceafrik@gmail. com

Urgent-Mali: le ministère des affaires étrangères a pris feu ce vendredi matin.

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Ce matin aux environs de 10 heures, les travailleurs du Département des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale ont été alertés par une fumée venant de l’aile Est du bâtiment abritant les bureaux du Cabinet.

 

 

Très vite ils se sont rendu compte qu’il s’agit d’anciennes archives stockées à la terrasse du rez-de-chaussée qui ont pris feu.

 

 

Très vite les dispositions ont été prises pour écarter toute propagation et circonscrire le feu. Entre-temps les sapeurs pompiers sont arrivés sur les lieux et ont achevés les quelques flammes rebelles.

 
Grace à Dieu, aucune victime, aucun dommage matériel n’est à déplorer. Toute l’opération s’est déroulée en moins de 20 minutes.
Merci à tous ceux qui se sont inquiétés. Il y a plus de peur que de mal.

 

Alhouseyni Touré , chargé de com.

Source : croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

MAGAMBOUGOU : DES HABITANTS PORTENT PLAINTE CONTRE UN COLONEL DE LA GENDARMERIE

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Le lundi dernier, dans la soirée, un conflit a opposé un colonel de la gendarmerie à ses voisins du quartier de Magnambougou. Les habitants se sont plaints pour la simple raison que le Colonel aurait refusé de déplacer son véhicule qui obstruait le passage.
Selon un témoin, tout a commencé quand Aliou Touré, colonel de la gendarmerie nationale, a garé son véhicule sur la route auprès de sa famille. Un autre habitant dans le même carré, dans sa voiture n’a pas pu passer.La ruelle est petite mais le véhicule de l’officier Touré serait aussi sur le passage. « Quand je passais, j’ai trouvé le véhicule du colonel sur mon passage.Je ne pouvais pas passer car la ruelle est petite », nous précise un des plaignants. Selon notre interlocuteur, il est entré dans la famille du colonel pour lui demander de déplacer son véhicule mais celui-là est resté sans réponse. C’est d’ailleurs le silence du colonel qui aurait créé la tension chez les plaignants. Alertés, les policiers du 7ème arrondissement ont intervenu. Malgré tout, le Colonel aurait refusé de déplacer son véhicule.Il leur aurait fait savoir qu’un policier ne peut intervenir dans un dossier concernant un gendarme. Pour les plaignants, c’est tout simplement pour son grade de colonel que Aliou Touré a refusé de faire déplacer son véhicule.
Interrogé par nos soins, le colonel dément tout refus de faire déplacer son véhicule de la route. Il avance aussi que c’est le comportement du premier plaignant qui lui a énervé. « Il est entré dans ma famille, tapé à ma porte et sans me saluer, me demande d’aller faire déplacer mon véhicule de leur passage. Est-ce la manière de s’adresser à quelqu’un ? », explique le Colonel. Il argumente que son silence pendant un instant, c’était pour faire comprendre au plaignant qu’il a aussi mal agi. Quant à l’occupation de la route, il laisse croire qu’il ne refuse pas de le déplacer mais le véhicule a un problème de démarrage. Il faut donc le pousser et une seule personne ne peut pas le faire.

Après plus de deux heures de brouhaha, sur demande de la population, un huissier a fait le constat.On nous apprend que les plaignants ont porté plainte le lendemain.

A suivre

Boureima Guindo

Source: Le Pays par croissanceafrique.com

Mail: croissanceafrik@gmail.com

 

 

IBRAHIM DAHIROU DEMBELE NOMMÉ INSPECTEUR GÉNÉRAL DES ARMÉES ET SERVICES : LE RETOUR DE L’EX-JUNTE ?

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Le conseil des ministres du mercredi 15 février dernier a été marqué par la nomination de l’ex chef d’état-major général des armées Ibrahim Dahirou Dembélé au poste d’Inspecteur Général des Armées et Services. Une nomination qui ne cesse de susciter des interrogations sur un possible retour des acteurs clés du coup d’Etat de 2012 sur la scène politique.
Cette nomination d’Ibrahim Dahirou Dembélé intervient moins d’un mois seulement après la levée du contrôle judicaire auquel il était soumis par la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Bamako fin janvier dernier. Il était placé sous contrôle judiciaire dans le cade de l’enquête sur les 21 bérets rouges disparus après le contre coup d’Etat de 2012 ayant opposé les bérets verts (clan favorable à l’ex junte) et les bérets rouges, dirigés par l’ex garde rapproché de l’ancien président ATT. Suite à ces affrontements, des militaires de l’unité d’élite appelée bérets rouges ont été montrés à la télévision comme auteurs du contre coup d’Etat par le clan Amadou Haya Sanogo. Après ils ont disparu. Suite aux différentes dénonciations faites par les proches de ces bérets rouges, des enquêtes ont été ouvertes. Lesquelles sont conduit à l’arrestation de plusieurs responsables de l’ex junte dont le N°1, Amadou Haya Sanogo, inculpé pour complicité d’enlèvement de personnes. Les coaccusés de Amadou Haya Sanaogo dans cette affaire étaient : Fousseyni Diarra dit Fouss, Mamadou Koné, TièmokoAdama Diarra, Lassana Singaré, CheicknaSiby et Issa Tangara (enlèvement et d’assassinat), Bloncoro Samaké, Amassongo Dolo (décédé), Simeon Kéita, Oumarou Sanafo dit Kif Kif, Soïba Diarra, Christophe Dembélé, Amadou Konaré, Mohamed Issa Ouedrago et Ibrahim Boua Koné, avec à leur tête le chef d’orchestre le Général Amadou Haya Sanogo. Yamoussa Camara et Ibrahim Dahirou Dembélé sont accusés de complicité d’enlèvement et d’assassinat.
Leur procès fut ouvert le 30 novembre 2016 à Sikasso à travers un procès spécial avant d’être reporté pour les assises de 2017 sur demande des avocats qui ont demandé de reprendre les autopsies sur les victimes. Le retard pris par cette autopsie a provoqué la colère des accusés qui ont même décrété des grèves de la faim courant 2017. Ces grèves sont été suivies d’une grande marche de leurs proches pour demander la tenue de leur procès dans un bref délai ou de procéder à leur libération, conformément à la loi.

Si les autres doivent encore attendre la reprise du procès, tel n’est pas le cas pour le Général Yamoussa Camara, ancien ministre de la Défense et des Anciens Combattants qui a bénéficié d’une liberté provisoire et Ibrahim Dahirou Dembélé dont le contrôle judiciaire a été levé par la chambre d’Accusation de la Cour d’Appel de Bamako en fin janvier dernier.

Quelques semaines seulement après la levée de son contrôle judicaire par la Chambre d’Accusation de la Cour d’Appel, Ibrahim Dahirou Dembéléa été nommé Inspecteur Général des Armées et Services par le Conseil des ministres le 14 février dernier. Une nomination qui a tout de suite suscité des réactions sur les réseaux sociaux au Mali. Pour certains, c’est le retour de la junte sur la scène politique.

Affaire à suivre

M.D

Source: Tjikan par croissanceafrique

Mail: croissanceafrik@gmail.com

CERCLE DE KOUTIALA : VISITE PRESIDENTIELLE, LE PARI DE LA MOBILISATION REUSSI.

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Ibrahim Boubacar Keita, président de la république du Mali s’est rendu ce jeudi 15 février, à Koutiala, sa ville natale. Il s’agissait pour le président de la république, à travers cette visite d’aller poser des actes, en vue du développement socioéconomique de cette ville. Une visite qualifiée de celle de rapprochement entre la base et le sommet selon le maire de la commune urbaine de Koutiala.

Pour cette visite du président Ibrahim Boubacar Keita, beaucoup de choses ont été faites pour assurer le bon déroulement du séjour d’IBK, chez lui en famille, à Koutiala. Des populations de Koutiala, aux partis politiques de la convention de la mouvance présidentielle, en passant par les autorités administratives, politiques et coutumières de la région de Ségou, chacun de son côté, s’est investi pour la réussite de la visite.

De façon générale, chacun peut aller de son commentaire et de ses analyses pour décrypter la visite d’IBK à Koutiala. Seulement que, tout le monde est d’accord que Koutiala a réussi le pari de la mobilisation. Les populations de la capitale de l’or blanc sont massivement sorties pour accueillir le président de la république du Mali. Jeunes et vieux, femmes et hommes, tous sont sortis pour souhaiter la bienvenue au fils du terroir, Ibrahim Boubacar Keita. Sur tout le trajet, aux lieux des évènements, des foules se sont installées. Malgré l’accident de route survenu, la veille de la visite présidentielle, où des dizaines de personnes ont trouvé la mort, malgré le retard accusé par le président Ibrahim Boubacar Keita, les koutialais sont restés sous le soleil et le vent pour accueillir, écouter et acclamer le président de la république Ibrahim Boubacar Keita.

De cette visite d’IBK à Koutiala, oui les populations ont réservé un accueil chaleureux, à l’invité du jour.

Source : Yapénè Djénèba Dolo, notre assistance, au cœur des évènements.

Avec Doubs Dembele par croissanceafrique. com

 

Mail: croissanceafrik@gmail.com

 

CAFO: La justice a en fin tranché: Le camp Oumou à tord.

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Le résultat de la plainte pour annulation de l’assemblée extraordinaire de la Cafo du 30 décembre 2017 est connu depuis hier.Le tribunal a jugé irrecevable la plainte du camp Oumou Touré.

En effet,après la tenue de l’assemblée générale extraordinaire le 30 décembre 2017 lors de laquelle le bureau dirigé par Mme Dembélé OulematouSow a été élu, Mme Keita Fatoumata Cissoko, présidente intérimaire imposée par Oumou Touré, a porté plainte pour l’annulation de ladite assemblée. Le verdict du tribunal de la commune III est tombé hier, jeudi 15 février 2018.La plainte est déclarée irrecevable.

Donc,le nouveau bureau aura bientôt accès au siège de la structure.

 Boureima Guindo

SourceLe Pays

TRÉSOR PUBLIC DU MALI: impayés salariaux au menu .

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Depuis bientôt deux mois, les salaires traînent les pieds chez nos voisins maliens. Une situation qui confirme la fragilité du Trésor Public, en manque de liquidités, provoquant un embarras que certains ont du mal à contenir.

Hasard du calendrier ? C’est dans la foulée de l’arrivée du nouveau gouvernement que les salaires ont disparu. Autrement dit, de fin décembre à début février, les fonctionnaires et autres employés de l’administration broient du noir. Le trésor ne fait que prolonger les dates habituelles de paiement provoquant des frustrations contenues.

Les impacts sont importants car cette nouvelle façon de « gérer », rappelle le spectre du régime dictatorial militaire. Si du côté des voix autorisées, on parle d’un changement de système de paiement, la situation reste morose. Nos sources indiquent que le retard est le résultat du basculement au mode budget-programme. Ce qui explique qu’après la date du 5 Février, chacun soit encore entrain de guetter son solde.

Pire, la situation intervient au moment où le Trésor est endossé sur le paiement de 26 milliards. Une conséquence du jugement défavorable à l’Etat malien dans l’affaire des commandes sulfureuses de l’armée. A travers l’arrêt n°25 du 25 Janvier 2018 de la section administrative de la Cour Suprême, ce faramineux montant sera versé à la société GUO-Star.

Une polémique était née entre la dite société pour le reliquat du montant du protocole de fourniture des matériels militaire. Le ministère de la défense, avec à sa tête alors, un certain Boubeye Maiga représentant l’Etat.

Au total, ce sont 25,9 milliards CFA que le trésor public devra intégrer dans ses calculettes car l’Etat malien s’est résigné à poursuivre le combat judicaire. Une facture salée qui aura bien sûr des incidences sur le partage des liquidités disponibles dans ses caisses.

Au sortir d’une grogne sociale où les travailleurs ont paralysé l’administration, est-il indiqué d’aller vers cette voie ? Le pouvoir aura-t-il les moyens d’inverser la tendance?

Noublions pas que la situation est identique au niveau de l’Hémicycle. Les élus de la nation ont un retard de deux mois. Ils tirent aussi le diable par la queue, surtout qu’ils sont dans un contexte de vacances parlementaires. Les plus malins s’arrangent à avoir des missions pour vivre des symboliques perdiems, qui font désormais office de bouche-trous.

Un parlementaire a même refusé de partir suivre la clôture de la session extraordinaire vendredi dernier : en cause le traitement salarial. Même les fournisseurs préfèrent aller vers des arrangements pour ne pas voir leurs facture imputées au Trésor Public. C’est dire que les prestataires ont des factures en souffrance qui compliquent les choses pour eux.

Vivement la fin de cette conjoncture, car les retards prolongés ne peuvent que créer des situations aux graves conséquences.

Idrissa KEITA pour JMI

 Correspondant particulier de JMI au Mali

 JMI Copyright © JustinMorel.Info

Déplacements présidentiel de 48 h à Koutiala (région de Sikasso) : IBK accueilli en grand pompe

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IBK en voyage initiatique , dans le royaume de son enfance. Le président de la République SEM IBK est arrivé en milieu de matinée de ce jeudi à Koutiala, la capitale de l’or blanc dans la région de Sikasso. Avant d’aller sur le site qui abritait la double ceremonie de lancements de travaux , IBK a rendu visite aux blessés de l’accident mortel survenu à Koutiala hier dans l’après-midi midi. Au niveau du site , sur place, IBK a procédé à la pose de la première pierre de l’hôpital de référence de Koutiala 2 ième référence d’une capacité de 250 lits extensibles à 450 lits.

Dans l’interview qu’il a accordé aux journalistes , IBK a déclaré  » un hôpital de 2 ième génération avec un plateau technique à hauteur de souhait ,c’est sur que la promesse sera tenue ici inshallah . Et, la route également qui va être ouverte pour relier koutiala-Konsseguela par une voie pratiquable aura également des bretelles qui permettront aux villages tout le long de désormais savoir qu’ils pourront écouler leur production dans des conditions de viabilité qui ne sont pas réunies aujourd’hui. En hivernage quand vous venez ici, c’est la croix et la bannière, c’est toutes les souffrances qui vous pouvez imaginer. Ainsi également l’accès au centre de santé, toutes choses qui seront facilitées désormais grâce à cette voie là. Pourquoi nous tenons beaucoup à associer ces deux choses? ; elles sont liées, il ne sert de rien du tout que vous ayez un centre de santé à hauteur de souhait s’il n’est pas accessible? s’il reste simplement accessible à ceux qui en ont les moyens , non, notre projet n’est pas seul, notre projet est un projet holistique , c’est projet qui concerne l’ensemble de la population et nous le voulons intégré, l’hôpital et l’accès à l’hôpital, l’hôpital et l’accès à l’hôpital par les ambulances également, vous avez vu que les 42 CSCOM de la région seront dotées ce qui le considère d’ambulances tricycles médicalisées , c’est un progrès par rapport à hier . Donc je souhaite que ce qui est ici aujourd’hui en promesse soit réalisée dans de très bonnes conditions . Et cerise sur le gâteau, j’ai appris que, vous l’avez entendu comme moi , ce sont les architeques maliens qui ont fait cela, honnêtement je pensais que c’était une oeuvre qui nous aurais été encore proposée venant de l’extérieur quand l’architeque lui même nous a présenté la maquette , vous ne pouvez pas imaginer ma fierté, c’est cela, le Mali a des cadres, le Mali a des constructeurs , le Mali a des enfants soucieux de sa place dans le monde . Et ce qui sera fait ici nous réunira directement à ce siècle nouveau en terme de progrès , en terme de confort pour tous les usagers , et tout à l’heure dans la présentation, quelqu’ un a dit accessible aux usagers , pas seulement aux usagers , le droit des usagers, non, la santé est un droit universel, même celui qui se porte bien aujourd’hui à le devoir de préparer demain . Bien aujourd’hui, demain on peut être benbalan être ….Donc c’est souffle nouveau. Et quand je vois la joie de l’accueil qui nous a été fait ici aujourd’hui , je souhaite que Allahou Soubhana wat Allah fasse en sorte que cela ne se demande pas , que ce qui a été dit se réalise effectivement. Donc beaucoup de joie, beaucoup de bonheur , beaucoup d’espoir , le pays avance. A bien insisté le Chef de l’État.

Pour rappel, l’hôpital sera doté d’équipements de dernières générations et coûtera environ 12 milliards de Fcfa.

Dans le cadre du Projet d’amélioration de l’accessibilité rurale – P.A.R-. IBK a donné le premier coup de lame des travaux de construction de la piste Koutiala-Konseguela-Konia- Fleuve Glo.
Après le premier coup de lame à bord d’un Caterpillar, le Chef de l’État dans micro tendu avec la presse; IBK avec beaucoup d’espoir fondé au projet , a déclaré  » un projet étant toujours lors de sa mise en route le début de la réalisation d’une espérance, et ,là il s’agit de deux domaines vitaux, l’accessibilité de nos zones, notamment rurales à des voies d’accès à hauteur de souhait cette route de konsseguela , qu’on vient d’ouvrir ainsi et , l’accès également à un centre de santé digne du 21 ième siècle par ce que je le dis , il n’est pas question qu’au motif que nous sommes un pays en développement , qu’au motif que les ressources sont rares , nous allions dans le médiocre; non ». A évoqué SEM IBK.

La piste Koutiala-Konseguela-Konia Konia- Fleuve Glo, est longue de 98 km environ . Il reliera le cercle de Koutiala et le cercle de Dioila dans la région de koulikoro. Elle traversera 4 communes rurales et desservira 12 villages. 33 028 âmes dont 17 064 bénéficieront des avantages de la piste. La piste facilitera également l’accès des élèves aux 17 écoles, 06 centres de santé, 05 foires agricoles de la localité.

Pour ce qu’on peut qualifier d’un retour d’IBK au royaume d’enfance. Un voyage initiatique. IBK dans l’après s’est rendu à Cinzana à quelques encablures de Koutiala, un village qui lui rappel une partie de son enfance à Koutiala; il a procédé à l’inauguration de la station de traitement et de pompage d’eau potable de la localité. Mais avant, le Chef de l’État avait remis des attestations de branchement à l’eau potable à un prix social et accessible à 5 bénéficiaires dont deux femmes. Il s’est ensuite rendu dans la famille Dembélé pour procéder à la première coulée d’eau potable suite au branchement social. Sur son chemin de retour IBK s’est rendu dans le vestibule des Ouattara , Djamanatiguila , famille du Chef de Canton décédé pour rendre visite aux notables de la ville. Le Chef de l’État a passé une bonne partie de son enfance en fréquentant régulièrement le Djamanatiguila de Koutiala.

Madou’s Camara

 

Par  croissanceafrique.com

Mali : Corruption sous l’ère démocratique: 6 Millions par jour contre 250 millions de perte par mois

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Mali : Corruption sous l’ère démocratique: 6 Millions par jour contre 250 millions de perte par mois

De l’avènement de la démocratie à nos jours, c’est-à-dire depuis la IIIe République, les différents régimes ont mis en place des instruments de lutte contre la corruption. Ces lois et institutions ont- elles été efficaces contre ce fléau endémique ?

Il faut rappeler que sous la dictature, il fallait détourner 10 millions pour être condamné à mort. Mais avec l’avènement de la démocratie, ce processus a été stoppé sous la IIIe République par l’Ordonnance N°91-068/P-CTSP du 1er octobre 1991 portant abrogation des lois portant création de la Cour Spéciale de Sûreté de l’Etat et de la Commission Spéciale d’enquêtes sur les crimes d’enrichissement illicite et de corruption. Cependant, au cours de la transition, le Contrôle Général d’Etat a été transformé en Département ministériel et l’on a vu la nomination des premiers Responsables des entreprises publiques suite à des appels à concurrence.

« Kokadjè » comme mode de lutte contre la corruption sous Alpha Oumar Konaré

Le régime d’Alpha Oumar Konaré se réveillera avec l’évaluation du programme national par la Banque Mondiale.

Le rapport des Experts de la Banque Mondiale sollicités en 1995, sur l’état de la corruption au Mali et les « manques à gagner » pour le Budget national pour constater que le « Kokadjè » qu’il avait promis avait plutôt donné lieu au plus grand festin de détournements et d’enrichissements illicites que certains ont même osé nommer «  le festival des brigands », sous ses 5 premières années de gouvernance, concrétisé par les quartiers ACI qui continuent à traduire le mieux les propriétés immobilières issues du blanchiment des fonds publics.

Aussi, ce régime se verra-t-il dans l’obligation de prendre le phénomène à bras le corps par des textes qui donneront les résultats mitigés que nous connaissons : Loi N°98-012 du 19 janvier 19998, régissant les relations entre l’Administration et les usagers du Service Public.

décret N°99-0324/P-RM du 08 Octobre 1999 portant création d’une commission ad hoc chargée de l’Etude des Rapports de contrôle de l’administration, décret N°590/P-RM du 28 Novembre 2001 portant création de la Cellule d’Appui aux Structures de Contrôle de l’Administration (CASCA) ; décret N°02-310/P-RM du 04 Juin 2002 fixant l’organisation et les modalités de fonctionnement du Pôle économique et financier créé par la loi N°01-080 du 20 Août 2001 portant Code de Procédure Pénale ;

L’ordonnance 0057/P-RM du 28 Septembre 2000 portant création de l’Inspection des Services Judiciaires, ratifiée par la loi du 30 Novembre 2001.Loi N° 01-079 du 20 aout 2001 portant Code pénal, avec la création de nouvelles infractions, notamment les atteintes à la réglementation des marchés publics, le trafic d’influence, les fraudes aux examens et concours, La restructuration et la création d’inspections ministérielles et la création du contrôle général des services publics.

La création du Bureau de Vérificateur Général par la loi n° 03-30 du 25 août 2003

A l’arrivée du Président Amadou Toumani Touré, le Conseil des Ministres du 18 septembre 2002 examinait un Rapport relatif au renforcement du programme anti-corruption au Mali, dressé par un Comité Ad hoc de 30 membres représentant l’Administration, le Secteur privé et la Société civile et réuni du 8 au 13 août 2002, dans le but de poursuivre de la volonté de lutte contre la corruption et la délinquance financière. Une des principales innovations du régime, dans la lutte contre la corruption est sans conteste, la création du bureau de vérificateur général par la loi N° 03-30 du 25 aout 2003, modifiée par la Loi N°2012-009 du 08 février 2012. C’est dans cette suite que le Premier Ministre, Modibo Sidibé, a signé le décret n°08-304/PM-RM du 28 mai 2008 portant création, organisation et modalités de fonctionnement du comité préparatoire des Etats Généraux sur la corruption et la délinquance financière et procédé à la nomination de ses membres par le décret N°08-316/PM-RM le 03 juin 2008 ;

Tenue des Etats Généraux sur la corruption et la délinquance financière du 25 au 28 novembre 2008, ont abouti à 104 mesures adoptées par les représentants (dans les 8 régions et le District de Bamako) de la société civile, des organisations socioprofessionnelles, du secteur privé, des administrations d’État, des partis politiques.

Ces recommandations assorties de propositions de mécanisme de suivi-évaluation ont été remises au Premier Ministre en décembre 2008. Les 104 recommandations  comprennent «l’élaboration et l’application stricte des lois et règlements sur l’enrichissement illicite » et l’instauration d’une semaine Nationale de lutte contre la corruption ;

La loi n°08-023 du 23 juillet 2008, relative à l’Autorité de régulation des marchés publics et délégation de service public ;

La loi n°06-066 du 29 décembre 2006, instituant la Cellule nationale de traitement des informations financières ;

La loi n°2013-031 du 23 juillet 2013 portant approbation du Code de Transparence dans la Gestion des Finances Publiques transposant la Directive n°01/2009/CM/UEMOA du 27 mars 2009 portant Code de Transparence dans la Gestion des Finances Publiques au sein de l’UEMOA.

Ainsi, sous la transition, le Gouvernement, à travers le Ministre de la justice, Malick Coulibaly initie la nouvelle loi qui ne sera finalement adoptée qu’en 2014, sous Ibrahim Boubacar Kéïta, avec ses amendements.

La loi N°2014-015 portant prévention et répression de l’enrichissement illicite du 27 mai 2014 Sous Ibrahim Boubacar Kéïta

Le dispositif nouveau de lutte contre le phénomène a pris corps avec la loi n°2014-015 portant prévention et répression de l’enrichissement illicite du 27 mai 2014. Ainsi, l’année 2014 est déclarée « année de lutte contre la corruption » pauvre en résultat, et finalement passée année des présumés détournements à la pelle avec le scandale de l’avion présidentiel et des équipements militaires.

Décret n°2014-0764/P-RM fixant le régime des marchés de travaux, fournitures et services exclus du champ d’application du décret N°08-485/P-RM du 11 aout 2008 portant procédures de passation, d’exécution et de règlement des marchés publics et des délégations de Service public. On peut affirmer, sans nul doute, que le pays venait de monter la charpente qui manquait jusqu’alors au dispositif de lutte contre la corruption et la délinquance financière. Adhésion aux instruments internationaux :La Convention des Nations Unies de lutte contre la corruption (Convention de Mérida), adoptée par son Assemblée Générale le 31 octobre 2003, ratifiée par la loi n°05-043 du 02 avril 2005, Le Protocole de la CEDEAO sur la lutte contre la corruption, adopté à Dakar, le 21 décembre 2001 et ratifié le 20 décembre 2002. Son article 7.1, notamment demande aux Etats parties d’ «exiger que tous les agents publics ou ceux qui sont désignés déclarent leurs biens lors de leur prise de fonctions, ainsi que pendant et à la fin de leur mandat» ; Il prévoit la lutte contre l’enrichissement illicite, La Convention de L’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption, adoptée à sa deuxième session ordinaire de l’assemblée Générale, le 11 juillet 2003 à Maputo (Mozambique) et ratifiée par l’Ordonnance N° 07-090/PR du 04 mars 2005,la Charte de la plateforme judiciaire régionale des 4 pays du sahel (Mali, Burkina Faso, Niger et Mauritanie) qui se sont réunis à Bamako, du 22 au 24 juin 2010, à travers leur Ministre de la justice, avec le soutien de l’Office des nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC) Elle vise le renforcement de la coopération judiciaire en matière pénale entre les Etats du Sahel, notamment par la nomination de points focaux chargés de la coordination des demande d’extradition et d’entraide judiciaire en matière pénale.

Abdoulaye Faman Coulibaly

SourceMalizine