Accueil Blog Page 25

Côte d’Ivoire : le fonds de l’OPEP annonce 65 millions USD pour soutenir divers projets stratégiques dans les pays

0
Siège de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole

(CROISSANCE AFRIQUE)- Côte d’Ivoire, le gouvernement a obtenu un financement de 65 millions de dollars du Fonds de l’OPEP pour le développement international. Cette aide financière, qui représente plus de 37 milliards FCFA, s’inscrit dans un engagement global de plus de 1 milliard de dollars destiné à soutenir divers projets dans les pays en développement.

Le soutien vise à renforcer les efforts de la Côte d’Ivoire dans des secteurs stratégiques, bien que les détails des projets associés restent à préciser.

Cette initiative a été annoncée lors de la réunion annuelle du Groupe de coordination arabe, qui s’est tenue à Nairobi. En plus du prêt accordé à la Côte d’Ivoire, le Fonds a également accordé des financements à d’autres pays, comme le Rwanda et la Banque de développement de l’Afrique de l’Est. De plus, le Fonds a mis en place une initiative pour aider les pays à sécuriser leurs importations essentielles, notamment de produits alimentaires et énergétiques, et a établi de nouveaux partenariats pour soutenir l’agriculture résiliente face au changement climatique.

Notons que ce financement est un indicatif de la confiance des bailleurs arabes dans la trajectoire économique de la Côte d’Ivoire, particulièrement dans un contexte où le pays cherche à diversifier ses sources de financement face à une diminution de l’aide bilatérale traditionnelle.

MARIAM KONE

Sénégal: le trésor public recherche 300 milliards de FCFA par « Appel Public à l’Épargne » sur le marché financier de l’Umoa

0
DAKAR, SENEGAL - APRIL 02: (----EDITORIAL USE ONLY – MANDATORY CREDIT - 'SENEGALESE PRESIDENCY / HANDOUT' - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS----) Senegalese newly elected president Bassirou Diomaye Faye is seen after taking oath in front of the Constitutional Council following the ceremony of swearing in as the new president of Senegal in Dakar, Senegal on April 02, 2024. Senegalese opposition politician Faye was sworn in as president on Tuesday, becoming the youngest elected African leader less than three weeks after he was released from prison to run in the election last month. Senegalese Presidency / Handout / Anadolu (Photo by Senegalese Presidency / Handout / ANADOLU / Anadolu via AFP)

(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Sénégal, le trésor public a lancé un nouvel appel public à l’épargne (APE) d’un montant de 300 milliards de francs CFA (environ 526,3 millions de dollars) en raison de l’absence d’accord budgétaire avec le Fonds monétaire international (FMI).

Ce lancement, prévu du 19 au 30 juin 2025, a pour objectif de financer des projets prioritaires dans divers secteurs tels que l’éducation, la santé, et les infrastructures, tout en diversifiant les sources de financement locales, régionales et internationales.

L’APE propose trois maturités : 5 ans à 6,60 %, 7 ans à 6,75 %, et 10 ans à 6,95 %, malgré des taux sur le marché des obligations publics qui montrent une prime plus élevée pour la maturité de 5 ans par rapport aux plus longues. Cela reflète une incertitude face aux remboursements futurs des eurobonds. Depuis le début de l’année 2025, le Sénégal a déjà levé plus de 1036 milliards FCFA, avec un intérêt notable de la part d’investisseurs institutionnels.

Notons que ces financements visent à maintenir la continuité des actions publiques, surtout dans un climat où les flux d’investissement multilatéraux sont restreints.

Daouda Bakary KONÉ

Mali: une amende de 5 millions de FCFA infligée à la Société Bara Muso pour avoir refusé de « recevoir une mission de contrôle » de l’APDP-Mali

0

(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, l’Autorité de Protection des Données à caractère Personnel (APDP) a annoncé à travers un communiqué avoir infligé une amende de 5 millions de francs CFA à la Société Aminata KONATE SARL (SAK), également connue sous le nom de Bara Mousso, le mercredi 18 juin 2025.

Voici l’infographie de l’APDP-Mali disponible sur sa page facebook.

Cette sanction, qui n’est pas simplement une question financière, est le reflet d’une problématique plus large concernant la protection des données personnelles dans un monde de plus en plus numérique. En effet, cette mesure fait suite au refus de la société de se soumettre à une mission de contrôle de l’APDP, soulignant ainsi sa réticence à adhérer aux normes réglementaires établies.

Selon le communiqué de l’APDP, ce comportement constitue une infraction d’entrave à l’action de l’Autorité, passible d’une amende allant de cinq à vingt millions de francs CFA selon l’article 65 de la Loi n°2013-015 du 21 mai 2013, modifiée, relative à la protection des données personnelles. Ce cadre légal a été conçu pour garantir que les entreprises respectent les droits des citoyens en matière de vie privée, et cette décision envoie un message clair : la non-conformité ne sera pas tolérée.

Par cette décision, l’APDP souligne l’importance cruciale de la coopération de tous les responsables de traitement de données, qu’ils soient publics ou privés, lors des contrôles, qu’ils soient annoncés ou inopinés. Cela met en lumière l’idée que la protection des données est une responsabilité collective qui nécessite l’engagement de tous les acteurs du secteur.

En plus de cette entrave, la société Aminata KONATE a également été mise en demeure pour ne pas avoir respecté les formalités déclaratives obligatoires concernant ses traitements de données personnelles, ce qui exacerbe les inquiétudes quant à sa gouvernance interne et sa capacité à protéger les informations sensibles de ses clients, comme le reproche l’APDP.

Dans le contexte actuel où les violations de données deviennent de plus en plus fréquentes, cette affaire pourrait ouvrir la voie à un examen plus approfondi des pratiques de conformité des entreprises à l’échelle nationale.

Korotoumou Sylla

ALBINISME:Ces fausses nouvelles qui jouent sur l’insertion professionnelle-,(REPORTAGE)

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, l’insertion professionnelle des albinos est un défi qui trouve son origine dans des préjugés profondément ancrés, ainsi que dans la stigmatisation qui en découle.

Selon Mamadou Doumbia, médecin, l’albinisme est une anomalie génétique rare qui se caractérise par une absence partielle ou totale de mélanine, le pigment responsable de la coloration de la peau, des cheveux et des yeux. Cela entraîne non seulement une peau très claire, mais également des troubles visuels. L’albinisme ne diminue en rien les capacités intellectuelles ou humaines des individus qui en sont atteints.

« Il est nécessaire de véhiculer ce message pour atténuer les stéréotypes nuisibles qui persistent dans la société », dit-il.« C’est à Bamako que j’ai pris conscience de multiples défis que rencontrent les albinos. Au village où j’ai grandi, la musique, ma passion, a été un refuge pour moi pendant plus de 15 ans. J’ai eu la chance de croiser des artistes et des producteurs comprenant mes défis et mes talents, ce qui m’a permis de naviguer dans ce milieu artistique sans trop de problèmes. J’ai même eu l’opportunité de participer à des compétitions telle Mini strar, et par la grâce de la musique, je parviens à vivre de mon art.


Néanmoins, il demeure regrettable de constater que les préjugés sur la couleur de notre peau influencent encore trop souvent les impressions que les autres se font de nous. Si Je me permets ici d’évoquer l’exemple partagé par un ministre albinos. À l’époque, un marabout aurait convaincu le président de l’époque que la présence d’un albinos dans son gouvernement était un signe de malchance et qu’il n’avait pas sa place au sein d’un pouvoir qui voulait être dynamiquement fort.

Cependant, ces propos n’ont eu que peu d’impact, à la lumière du talent et de la bonne volonté qu’accordait le président à cette personne », raconte Kadri Koné, alias « Ambassadeur », membre de l’association Espoir Albinos.
Les fausses informations peuvent influencer de nombreux aspects de la vie d’une personne, notamment en matière d’insertion professionnelle.

Cependant, il existe des métiers où les albinos peuvent être inaptes, comme l’armée où des aptitudes physiques précises sont requises.
Le témoignage d’Aboubakhar Doumbia, président de l’association SOS Albinos, est édifiant : « Personnellement, j’ai failli obtenir un emploi dans une entreprise de télécommunications. Cependant, ma manière de regarder un téléphone a dissuadé celui qui m’offrait le poste.

Malgré tout, j’ai mené à bien mes études en journalisme et passé le concours pour la fonction publique, 3ème au niveau national pour le corps des journalistes réalisateurs, sans bénéficier du recrutement spécialisé que l’État se doit d’accorder aux personnes en situation de handicap ».


Kadiatou Keita et Awa Diabaté sont deux femmes albinos qui illustrent la discrimination subie par cette communauté. Kadiatou Keita affirme qu’elle a souffert de rejets et de discriminations, particulièrement de la part d’une enseignante, lorsqu’elle a décidé de poursuivre sa passion pour la couture après avoir quitté l’école. Malgré ces difficultés, un enseignant, qui est lui-même en situation de handicap, l’a aidée et soutenue.

Grâce à son encouragement, Kadiatou a réalisé son rêve de devenir enseignante en couture. Aujourd’hui, elle est respectée et aimée par ses élèves et collègues, et elle incarne un modèle positif dans sa communauté. Awa Diabaté, quant à elle, vit une expérience différente. Elle se dit constamment confrontée à des actes de discrimination et se voit comme une « malédiction » par sa communauté.

Malgré son diplôme en secrétariat, elle a renoncé à chercher un emploi en raison de la discrimination qu’elle a subie, se décourageant après avoir entendu des phrases dévalorisantes telles que « Tu ne peux pas faire notre travail ». Cela a eu un impact significatif sur son employabilité et son estime de soi. Les associations, comme Espoir Albinos et SOS Albinos, jouent un rôle crucial en soutenant les personnes albinos, en plaidant pour leurs droits et en travaillant à améliorer leurs conditions de vie.


Selon Fatou Touré, présidente d’Espoir Albinos, il y a eu un nombre croissant de personnes albinos enregistrées au Mali entre 2014 et 2019. Cependant, le manque de données précises complique la compréhension de la situation. L’albinisme, qui est une différence, ne devrait jamais être un frein à l’épanouissement personnel ou professionnel dans une société qui aspire à être juste et égalitaire.

En effet, la Constitution malienne, dans son article 2, déclare que tous les Maliens naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs, prohibant ainsi toute forme de discrimination. De plus, la loi N°2018-027 du 12 juin 2018 sur les droits des personnes vivant avec un handicap, ainsi que son décret N° 2021-0662/PT-RM, affirme dans son article 8 que toutes ces personnes ont droit à une diversité d’opportunités, incluant l’accès à la santé, à l’éducation et à l’emploi.

Notons que cette législation, bien qu’essentielle, demeure souvent méconnue du grand public et, plus préoccupant encore, des employeurs qui continuent à ignorer les lois en matière d’inclusion.

Kadidia Doumbia
Ce reportage est publié avec le soutien de Journalistes pour les Droits Humains ( JDH ) au Mali.

Mali: l’Armée contrecarre les fausses informations visant ses opérations militaires menées contre les groupes Djihadistes

0

(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, le Colonel major Souleymane Dembelé, chef de la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA), a organisé un point de presse le mardi 17 juin 2025, visant à contrecarrer les fausses informations sur notre armée.

Cet événement s’est tenu dans un contexte tendu, marqué par une recrudescence des attaques contre les forces armées maliennes (FAMa) ainsi que celles des autres pays de la confédération des États du Sahel.

Le Colonel a expliqué que l’une des raisons de cette intensification est la réaction des Groupes armés terroristes (GAT), qui se manifestent, entre autres, par la rupture de liens avec leurs anciens partenaires stratégiques au Mali, au Burkina Faso et au Niger.

Il a mis en évidence le choix de la coopération stratégique par nos autorités et la dynamique de la confédération, qui, notamment sur le plan défense et sécurité, suscite des jalousies. Selon lui, le soutien et la solidarité que reçoivent ces trois pays à travers l’Afrique et au-delà, sont des éléments essentiels pouvant interrompre cette dynamique de violence.

Le Colonel a également affirmé que les sponsors du terrorisme, qui ont agi durant des années dans notre espace, se dévoilent de plus en plus, en reconstituant, réarmant et finançant les GAT pour intensifier la terreur. Il a évoqué des recrutements massifs et divers soutiens visant à instiller la panique et le désordre au sein de notre société. Actuellement, nos armées ne livrent pas seulement une lutte contre le terrorisme, mais se battent également contre les manœuvres de ceux qui cherchent à déstabiliser la confédération, qui affiche des acquis probants, notamment en matière opérationnelle, que les grandes armées n’ont pas pu réaliser en dix ans et plus.

D’un point de vue opérationnel, le Colonel a précisé que les terroristes tentent de délocaliser le centre de gravité de cette guerre vers le sud du Mali, simultanément sur les théâtres Est et Centre, avec l’aide de leurs sponsors. Il a cité plusieurs localités, telles que Diouara, Boulkelssi, Tombouctou, Tiby et hier à Djafarabé, où les GAT ont utilisé des drones camouflés, des EEI et mené des tirs de harcèlement contre nos forces, sans toutefois atteindre leurs emprises.

Conscient des défis inhérents à cette guerre, le Colonel a appelé à une communion de cœur et d’esprit pour ceux qui ont perdu la vie. Il a assuré que les FAMa ont accompli beaucoup et continueront d’agir. À l’approche des fêtes, il a souligné que les FAMa ont réussi à contenir de nombreuses menaces terroristes, arrêté des individus suspects dans certaines villes, y compris dans le Nord, et appréhendé des terroristes qui se faisaient passer pour des vendeurs de moutons ou des personnes déséquilibrées.

En guise de bilan, il a noté que les opérations aéroterrestres ont permis de détruire plus de 30 sanctuaires logistiques et de neutraliser plusieurs terroristes à l’échelle nationale. Il a aussi mentionné l’opération « Dougoukolo », qui a succédé à « Maliko », développée lors du dernier conseil supérieur de la défense pour mieux s’adapter à l’évolution du terrain, avec un accent sur le redéploiement des FAMa sur l’ensemble du territoire et le retour de l’administration et des services sociaux.

Le Colonel a exprimé le souhait d’une meilleure compréhension de la part de la population, soulignant que la force et l’engagement des FAMa viennent de la résilience et du dévouement du peuple malien. Il a affirmé : « Nous sommes des militaires, engagés dans l’armée pour mener la guerre, et nous la poursuivrons jusqu’au sacrifice. »

Notons qu’il a rassuré que les FAMa comptent sur le soutien de la population, précisant qu’aucune forme de collaboration avec les terroristes ne doit être tolérée. Il a aussi appelé à la prudence face à la désinformation et exhorté le public à ne pas partager d’images de nos soldats sur les réseaux sociaux, incitant les médias à faire preuve de discernement dans la diffusion d’informations sensibles.

Kadidia Doumbia

Blanchiment d’argent et financement du terrorisme: avec son retrait de la liste grise, le Mali favorise sa position économique et diplomatique à l’ouest de l’Afrique

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le gouvernement entre dans une phase décisive de son développement économique et diplomatique avec son retrait officiel de la liste grise du Groupe d’Action Financière (GAFI), communément appelée « liste des juridictions sous surveillance renforcée ».

Cette annonce a été faite le vendredi 13 juin 2025, lors d’une réunion plénière du GAFI à Strasbourg, réunissant des représentants de plusieurs pays pour discuter des enjeux de sécurité financière mondiale, notamment des mesures contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

Ce retrait, tant attendu, illustre non seulement les efforts soutenus du gouvernement malien, mais également son engagement envers le renforcement de son cadre réglementaire face à des défis complexes. Selon un communiqué du ministère malien de l’Économie et des Finances, cette progression résulte d’un travail acharné et d’une collaboration étroite entre diverses institutions, y compris les ministères, les agences de régulation et les acteurs du secteur privé.

Cette décision améliore l’image institutionnelle du Mali et accroît l’attractivité de son économie pour les investisseurs, tout en ouvrant la porte à de nouvelles opportunités commerciales. Elle promet également un système financier plus sûr, stable et intègre, consolidant ainsi la position du pays sur la scène économique internationale, selon la note officielle.

Les autorités maliennes signalent qu’après son inscription sur cette liste, le Mali a pris des engagements sérieux pour remédier aux faiblesses identifiées, démontrant sa volonté de s’aligner sur les normes internationales en matière de gouvernance financière. Pour ce faire, un plan d’action ambitieux et détaillé a été adopté, comprenant vingt-sept mesures concrètes destinées à améliorer la transparence et l’efficacité du système bancaire.

L’impulsion de ce plan a été rigoureuse, impliquant des consultations avec divers experts et l’engagement de plusieurs parties prenantes, marquée par la présentation de neuf rapports de suivi et d’un rapport de visite sur site.

Il est important de souligner que la liste grise du GAFI recense les pays où le régime de lutte contre le blanchiment de capitaux, le financement du terrorisme et la prolifération des armes de destruction massive présente des déficiences stratégiques.

Par conséquent, le retrait du Mali de cette liste constitue un tournant prometteur, engageant des perspectives de croissance et de développement durable pour le pays.

Moussa KONÉ

Mali: Une journée dédiée à l’albinisme célébrée à Bamako

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, la Journée internationale de sensibilisation à l’albinisme a été célébrée au Musée National du Mali, organisée par l’association Espoir Albinos, sous la direction de Mme Fatou Touré, le 13 juin 2025.

Le thème international de cette année était « Revendiquons nos droits : protégeons notre peau, préservons nos vies », tandis que le thème national se concentrait sur « l’insertion socioprofessionnelle des personnes albinos ».

Cette journée, marquée par la présence de la représentante de Mme Batouly Niane, en tant que marraine de cette activité ainsi d’autres dignitaires, a été l’occasion de rappeler l’importance de la reconnaissance, du respect et de la dignité des personnes albinos. Mme Fatou a souligné l’urgence d’aborder les inégalités qui persistent dans l’éducation et l’emploi pour les personnes atteintes d’albinisme, souvent victimes de stigmatisation.

Elle a également insisté sur la nécessité d’un environnement scolaire inclusif qui permettrait aux enfants albinos de s’épanouir et de réussir professionnellement, malgré les obstacles actuels, tels que le manque de matériel adapté et la formation insuffisante des enseignants.

Notons la cérémonie a été enrichie par une conférence-débat et la distribution de kits de pommade, soulignant l’engagement continu envers le bien-être des personnes albinos. Des efforts sont nécessaires pour garantir leur insertion et valorisation au sein de la société.

Kadidia Doumbia

Mali: tenus avec succès les travaux de l’Assemblée Épiscopale des évêques à Bamako

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-L’Assemblée Épiscopale des évêques du Mali s’est tenue les 12 et 13 juin 2025 à l’Archévéché de Bamako. Au cours de cette réunion, les évêques ont discuté de plusieurs questions cruciales, notamment la situation de l’école catholique, qui fait face à des défis importants.

En réponse, ils ont engagé un processus de renouveau pour l’école catholique, avec des réformes qui commenceront à la prochaine rentrée scolaire, visant à maintenir l’excellence pédagogique et l’autonomie des établissements.

Les évêques ont également échangé sur les thèmes abordés lors de la 5ème assemblée générale de la conférence épiscopale d’Afrique de l’Ouest, qui s’est tenue à Dakar en mai 2025. Cette rencontre a affirmé la solidarité des églises de la région face aux crises en Afrique de l’Ouest, tout en traitant des questions de paix, de sécurité, de jeunesse et de migrations.

Notons qu’ils ont réitéré leur engagement à accompagner le peuple malien dans sa quête de justice, de dignité et de réconciliation, tout en soulignant le rôle de l’église dans l’éducation, le dialogue, et le service aux plus vulnérables. Enfin, ils ont adressé des vœux fraternels aux fidèles musulmans.

Kadidia Doumbia

Côte d’Ivoire : une découverte majeure d’un gisement de 100 tonnes d’or annoncée par le britannique Résolute Mining

0
Resolute Gold - Syama Gold Mine Mali

(CROISSANCE AFRIQUE)-Resolute Mining, une société minière britannique, a annoncé la découverte d’un gisement d’or majeur à Doropo, dans le nord de la Côte d’Ivoire.

La mine, qui devrait avoir une capacité de production de plus de 100 tonnes d’or, nécessitera un investissement de 300 milliards FCFA pour son exploitation.

Lors d’une rencontre avec le Premier ministre ivoirien, Robert Beugré Mambé, le PDG de Resolute Mining, Chris Eger, a indiqué que les travaux de construction débuteraient au premier trimestre 2026 et seraient réalisés sur une période de deux ans. Il estime que la première phase du projet pourrait générer près de 300 milliards FCFA de recettes fiscales pour la Côte d’Ivoire et que la mine aura une durée de vie opérationnelle de plus de vingt ans.

En plus de Doropo, Resolute Mining prévoit d’allouer un budget additionnel de 120 milliards FCFA pour le développement d’autres projets miniers en Côte d’Ivoire, soulignant ainsi sa confiance dans le climat économique et politique du pays.

Eger a loué les réformes mises en œuvre par les autorités ivoiriennes, qui ont rendu la Côte d’Ivoire attrayante pour les investisseurs miniers. Pour sa part, M. Mambé a exprimé sa satisfaction quant à cette découverte, affirmant que les secteurs minier, pétrolier et énergétique sont essentiels à l’économie ivoirienne.

Marché financier de l’Umoa: 3 275 milliards de FCFA ont été mobilisés par les Etats membres au premier trimestre 2025

0

(CROISSANCE AFRIQUE)-Au premier trimestre de 2025, les États membres de l’Union monétaire ouest-africaine (UMOA) ont levé un total de 3 275 milliards de FCFA sur le marché de la dette publique, enregistrant une augmentation notable de 1 264,4 milliards par rapport à la même période en 2024.

Cette dynamique est principalement soutenue par des émissions de bons du Trésor, constituant 56 % du total, où les bons à 12 mois ont été particulièrement recherchés.

Sur le segment des bons du Trésor, la mobilisation a atteint 1 833,5 milliards de FCFA, contre 1 121,4 milliards un an plus tôt. Les bons de 12 mois ont dominé, représentant 70,5 % des émissions, tandis que ceux de 3 mois et de 6 mois ont respectivement représenté 15,7 % et 13,8 %.

Concernant les obligations, les États ont levé 1 441,5 milliards de FCFA, en hausse par rapport aux 889,2 milliards de l’année précédente. Les adjudications ont représenté 78,8 % des émissions, avec une dominance des maturités de 3 ans (47 %), suivies par des obligations de 5 ans (33,1 %) et de 7 ans (18,7 %).

Notons que l’encours global des titres publics à fin mars 2025 est évalué à 25 362,1 milliards de FCFA, en hausse par rapport à 25 049,9 milliards en mars 2024, avec les obligations du Trésor représentant 86,6 % de ce total.

Korotoumou Sylla