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Sénégal : les importations du Mali en hausse 282,76 milliards de FCFA au 1er trimestre 2025

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(CROISSANCE AFFRIQUE)-Au Sénégal, les exportations vers le Mali ont atteint 282,76 milliards de FCFA au premier trimestre 2025. Ce chiffre constitue une performance remarquable de la République du Mali en 2025. Les Importations du Mali via le Sénégal restent un choix stratégique pour le gouvernement de la République du Mali.

Selon les données officielles, l’Etat du Sénégal a enregistré au cours des quatre premiers mois de 2025  une forte augmentation de son exportation, atteignant 1 855,993 milliards de FCFA, soit une hausse de 62,2 % par rapport à l’année précédente, où elles s’élevaient à 1 144,036 milliards de FCFA. 

En volume, cela représente 4,7 millions de tonnes. Cette augmentation est largement due à l’essor des exportations d’huiles brutes de pétrole, qui ont explosé pour atteindre 639,26 milliards de FCFA, contre seulement 8,19 milliards de FCFA l’année précédente. 

D’autres produits ont également surperformé, notamment : Autres produits: 333,33 milliards de FCFA (contre 263,71 milliards de FCFA). Produits pétroliers raffinés :254,78 milliards de FCFA (contre 211,3 milliards de FCFA). Or non monétaire : 237,65 milliards de FCFA (contre 165,85 milliards de FCFA). Poisson frais de mer :73,72 milliards de FCFA (contre 68,37 milliards de FCFA).

Les principales destinations des exportations sénégalaises durant cette période incluent : République populaire de Chine : 394,59 milliards de FCFA. Mali : 282,76 milliards de FCFA. Suisse :154,93 milliards de FCFA. Pays-Bas :139,77 milliards de FCFA. Inde : 94,64 milliards de FCFA, et États-Unis : 83,87 milliards de FCFA.

Notons que ces données révèlent une dynamique positive pour le commerce extérieur du Sénégal, avec un accent particulier sur les secteurs pétrolier et minier.

Mariam KONE 

UEMOA: une croissance économique de 7,1% enregistrée au 1er trimestre 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)- La croissance économique dans la zone Uemoa (Union économique et monétaire ouest-africaine) a été estimée à 7,1% au premier trimestre 2025, selon les déclarations de Jean-Claude Kassi Brou, le gouverneur de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (Bceao).

Cette performance, bien que légèrement en baisse par rapport à 7,2% du trimestre précédent, indique un rythme de croissance soutenu à travers divers secteurs.

Les résultats sont accompagnés d’une baisse de l’inflation, qui est descendu à 2,3% au premier trimestre, se stabilisant après avoir été de 2,9% trois mois auparavant. Brou a également noté une amélioration des comptes extérieurs de l’Union, soutenue par des termes d’échange favorables et l’augmentation de la production de pétrole et de gaz.

Dans le secteur monétaire, le taux d’intérêt interbancaire a connu une réduction, se chiffrant à 6,00%, et le taux débiteur moyen des banques a également diminué, se situant à 6,80%. Les crédits à l’économie ont progressé de 5,0% en rythme annuel.

En dépit des incertitudes économiques mondiales et des tensions commerciales, Brou a évoqué des perspectives optimistes, notamment grâce à des accords récents entre les États-Unis et certains pays, qui pourraient atténuer certaines tensions commerciales.

Daouda Bakary KONÉ

COMITÉ DE POLITIQUE MONÉTAIRE DE LA BCEAO : LA BAISSE DES TAUX, ENFIN ! MAIS LE COMBAT CONTINUE POUR UNE VÉRITABLE POLITIQUE MONÉTAIRE DE DÉVELOPPEMENT

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Par Magaye GAYE
Économiste international
Ancien Cadre de la BOAD

Réuni à Dakar ce mercredi 4 juin 2025, le Comité de politique monétaire (CPM) de la BCEAO a surpris les observateurs en abaissant son taux directeur de 3,50 % à 3,25 %. Une mesure longtemps attendue, et qui marque un tournant prudent, mais nécessaire.

Depuis longtemps, dans mes tribunes dans différents medias comme Jeune Afrique , je prêche dans le désert pour alerter sur l’inadéquation de la politique monétaire de la BCEAO face aux réalités économiques de l’UEMOA. Cette fois-ci, un pas a été franchi, mais le chemin reste long.

Certes, cette baisse des taux permet un léger desserrement de la politique monétaire, mais elle arrive tard, après une période prolongée où la BCEAO a résisté à l’assouplissement, malgré les signaux venus des principales banques centrales du monde.

UNE INFLATION EN APPARENTE BAISSE MAIS DES RÉALITÉS SOCIALES INCHANGÉES

Le taux d’inflation dans l’UEMOA semble établi à 2,3 % au premier semestre 2025, contre 2,9 % au quatrième trimestre 2024 et 4,1 % au troisième trimestre de la même année. Cette baisse s’explique en partie par la décélération des prix des produits alimentaires importés. Mais elle ne reflète pas forcément la réalité perçue par les populations, qui continuent de subir des hausses sur les marchés.

UNE CROISSANCE APPARENTE MAIS QUI PROFITE À QUI?

La croissance économique est estimée à 7,1 % au premier trimestre 2025 et à 8,6 % pour l’ensemble de l’année, selon les dernières projections. Des chiffres flatteurs, mais qui masquent des disparités structurelles.

Les PME et le secteur informel, qui constituent l’épine dorsale de nos économies, restent massivement exclus du financement bancaire. La croissance des crédits profite surtout à de grands groupes ou à des filiales de multinationales, tandis que les véritables acteurs de la transformation économique restent à l’écart.

UNE RÉFORME DE FONDS S’IMPOSE

Il ne suffit pas de baisser les taux pour relancer durablement nos économies. Il faut aller plus loin. Il faut une réforme profonde de la politique monétaire, avec des orientations structurantes et une vraie volonté politique de transformation économique.

Voici nos propositions, constantes depuis des années :

  1. Promouvoir avec les États des réformes structurelles visant à réduire l’extraversion de nos économies.
  2. Repenser le Franc CFA, en traitant les questions de souveraineté, de parité fixe et de gouvernance.
  3. Adopter une politique monétaire d’assouplissement quantitatif adaptée aux réalités locales.
  4. Fixer à la BCEAO un objectif explicite de plein emploi, comme le font d’autres banques centrales modernes.
  5. Desserrer les contraintes prudentielles qui étouffent le crédit.
  6. Moderniser les outils statistiques, notamment ceux mesurant l’inflation et la pauvreté.
  7. Organiser les assises de la monnaie dans l’UEMOA, pour une réforme concertée et citoyenne.

La baisse du taux directeur est un signal positif. Elle doit être le prélude à un changement de paradigme. Il ne s’agit pas de suivre simplement les tendances mondiales, mais d’inventer une politique monétaire qui serve réellement le développement économique et humain de nos pays.

Il est temps d’en finir avec les demi-mesures. La BCEAO doit changer de logiciel. Les populations attendent des actes forts.

Tribune : « L’Afrique face à elle-même : entre trahisons des élites et renaissance par la pensée »-(Harouna Niang, ancien ministre du Mali)

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Tribune d’opinion

Par Harouna Niang, ancien Ministre

« L’Afrique n’a pas été trahie seulement par ses ennemis. Elle a aussi été abandonnée par ses propres enfants. »

L’histoire de l’Afrique indépendante reste, hélas, marquée par un paradoxe douloureux : alors que les indépendances étaient censées ouvrir une ère de souveraineté politique, économique et intellectuelle, le continent peine encore à définir sa propre voie. Pourquoi ? Parce que trop souvent, ceux qui devaient l’émanciper ont perpétué les schémas imposés.

L’échec des élites : une dépendance intellectuelle prolongée

Nos universités forment depuis des décennies des jeunes africains brillants. Mais que deviennent-ils ? Trop souvent, des relais des paradigmes étrangers. Au lieu d’innover, nous avons reproduit. Au lieu de remettre en cause, nous avons validé. Cette élite intellectuelle et politique n’a pas su rompre avec le mimétisme, ni forger un projet de société enraciné dans nos réalités, nos valeurs, nos aspirations profondes.

La pensée africaine est trop souvent prisonnière de modèles occidentaux conçus dans d’autres contextes, pour d’autres peuples. Il est temps de faire émerger une pensée endogène, structurée, audacieuse — une pensée libératrice.

Un panafricanisme vidé de sa substance ?

Le panafricanisme, qui devait être un projet de renaissance collective, est devenu dans bien des cas un simple argument de campagne ou un slogan creux. On s’en réclame sans construire de vraies solidarités. Où sont les projets d’intégration efficaces ? Où est la défense commune ? La monnaie commune ? Les politiques industrielles régionales ?

La trahison du panafricanisme, ce n’est pas son échec en soi. C’est son instrumentalisation permanente, sans résultats. Il ne suffit pas de parler d’unité. Il faut l’organiser. Il faut la bâtir.

Un appel à la rupture : penser par soi-même ou disparaître

Plusieurs auteurs africains ne mâchent plus leurs mots .Ils dénoncent ce qu’ils qualifient de la lâcheté des élites, leur confort intellectuel, leur refus d’assumer le prix de l’indépendance véritable : celle qui commence dans la tête, et non dans les constitutions.

Ces propos sont peut être durs mais salutaires . Ils rappellent que nous avons une responsabilité historique : celle de refuser l’aliénation mentale. Il ne s’agit pas de rejeter le monde, mais de cesser de s’effacer devant lui. De comprendre que nos enfants ne pourront être libres si nous continuons à enseigner des modèles qui n’ont jamais été les nôtres.

Vers une refondation par l’action

L’heure n’est plus aux lamentations. Il est temps d’agir, en prenant des décisions fortes :
• Refonder nos systèmes éducatifs pour former des bâtisseurs, pas des consommateurs de théories étrangères.
• Créer des laboratoires africains de pensée stratégique, capables d’inspirer nos politiques publiques.
• Faire du panafricanisme une pratique concrète, pas un folklore diplomatique.
• Promouvoir une économie de la souveraineté, en industrialisant, en transformant nos ressources sur place, en maîtrisant nos monnaies, nos finances, nos outils numériques.

L’Afrique mérite mieux. L’Afrique peut mieux.

Il n’y a pas de fatalité. Ce n’est ni la géographie ni le climat ni les autres puissances qui condamnent l’Afrique. Ce sont nos renoncements collectifs. L’espoir renaîtra dès lors que les Africains croiront de nouveau en eux-mêmes, non comme des copies, mais comme des créateurs. C’est cela, le vrai combat pour la liberté.
H. Niang

Mali: l’Armée inflige de lourdes pertes dans les rangs des groupes terroristes à Diafarabé et à Niagassadiou

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, l’État-Major des Armées a annoncé, le 4 juin 2025, que des opérations militaires menées le 3 juin ont entraîné de lourdes pertes parmi les insurgés à Diafarabé et Niagassadiou.

Selon le communiqué de l’armée, ves frappes aériennes ont ciblé des repaires de terroristes dans les régions de Mopti et Douentza, connues pour leur instabilité.

Toutefois, les attaques ont été réalisées sur la base de « renseignements précis », visant spécifiquement un abri à Diafarabé et un rassemblement de combattants à Niagassadiou. Ces zones, proches de la frontière avec le Burkina Faso, sont des lieux d’activité récurrente pour les groupes djihadistes.

Notons que l’armée a souligné que ces actions ont gravement désorganisé les plans des groupes armés terroristes (GAT) et perturbé leurs capacités opérationnelles au centre du Mali.

Pour rappel, l’État-Major s’engage à poursuivre la neutralisation de ces groupes « jusqu’à leur dernier retranchement ».

Nigéria: des vaches laitières Danois pour réduire les produits laitiers importés à 1,5 milliard USD par an. 

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Le Nigeria, malgré son impressionnant cheptel bovin de plus de 20,9 millions de têtes, fait face à un paradoxe laitier. Avec une production de seulement 700 000 tonnes de lait par an, bien en dessous de la consommation estimée de 1,6 million de tonnes, environ 60% du lait consommé est importé. 

Aissi, le gouvernement nigérian a lancé une initiative pour doubler la production laitière d’ici 2030, visant à réduire les importations de produits laitiers s’élevant à 1,5 milliard de dollars par an. 

Pour atteindre cet objectif, le Nigeria prévoit d’importer des vaches laitières à haut rendement du Danemark, reconnu pour son expertise en élevage intensif. Une ferme pilote a déjà importé plus de 200 génisses danoises. De plus, huit nouvelles variétés de pâturages ont été introduites pour soutenir cette initiative.

Par ailleurs, le pays a également mis en place une stratégie nationale pour les ressources génétiques animales avec le soutien de la FAO, visant à moderniser les pratiques d’élevage et attirer les investissements dans le secteur.

Notons que ces efforts s’inscrivent dans une politique économique plus large visant à réduire les importations alimentaires face à l’inflation et à la pression sur la monnaie locale. Toutefois, des défis subsistent, tels que des infrastructures insuffisantes et des chaînes logistiques sous-développées.

Pour rappel,  en cas de succès, cette stratégie pourrait transformer le secteur laitier nigérian et le positionner comme un acteur clé de l’approvisionnement laitier en Afrique de l’Ouest.

Moussa KONÉ 

Guinée : les autorités ratifient un accord de 45 millions USD en faveur de la micro-centrale hydroélectrique de Kéno

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(CROISSANCE AFRIQUE)- En Guinée, le général Mamadi Doumbouya, président de la transition a ratifié un accord essentiel pour le développement de la micro-centrale hydroélectrique de Kéno, le mardi 3 juin 2025.

Lors d’une annonce marquante sur la télévision nationale, il a été déclaré que la loi organique n° L2025/005/CNT, promulguée le 28 février 2025, permet la ratification de cet accord conclu en mars 2021 avec la société Kama S.A.

Cet investissement, qui s’élève à 45 millions de dollars américains, vise non seulement à renforcer le réseau électrique du pays, mais également à transformer le paysage socio-économique des zones rurales où l’accès à l’électricité demeure un défi majeur.

En fournissant une source d’énergie renouvelable et fiable, le projet de Kéno a le potentiel d’impulser des initiatives locales telles que l’électrification des écoles, des centres de santé, et le soutien à l’agriculture moderne, favorisant ainsi une autosuffisance accrue et un développement durable.

De plus, ce projet s’inscrit dans la stratégie globale de développement des infrastructures énergétiques de la Guinée sous la période de transition, soulignant l’engagement du gouvernement à moderniser les infrastructures tout en répondant aux besoins croissants de la population en matière d’énergie.

En effet, la micro-centrale ne représente pas seulement un progrès technologique, mais également une opportunité pour les communautés locales de s’impliquer activement dans la gestion et l’utilisation de leurs ressources énergétiques.

À travers ce partenariat stratégique, le gouvernement guinéen envisage non seulement une amélioration de l’accès à l’électricité, mais également une sensibilisation accrue à l’importance de l’énergie renouvelable.

Des programmes de formation et d’éducation seront mis en place pour former les jeunes et les femmes aux compétences nécessaires pour entretenir et gérer la micro-centrale, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités d’emploi au sein des communautés.

Par ailleurs, l’impact environnemental de ce projet sera surveillé de près, avec un engagement à respecter les normes écologiques afin de minimiser toute perturbation potentielle des écosystèmes environnants.

À long terme, la micro-centrale hydroélectrique de Kéno pourrait devenir un modèle pour d’autres projets similaires dans la région, inspirant des initiatives similaires dans les pays voisins cherchant à investir dans leurs infrastructures énergétiques.

Notons que cette initiative ne se limite pas seulement à la fourniture d’énergie, mais elle constitue également un pilier fondamental dans la lutte contre la pauvreté et la recherche d’une croissance inclusive, où chaque citoyen a la possibilité de participer au développement de son pays.

Mariam KONÉ

Ghana: le Japon annonce 2,82 millions USD en faveur des futurs Leaders du secteur public

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Le 3 juin 2023, un nouvel accord de subvention a été signé entre le Ghana et le Japon pour un montant de 402 millions de yens, soit environ 2,82 millions de dollars, dans le cadre du programme de bourses de développement des ressources humaines (JDS).

Ce programme phare vise à former les futurs leaders du secteur public ghanéen, renforçant ainsi la coopération stratégique entre les deux pays.

La cérémonie de signature s’est déroulée à Accra, en présence de Cassiel Ato Forson, ministre des Finances du Ghana, et de Miyazaki Katsura, vice-présidente exécutive de l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA).

Le ministre Forson a souligné l’importance de cet accord pour l’amélioration des capacités institutionnelles et la promotion d’une bonne gouvernance, tandis que Miyazaki a évoqué le développement du capital humain comme clé de la transformation économique.

Notons que le programme JDS, lancé en 2012, a déjà permis à de nombreux professionnels ghanéens de se former dans des universités japonaises de renom.

Pour rappel, ces anciens boursiers occupent actuellement des postes importants dans les institutions publiques du Ghana, renforçant ainsi le partenariat bilatéral dans divers domaines, dont la santé, l’agriculture et la gestion des catastrophes.

Gabon: Afreximbank s’engage à mobiliser 1,2 milliards d’euros pour soutenir les projets stratégiques

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Gabon, le groupe panafricain Afreximbank a annoncé son engagement à mobiliser 1,202 milliard d’euros (environ 788,4 milliards FCFA) pour soutenir des projets de développement.

Cette décision a été révélée lors d’une rencontre entre le président gabonais, Brice Clotaire Oligui Nguema, et le président du conseil d’administration d’Afreximbank, Benedict Oramah, le 2 juin 2025.

Au cours de cette réunion, deux mécanismes de financement ont été évoqués. Le premier, d’un montant de 2 millions d’euros, est déjà finalisé et destiné à des projets dans le secteur de l’électricité. Le second, d’un montant de 1,2 milliard d’euros, est en cours d’activation, et vise à soutenir le développement dans les secteurs de l’énergie, du transport ferroviaire et des infrastructures portuaires.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la création annoncé de cinq fonds stratégiques pour organiser le financement de projets prioritaires dans des domaines tels que l’énergie, l’eau, la pêche, le logement, les infrastructures et l’agriculture. Ces fonds seront mis en place sous la coordination du ministère de l’Économie.

Afreximbank a souligné l’importance d’accélérer la mise en œuvre de ces financements pour répondre aux engagements de développement du Gabon, visant à imprimer des changements significatifs dans la vie des Gabonais durant le septennat du président Oligui Nguema.

Abdoulaye KONE

Sénégal: baisse de 0,9% des prix des services de restauration et d’hébergement au 1er trimestre 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Sénégal, les prix des services d’hébergement et de restauration ont enregistré une baisse de 0,9 % au premier trimestre 2025 par rapport au trimestre précédent, selon l’Agence nationale des statistiques et de la Démographie (ANSD).

Cette diminution est le résultat d’une réduction des prix des services de restauration (-2,7 %) et d’hébergement (-0,3 %). En comparaison avec le premier trimestre 2024, les prix de production de ces services affichent une baisse de 0,7 %.

En revanche, les prix des services de transport et d’entreposage montrent une légère augmentation de 0,1 % au premier trimestre 2025, entraînée par la hausse des prix des autres services de courrier et de distribution (+3,7 %) ainsi que par ceux des services de transport maritime et côtier (+0,5 %). Par rapport au premier trimestre 2024, ces prix ont diminué de 0,3 %.

Les services immobiliers, quant à eux, enregistrent une hausse de 0,3 % par rapport au trimestre précédent, en raison de l’augmentation des prix des services de location immobilière et activité sur biens propres (+0,3 %). Cependant, l’ANSD note une stabilité des prix concernant les services des agences immobilières. Comparés au premier trimestre 2024, les prix des services immobiliers affichent également une augmentation de 0,3 %.

Concernant les services de soutien et de bureau, leurs prix de production ont progressé de 0,3 % par rapport au trimestre précédent, principalement dû à l’augmentation des prix liés aux ressources humaines (+1,4 %). Par rapport au premier trimestre 2024, ces prix ont crû de 0,4 %.

Notons que les prix de production des services spécialisés, scientifiques et techniques ont connu une augmentation de 0,4 % au premier trimestre 2025 par rapport au trimestre précédent.

Cette hausse est majoritairement attribuable à l’augmentation des services d’activités comptables (+0,7 %) et d’architecture (+0,5 %), bien que cela soit légèrement tempéré par une baisse dans les prix des activités juridiques (-0,1 %). En comparaison avec ceux du premier trimestre 2024, ces prix ont augmenté de 0,3 %.

Korotoumou Sylla