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Togo: l’Etat recherche 200 millions d’euros pour soutenir les secteurs stratégiques 

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Togo, la Banque africaine de développement (BAD) a annoncé avoir signé un accord avec les autorités pour mobiliser jusqu’à 200 millions d’euros via une garantie partielle. 

Cette initiative vise à permettre au pays d’accéder à des financements auprès de prêteurs internationaux comme Legal & General et Deutsche Bank. 

Le prêt, d’une durée de 20 ans, sera dédié à des projets écologiques et sociaux, notamment dans les domaines de l’agriculture durable, de l’adaptation au changement climatique et de l’énergie propre.

Le ministre togolais de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, a souligné que cette opération envoie un message positif sur la gouvernance économique du pays.

 Maryam Khosrowshahi de Deutsche Bank a exprimé sa satisfaction de contribuer à ce projet unique, tandis que Solomon Quaynor, vice-président de la BAD, a décrit cet accord comme une avancée significative pour la visibilité du Togo sur les marchés financiers. 

Notons que cette transaction marque également une première pour le pays en matière de financement, en introduisant la structure Guarantor-of-Record, une innovation du Fonds africain de développement pour augmenter les financements destinés aux pays à faibles revenus.

Abdoulaye KONE

Au Mali, le tribunal de commerce reporte le procès de Barrick Mining à jeudi 5 juin : Une audience déterminante sur la question de l’administration provisoire du complexe aurifère

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Mali, le tribunal de commerce a reporté à jeudi 5 juin 2025 une audience déterminante sur la question de l’administration provisoire du complexe aurifère de Loulo-Gounkoto, appartenant à Barrick Mining (ABX.TO).

Cette décision survient après la suspension des opérations du site en janvier en raison d’un différend sur les impôts et la propriété. Selon les informations confirmée lundi à Croissance Afrique par le greffe du tribunal et un avocat impliqué, une telle mesure marquerait une escalade significative du conflit entre l’État du Mali et le géant minier canadien.

Aussi, la junior canadienne Barrick Mining, précédemment connu sous le nom de Barrick Gold, est en désaccord avec le gouvernement militaire malien depuis 2023 concernant l’application d’un nouveau code minier qui impose des taxes plus élevées et accorde au gouvernement une part plus importante des bénéfices miniers.

Par ailleurs , les activités d’extraction ont été stoppées lorsque le gouvernement a saisi environ 3 tonnes d’or, accusant la société de ne pas remplir ses obligations fiscales. De plus, depuis début novembre, les exportations d’or de Barrick sont entravées par le gouvernement.

Le gouvernement malien, étant actionnaire du complexe minier, a demandé le mois dernier au tribunal de commerce de Bamako de nommer un administrateur provisoire pour gérer les mines pendant que des négociations se poursuivent.

La compagnie canadienne Barrick Mining a répondu en affirmant qu’elle ne rouvrirait pas ses opérations tant que les restrictions gouvernementales sur les exportations d’or demeureraient en place.

Depuis le début de l’année, les prix de l’or ont connu une hausse d’environ 28,5 %, atteignant un sommet historique de 3 500,05 $ l’once le 22 avril, après une croissance de 27 % en 2024.

Notons que Barrick Mining a publiquement nié les accusations portées contre ses employés, qui, selon un document judiciaire consulté par Reuters, comprendraient des accusations de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme.

Moussa KONÉ

Afrique de l’ouest : BIDC et ATIDI finalisent un protocole d’accord pour soutenir le secteur privé

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(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) et l’Assurance pour le Développement du Commerce et de l’Investissement en Afrique (ATIDI) ont conclu un protocole d’accord destiné à renforcer leur collaboration en matière de soutien au secteur privé dans la sous-région ouest-africaine, le 29 mai 2025.

Signé en marge des Assemblées annuelles 2025 du Groupe de la Banque africaine de développement à Abidjan, cet accord établit un cadre général de coopération entre les deux institutions. L’objectif principal est de réduire les risques associés aux transactions privées afin d’attirer davantage d’investissements dans des conditions plus compétitives.

Le partenariat prévoit un appui conjoint aux secteurs économiques jugés prioritaires, notamment l’industrialisation, les infrastructures et les chaînes de valeur régionales. Les deux parties entendent également promouvoir un environnement propice à l’investissement privé à l’échelle régionale.

Intervenant à cette occasion, le président de la BIDC, Dr George Agyekum Donkor, a insisté sur le rôle de l’assurance-crédit dans la mobilisation de financements à des conditions optimales. Il a salué les efforts de certains États membres de la CEDEAO, tels que le Bénin, la Côte d’Ivoire et le Cap-Vert, dont les notations de crédit jugées positives contribuent à renforcer la confiance des investisseurs.

« L’assurance-crédit est un outil stratégique pour atténuer l’impact des défis macroéconomiques et politiques auxquels la sous-région est confrontée. Elle permet de sécuriser les flux financiers nécessaires à la mise en œuvre des agendas de développement », a-t-il déclaré, tout en soulignant les défis liés à la démographie et à l’urbanisation, qui nécessitent des investissements accrus dans les infrastructures et l’énergie.

Pour sa part, le directeur général d’ATIDI, Manuel Moses, a indiqué que ce protocole représente une étape importante dans la facilitation de l’accès au financement, en particulier pour les petites et moyennes entreprises (PME), souvent confrontées à des difficultés structurelles.

« Ce partenariat reflète la nécessité d’une collaboration stratégique entre institutions régionales pour produire un impact tangible sur le développement économique. ATIDI continuera de s’impliquer activement afin de faire de cette coopération une initiative durable et bénéfique pour l’ensemble des citoyens de la CEDEAO », a-t-il affirmé.

À propos des institutions signataires

ATIDI (African Trade and Investment Development Insurance), créée en 2001, offre des garanties contre les risques politiques, le non-paiement et les engagements contractuels. Elle a soutenu à ce jour des transactions à hauteur de 88 milliards de dollars en Afrique. L’institution est notée A/Stable par Standard & Poor’s et A2/Positive par Moody’s.

La BIDC, basée à Lomé, est l’institution financière de développement de la CEDEAO. Elle finance des projets dans les domaines des infrastructures, de l’industrie, du développement rural et des services sociaux de base, à travers des prêts, des participations, des lignes de crédit et des mécanismes de refinancement.

Cameroun : le Saoudiens ADES Holding annonce 20 milliards de FCFA destinés au forage et à l’extraction des champs offshore

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(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Cameroun, ADES Holding Company, un des principaux fournisseurs mondiaux de services de forage pétrolier et gazier basé en Arabie Saoudite, a annoncé la conclusion d’un accord pour le forage et l’extraction dans les champs offshore du Cameroun, gérés par Addax Petroleum, une filiale du géant chinois Sinopec, le 1er juin 2025.

Ce contrat, d’une valeur de 128,9 millions de riyals saoudiens (environ 20 milliards FCFA), s’étend sur une période initiale de 12 mois, avec possibilité d’extension jusqu’à 24 mois. Dans le cadre de cet accord, ADES utilisera sa plateforme de forage Admarine 510. Grâce à cette initiative, le Cameroun devient le 13e pays d’opérations pour le géant saoudien, juste après son entrée sur le marché nigérian en janvier 2025.

Cette expansion marque un tournant significatif dans la stratégie d’internationalisation d’ADES, reflétant non seulement une diversification de ses opérations, mais aussi un engagement envers le développement des ressources naturelles en Afrique de l’Ouest.

L’accord ne se limite pas à des opérations de forage; il ouvre également des perspectives d’emplois locaux et de transfert de compétences, renforçant ainsi le secteur énergétique du Cameroun.

Le Dr Mohamed Farouk, PDG d’ADES, a souligné l’importance de cette collaboration en évoquant les synergies potentielles entre ADES et Addax Petroleum. Il a également noté que l’infrastructure maritime du Cameroun, couplée à son climat politique relativement stable, constitue un atout indéniable pour des opérations de forage sécurisées et économiquement viables.

Avec cette nouvelle dynamique, ADES se positionne comme un acteur clé dans la transformation du secteur énergétique africain, apportant une technologie de pointe et une expertise précieuse dans la gestion des défis liés à l’exploration offshore.

« Nous sommes ravis de l’extension continue de notre stratégie de diversification, en élargissant notre présence en Afrique de l’Ouest avec l’ajout du Cameroun à notre liste de pays d’opérations.

Ce contrat témoigne de la confiance croissante placée en ADES en tant que fournisseur de services de forage offshore de premier plan dans la région. Nous sommes également impatients de collaborer directement avec Addax Petroleum, un acteur reconnu du secteur affilié à une grande compagnie pétrolière nationale », a déclaré le Dr Mohamed Farouk.

Notons qu’il a ajouté que « le Cameroun offre un environnement opérationnel stable, qui s’inscrit parfaitement dans notre stratégie régionale élargie ». Addax Petroleum est principalement actif dans les champs de Mokoko Abana et le gisement Padouk-1X au large des côtes camerounaises.

ADES, quant à elle, est basée à Riyad et emploie plus de 8 000 personnes, tout en disposant d’un parc de 91 plateformes, comprenant 40 installations terrestres, 48 plateformes offshore, 2 barges et 1 unité de production mobile.

Mariam KONE

PRÉTENDU REFUS DE LA TURQUIE DE FOURNIR DES MUNITIONS À L’ÉTAT MALIEN : Faux ! Le journaliste de France 24, Wassim Nasr, propage une intox

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Dans une énième tentative de désinformation, le journaliste Wassim Nasr, présenté comme un spécialiste des mouvements djihadistes sur la chaîne France 24, a affirmé que la Turquie aurait refusé de livrer des munitions pour drones à l’État malien, en raison de prétendus arriérés de paiement dans le cadre de contrats d’armement.


Une accusation grave, mais totalement infondée.


Selon une source officielle au sein des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) du Mali, ces allégations ne reposent sur aucun fait vérifiable. Au contraire, les relations de coopération militaire entre Bamako et Ankara sont solides, actives et empreintes de respect mutuel.

Les FDS, qui enregistrent ces derniers jours des succès notables sur plusieurs fronts contre les Groupes Armés Terroristes (GAT), n’ont subi aucun blocage en matière de soutien logistique ou d’approvisionnement militaire en provenance de la Turquie.


Il est clair que cette rumeur savamment orchestrée vise à saper le moral des troupes maliennes, en pleine lutte contre les menaces terroristes. Or, à ce jour, le journaliste Wassim Nasr n’a présenté aucun document, ni cité la moindre source officielle susceptible d’appuyer ses affirmations. Son récit repose uniquement sur des insinuations, sans fondement ni rigueur journalistique.


De sources concordantes à Bamako comme à Ankara, il ressort que la coopération bilatérale en matière de défense demeure dynamique, fluide et conforme aux engagements réciproques. Toute tentative d’y jeter le discrédit relève donc de la manipulation pure et simple.


Cette forme de communication malveillante, dissimulée sous les atours du journalisme d’investigation, alimente sans scrupule les narratifs des ennemis de la paix. Elle constitue une forme de complicité médiatique, volontaire ou non, avec les groupes armés terroristes qui cherchent à affaiblir l’État malien et ses partenaires.


Il est temps d’interpeller publiquement Wassim Nasr : le journalisme ne saurait être un relai d’intoxication ou un instrument de guerre psychologique. Qu’il publie ses sources, ou qu’il reconnaisse avoir menti.

Rédaction

Egypte: 228 millions USD ont été mobilisés par les startups entre Janvier et mai 2025

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(CROISSANCE AFRIQUE)- En Egypte, les startups ont réussi à lever 228 millions de dollars entre janvier et mai 2025, selon une note du groupe ministériel pour l’entrepreneuriat. Cette somme inclut des investissements en capital-risque ainsi que des financements par emprunt.

Au cours des cinq premiers mois de l’année, 16 opérations de financement ont été enregistrées, dont certaines ont attiré l’attention des acteurs internationaux du marché.

Ainsi, ces investissements témoignent non seulement de la résilience et de l’innovation des jeunes entreprises égyptiennes, mais aussi d’une tendance croissante qui stimule l’écosystème entrepreneurial du pays. En effet, ces startups, qui se démarquent par leurs modèles d’affaires innovants et des solutions technologiques, jouent un rôle crucial dans la transformation économique de l’Égypte.

Elles abordent des enjeux locaux complexes, comme le manque d’accès aux services numériques et à l’éducation, en s’appuyant sur des technologies émergentes telles que l’intelligence artificielle, la blockchain et le big data. Par exemple, certaines entreprises développent des plateformes éducatives en ligne qui permettent aux étudiants dans les zones rurales d’accéder à des ressources de qualité, tout en offrant des opportunités de formation pour les jeunes développeurs.

L’augmentation des financements pourrait également être le reflet d’une confiance renouvelée des investisseurs dans la capacité des entreprises égyptiennes à générer des rendements attractifs.

Le panorama d’investissement devient de plus en plus diversifié, attirant non seulement des fonds locaux mais aussi des investisseurs étrangers, qui voient une opportunité lucrative dans ce marché dynamique. Dans ce contexte, l’engagement du gouvernement à soutenir l’esprit d’entreprise constitue un facteur clé pour favoriser un climat d’affaires dynamique et propice à l’innovation.

Notons que des initiatives telles que des programmes d’accélération et des incubateurs d’entreprises émergent, offrant aux entrepreneurs des ressources précieuses, un mentorat adapté et des réseaux connexes, leur permettant ainsi de surmonter des obstacles que rencontrent habituellement les nouvelles entreprises.

Côte d’Ivoire: la BOAD inaugure ses nouveaux bureaux à Abidjan

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Abidjan, le 30 mai 2025 – La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a marqué un tournant symbolique en inaugurant ses nouveaux bureaux au sein de l’Ivoire Trade Center à Abidjan. La cérémonie, présidée par Serge Ekue, a vu la participation de Badanam Patoki, président de l’Autorité des Marchés Financiers de l’UMOA.

Cette inauguration est une première pour l’établissement : la Mission Résidente de Côte d’Ivoire, créée en 1994 et précédemment logée dans les locaux de la BCEAO, devient le premier bureau de la BOAD à s’installer en dehors de la banque centrale.

Ce déménagement tant attendu représente bien plus qu’un simple changement de localisation; il symbolise une nouvelle ère pour la BOAD, marquée par un engagement renforcé envers les pays membres et un désir ardent de mieux comprendre et répondre aux besoins spécifiques des projets locaux.

En s’installant au cœur de l’Ivoire Trade Center, un hub commercial dynamique où se croisent entreprises et investisseurs, la BOAD se positionne stratégiquement pour faciliter les synergies entre les acteurs économiques, favorisant ainsi le développement des infrastructures et des initiatives entrepreneuriales dans la région.

Cette démarche s’inscrit dans une stratégie de décentralisation visant à rapprocher la BOAD de ses partenaires locaux et à améliorer la gestion de ses projets sur le terrain.

Ce changement souligne également l’importance stratégique de la Côte d’Ivoire pour la banque régionale, qui a déjà octroyé au pays 2 213,3 milliards FCFA de financements depuis 1976, ce qui représente près d’un quart (23,3 %) de l’ensemble de ses concours.

En annonçant le déménagement prochain de la Mission Résidente du Sénégal, Serge Ekue a salué le soutien continu de la BCEAO et réaffirmé l’engagement de la BOAD à œuvrer pour la création d’une sous-région résiliente, en collaboration étroite avec les États, le secteur privé et les partenaires au développement.

Notons que ce développement confirme l’ambition de la BOAD d’être au plus près des réalités nationales afin de soutenir efficacement la transformation de l’Afrique de l’Ouest.

Au Nigéria, des accords d’investissement de 110 millions USD signés en faveur de 10 entreprises

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Au Nigéria, les fédérales a conclu des accords d’investissement d’une valeur de 110 millions USD avec dix entreprises, témoignant ainsi de son engagement à transformer le paysage énergétique du pays. Ces accords visent non seulement à développer les infrastructures gazières intermédiaires, mais aussi à stimuler l’économie locale et à créer des emplois durables.

Dans le cadre du Fonds d’infrastructure gazière intermédiaire et aval (MDGIF), ces investissements ciblent des projets innovants qui interconnectent le secteur du gaz avec d’autres industries clés, favorisant ainsi un développement holistique.

En effet, le gouvernement nigérian, conscient des défis énergétiques auxquels il fait face, s’efforce de diversifier ses sources d’énergie. Dans cette optique, les nouveaux accords représentent non seulement un bond en avant en matière d’infrastructure mais aussi un investissement stratégique dans l’avenir énergétique du pays.

Conformément aux objectifs du MDGIF, ces projets vont permettre de moderniser les chaînes d’approvisionnement en gaz, en intégrant des technologies de pointe qui promouvront une efficacité accrue et des pratiques durables.

De plus, ces initiatives sont conçues pour renforcer la résilience économique du pays face aux fluctuations mondiales des prix de l’énergie, rendant le Nigeria moins vulnérable aux crises économiques provoquées par la volatilité des marchés pétroliers.

Les projets financés par le MDGIF incluront des infrastructures telles que des pipelines, des installations de regazéification, et même des systèmes de stockage avancés, garantissant une distribution efficace et sécurisée du gaz à travers le pays.

En mettant l’accent sur des partenariats stratégiques avec des entreprises de renommée internationale, le gouvernement espère renforcer la capacité d’exploitation des ressources gazières du Nigeria, tout en veillant à la durabilité environnementale. De plus, ces collaborations devraient permettre le transfert de technologies de pointe qui pourraient moderniser l’industrie énergétique nationale, favorisant ainsi l’innovation.

Notons que ce programme pourrait également jouer un rôle essentiel dans l’intégration du Nigeria sur le marché énergétique mondial, tout en répondant aux besoins croissants en énergie de la population nigériane. Cela pourrait ouvrir des voies pour le Nigeria en tant que fournisseur clé d’énergie en Afrique, positionnant le pays non seulement comme un leader régional, mais aussi comme un acteur influent dans la transition énergétique mondiale.

Abdoulaye KONE

Tunisie: 125,16 millions de dollars de la Banque Mondiale pour Soutenir le Secteur Santé

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(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque mondiale a approuvé un financement de 125,16 millions de dollars pour soutenir la Tunisie, dont 17,16 millions de dollars proviennent d’une subvention du Fonds de lutte contre les pandémies.

Ainsi, ce financement ambitieux vise à moderniser le système de santé à travers les 24 gouvernorats du pays, en réponse aux défis sanitaires actuels.

Dans un contexte marqué par des crises sanitaires récurrentes, notamment la pandémie de COVID-19 qui a mis à rude épreuve les infrastructures sanitaires et expose les lacunes dans les services médicaux, ce projet se veut une réponse proactive et structurée. En effet, ce nouvel investissement représente une étape cruciale dans la transformation du système de santé tunisien, qui a longtemps souffert d’un manque de ressources et d’une infrastructure vétuste.

Les fonds alloués seront utilisés non seulement pour la rénovation et la modernisation des hôpitaux existants, mais aussi pour la construction de nouvelles installations sanitaires dans les zones rurales où l’accès aux services de santé est limité.

L’accent sera mis sur la dotation en équipements médicaux modernes et sur la mise en place de technologies numériques, permettant un meilleur suivi des patients et une gestion plus efficace des ressources sanitaires.

En parallèle, la formation continue du personnel médical sera une priorité essentielle. Des programmes de formation seront élaborés, imbriquant des experts nationaux et internationaux, afin d’assurer que le personnel soignant soit au fait des meilleures pratiques et des innovations récentes dans le domaine de la santé.

En outre, ce projet vise à renforcer les chaînes d’approvisionnement en médicaments essentiels pour garantir que les traitements soient disponibles et accessibles à tous les Tunisiens, réduisant ainsi la dépendance vis-à-vis des importations extérieures qui peuvent être soumises à des fluctuations géopolitiques.

Par ailleurs, une attention particulière sera accordée à la promotion de la santé préventive et à l’éducation des citoyens sur les enjeux de santé publique. Cela inclura la mise en place de campagnes de sensibilisation sur des problématiques variées telles que la nutrition, la vaccination et l’hygiène, permettant ainsi d’instaurer une culture de prise en charge proactive et d’engagement communautaire.

La réussite de ce projet pourrait non seulement transformer le paysage de la santé en Tunisie, mais également servir de modèle pour d’autres pays de la région confrontés à des défis similaires.

Notons qu’en réaffirmant le rôle central de la santé dans le développement social et économique, ce plan pourrait également engendrer un élan vers une meilleure résilience face aux futures crises sanitaires.

Côte d’Ivoire : Tony Elumelu du Groupe UBA va soutenir 200 entrepreneurs par l’intermédiaire de sa fondation

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(CROISSANCE AFRIQUE)- Tony Elumelu, le président-directeur général du groupe United Bank for Africa (UBA), a récemment annoncé un financement visant à soutenir près de 200 entrepreneurs ivoiriens par l’intermédiaire de sa fondation. Cette déclaration a été faite le jeudi 29 mai 2025, à l’issue d’une rencontre avec le président Alassane Ouattara.

Aussi, il a précisé que le soutien financier s’élève à 5000 USD par entrepreneur, une initiative que le Groupe UBA considère comme un moyen d’aider au développement économique de la Côte d’Ivoire et de permettre aux jeunes entrepreneurs d’accéder à des fonds adaptés à leurs besoins. De plus, la Fondation Tony Elumelu (TEF) proposera des formations et un accompagnement personnalisé aux bénéficiaires, leur permettant ainsi de lancer efficacement leurs activités.

En Afrique, les petites et moyennes entreprises (PME) font face à de nombreuses difficultés pour accéder au financement, en raison de la fragmentation des structures de soutien, d’un manque de coordination, d’un niveau d’informalité élevé, et de l’absence de produits financiers adaptés proposés par les banques. À cela s’ajoutent des obstacles tels qu’un accès limité au crédit bancaire et un manque de visibilité financière.

En Côte d’Ivoire, plusieurs initiatives ont été mises en place pour remédier à ces défis, notamment par le biais de l’accompagnement et du financement de projets, ainsi que par la création d’un fonds de garantie destiné à faciliter l’accès aux crédits bancaires. Ce fonds partage les risques de financement avec les banques et autres établissements financiers, permettant ainsi aux PME d’accéder aux marchés publics par le biais de cautions.

Notons que la Fondation Tony Elumelu est une organisation à but non lucratif dédiée à la promotion de l’entrepreneuriat en Afrique. En mars dernier, elle a annoncé une subvention de 15 millions USD pour soutenir 3000 jeunes entrepreneurs provenant de 52 pays africains, dans le cadre de la 11ᵉ cohorte de son programme d’entrepreneuriat.

Depuis son lancement en 2015, la TEF affirme avoir touché plus de 1,5 million de jeunes entrepreneurs africains et avoir investi 100 millions USD dans le financement direct de 20 000 d’entre eux.

Daouda Bakary KONÉ