Annoncée par le ministre malien des Mines, de l’Énergie et de l’Eau, l’Etat malien veut atteindre 87% de taux d’accès à l’électricité en milieu rural grâce au développement des énergies renouvelables, d’ici à 2030.
Aujourd’hui, le ce taux d’électrification rural tourne actuellement autour de 42%, selon ministre Traoré lors des travaux de la 37è session ordinaire de l’Agence malienne pour le développement de l’énergie domestique et de l’électrification rurale (Amader).
A l’issue des travaux, Amadou Sidibé le directeur général de l’AMADER, a affirmé que l’objectif est de faire de l’électrification rurale soit un vecteur de développement, en apportant aux localités qu’elle dessert «de l’énergie durable, propre et à moindre coût».
Ajoutant par la suite, que sa l’AMADER a électrifié 300 localités, toutes technologies confondues, au cours de la période d’évaluation et le Mali à travers l’AMADER entend électrifier 8 000 localités. Et cela, en mettant en place des plans d’actions.
Par ailleurs, le conseil d’administration a décidé de de doter l’AMADER de moyens financiers nécessaires sur le budget de l’État pour le développement de l’électrification rurale.
Notons que le mali a mis l’accent sur l’uniformisation des taxes des tarifs d’électricité entre le milieu rural et urbain, et le plaidoyer auprès du ministère des Finances pour la mise en place du fonds gaz butane, font également partie des recommandations.
Pour rappel, les zones énergétiquement défavorisées du Sahel comme au Mali, où le taux d’électrification rurale ne dépasse que rarement les 20%, les solutions énergétiques décentralisées (mini centrales, mini réseaux) sont des alternatives pour soutenir le développement des services de base, mais aussi celui des chaînes de valeur agricoles et artisanales en favorisant la transformation locale.
Zangouna Koné