Le président russe répondait à un appel pour libérer un militant des droits de l’Homme. Lev Ponomariov, militant russe des droits de l’Homme âgé de 77 ans, purge une peine de seize jours de prison pour avoir appelé à une manifestation non autorisée.
Le président russe Vladimir Poutine, qui réagissait à une demande de libération ce mardi, a pris la parole sur les manifestations et a dressé un parallèle avec les dérives en marges du mouvement des gilets jaunes en France.
« Des conditions d’état d’urgence »
Lors du Conseil présidentiel pour les droits de l’homme, un organisme consultatif, il a estimé que des appels à des manifestations non autorisées comme ceux lancés par Lev Ponomariov pouvaient conduire à des explosions de violence comme celles qui ont eu lieu lors des manifestations des gilets jaunes à Paris.
« Nous ne voulons pas d’événements dans notre pays où on arrache les pavés et brûle tout ce qu’on voit », a déclaré le président. « Et le pays plonge ensuite dans des conditions d’état d’urgence. »
Loi sur les manifestations de masse
Lev Ponomariov, a été condamné le 5 décembre à 25 jours de prison pour violations répétées de la loi sur les manifestations de masse. Lundi, un tribunal a réduit sa peine à seize jours. En raison de son incarcération, il n’a pas pu assister aux funérailles de l’ex-dissidente soviétique Lioudmila Alexeeva décédée à l’âge de 91 ans. Funérailles où le président russe était présent.
La Russie de Poutine
Oleg Sentsov reçoit le prix Sakharov
Nucléaire: Poutine menace de développer de nouveaux missiles
Afrique: comment Moscou supplante la France
Vladimir Poutine a indiqué qu’il demanderait au procureur général de Russie Youri Tchaïka d' »examiner plus attentivement » le cas de Lev Ponomariov, tout en soulignant qu’il lui était « très difficile » de remettre en cause le bien-fondé d’une décision de justice.
L’express.fr
Mail: croissanceafrk@gmail.com