(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Kenya, la Société financière Internationale (SFI) annoncé qu’elle va accorder un prêt de 150 millions USD au groupe Bancaire Commercial Bank Kenya (KCB) pour accroître la part de ressources disponibles pour les financements accordés par le groupe financier kényan à des projets sensibles aux questions climatiques.
Il s’agira de mettre un accent particulier est mis sur le financement du développement de projets d’efficacité énergétique, d’énergies renouvelables, de projets intelligents sur le plan climatique et de bâtiments verts. Il rappeler que la finance climat en Afrique continue d’être abordée sous le prisme d’une aide internationale qui arrive très souvent sous la forme de prêts dont les conditions de remboursement ne sont pas toutes rendues publiques.
Sur le champ, Paul Russo, directeur général de KCB a affirmé que :« Nous continuons à jouer notre rôle dans l’atténuation et l’adaptation du climat au Kenya en réalisant que les affaires ne sont plus seulement une question de profits, mais en veillant à ce que nous prenions également soin de notre environnement, en assurant la subsistance des générations actuelles et futures », a déclaré.
Concernant le taux d’intérêt sur cet emprunt, il n’a pas été rendu public. Toutefois, le fonds sera accordé sur une maturité de 7 ans, avec deux années de grâce. Par ailleurs, la SFI qui est la filiale de la Banque mondiale en charge du financement du secteur privé dans le cadre de l’aide internationale au développement s’aligne avec ce projet sur des objectifs du gouvernement kényan.
Pour sa part, Amena Arif, directrice nationale de la SFI pour le Kenya explique que « Les catastrophes naturelles récurrentes comme les sécheresses et les inondations ont eu un impact sur les moyens de subsistance des Kényans et sur le développement économique du pays. Le secteur privé peut jouer un rôle important en mobilisant des ressources financières pour aider à financer la transition verte du pays », a-t-elle expliqué.
Notons que ce dernier s’est engagé à réduire les émissions nationales de gaz à effet de serre de 32 % en intégrant l’adaptation au changement climatique dans la planification du développement au niveau national et des comtés, d’ici 2030. Le Kenya est en effet vulnérable au changement climatique et la dernière mise à jour économique de la Banque mondiale au Kenya estime que jusqu’à cinq millions de personnes sont dans le besoin d’une aide alimentaire en raison de la sécheresse et de l’insécurité alimentaire croissante.
Zangouna KONE